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Fujino Omori, Hinase Momoyama

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Seinen/Homme

Gigantis T04

Retrouvez la suite de la série Gigantis

10/2023

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Poésie

Graines de corail

Graines de Corail est le titre retenu pour cette publication collective des Iliennes, qui font partie des Amis de la Poésie, club né au siècle dernier, un mois de janvier 1990, à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie. Les rendez-vous mensuels avaient été fixés, depuis 30 ans au premier mercredi du mois, Baie de l'Orphelinat, au Piano Bar Paillard, une institution de la place consacrée à la musique et la chanson, désormais disparue du paysage au grand regret de ses aficionados. Elle réunissait les membres du Club qui vont et viennent au gré du flux et du reflux des vagues du Pacifique. Les rescapés ont été recueillis au Piano Blanc, chez Aline Mori, présidente de l'association depuis 2006, dans l'auberge espagnole de la poésie et de la musique pour partager un verre et l'amour inconditionnel des mots. S'y croisent des voix anciennes ou plus récentes qui ont traversé les océans pour faire souche, germer et se multiplier sur ces îles coralliennes, en colonies discrètes, en récif sous-marin. L'élément liquide, dans lequel nous baignons, enchante les coeurs et les âmes qui s'envolent au gré des alizés, en mots murmurés, soufflés, chauds et dorés, exaltés, célébrant l'ici et le maintenant, parfois l'ailleurs, nostalgies inspirées chevillées au corps sous le soleil exactement, dans l'immensité de l'Océan.

10/2020

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Thèmes picturaux

A la mort, à la vie ! Vanités d'hier et d'aujourd'hui

Des oeuvres emblématiques du musée des Beaux-Arts de Lyon, telles que les vanités de Simon Renard de Saint-André et de Pablo Picasso, côtoieront, dans cette exposition, des oeuvres inédites, issues des réserves mais aussi des oeuvres majeures du Musée d'art contemporain de Lyon ainsi que celles de collections privées dont la catégorie du " memento mori " constitue un axe majeur. Cet ouvrage rassemblera des oeuvres du XVIe au XXIe siècle créées en écho aux célèbres paroles de l'Ecclésiaste selon lesquelles " Vanité des vanités, tout est vanité ". Il permettra d'envisager les différentes typologies auxquelles les artistes ont eu recours, au fil des siècles, pour rappeler le terme inéluctablement assigné à toute activité humaine. Une grande diversité de thématiques ont, en effet, été mises à profit par les artistes pour exprimer la fragilité de la vie et pour inviter à en profiter au mieux. De fait, ce rappel récurrent tend, certes, à relativiser l'importance des prétentions humaines, jugées dérisoires, voire condamnables, mais il vise aussi à provoquer une prise de conscience pouvant entraîner à son tour un meilleur usage du temps imparti pour chaque existence. Parmi les artistes présentés dans l'exposition, nous pouvons citer : Hendrick Hondius, Armand Avril, Erró, Gilbert & George, Paul Rebeyrolle, Miquel Barcelo, George Pencz, Jean-Luc Mylayne, Francis Bacon, Jan Fabre, Bruce Naumann, etc.

02/2022

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Poésie

Rimes ailées

"Dans l'allée des lauriers Que j'eusse préféré qu'elles ne fussent mortes, Une fois, toujours, sous nos cruels souliers, Ô les vieilles feuilles d'automne déposées, Sous nos pieds, brisées, ce vieux drame m'insupporte. Je promenais mes ans dans l'allée des lauriers, Les feuilles me contient le Temps, vieux trésorier, Tant de fois déployées, au soleil, pure ivresse, Tout meurt, nettement, la Mort est politesse... " Embarquez pour un voyage poétique polymorphe : en quatrains, en tercets, en pensées, en rêveries, en rimes et musiques, découvrez la beauté de l'expression et la pureté des émotions. Sublimer l'existence, exhumer les non-dits, tel est le chemin que nous invite à emprunter Youssef Gharnit. Ce recueil évoque alors avec douceur le vaste monde des vivants et l'ombre de la mort tel un Mémento Mori contemporain. Youssef Gharnit, architecte, poète et comédien, franco-marocain, est né à Paris en 1954. Après des études passées à Rabat puis à Casablanca, il obtient son diplôme d'Architecture à Nanterre en 1981. En 1983, il retourne au Maroc où il exerce aujourd'hui encore sa profession dans sa ville d'adoption, Marrakech, celle de son père et de ses ancêtres arabo-andalous. Il est également l'auteur de deux précédents recueils : Marrakech 80 jours et Le bonheur est quatre saisons.

06/2021

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Romans policiers

Le meurtre de Clara

Unique, une reprise originale, entre absurde et étrange, un polar merveilleux qui vous rappellera l'univers et romantique du créateur de Casse-Noisette et le Roi des Souris : Hoffmann. A LA CROISEE DES UNIVERS Avec Le Meurtre d'Alice, Kobayashi nous proposait une version thriller de la folie du Monde des Merveilles. Un monde du rêve qui propulse les personnages japonais du roman dans le monde de Lewis Carroll. Après avoir élucidé la série de tragédies autour d'Alice, Ken Imori, le personnage principal, qui prend les traits de Bill le lézard dans le monde onirique, se retrouve face à une nouvelle énigme : qui est cette nouvelle étudiante qui semble le connaître ? Et pourquoi lui demande-t-elle de l'aider ? Lettres anonymes, accident de voiture, piège, disparition, et faux-semblants... Bill sera-t-il à la hauteur de cette nouvelle aventure ? LA MECANIQUE INVERSEE DE L'UNIVERS INQUIETANT D'HOFFMANN Après un monde où l'on marche sur la tête, Yasumi KOBAYASHI plante le décor d'un monde où l'on trafique les cerveaux : des automates, des être mi-mécaniques, mi-enchantés sont mêlés au mystère de Clara. Les personnages d'Hoffmann sont repris avec précision, du Casse-Noisette à Madame de Scudéry, transformée en enquêtrice hors pair. Le marchand de sable et le personnage du savant fou semblent avoir inspiré Kobayashi, qui réserve à Bill d'autres tourments que son ignorance de lézard amnésique. L'ensemble de l'oeuvre de Yasumi KOBAYASHI a reçu en 2021 la distinction posthume du Grand prix d'excellence SF japonaise.

12/2022

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Littérature érotique et sentim

Dark Desire

La suite de Dark Romance. Ce n'était qu'un jeu... Maintenant c'est une traque. Kai Mori. Beau, riche, talentueux... C'était l'enfant chéri de Thunder Bay jusqu'au jour où il a brutalement tourné le dos à son brillant avenir. Un mystère pour tout le monde, sauf pour moi. La même noirceur coule dans nos veines, la même fascination pour le danger et le secret. Ensemble, nous aurions pu être invincibles, peut-être même heureux. Mais nous n'aurons jamais l'occasion de le découvrir. Car aujourd'hui nous sommes ennemis. Et, si Kai s'imagine pouvoir détruire ce que j'ai de plus cher au monde, je me dresserai sur sa route sans hésiter une seule seconde. A propos de l'auteur Après avoir passé son adolescence à essayer de faire plaisir à tout le monde, Penelope Douglas a un jour décidé de faire ce qu'elle voulait, elle. Elle a traversé le Japon en train, sauté du haut d'une cascade et commencé à écrire des romances intenses et passionnées, à son image. Comme elle, ses héros brisent les règles, affrontent leurs peurs et leur part d'ombre. Et c'est sous le soleil de Las Vegas, entourée de son mari et de sa fille, qu'elle travaille tous les jours à trouver l'équilibre parfait entre émotion et drame, sexe et danger, amour et haine. Une révélation New Adult.

05/2018

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Torah

La Bible est née en Samarie. Les deux récits de la Torah

Les archéologues du XXe siècle nous disent que les grands monuments d'Israël n'appartiennent pas au royaume de Salomon (1000 ans av. J.-C.) mais qu'ils se situent en Samarie. Ils sont l'oeuvre de la "Maison d'Omri ", une dynastie du royaume du nord de deux cents ans plus récente que Salomon. Au temps de l'apogée de Samarie (IXe - VIIIe siècles), Jérusalem au sud n'est encore qu'une bourgade. Cela conduit à admettre que la Saga de Jacob adorant le Dieu-El (un mot pluriel) qui exige le sacrifice des garçons premiers-nés, est antérieure à celle de Moïse et Abraham adorant YHWH le Dieu unique, qui a ce rite en horreur. Ainsi la Torah montre-t-elle les traces d'un double récit déjà connu mais qu'il faut relire : deux récits de Création divine (l'un d'Adam, l'autre du cosmos), deux récits du Déluge (l'un durant 40 jours et l'autre 150), deux lignées des fils de Noé (celle de Jacob ignore Abraham) et deux récits de sortie d'Egypte (celui de Jacob ignore les dix plaies et le passage de la Mer Rouge). La chute de Samarie (720 av. J.-C.) a donné raison au Dieu unique. La Bible n'échappe donc pas à la grande règle de l'Histoire, qui veut que celle-ci soit écrite par les vainqueurs ou les survivants...

03/2021

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Critique littéraire

Ecriture. Carnets IX 1985-1986

"Sans l'écriture, je ne suis pas" . Dans son journal, Louis Calaferte évoque sans cesse l'angoisse dans laquelle il se trouve de ne pouvoir mener à bien l'oeuvre en cours ou celle, quand il n'écrit pas, de voir à jamais tarie la source d'où elle jaillit. "Je ne vis pas : j'écris. Voilà plus de trente ans que je mijote au fond de cet enfer" . La tentation de ne plus écrire est chez lui permanente. Quelle énergie pourtant, quelle rage... et quelle production ! Voyons plutôt : en 1985, il travaille déjà à La mécanique des femmes, publie Lignes intérieures, écrit Aux armes citoyens, poursuit Promenades dans un parc, entame L'incarnation, achève Memento Mori dont il sort épuisé (ce dernier titre clôt la trilogie entamée avec Souche d'un autoportrait). A cela s'ajoutent quatre pièces de théâtre. En 1986, il tourne L'incarnation, cette plongée dans la verticalité de l'être. Les notations personnelles sur sa vie quotidienne, ses lectures, son rapport à la nature et l'amour qu'il porte à sa femme sont entrecoupées de séquences de fiction d'une étonnante étrangeté. Ce journal est à l'écrivain ce que le carnet de croquis est au peintre. On y suit les travaux en cours, pris entre apathie et effervescence. Rarement lecteur aura été à ce point immergé dans l'intensité vibrante d'un inconscient littéraire livré sans masque ni censure.

11/2001

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Autres philosophes

Le pouvoir des clés

Tome VII des oeuvres telles que Chestov les avait lui-même ordonnées, Le Pouvoir des clés, publié juste après les horreurs de la première guerre mondiale, marque un tournant dans son oeuvre, désormais plus ouvertement orientée vers le questionnement de la foi. Le "pouvoir des clés" , pour Chestov, c'est ce droit que s'arroge chaque homme, qu'il soit catholique ou athée, d'ouvrir pour lui-même et pour ses proches les clés du royaume des cieux, de croire que, s'il fait le bien, il obtiendra le paradis. Or, pour Chestov, l'homme doit renoncer à l'idée que ce pouvoir est entre ses mains, la vérité ne commence qu'au moment où la raison perd pied. On la trouve chez ces hommes (de Plotin à Nietzsche, de Shakespeare à Dostoïevski) qui, à un moment de leur vie, ont perdu toutes les clés et ont connu une expérience qui est de l'ordre de la révélation. Comme tous les livres de Chestov, et comme les grands livres de Nietzsche, Le Pouvoir des clés est construit sans esprit de système, en courts chapitres qui sont autant de petits essais, brillamment écrits, sans jargon philosophique. Il contient en outre le premier article de Chestov sur Husserl, écrit dès 1916. Husserl, avec son projet d'établir définitivement "la philosophie comme science rigoureuse" , est pour Chestov l'adversaire absolu - mais les deux philosophes s'estiment et se rencontrent à plusieurs reprises. "Memento mori" contribua, lors de la parution de sa traduction en 1925, à l'introduction de la phénoménologie en France.

06/2022

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Thèmes photo

Pays des cols. Un voyage dans le temps vers la Suisse d'aujourd'hui

Par l'image et le texte, une approche éditoriale originale et esthétique des cols alpins suisses et de leurs enjeux. Depuis toujours l'Homme explore et façonne son environnement. Certains lieux portent plus que d'autres la marque de ce double mouvement de migrations et de sédentarisations. Parmi eux la Suisse, carrefour de l'Europe, porte en elle, dans ses vallées et sur ses cols alpins, les traces de ce mouvement vital qui a façonné notre continent depuis près de 50 000 ans. Ce livre propose un voyage dans le temps, par l'écrit et par l'image, à la découverte de ces lieux de passage où le présent s'inscrit dans le passé. 90 photographies de Richard de Tscharner livrent une vision sensible et poétique de ces endroits que l'on croyait connaître. Fruit d'un travail de plusieurs années, elles témoignent d'une relation intime du photographe avec la terre qui l'a vu naître. Ses images côtoient des clichés historiques permettant de mesurer le travail du temps et l'empreinte des hommes. Le texte de Frédéric Möri inscrit l'histoire des cols dans la longue durée, dans une perspective à la fois factuelle et philosophique. La contribution du brigadier Daniel Lätsch nous rappelle combien ces lieux de passage ont pu constituer un enjeu stratégique majeur pour la Suisse. Enfin, Anton Affentranger, ancien directeur général d'Implenia, maître d'oeuvre de la construction du tunnel de base du Gothard, nous rappelle que les enjeux du passage se jouent aujourd'hui dans l'univers cyclopéen des sous-sols de l'arc alpin.

10/2023

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Critique littéraire

Mon Stendhal

Ôoka fut un spécialiste de Stendhal avant de devenir l'un des grands écrivains japonais d'après-guerre. Depuis sa première lecture de La Chartreuse de Parme en 1933 jusqu'à sa mort en 1988, il ne cessa d'approfondir sa recherche sur la vie et l'oeuvre de Stendhal. Mon Stendhal est un recueil des articles qu'il a publiés sur ce sujet dans les magazines littéraires de l'époque. Chacun éclaire un aspect singulier de la vie et de l'oeuvre de Stendhal, souvent au prisme d'un critique français (Taine, Balzac, Thibaudet, etc.) ou japonais (Ueda Bin, Mori Ôgai, Tanizaki Jun'ichirô, et bien d'autres auteurs qui ont contribué à la réception de Stendhal au Japon à partir de 1900). Interrogeant le point de vue de chacun, Ôoka écrit pour ainsi dire une histoire de la réception de Stendhal en France et au Japon. En même temps, il développe et approfondit une question qui intéresse tous les lecteurs de littérature : quelle est la nature de l'amour que suscite en nous la lecture d'une oeuvre littéraire ? A travers le prisme de ce témoignage, le lecteur pourra appréhender l'évolution de la critique et de la pensée littéraires au Japon tout au long du XXe siècle. Il pourra découvrir en filigrane les fondements de la pensée romanesque d'Ôoka Shôhei, et même, en retournant le miroir, interroger son propre rapport à la littérature sous l'angle singulier de l'amour qu'il porte lui-même à ses auteurs d'élection.

06/2020

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Beaux arts

Dernière danse. L'imaginaire macabre dans les arts graphiques

L'image de la Mort a hanté toutes les époques. Du Moyen Age à nos jours, elle s'est glissée dans l'imaginaire des artistes, souvent sous l'apparence d'une silhouette squelettique, avec pour devise : Memento mori. Toujours présente pour rappeler que la vie a une fin, elle tend aux hommes un miroir au reflet funeste, celui de leur condition passagère sur terre. Selon les périodes historiques, elle a incarné, si l'on peut dire, les barbaries de la guerre en même temps que les idéaux d'égalité et de paix, ainsi que des figures plus ordinaires. Séductrice et amante, elle a aussi été représentée maligne et grimaçante, inventant des stratagèmes diaboliques pour serrer les hommes dans son étreinte. Mais la plupart du temps elle apparaît dansante, prise dans une ronde sans fin. Et c'est cette danse, celle de la vie mêlée à la mort, qui a trouvé dans les arts graphiques un écho particulier. Si Holbein est à l'origine d'une telle tradition iconographique, des artistes comme Beham, Aldegrever, Brentel, Van der Heyden, Bresdin, Doré, Rethel, Klinger, Sattler, Masereel, Grosz, Dix, Heartfield jusqu'aux illustrateurs contemporains Ungerer, Winshluss et Tanxxx, ont nourri le genre des danses macabres de leur vision renouvelée. Ce catalogue présente un ensemble remarquable de leurs productions, conservées dans les collections des Musées de la Ville de Strasbourg et d'autres d'institutions françaises et allemandes. Il éclaire en outre la longue histoire de l'imaginaire macabre par des contributions de spécialistes et d'historiens de l'art.

05/2016

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Littérature française

Le Pont flottant des rêves

Le goût pour les "mots étrangers" - de l'anglais au grec ancien en passant par le latin -, Corinne Atlan l'a toujours eu. Mais rien n'avait laissé présager qu'elle s'intéresserait au japonais... Pourquoi choisir cette langue ? Peut-être pour cet éloignement, pour le dépaysement que représentent les idéogrammes et syllabaires japonais - kanji et autres hiragana et katakana. Parsemant son récit de références fascinantes à la littérature et à la culture japonaises, Corinne Atlan nous permet de côtoyer, par son travail, des auteurs incontournables : Haruki Murakami, Sawako Ariyoshi, Ryû Murakami, Mori Ôgai, Fumiko Hayashi, ou encore Kôtarô Isaka. L'autrice revient également sur le parcours surprenant qui est le sien, réfléchissant sur la traduction d'une langue si différente du français, convoquant ses souvenirs, ses doutes, questionnant sans cesse ses pratiques et dépeignant son processus de traduction, de l'interprétation d'un texte à sa traduction, pointant le nécessaire lâcher-prise et l'importance de faire son deuil de l'original. Loin de "l'exotisme" qui a longtemps accompagné les écrits au sujet de "l'Empire du Soleil-Levant" , Corinne Atlan nous raconte les spécificités d'une langue dont le sens passe par le dessin, évoquant la richesse d'une cultue basée sur les oppositions et les paradoxes nés de son histoire. Au-delà d'une réflexion sur la traduction, Le Pont flottant des rêves est aussi une véritable invitation au voyage, à la découverte, par la lecture, de l'incroyable richesse de la culture et de la littérature japonaises.

10/2022

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Littérature française

Romans et voyages. Tome 1

Impossible de parler de Barrès sans susciter des réactions passionnées. " Condottiere de salon " ou " maître de liberté " ? Compliments et insultes s'équilibrent. Les uns fustigent son " dilettantisme satisfait ", sa " grandiloquence effrénée ". Les autres assurent qu'" il a connu la grandeur de vivre " et s'enivrent de la " prodigieuse musique ", de la " musique de perdition " de son style. Le Roman de l'énergie nationale est tantôt qualifié de " pièce de musée ", tantôt de " document politique et social incomparable ". Les Déracinés ? " Ouvrage raboteux, abstrait, désolément réactionnaire ", selon certains critiques. " Un livre d'aujourd'hui ", affirment d'autres. Quelle conclusion tirer de ces jugements contradictoires, tous émis par d'éminents contemporains ? Que Barrès " nous concerne encore avec son génie et sa sottise ", comme le dit l'un d'eux, qu'il est " invisible et présent " à la fois, que son influence est immense quoique diffuse, et sa descendance nombreuse : Aragon et Malraux, Proust et Gide, Giraudoux et Giono, Mauriac, Montherlant et Jouhandeau ont subi son ascendant. Et combien d'autres ! Voici les grands textes de l'un des fondateurs de la littérature du XXe siècle. La présente édition des Romans et Voyages comporte deux volumes. Le premier contient : Le Culte du moi : Sous l'oeil des Barbares - Un homme libre - Le Jardin de Bérénice ; L'Ennemi des lois ; Du sang, de la volupté et de la mort ; Le Roman de l'énergie nationale : Les Déracinés - L'Appel au soldat - Leurs figures. Le second contiendra : Amori et dolori sacrum ; Les Amitiés françaises ; Les Bastions de l'Est : Au service de l'Allemagne - Colette Baudoche ; Le Voyage de Sparte ; Greco ou le Secret de Tolède ; La Colline inspirée ; Un jardin sur l'Oronte ; Le Mystère en pleine lumière.

02/2014

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Beaux arts

9 histoires. Edition bilingue français-anglais

Ce catalogue est le résultat de neuf conversations entre Lee Mingwei et neuf conservatrices et directrices d'institutions - Adeline Lépine (responsable de la plateforme Veduta / Biennale de Lyon), Christine Macel (conservatrice en chef, Centre Pompidou), Limor Tomer (responsable des arts vivants, Metropolitan Museum, New York), Suhanya Raffel (directrice, M+, Hong Kong), Kathryn Weir (directrice du Département du développement culturel du Centre Pompidou), Eugenie Tsai (conservatrice en chef, Brooklyn Museum), Stephanie Rosenthal (directrice, Gropius-Bau, Berlin), Mami Kataoka (conservatrice en chef, Mori Art Museum), ainsi que Simon Maidment (conservateur en chef, National Gallery of Victoria, Melbourne) - et l'un des interprètes de Mingwei, Jean-Gabriel Manolis. Ces conversations racontent des histoires de rencontres et de maladresse, de moments de délices et de chagrin, de joie et de violence. The Moving Garden, Histoires du soir, When Beauty Visits et Sonic Blossom parlent de la question de l'offrande ; Bodhi Tree Project et Our Labyrinth, de celle d'être face au monde ; The Letter Writing Project, Guernica in Sand et The Mending Project abordent les idées de pardon, d'inclusion et de réparation. Chaque projet doit être pris comme une invitation à un voyage intérieur et sensible. Neuf conversations pour des milliers d'expériences, de rencontres et de possibilités : autant d'histoires du monde au fil du temps, créées par et pour les gens, à partager, à raconter - à vivre. Ou comme John Cage l'a dit un jour : "Les émotions - l'amour, la joie, l'héroïsme, l'émerveillement, la tranquillité, la peur, la colère, la tristesse, le dégoût - font partie du public". (Silence : Lectures and Writings, 1961) Nicolas Garait

10/2018

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Littérature française

Les neufs (premières) vies de Pandora

Les neuf (premières) vies de Pandora réunit neuf nouvelles de Renaud Santa Maria parues entre 2008 et 2009 dans la revue Bordel ainsi que dans un premier recueil intitulé Le Cœur en berne, paru en 2010. L'auteur a à cette occasion revu ses textes en y ajoutant un dixième, inédit, La résurrection de Pandora.   Qui est Pandora ? Au fil de ces dix histoires elle est la féminité, le compagnon fidèle des errances nocturnes, l'Humanité, l'indomptable amoureuse, la personnification d'un joyeux memento mori, celle qui réconcilie les frères ennemis dans les tranchées… À travers ces diverses facettes d'une seule et même chatte, Pandora est toujours le fil conducteur et surtout, le lien à la vie. Tout l'inverse du chat noir d'Edgar Allan Poe…   Du Paris occupé d'Augustin et de Clara dans Le Cœur en berne – qui reste à ce jour la plus célèbre nouvelle de l'auteur – en passant par la figure du kamikaze japonais qui trouve un étrange écho dans notre époque, jusqu'au New York de Basquiat, Renaud Santa Maria nous livre le large spectre de son univers, entre espérances et quête d'absolu. Tiraillé par ce qui semble inéluctable à tous, l'auteur cherche, au travers de ce qu'il nomme « les néants en vacations », ce qui peut encore faire tenir debout les hommes blessés par la lucidité qu'ils ont de leur destinée. Le rêve, la beauté, l'art, l'amour, l'ivresse, la poésie, les idéaux, l'humour…  Dieu ? Il cherche ce qui peut encore faire tenir debout les hommes donc – et il le trouve, avec l'humanité et l'universalité qui le caractérisent.

11/2016

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Poésie

Quatrains à odeur de vin et de rose

Omar Khayyâm, poète persan du XIIe siècle, est l'un des savants les plus célèbres de son temps. Ce personnage, dont la vie est entourée de mystères, était mathématicien, astronome et philosophe. Mais la tradition a également conservé de lui un recueil de quatrains poétiques, qui n'ont pas été publiés de son vivant en raison du fanatisme et de la superstition de l'époque. Qu'il soit l'auteur de tous ces quatrains ou non, les plus anciens, publiés en 1341 sous le titre Compagnons des hommes libres, sont l'oeuvre d'un grand poète dont l'inspiration est étonnamment moderne et avant-gardiste. Sans cesse, Omar Khayyâm prêche la jouissance et l'oubli de tout sauf de l'instant, bien avant le carpe diem de Ronsard ou le memento mori que l'on retrouve chez Beaudelaire. Si les quatrains d'Omar Khayyâm tiennent du prodige, c'est qu'ils ne parlent que de mirages. Nouvelle traduction ou comment ne pas être persan. La difficulté de la traduction tient à toujours vouloir être dans la ressemblance. Or le persan, enclin à la préciosité, aux allitérations, aux jeux de mots, aux calembours ou aux non-dits, est difficile à traduire. D'où le choix de cette nouvelle traduction. Des poèmes, oui mais en français. Une nouvelle traduction comme une invitation à retrouver l'ivresse des quatrains à l'odeur de rose – où le vin même avait cette odeur – qui enchantèrent la première jeunesse du traducteur, Patrick Reumaux, né sur les hauteurs d'Alger. Ecrivain, poète, il a reçu de nombreux prix notamment pour ses traductions de la poésie du monde entier.

05/2021

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Beaux arts

Ephémère

Bernard Chambaz a choisi de passer "sa" nuit dans le musée de Franco Maria Ricci, tout près de Parme. Franco Maria Ricci fut l'âme et la cheville ouvrière de la prestigieuse revue FMR dont Fellini disait qu'elle était "la perle noire" de l'édition. A son musée, qui rassemble ses collections d'oeuvres d'art et dont la première pièce est une Jaguar, il a adjoint un labyrinthe de bambous qui est le plus grand labyrinthe au monde. C'est lui qui veille aujourd'hui, vieilli, sur ce domaine. L'écrivain s'est lancé avec joie dans ce projet, qui lui permettait de replonger aux origines d'une passion italienne increvable. Une joie qui ne l'a pas quitté et qui irrigue ces pages pourtant confrontées à des réalités plutôt rudes. Que ce soient les tableaux d'Antonio Ligabue qui le bouleversent par un autoportrait et un tigre où se révèlent sa folie et son innocence ; les "memento mori" , ces vanités qui nous rappellent "Souviens-toi que tu vas mourir" , même si elles font la paire avec les Carpe diem. Au cours de cette nuit, Bernard Chambaz croise de nombreuses vies qui tissent son récit. Celle de Franco Maria Ricci, jeune puis vieillissant, qui suscite une tendresse timide. Celle des écrivains qui lui ont donné des textes, comme Borgès ou Giono et Zavattini. Celle de Donizetti dont on avait volé la calotte crânienne lors de son autopsie. Celle de Clelia Marchi, une pay¬sanne de soixante-douze ans qui écrivit à l'encre sur le drap nuptial l'histoire, ou celle du bottier Ferragamo qui commença comme petit cordonnier. Celle d'une femme du XVIème siècle dont le regard est si contemporain.

09/2020

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Physique, chimie

Incertitudes de mesure. Tome 2, Applications concrètes pour les essais

L'estimation de l'incertitude de mesure n'est pas si simple. Dans différents secteurs d'activités, il est difficile d'associer aux résultats de mesure une incertitude car il faut en général prendre le temps d'identifier et caractériser toutes les sources d'incertitudes. Après un premier tome qui permet au lecteur de comprendre au travers d'exemples pratiques en étalonnages l'approche du GUM (Guide to the expression of Uncertainty of Measurement), ce second tome traite concrètement de différents domaines de mesures dites "difficiles". Ainsi sont développées la mesure de radionucléides en biologie médicale, les vérifications d'antennes CEM (Compatibilité ÉlectroMagéntique) et celles d'un capteur hydrophonique, et l'analyse d'un échantillon en microbiologie alimentaire. Les auteurs montrent au travers des différents chapitres comment estimer une incertitude de mesure, même dans des domaines compliqués. Chaque chapitre peut servir d'exemple pour n'importe quel autre domaine. Après avoir lu et exploité les différents chapitres des deux tomes, les lecteurs (enseignants, chercheurs, ingénieurs, techniciens, étudiants...) se rendront compte combien il est important de maîtriser le côté expérimental afin d'estimer au mieux l'incertitude de mesure.

03/2012

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Histoire internationale

Echanges culturels et commerciaux dans la Méditerranée moderne. L'héritage maritime de Fernand Braudel

Face à l'héritage incontournable de Braudel, l'auteur donne la parole à douze chercheurs d'horizons différents pour réévaluer l'historiographie méditerranéenne et clarifier certains aspects de l'histoire socio-économique de la Méditerranée de l'époque moderne. Il en ressort une vision contrastée et enrichissante s'inscrivant dans le cadre de Malte et du Maghreb, ce qu'on a appelé les Etats barbaresques, représentant respectivement les centres de la guerre de course chrétienne et musulmane.

04/2021

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Théologie

Nouvelles contributions à un chistianisme d'avenir. Journée d'études du 30 septembre 2023

Cet ouvrage fait suite à la journée d'études du 30 septembre 2023. Cent trente personnes ont pris part au programme qui a mis en valeur les nouvelles recherches et hypothèses dans les domaines de l'exégèse et d'une doctrine chrétienne pour notre temps. Jacques Musset a présenté Jésus comme un prophète, en insistant sur sa parfaite humanité. Jésus n'était pas le fils de Dieu, au sens ontologique du concile de Nicée. Son message et sa pratique nous ont révélé un Dieu d'amour qui accompagne les humains. Jean-Pol Gallez est revenu, lui, sur l'oeuvre de Joseph Moingt, en mettant en relief le fil rouge du théologien jésuite : l'Evangile est une puissante invitation à l'humanisation. De son côté, José Arregi s'est attelé à proposer de nouvelles représentations de Dieu, au-delà des conceptions théistes encore en vigueur. Sa pensée nous a entraînés dans l'histoire du Cosmos et la profondeur de la conscience. L'après-midi a commencé par la transmission, en visioconférence depuis Montréal, d'un message de Bruno Mori. Il s'est poursuivi avec une intervention de Paul Blanquart sur le questionnement : "Jésus est-il prophète ou Messie ? ". Puis Paul Fleuret a parlé de la Bible comme paroles d'humains parlant de Dieu. Ce qu'a poursuivi Odile Ponton, animatrice de groupes Bible et autrice d'un important volume de commentaires bibliques. Gilles Castelnau a clos les interventions en nous racontant l'histoire de l'aide libérale du protestantisme français. Tout au long des séances, la prise de parole des participants a relancé la discussion. Cet ensemble de contributions vient enrichir le débat autour de l'avenir de la voie chrétienne. A une époque où " le christianisme traditionnel est à l'agonie ", comme l'écrit John Shelby Spong en entrée de son Quatrième évangile, ce livre nous offre ainsi sa part de repères et de raisons d'espérer.

02/2024

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Littérature étrangère

La maison de l'Arbre joueur

Japon, 1857. Depuis des siècles, le Japon vit replié sur lui-même. Mais il sera contraint de s'ouvrir aux influences étrangères. Les Occidentaux forcent les portes de l'ancien monde. La révolution couve. L'époque des samouraïs est désormais révolue, le pays est à l'aube d'une ère nouvelle. La maison de l'Arbre joueur, dans le domaine du Chôshû, où habitent Tsuru et sa famille, n'est pas épargnée par le vent du changement. La jeune femme rêve de suivre les traces de son père, médecin, qu'elle assiste depuis son plus jeune âge. Quand celui-ci l'autorise à épouser l'homme qu'elle aime, lui aussi médecin, elle s'imagine que ses vœux sont exaucés : un mariage heureux, la possibilité d'exercer son métier à l'égal des hommes. Bientôt, la situation politique s'aggrave et le pays est au bord de la guerre. Le mari de Tsuru refuse cependant qu'elle l'accompagne pour soigner les soldats. Trop brillante pour être reléguée au second plan, la jeune femme décide de s'affranchir du poids des traditions ancestrales et de vivre librement sa destinée. Elle se trouve alors entraînée dans un monde de subversions, d'intrigues politiques et d'amours interdites. Autour d'elle agissent de jeunes hommes passionnés qui aspirent à écrire une nouvelle page de l'histoire du Japon. Hostiles au gouvernement féodal du shôgun, ils refusent que leur pays soit colonisé par l'Occident. Leur slogan est : " Sonnô jôi : vénérez l'empereur, expulsez les étrangers. " Leur méthode est la violence. A travers l'inoubliable destin de Tsuru, symbole de l'émancipation de son pays, Lian Hearn raconte une grande histoire d'amour et de guerre, d'hommes et de femmes, dans un Japon fascinant. Lian Hearn a effectué de fréquents séjours au Japon et a étudié la langue japonaise. Alors qu'elle constituait sa documentation pour l'écriture de sa saga best-seller Le clan des Otori , elle passa plusieurs mois dans la préfecture de Yamaguchi, l'ancien domaine féodal du Chôshû - point de départ de ce roman -, où elle s'intéressa à l'histoire de ces jeunes hommes ayant pris part à la restauration de Meiji. Mêlant habilement personnages fictifs et figures historiques, elle compose un roman plein d'atmosphère, aussi passionnant qu'envoûtant.

01/2013