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Batman - The Dailies Tome 1 : 1943-1944

Extraits

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Russie

Histoire de la russie des tsars. 1941-1942

Autocrate, le tsar tient son pouvoir de Dieu et ne saurait le partager. Il règne et il gouverne. A travers les biographies contrastées des souverains et souveraines qui se sont succédé, Pierre Gonneau explique ce qui fait l'essence du personnage et sa fonction, du premier tsar, Ivan le Terrible, jusqu'à l'abdication du dernier, Nicolas II, en passant par des figures monumentales, comme Pierre le Grand ou Catherine II, mais aussi par les tsarévitchs assassinés et les imposteurs qui prétendent les réincarner. Il les fait revivre dans leur réalité humaine, dans leurs succès et leurs échecs, mais aussi dans la manière dont ils ont habité ce rôle unique. C'est une façon nouvelle et enrichissante de raconter l'histoire de la Russie de l'Ancien Régime.

10/2022

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Royaume-Uni

La bataille d'Angleterre. Juillet 1940-mai 1941

La bataille d'Angleterre (juillet 1940-mai 1941) a changé le cours de la Seconde Guerre mondiale. En infligeant à Hitler son premier échec, elle a brisé le mythe de l'invincibilité nazie. Dans la mémoire collective, cette bataille marque le triomphe de la volonté sur la fatalité. Combat d'une nation pour sa survie et d'un peuple pour sa liberté, drame immense par sa portée (3o 000 morts, 2 millions de foyers détruits), elle apparait comme l'un de ces moments où, en quelques semaines, se joue le sort du monde. Loin de toute vision épique, ce livre présente le déroulement des événements - la bataille dans les airs, le plan d'invasion de l'Angleterre, le Blitz - et met en lumière les composantes techniques et logistiques de la bataille, les données politiques, en particulier le râle de Churchill et du peuple anglais, ainsi que les erreurs tactiques et stratégiques commises du côté allemand.

03/2021

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Résistance

L'arche de Noé. Réseau "Alliance" (1940-1945)

Pour brouiller leurs traces, les membres du réseau Alliance ne se connaissaient que sous des noms d'animaux, Aigle, Hermine, Rossignol, Tigre. Les Allemands les appelaient " l'Arche de Noé ". Trois mille soldats de l'ombre, cent postes émetteurs, une liaison aérienne tous les mois avec Londres, " l'Arche de Noé " a été selon le général de Gaulle " l'un des premiers et plus importants services de renseignement sous l'Occupation ". Fonctionnant sans interruption en France de 1940 à 1945, l'Arche a fourni aux Alliés des renseignements aussi précieux que l'existence des armes secrètes, l'emplacement de leurs rampes de lancement, le mouvement des escadrilles fascistes et des ravitailleurs allemands pendant la bataille du désert, celui des U-Boot dans l'Atlantique, la carte complète des plages du débarquement du 6 juin. Le roi George VI a pu dire que c'était " notre plus grande organisation indépendante de renseignenemt opérant en France ". Marie-Madeleine Fourcade avait trente ans quand elle participa, dès 1940, à la création de l'organisation de résistance qui allait devenir l'Alliance. Elle restera à la tête du réseau jusqu'à la fin des hostilités et a le rare privilège d'être le seul témoin vivant tout au long du " combat des animaux " contre le IIIe Reich. La qualité unique des archives utilisées explique pourquoi L'Arche de Noé donne, malgré le nombre de livres sur la Résistance, une impression de jamais lu. Construite de main de maître avec le riche matériau de faits réels vécus par l'auteur, vouée à l'évocation d'êtres auxquels des événements exceptionnels ont forgé un destin hors série, L'Arche de Noé est une bouleversante aventure qui se compare aux plus grands romans de la littérature contemporaine.

04/1998

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Ouvrages généraux

Journal de guerre de Jacques Rozier, 1940-1941

" Sur la route nationale qui mène à Vesoul, c'est un encombrement inextricable de voitures hétéroclites . des camions, des camionnettes, des voitures hippos, à pied des hommes de toutes armes, sans ordre et exténués. Maintenant nous comprenons qu'il s'agit bien d'un repli et presque d'une retraite ". Jacques Rozier, originaire de Theneuil en Indre-et-Loire, est ouvrier fraiseur-outilleur aux usines Citroën de 1936 à novembre 1939. Il est appelé sous les drapeaux le 15 novembre 1939 et sera démobilisé le 13 janvier 1941. Simple troufion emporté par la débâcle, il raconte avec des mots simples sa formation au camp de Mailly, sa guerre en Alsace (mai-juin 1940), puis sa traversée de la France dans un camion de blanchisserie. Son témoignage pointe l'incurie de l'encadrement militaire, la faiblesse de l'armement et la désorganisation générale. Ce jeune homme de 22 ans fait preuve d'une grande maturité dans sa perception du pays en cette année 1940. La fuite vers le sud s'achève avec la défaite de la France et sa maladie. Une métaphore involontaire qui résume l'inexorable effondrement du pays et de ses citoyens. Il livre son récit sous la forme d'un carnet de voyage : un journal illustré par de remarquables dessins figuratifs.

04/2021

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libération, épuration

Epurer les derniers collaborateurs à Bordeaux. (1946-1948)

Dans une France libérée mais exsangue matériellement et moralement, une tâche immense attend le général de Gaulle : le jugement de la collaboration, indispensable au rétablissement de l'autorité de l'Etat et uvre de régénérescence de la nation. Pour y parvenir, le droit français est complété et novateur afin de s'adapter à la collaboration, situation exceptionnelle dans l'histoire de France. Les juridictions de l'épuration ouvrent plus de 300 000 dossiers démontrant que l'acte de collaborer ne se limite pas à une poignée d'âmes égarées. S'adossant au fonds 17 W des archives départementales de la Gironde, cet ouvrage porte sur la reconstruction de la figure du collaborateur jugé devant la cour de justice. A travers une approche statistique suivie d'une vaste galerie de portraits dépeignant l'extraordinaire diversité des formes de compromission avec l'occupant, l'auteur nous permet de retracer les trajectoires empruntées par ces Français ordinaires dans les méandres de la collaboration.

02/2023

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XXe siècle

La Madeleine Proust, une vie. 1942-1945, Libération

Tous les jours, un pauvre bout de ciel gris entre deux toits, un ciel de lait caillé. La seule couleur de Paris, c'est le rouge vif des drapeaux nazis et elle nous glace les os. L'hiver était revenu avec sa gouillasse et ses marchands de marrons chauds. Au printemps, il y aurait à nouveau les vendeuses de violettes. Et j'irais respirer ces fleurs en pleurant mon pays. La Madeleine, toujours bonne chez un fondé de pouvoir de la Banque de France, a le mal du pays. Grâce à sa rencontre avec Margot, jeune communiste pleine de gouaille, elle " se débroussaille " ! Avec ce style vif, coloré, qui fait de la Madeleine une héroïne haute en couleur et attachante, l'auteure nous donne à revivre l'Occupation à Paris avec ses drames et ses zones d'ombre, puis revenir dans le Haut-Doubs, où Madeleine retrouve les siens. Entre rires et larmes, pour notre plus grand bonheur !

08/2022

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Critique littéraire

Correspondance Alexandre Vialatte - Henri Pourrat (1916-1959). Tome 6, Les Temps noirs Volume 1 (août 1939 - décembre 1942)

La Correspondance Alexandre Vialatte - Henri Pourrat est un ensemble épistolaire quasi inédit de plus de mille lettres qu'échangèrent entre 1916 et 1959. Alexandre Vialatte (1901-1971) et Henri Pourrat (1887-1959). Ont déjà été publiés, aux Presses Universitaires Blaise Pascal, les volumes suivants : Lettres de collège (1916-1921), 2001 ; Lettres de Rhénanie 1 (1922-1924), 2003 ; Lettres de Rhénanie 2 (1924-1927), 2004 ; Les Grandes Espérances (1928-1934), 2006 ; De Paris à Héliopolis (1935-1939), 2008. A cet ensemble vont succéder deux nouveaux volumes, intitulés Les Temps noirs 1 (1939-1942) et Les Temps noirs 2 (1942-1946) qui ont pour arrière-plan des périodes dramatiques : guerre, occupation, libération et épuration. Ils offrent donc un appareil critique important, qui restitue le conteste historique et apporte un éclairage nouveau sur les deux écrivains. Les Temps noirs 1, présentés ici, offrent d'abord des images de la guerre de 1939-1940. Pourrat, déjà quinquagénaire, demeure à Albert et poursuit avec constance ses travaux sur la paysannerie, tandis que Vialatte, mobilisée dans l'armée d'Alsace comme "conducteur du train hippomobile", subit la drôle de guerre, puis la débâcle et la captivité, épreuves qui provoquent en lui une grave dépression nerveuse. Puis en 1941, les deux épistoliers sont de nouveau géographiquement proches. Via Latte se retrouve à Vichy, où sa femme Hélène est en poste. Il peine à retrouver son équilibre malgré les contacts divers qu'il noue avec le milieu des journalistes qui travaillent dans l'entourage du maréchal Pétain. Après des articles pour le journal Le Petit Dauphinois et une collaboration à Visages de l'Auvergne, ouvrage dirigé par Pourrat, il accomplit enfin l'indispensable catharsis qui lui rend le goût de l'écriture, en composant en quelques semaines (août-septembre 1942), Le Fidèle Berger, magnifique roman de la guerre et de la folie. Pourrat, qui s'efforce de l'aider, poursuit ses travaux à Ambert. Ayant fait allégeance au Maréchal Pétain dès octobre 1940, il s'investit dans l'action sociale comme -"délégué" du Secours national et dans l'action culturelle, tout en publiant plusieurs ouvrages, révélateurs de ses choix idéologiques comme L'Homme à la bêche, Le Chef français, Vent de mars (prix Goncourt 1941) ou Le Blé de Noël. Les lettres des Temps noirs 1 apportent ainsi un témoignage précieux sur la première période du Régime de Vichy.

03/2012

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Sciences historiques

Un capitaine oublié... Jacques Germain, Légion étrangère

Fils de militaire, jeune et héroïque chef de char à 18 ans en juin 1940, puis capitaine FFI et remarquable chef du réseau de résistance OCM de Montreuil-sur-Mer dans le Pas-de-Calais en 1943-1944, Jacques Germain s'engageait ensuite dans une carrière d'officier de cavalerie. Un premier séjour en Indochine au 4e régiment de Dragons portés, au début des opérations militaires contre le vietminh en 1948, fut suivi de deux autres périodes de combat en Indochine. En janvier 1951, il s'engagea dans la Légion étrangère au 1er REC, puis au ler BEP. Il commanda ce bataillon du 24 juillet à fin octobre 1954 en le reconstituant. Le 1er BEP devint ensuite le prestigieux 1er REP. Cet officier droit, particulièrement courageux, déterminé, excellent stratège, aimé de ses hommes et estimé des chefs, aux brillants états de service, titulaire de nombreuses décorations et citations, promis à une carrière d'officier supérieur, devait décéder tragiquement en Algérie en octobre 1955 à 34 ans.

12/2019

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Histoire de France

De Pontlieue à Kaliningrad. Les tribulations d'un enfant du siècle

Né en 1921, l'auteur raconte son enfance mancelle, à laquelle la guerre va mettre fin : Arrestation à Parthenay, en juillet 1943, par la police de Vichy en vertu d'un arrêté d'internement du Préfet des Deux-Sèvres, comme réfractaire au S. T. O. ; arrestation à Dantzig en 1944, par la Gestapo, pour complicité dans l'évasion de prisonniers de guerre alliés ; arrestation à Graudenz, en 1945, par la police militaire soviétique. Il fut parmi les derniers Français rapatriés d'URSS, fin octobre 1945, avec le convoi des "Malgré Nous" . Il a été journaliste à La Nouvelle République du Centre-Ouest et à Ouest-France de 1946 à 1956. Les "tribulations" du jeune Claude Patard, emporté à travers l'Europe par le tourbillon de ce cataclysme sont un témoignage poignant de la furie des hommes, parsemées des inévitables pertes de proches, d'amis, de parents.

08/2015

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Ouvrages généraux

La guerre tombée du Ciel. Tome 2, Auvergne-Rhône-Alpes (1944-1945)

L'Occupation cesse, l'heure est à la Libération. C'est le retour des combats en Auvergne-Rhône-Alpes. Loin d'être la réplique de 1940, ils s'accompagnent d'immenses destructions. Si les hommes n'ont pas changé, leurs avions sont plus rapides, plus puissants et plus nombreux. Des préparatifs du débarquement de Provence à la poursuite de la Wehrmacht le long du Rhône, les Alliés suivent un plan préétabli et le mettent en oeuvre de manière rigoureuse. Des plages du Var à la région lyonnaise les populations accueillent leurs libérateurs. L'épopée est précédée d'ne noria d'avions, tous plus différents les uns des autres. Les cieux sont les premiers à changer de maîtres et deviennent le théâtre de combats épiques. 1945 voit l'effondrement du Reich. Le calme ne revient sur les Alpes qu'au seuil de la capitulation puisqu'une bataille, passée de nos jours presque hors du champ de la mémoire, s'y déroule jusqu'à la fin avril. Dans ce second opus les auteurs décrivent les 18 derniers mois du conflit dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. Outre le récit des actions militaires, le quotidien des populations est éclairé par de nombreux témoignages.

01/2022

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Histoire de France

Charles de Gaulle, Mémoires de guerre. Tome 3, "Le Salut, 1944-1946"

La collection 40/4 propose au lecteur trois buts : connaître, comprendre, construire une réflexion. Quarante questions pour connaître l'oeuvre dans ses grandes lignes et dans ses détails, l'action et les personnages, le contexte culturel et historique. Quarante réponses pour comprendre la signification de l'oeuvre, sa portée symbolique, les intentions de l'auteur. Quatre études pour construire une réflexion sur les enjeux majeurs de l'oeuvre.

09/2010

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Littérature française (poches)

La Bicyclette Bleue Tome 3 : Le Diable en rit encore. 1944-1945

1944 : la guerre a fini d'hésiter et chacun a choisi son camp. L'heure est venue des tueries, des règlements de compte et des grands affrontements militaires. Léa a mûri. Après avoir découvert l'horreur, elle connaît le courage et la haine. Engagée dans toutes les luttes, jusqu'au bout de ses forces, elle trace son chemin volontaire de Montillac en feu à Berlin en ruine, passant par un Paris en liesse où rôdent encore les dangers. Pendant les deux dernières années de cette guerre atroce, la mort est sa compagne et c'est en elle qu'elle puise les infimes raisons d'une vie qui aura l'éclat de l'amour.

01/2001

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Musique, danse

Oh Yeah ! Souvenirs 1944-1974

Dans ce premier volume de ses souvenirs, Antoine raconte avec humour et passion sa jeunesse voyageuse - né à Madagascar, il, enfant, parcouru océans et continents, puis durant ses études d'ingénieur, pris la route dans les fameuses années 1960. Il décrit le tourbillon qui l'emporta quand ses Elucubrations déclenchèrent une vraie " guerre des idoles ", les joies et les peines, les dessous pas toujours brillants du show business, ses amusantes rencontres avec les Rolling Stones, Johnny, Claude François, Dali, Warhol ou Brigitte Bardot... Antoine, véritable homme libre, peint l'extraordinaire liberté qui régnait dans cette " parenthèse enchantée " qu'il a, lui, toujours refusé de refermer : éveil à la sensualité, joie de vivre et optimisme sont toujours au programme. Pour la première fois, Antoine révèle pourquoi et comment, ayant, au bout de huit ans de succès dans la chanson, découvert un jour la navigation, il a décidé de mettre les voiles et réussi à réaliser ce rêve de liberté qui est en chacun d'entre nous.

02/2007

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Science-fiction

Nouvelles complètes. Coffret en 2 volumes : Tome 1, 1947-1953 ; Tome 2, 1954-1981

Coffret de deux volumes vendus ensemble

10/2020

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Critique littéraire

Cahiers d'Ivry Février 1947 Mars 1948. Tome 1, Cahiers 233 à 309

Les derniers Cahiers d'Ivry constituent la fin des Oeuvres complètes d'Antonin Artaud. Ce volume couvre la période qui s'étend de février à juin 1947. Inlassablement, il continue d'y mettre en espace ce qu'il nomme son nouveau Théâtre de la Cruauté. Que signifie avoir "un esprit qui littérairement existe" ? C'est la question qu'il posait à ses débuts à Jacques Rivière, le directeur de La NRF. Vingt ans plus tard, après une longue traversée d'enfermements asilaires, la question est réapparue. C'est bien en effet cette fondamentale question de l'inspiration - question qui hanta aussi les surréalistes - qu'il reprend sans relâche: comment commence-t-on à écrire ? Qui écrit, qui pense en moi ? Quel démon s'empare du Verbe humain avant qu'il ait commencé à penser ? Au fil des pages, les lettres se mettent en mouvement, un rythme progressivement émerge, accompagné de coups, de cris : chorégraphie de gestes et de voix, dessins semés sur la feuille. "Je ne suis jamais né", répète-t-il depuis son enfermement dans l'asile de Rodez, et donc je ne peux pas mourir. A entendre comme production infinie d'écriture, système perpétuel, "machine de souffle", prolifération sans fin d'un corps sans organes. C'est donc là, au creux des pages, entre les pages et les lignes, d'un cahier à l'autre, que s'opère "la matérialisation corporelle et réelle d'un être intégral de poésie" (lettre du 6 octobre 1946 à Henri Parisot).

10/2011

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Histoire de France

Les Forçats espagnols des GTE de la Corrèze (1940-1944)

La présence d'Espagnols en Corrèze ne se réduit pas à l'afflux en 1939 de milliers de réfugiés républicains, non plus qu'à l'incorporation postérieure des hommes valides dans les groupes de travail obligatoire. L'immigration espagnole avait commencé, pour des raisons économiques, dans l'entre-deux-guerres. Elle s'est poursuivie, à un rythme soutenu, de la fin de la Seconde Guerre mondiale à l'extinction du franquisme, tant pour des raisons économiques que politiques. Chacun en vérifie l'impact autour de lui : la plus petite commune corrézienne n'héberge-t-elle pas au moins une famille parfaitement intégrée, porteuse d'un patronyme à consonance hispanique ? Or, force est de constater que, de quelque point de vue que l'on se place, ce dernier épisode qui a tout de même duré quatre années pleines - septembre 1940/ septembre 1944 - et a concerné au bas mot 2 500 Espagnols dans le département, n'a pas été pris en compte comme il le mérite, ni dans l'histoire de l'Espagne et de l'émigration espagnole, ni dans l'histoire de Vichy et de l'Occupation, ni, surtout, dans l'histoire économique, sociale, culturelle, politique (Résistance) de la Corrèze et du Limousin. Ce livre pionnier commence à répondre à toutes ces interrogations. Réédition.

11/2016

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Histoire de France

La vie à en mourir. Lettres de fusillés, 1941-1944

" Ma chère petite Maman, comment t'annoncer la triste nouvelle?" "Vise la vie belle et joyeuse! " "Adieu, la mort m'appelle, je ne veux ni bandeau, ni être attaché. Je vous embrasse tous. C'est dur quand même de mourir. " Guy Môquet, Léon Jost, Honoré d'Estienne d'Orves, Missak Manouchian... ils sont des milliers de résistants, célèbres ou anonymes, fusillés ou guillotinés sous l'Occupation, victimes des Allemands et de Vichy. Dans l'attente de la mort, ils adressent à leur famille, à l'être aimé, à un ami, leur dernière lettre. Ils parlent pour tous ceux - assacrés, déportés, victimes d'exécutions sommaires - qui sont morts sans laisser de témoignage. A la dernière heure, ils disent leur amour, affirment leur foi, proclament leurs idéaux. Leurs mots sont l'ultime acte de résistance d'hommes restés debout face à leur destin.

05/2006

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Histoire de France

Journal 1942-1944. Suivi de Hélène Berr, une vie confisquée

Il y avait sûrement en 1942 des après-midi où la guerre et l'Occupation semblaient lointaines et irréelles dans ces rues. Sauf pour une jeune fille du nom d'Hélène Berr, qui savait qu'elle était au plus profond du malheur et de la barbarie ; mais impossible de le dire aux passants aimables et indifférents. Alors, elle écrivait un journal. Avait-elle le pressentiment que très loin dans l'avenir, on le lirait ? Ou craignait-elle que sa voix soit étouffée comme celles de millions de personnes massacrées sans laisser de traces ? Au seuil de ce livre, il faut se taire maintenant, écouter la voix d'Hélène et marcher à ses côtés. Une voix et une présence qui nous accompagneront toute notre vie.

01/2008

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Sciences historiques

La déportation des familles haut-rhinoises en Allemagne (1942-1944)

Après une introduction rappelant les différents cas d'internement et la situation des réfractaires, résistants, opposés au régime nazi, etc... Pendant la secondaire mondiale, Jules Schneider présente une liste nominative et exhaustive, par commune du Haut-Rhin, des personnes internées, ce qui constitue une première.

08/2015

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Histoire de France

L'étau. Le siège de Leningrad, juin 1941-janvier 1944

Leningrad fut le Verdun soviétique. En 900 jours de siège – de juin 1941 à janvier 1944 –, plus d’un million de soldats et de civils ont trouvé la mort. Là, se sont concentrés tous les aspects militaires de la guerre à l’Est : bombardements aériens dévastateurs, duels d’artillerie, manœuvres stratégiques des corps d’armée, coups de main des partisans, embuscade des francs-tireurs, extermination des résistants et des Juifs. Mais le siège de Leningrad fut aussi inouï parce qu’en plein XXe siècle, se déroulait un siège digne du Moyen Age. La faim, la soif, le froid, le feu furent aussi des ennemis redoutables. Exploitant les journaux intimes, les lettres, les archives et même le témoignage d’un ancien combattant « franco-allemand », Pierre Vallaud donne toute son épaisseur tragique à cette sanglante aventure humaine. Il pointe l’héroïsme des citoyens, l’ignominie de quelques-uns, l’épuisement des soldats dans les deux camps ; mais aussi l’incurie du système soviétique. Depuis un demi-siècle, aucun livre original en français n’avait raconté cet épisode majeur de la guerre totale. C’est désormais chose faite.Pierre Vallaud, ancien directeur du Centre d’études stratégiques (CERGES) de l’Université Saint-Joseph, a notamment publié 14-18, la Première Guerre mondiale, 1919-1939, vingt ans de guerre, La Seconde Guerre mondiale et Allemagne, IIIe Reich.

05/2011

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Déportation

Yzkor. Une famille juive en France entre 1940 et 1944

Manek Fajnkuchen naît le 24 août 1908 à Przedborz. En 1929, il fuit l'antisémitisme de sa Pologne natale et rejoint son frère aîné à Lens. Le 17 juillet 1944, il est arrêté, remis aux Allemands qui lui font prendre, ironie terrible de l'histoire, le chemin du retour vers la Pologne. Destination finale : Auschwitz. Ce texte est le fruit d'un travail de recherche mené par Franck Fajnkuchen, petit-fils de Manek, portant sur le parcours de son grand-père et de 50 membres de sa "tribu familiale" entre Lens, Périgueux et Lyon, de 1940 à 1944. Deux ans de recherches, d'analyse de documents d'archives et d'entretiens ont été nécessaires à la réalisation de ce récit. Au-delà d'un travail de mémoire familiale, ce texte rend compte, à l'échelle d'une famille élargie de 50 membres, du destin de Juifs en France pendant la Seconde Guerre mondiale. Il permet de suivre pas à pas le parcours de chacun des membres de cette famille et décrit la manière dont la conscience du risque d'être arrêté et déporté s'est progressivement construite, induisant des mécanismes d'adaptation. L'auteur, né en 1969 à Lille, ophtalmologiste, a coordonné et collaboré à de nombreux ouvrages de médecine. Le tapuscrit a fait l'objet d'une relecture par deux historiens (Bernard Reviriego et Christophe Woehrle) et par le comité scientifique de la Fondation Mémorial de la Shoah qui en a soutenu l'édition. Ce récit, dont l'objet dépasse le cadre de la monographie familiale, s'inscrit dans la collection "Histoire & Mémoires" des éditions Secrets de Pays.

08/2021

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Histoire de France

Voter Pétain ? Députés et sénateurs sous la Collaboration (1940-1944)

Voter Pétain, ce fut, pour 569 députés et sénateurs élus de 1932 à 1939, donner les pleins pouvoirs à un maréchal héros de guerre de 84 ans, le 10 juillet 1940. Voter Pétain, ce fut, pour 294 élus du Front populaire (socialistes, communistes, radicaux-socialistes et divers gauches) et 275 élus de droite (radicaux, libéraux et conservateurs), approuver massivement le projet présenté par Pierre Laval (ministre néo-socialiste). Seulement 80 de leurs collègues votèrent non. Qui furent ces hommes, que devinrent-ils ? De cette période d'une complexité absolue, dans laquelle les valeurs et les grilles de lectures habituelles furent retournées, et où gauche et droite se mélangèrent et se renièrent au sein d'une succession de désordres et de hasards, François-Marin Fleutot offre ici une approche nouvelle à la lumière d'une analyse scrupuleuse de l'attitude des élus pendant la Seconde Guerre mondiale.

01/2015

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Histoire de France

Au secours, Maréchal ! L'instrumentalisation de l'humanitaire (1940-1944)

Ce livre traite principalement de cinq organisations d’aide d’urgence pendant la Seconde Guerre mondiale : la Croix-Rouge française, unifiée par une loi d’août 1940 ; les Assistants du devoir patriotique, « filiale » du Parti social français issu des Croix-de-Feu du colonel de la Rocque ; le Comité ouvrier de secours immédiat, une officine collaborationniste financée principalement par l’amende d’un milliard de francs infligée aux juifs en décembre 1941 ; le Secours social de la communauté bordelaise, créé par le maire de Bordeaux Adrien Marquet afin de soustraire le secours d’urgence aux notables bordelais ; le Secours national, une immense organisation d’environ 12 000 salariés et 35 000 bénévoles en 1944, qui chapeaute l’ensemble des œuvres. Il s’agit de relater et de comprendre les relations que ces organisations entretiennent entre elles (entre coopération et conflit), avec l’État français et avec l’occupant allemand, d’interroger leur nature privée ou publique, d’analyser l’empiètement de l’action humanitaire sur l’action sociale traditionnelle menée par les œuvres et, enfin, d’expliquer les relations ambiguës entre Résistance et Collaboration dans le champ de l’action humanitaire.

02/2013

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Histoire de France

En territoire occupé. Italiens et Allemands à Nice, 1942-1944

En novembre 1942, à l'issue du débarquement allié en Afrique du Nord, les puissances de l'Axe décident d'envahir la zone libre, au sud d'une ligne allant de la frontière espagnole jusqu'à Mont-de-Marsan et de là, approximativement, jusqu'à Genève. Cet espace était devenu le lieu de refuge des populations d'origine diverse qui fuyaient les combats ou les persécutions du Reich. L'occupation italienne de Nice, jusqu'à la chute de Mussolini à l'été 1943, est à la fois synonyme de vexations et de menaces annexionnistes, mais aussi, paradoxalement, de protection exercée par les autorités italiennes sur les Juifs, au point parfois d'entrer en conflit avec les autorités de Vichy. L'occupation allemande, qui lui succède en septembre 1943, consiste au contraire à mettre brutalement au pas l'ensemble de la population. Le cas du chef-lieu des Alpes-Maritimes constitue donc un laboratoire où les archives municipales, préfectorales, diplomatiques, permettent de décrypter au plus près un jeu complexe d'alliances et de rivalités entre les trois puissances en place et les hommes qui les représentaient. Il éclaire également l'évolution de l'opinion publique, ainsi que l'organisation de la Collaboration et de la Résistance, sous les deux régimes.

02/2012

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Ouvrages généraux

L'autre occupation. L'Italie fasciste en France - 1940-1943

De 1938 à 1940, l'existence d'un programme de revendications territoriales de l'Italie fasciste sur la France et le renforcement de l'Axe Rome-Berlin rendent impossible une entente réelle franco-italienne et conduisent au contraire à l'entrée en guerre de l'Italie contre la France le 10 juin 1940. Malgré une bataille des Alpes peu couronnée de succès mais grâce à la signature d'une convention d'armistice, l'Italie de Mussolini peut occuper de facto une partie du territoire métropolitain français. Quoique limitée dans sa superficie du 25 juin 1940 au 11 novembre 1942, l'occupation italienne se développe avec ses propres caractéristiques et s'inscrit dans une configuration géopolitique nouvelle. L'occupation incarne ainsi la revendication fasciste d'une place privilégiée au sein du nouvel ordre européen mais aussi la réalisation possible des ambitions territoriales énoncées depuis 1938, les deux au détriment de la France. L'extension de l'Occupation, du 11 novembre 1942 au 8 septembre 1943, semble accentuer dans un premier temps cette emprise italienne sur la France et son territoire, mais la politique souveraine de l'occupant italien est éphémère puisque deux mois à peine après la chute du gouvernement fasciste, le 25 juillet 1943, l'Italie signe l'armistice avec les Alliés mettant fin à la domination italienne sur la France. Agrégée et docteure en Histoire, Diane Grillère a été directrice des projets pédagogiques et numériques à la Fondation Charles-de-Gaulle. Elle enseigne en classe préparatoire au lycée Marcelin Berthelot.

09/2023

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Histoire de France

Journal de guerre d'un juge militaire allemand 1944-1945

Werner Otto Müller-Hill est, à n'en pas douter, un personnage très marquant. Né en 1885 et mort en 1977, benjamin d'une famille de Fribourg, il se définit comme un " bon Allemand " ; mais aussi antinazi qu'antibolchevique, il dénonce le funeste pacte germano-soviétique comme une erreur tragique. Exerçant à Strasbourg à la fin de la guerre, dans la position difficile d'un juriste légaliste tenu à la réserve et à la prudence, il tient, entre 1944 et 1945, un journal qu'il dissimulera soigneusement et que son fils Benno ne découvre qu'à sa mort. Il y consigne avec précision événements et réflexions, notamment au sujet de la crédulité du peuple allemand, berné par les discours officiels des nazis. Malgré ses origines bourgeoises - il décrit son enfance privilégiée dans Souvenances, en fin de volume - Werner s'affirme comme profondément démocrate. A plusieurs reprises, il dénonce l'extermination des juifs par les nazis et parle de la " solution finale " comme d'une " abomination antihéroïque, antimilitaire et absolument antiallemande ". Ses convictions personnelles et son éthique le poussent naturellement à considérer Hitler comme un malade mental. Toutefois, il déplore que son opinion ne soit pas partagée par tous ceux de sa classe. Enfin, ces notes sont aussi des écrits intimes, où il livre ses doutes et ses angoisses. Werner n'est pas seulement un juge intègre, il est également un père et un mari qui s'inquiète pour l'avenir des siens. Ce journal nous plonge dans ce que Werner nomme, justement, le " crépuscule des dieux ". La stupidité et l'horreur de toute guerre ressortent ici pleinement, et la publication de ce texte inédit, soixante-cinq ans après sa rédaction, est une pièce importante à ajouter au dossier du grand conflit mondial.

03/2011

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Histoire de France

Journal d'une lycéenne sous l'Occupation. Toulouse 1943-1945

"En 1944, j'avais 17 ans, dit Aline, et le sentiment de vivre au coeur de l'Histoire, avec un grand H. Je comprenais que nous vivions une période exceptionnelle et qu'il fallait noter ces souvenirs". N'est-ce pas ce qu'on appelle l'histoire vivante ? En effet, comment ne pas écrire un journal sous l'Occupation quand on a 17 ans ? Comment ne pas raconter la vie comme elle vient, quand on est élève au lycée Saint-Sernin de Toulouse et future enseignante ? Aline décrit les aléas du ravitaillement, les collectes pour sinistrés, les vols de vêtements, elle parle d'une cousine de son père déportée à Ravensbrück, des bombardements, des sorties au théâtre, au cinéma... C'est aussi cela la guerre. Erudite, la pétillante lycéenne se nourrit de Montaigne et d'Hugo, remparts contre la morosité d'une époque où les pourfendeurs de l'esprit laïc tiennent le haut du pavé. Puis, comme les violettes annoncent le printemps, la liberté vivace reprend ses droits. Sa plume témoigne alors des combats du faubourg, de la libération de la ville et de l'arrivée du général de Gaulle au Capitole. Le regard qu'Aline porte sur son journal - 70 ans après sa rédaction - en éclaire la compréhension et nous invite à une lecture subtile de l'histoire de Toulouse. Thierry Crouzet et Frédéric Vivas "accompagnent" ce journal intime et mettent en évidence les problématiques d'hier qui questionnent celles d'aujourd'hui.

04/2013

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Critique littéraire

Chroniques littéraires du Journal des débats. Avril 1941-août 1944

"Jamais Maurice Blanchot n'aura écrit autant de chroniques littéraires que pendant ces années de guerre. Entre avril 1941 et août 1944, chaque semaine, un article recense un ou plusieurs livres récemment parus : romans, poèmes, essais donnent lieu à une réflexion singulière, toujours plus sûre de sa propre rhétorique, livrée davantage à l'écho de l'impossible ou aux sirènes de la disparition. Une critique de jugement ouvre la voie à une critique d'interprétation. Entre les circonstances de la guerre, ce qu'elles rendent possible ou impénétrable, et les fondements de l'acte littéraire, variables au gré des références classiques ou modernes qu'il emprunte, ce sont aussi les théories que Blanchot développera parfois bien plus tard, de La Part du feu à L'Entretien infini et même à L'Ecriture du désastre, qui se trouvent ici esquissées. Non sans contradictions ni pas de côté, et dans la certitude fiévreuse d'une oeuvre qui commence. Environ un tiers de ces chroniques avait déjà été repris dans Faux Pas, en 1943. C'est tout le reste que nous éditons ici. On y lira des textes sur Dante, Rabelais, Descartes, Montesquieu, Blake, Hoffmann, Jarry ou encore Joyce... On y verra revenir Giraudoux, Mallarmé, Valéry, les surréalistes français et les romantiques allemands. Ces articles révèlent la généalogie d'un critique qui a transformé l'occasion de la chronique en nécessité de la pensée". Christophe Bident.

10/2007

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Religion

Les Ecrits d'Etty Hillesum. Journaux et Lettres, 1941-1943

Ce volume donne une image riche, nuancée et authentique d'une jeune femme d'exception: non pas une sainte étrangère au monde, mais une personnalité audacieuse et libertine. amoureuse de la vie, qui tente de dompter des dons intellectuels et artistiques dont le foisonnement anarchique l'entrave. C'est aussi un merveilleux journal intime. la chronique minutieuse et inlassable d'une passion, avec ses moments exaltants et ses crises de jalousie. et en contrepoint des tentatives toujours recommencées pour reconquérir un peu de distance et de sérénité. En outre, ce qu'on n'a jamais dit, Etty Hillesum a beaucoup d'humour et un vrai talent satirique, qui éclate dans le tableau qu'elle brosse de son entourage, même dans les heures les plus tragiques. crin, cette œuvre nous confronte au mystère d'un cheminement spirituel qui est un refuge sans être un rejet du monde et des hommes, qui semble au contraire être un acquiescement. parfois même un émerveillement, et ce au pire moment de notre histoire.

11/2008

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Histoire internationale

Paris-Saigon-Hanoi. Les archives de la guerre, 1944-1947

Quarante ans de guerre ininterrompue, une des grandes tragédies du XXe siècle, dont les origines précises, en 1945-1946, sont toujours demeurées obscures. Paris et Saigon avaient accrédité la thèse de l'agression Viet Minh. Dans son Histoire du Vietnam (1952), Philippe Devillers avait déjà balayé les pieuses légendes et les mensonges flagrants. L'ouverture des archives publiques et des papiers privés lui permet, trente-cinq ans après, de reconstituer le puzzle et d'aboutir aux conclusions définitives. Elles établissent ce que l'on osait à peine supposer : le pire.

10/1988