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Sonia Anton

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Autres collections (6 à 9 ans)

Jules et Louise. Sous la flèche de Notre-Dame

Paris, 1859 Jules habite juste à côté de Notre-Dame de Paris. Depuis qu'il est né, la grande dame est en chantier. L'architecte Viollet-Le-Duc et ses artisans entreprennent de lui redonner sa splendeur d'antan. Jules assiste, fasciné, à l'avancée des travaux. Or, en 1859, Viollet-Le-Duc s'apprête à offrir une nouvelle flèche à la cathédrale de Paris. Charpentiers et couvreurs sont à l'ouvrage. Depuis la tour où il a installé son bureau, l'architecte suit toutes les opérations de très près. Il est sur tous les fronts, rien ne lui échappe. Louise est la fille du gardien de Notre-Dame, le seul homme qui habite sur place et possède les clés de la cathédrale. Louise connaît la cathédrale comme sa poche. Elle est son terrain de jeu préféré. Elle y est presque aussi à l'aise qu'un magnifique chat noir qui escalade les toits de la cathédrale. A force de le voir, elle l'a baptisé Suif. Mais les ouvriers n'aiment pas voir un chat noir au milieu de leur chantier. Ils sont superstitieux et cela porte malheur. Ils décident de tendre un piège à Suif pour s'en débarrasser. C'est compter sans l'intervention de Jules qui sauve le chat in extremis. C'est ainsi que Jules et Louise font connaissance. Un jour, des outils et des matériaux commencent à disparaître sur le chantier. Un homme est immédiatement soupçonné : le gardien. Il est le seul à avoir les clés en permanence. Jules et Louise vont devoir prouver son innocence.

03/2022

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Suisse romand

Le Dico romand. Lexique de chez nous

" Le patois local a ceci d'étrange et de fascinant qu'à en rire et à le snober lorsqu'on est jeune adulte, on finit néanmoins par l'adopter en vieillissant. A l'ironie toute enfantine sur le " parler vieillot " fait peu à peu place une sorte d'amour, presque malgré soi, pour le verbe d'antan. " Extrait de la préface de Yann Marguet Créateur du projet et ancien étudiant à l'ECAL/Ecole cantonale d'art de Lausanne, Mathieu Daudelin nous permet de découvrir ou retrouver des termes désuets ou encore d'actualité qui font partie de notre patrimoine culturel et social. Instructif et plein d'humour, ce Dico romand regroupe définitions et expressions de diverses régions. Le graphisme et la conception jouent de manière subtile avec le remarquable travail d'archivage d'Henry Suter, qui a récolté un nombre impressionnant d'entrées attestées ou reconstruites par analyse étymologique. L'édition met en évidence les liens existants entre les termes, propose des citations décalées à saveur régionale, et inclut même un " kouizze " stimulant et formateur ! Henry Suter était un physicien grand voyageur, passionné par la langue française et ses idiomes. Il a compulsé les dictionnaires, les journaux locaux, les sites dédiés aux patois et les ouvrages de référence, pour établir un lexique du parler romand le plus complet possible, illustré par des exemples cocasses qui touchent quelque chose au fond de chaque lecteur : un sentiment de familier, d'identité affective ou parfois d'exotisme chaleureux, une sorte de doux retour aux sources.

04/2021

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Musique, danse

Premières chansons (1942-1949). Avec 1 CD audio

Poussé par Patachou, Georges Brassens est monté sur scène pour la première fois le 26 janvier 1952. C'est à partir de ce jour-là qu'année après année, il a livré toutes les merveilles que nous connaissons : de La mauvaise réputation à Élégie pour un rat de Cave, en passant par Le gorille, La cane de Jeanne, Auprès de mon arbre, Les amours d'antan, La marche nuptiale, Mourir pour des idées, Le temps ne fait rien à l'affaire, La non-demande en mariage, Supplique pour être enterré à la plage de Sète. Mais Brassens avait commencé à écrire des chansons dès son adolescence : 61 chansons restées inconnues du grand public parce qu'il ne les a jamais chantées sur scène ni enregistrées, sont ici publiées. Des chansons qu'il a pourtant déposées à la Sacem à partir de 1942. Ces chansons inédites, il les a systématiquement recopiées dans des cahiers d'écolier. Premières chansons rassemble toutes les chansons que Georges Brassens a transcrites dans trois cahiers entre 1942 et 1949. Elles ont pour titres : Personne ne saura jamais, Le bon Dieu est swing, Souviens-toi du beau rêve, Je pleure, etc. Brassens ayant choisi de ne pas les interpréter, elles ne sont pas passées à la postérité (à l'exception de Maman Papa, du Bricoleur, des Amoureux qui s'bécott' sur les bancs publics et de J'ai rendez-vous avec vous. Le temps est venu de découvrir Brassens d'avant Brassens, Brassens première manière.

03/2016

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Faïence, porcelaine, terre cui

Le secret des couleurs. Céramiques chinoises de Chine et d'Europe du XVIIIe siècle à nos jours

Si notre oeil a pris aujourd'hui l'habitude de percevoir une palette infinie de couleurs se déployant sur toutes sortes d'objets, du panneau publicitaire au dessin animé en passant par l'estampe et la photographie, il n'en a pas toujours été ainsi. En céramique comme au cinéma, la couleur a fait l'objet d'une quête, parfois longue et fastidieuse, mais souvent source d'une émulation sans précédent. Cet ouvrage raconte l'histoire tumultueuse de cette quête de la couleur sur porcelaine en Chine et en France. Il propose de mettre en regard deux moments phares de l'histoire de la porcelaine caractérisés par la volonté d'étendre la palette des émaux sur porcelaine : les tournants du XVIIIe siècle en Chine et du XIXe siècle en France. Un premier volet montre le développement des émaux opaques sur porcelaine et sur cuivre au XVIIIe siècle à travers la très riche collection de porcelaines impériales d'Alfred Baur, les émaux de Canton de la Fondation Zoubov et les porcelaines d'exportation du musée Ariana (Genève). La deuxième partie débute en France au XIXe siècle à la manufacture de Sèvres et suit le périple des différentes missions menées en Chine pour en rapporter des échantillons de couleur, les analyser chimiquement et les imiter ; elle se termine par les expérimentations de l'artiste Fance Franck (1927-2008) sur le rouge sacrificiel. Ouvrant sur la période contemporaine, la dernière partie de l'ouvrage interroge le travail sur la couleur du céramiste autrichien Thomas Bohle (né en 1958).

10/2022

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Littérature française

Le chien Tristan

Roman policier insolite, roman de la beauté, contemplatif et musical, Le chien Tristan est d'abord le roman du romantisme, de sa grandeur et de ses aspects dérisoires. Volontairement cloîtrés au coeur de Rome, ses protagonistes "jouent" à s'identifier aux grands créateurs du xixe siècle, Wagner, Liszt ou Nietzsche. Fous du génie qu'ils n'ont pas, ils sentent que le romantisme, bien plus qu'une exaltation de la passion, est une recherche passionnée d'une vérité à laquelle ils sacrifient leur bonheur et leur équilibre. Hors de leur siècle, de leur pays, hors de toute certitude religieuse, placés devant l'évidence et l'effroi de l'existence, ces "inadaptés" sont pourtant l'image de l'homme contemporain, déraciné du sacré, et n'osant plus s'avouer à lui-même sa quête désespérée du Vrai. Confrontés à une femme qui refuse le rôle de sublime prétexte, ces personnages deviendront les rivaux tragiques et pitoyables d'un être dont le regard détient la vérité sans la conscience : un chien, que sa maîtresse a nommé Tristan. Écrivain, philosophe, journaliste et traducteur, Étienne Barilier est né en 1947 à Payerne dans le canton de Vaud. Son premier récit, Orphée, paraît en 1971 ; il sera suivi d'une quarantaine de romans et d'essais. Lauréat de nombreuses distinctions littéraires, dont le Prix d'honneur de la Ville de Paris en 1978 pour Le chien Tristan, Étienne Barilier a également enseigné la littérature française à l'université de Lausanne entre 2001 et 2013.

08/2022

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Sports

Pilote de ma vie

Comment un homme qui a consacré ses journées, jusqu'à l'âge de vingt-deux ans, aux travaux de la ferme familiale, devient-il vice-champion du monde des pilotes de rallyes? Comment ce même homme devient-il ensuite directeur sportif de Citroën Sport, sans formation ni de gestionnaire ni de manager? Et comment cet homme a-t-il repéré avant tout le monde un jeune prodige du nom de Sébastien Loeb, se transformant alors en mentor, ce qui n'était pas prévu non plus? Guy Fréquelin est cet homme et il répond ici à toutes ces questions. Nous voilà avec lui dans la ferme d'antan puis, et surtout, sur les circuits les plus prestigieux et les routes les plus périlleuses. Nous sommes dans les coulisses des courses, racontées dans le moindre détail. Nous entrons dans son bureau de directeur sportif où il s'en est concocté, des projets. Où Guy Fréquelin a transformé Citroën Sport et a fait de la marque aux chevrons le champion du monde des constructeurs. Enfin, bien sûr, il nous raconte tout de sa rencontre avec Sébastien Loeb et de la montée en puissance du "gamin", aujourd'hui auréolé d'un cinquième titre mondial. Guy Fréquelin a toujours pris son destin en main, allant là où, chaque fois, il se sentait prêt à relever un défi. Guy Fréquelin a toujours "piloté" sa vie. Ce livre est plus qu'un livre de mémoires. C'est un témoignage sur la volonté d'entreprendre. Exemplaire.

01/2009

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Pédagogie

Enseigner et apprendre dans des classes à degrés multiples.. Mémoire du patrimoine pédagogique de l'arc jurassien à l'horizon 2020.

Suite à une demande du canton du Jura, liée à une décision gouvernementale concernant les classes à degrés multiples, une recherche a été menée auprès de deux cercles scolaires comprenant des classes à degrés multiples (celui de Rebeuvelier et celui des Rouges-Terres, le Bémont, les Enfers). On trouvera dans cet ouvrage une analyse fine des enjeux pédagogiques aussi bien qu'un témoignage vivant, compte-rendu nécessairement inachevé d'un patrimoine culturel à dimension collective. Cet ouvrage n'a pas une mission prosélyte, il n'a pas fonction de plaidoyer pour un idéal, il relève d'une dimension exploratoire, dans une perspective empirique à dimension heuristique, dans le cadre des sciences de l'éducation : on y découvre, en fil rouge, un panel de témoignages contemporains quant aux pratiques et au cadre social au coeur même de l'enseignement en classe multi degrés et pluri niveaux. Les images du photographe jurassien Pierre Montavon mettent en relief avec talent la réalité vivante de cette forme d'enseignement qui convoque lieux, personnes, patrimoine et innovations pédagogiques, en des questions prégnantes, en lien avec le monde de l'éducation. Cet ouvrage renvoie également à des capsules vidéos accessibles gratuitement en ligne, volets créés pour l'occasion, qui accompagnent chaque chapitre du présent ouvrage. L'ouvrage comprend six chapitres ouvrant sur les caractéristiques centrales de ces classes à degrés multiples. La recherche a ici une fonction structurante, elle a comme visée centrale de faire émerger les caractéristiques majeures : au nombre de six (collaboration entre élèves, autonomie...).

01/2022

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Traduction

Traduire la littérature grand public et la vulgarisation. Textes en français et anglais

Ce volume réunit 16 contributions de chercheurs internationaux autour d'un sujet encore peu étudié en traductologie, à savoir la traduction de la littérature grand public et de la vulgarisation. Par leur vocation populaire, la vulgarisation scientifique et la littérature grand public souffrent traditionnellement d'un manque de reconnaissance dans la recherche, malgré un lectorat très vaste. La vulgarisation scientifique s'inscrit aujourd'hui dans une démarche reconnue et encouragée, qui consiste à diffuser les résultats de la recherche en dehors des cercles des initiés. Elle procède de la simplification d'un discours plus spécialisé via une démarche de réécriture, voire de traduction intralinguistique. La littérature grand public partage les mêmes objectifs de large diffusion et d'accessibilité, sans pour autant procéder d'une réécriture à partir de formes plus spécialisées. Romans populaires, paralittérature, bestsellers sont autant de termes qui essayent de cerner une catégorie fuyante, vouée à évoluer au cours de l'histoire et à canoniser parfois les feuilletons d'antan. Le critère d'inclusion dans nos analyses est le succès public de ces ouvrages, ce qui permet d'élargir le spectre à des textes littéraires n'affichant pas nécessairement une vocation "? populaire ? " - vocation par ailleurs difficile à identifier - mais qui touchent un public large. L'ouvrage est organisé en 5 grandes sections : Approches théoriques, Approches historiques, Vulgarisation scientifique, Littérature grand public, Expériences de traduction. Le lecteur y trouvera des réflexions théoriques, des études de cas à l'échelle européenne et des retours d'expérience de deux traducteurs de bestsellers littéraires.

03/2024

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Cinéma

French Mania N° 1, automne-hiver 2020

A découvrir dans ce premier numéro de la revue French Mania : La playlist du numéro par Yann Gonzalez Un dîner avec Virginie Ledoyen, retour sur toute une carrière à l'Hôtel Grand Amour La Grande histoire des séries françaises, épisode 1/4 : Les années 60/70 Focus : les séries françaises pas très LGBT firendly Special guest : Les Cinq films français et francophones préférés de Lukas Dhont Vers la parité dans le cinéma français, épisode 1/2 : 2012/2017 Métier : Directrice de casting par Marlène Serour Dossier : Claire Denis, Leos Carax , les éclaireurs et leurs héritiers, analyses et témoignages de Léa Mysius, Morgan Simon, Bertrand Mandico, Anna Cazenave-Cambet et Mati Diop Sang neuf , un scénario inédit en cadavre exquis, épisode 1/11 par Catherine Corsini Reportage sur les cinéastes arabes et africains à l'heure du cinéma de genre Pitch : Hyacinthe , un projet de long métrage d'animation de Gerlando Infuso Anticipation : les écrans et nous en 2030, épisode 1/2 L'Origine du mal : le moodboard du prochain film de Sébastien Marnier Frenchverse : les passions françaises de Wes Anderson En immersion rue Daguerre dans les archives d'Agnès Varda documentariste, avec Rosalie Varda Journal de bord : Antoine Reinartz raconte le tournage de Petite Nature de Samuel Theis Cahier de tendances automne - hiver : Timothée Chalamet , Laetitia Dosch , Antony Cordier, Garance Marillier Nouvelle inédite : Villa Malaparte par Emily Barnett Pépite : Classe tous risques de Claude Sautet Films à croquer : le Kloug du Père-Noël est une ordure Stéphane Foenkinos se la joue Virginie Despentes.

09/2020

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Littérature française

Monsieur K

Monsieur K survit dans une ville méditerranéenne. Une cité trempée dans le formol. Il est jeune. Il n'est pas spécialement heureux. Il n'est pas malheureux non plus. De toute façon, il n'a pas d'ambition particulière. Il est absent à lui-même. Il observe et attend puisque la vie est déconseillée sous ces latitudes. Dans un taxi, il a une sorte de révélation. Il doit émigrer. Pour aller oùA ? Il n'en sait rien. Simplement l'appel de la vie, celle qu'on a " devant soiA ". Il va alors entreprendre un périple en quinze stations comme autant de chapitres, chacun portant le titre d'un roman ou d'une nouvelle du maître Franz Kafka. Il essaiera de construire son destin malgré les obstacles aussi multiples qu'ubuesques. Obstacles s'obstinant à le ramener à la case départ dans ce qui s'apparente au grand jeu de l'oie de la vie. Il découvrira la solidarité autant que la violence, l'amour et la vanité aussi, l'indifférence beaucoup, mais surtout un vaste champ où chacun doit fournir un effort surhumain pour se déplacer d'une seule case car il faut bien le dire, toutes les cases sont déjà occupées et personne ne vous attend jamais nulle part. Cette épopée de la migration chez les jeunes des pays du Sud est une véritable comédie humaine où le temps ne s'écoule pas comme ailleurs. Monsieur K va accomplir son parcours mais aussi le raconter. Il manie avec brio une analyse cynique pour ne pas sombrer dans la folie du désespoir.

07/2023

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Littérature étrangère

Cible nocturne

Après l'assassinat, tout le monde se pose la même question : mais que faisait un ancien croupier d'Atlantic City dans ce coin perdu de la pampa argentine ? Les rumeurs se répandent vite et elles sont cruelles et insistantes. On dit qu'il est venu sur les traces des sours Belladona, les jumelles Ada et Sofia, deux riches héritières de la région avec lesquelles il aurait eu une liaison secrète et perverse aux États-Unis. Mais on dit aussi que ce beau mulâtre portoricain, avec ses vêtements élégants et ses cheveux gominés, était en fait homosexuel et que la jalousie d'un homme fut à l'origine du crime. D'autres pensent qu'il était tout simplement un escroc ou un membre de la mafia américaine qui voulait blanchir de l'argent en achetant des chevaux argentins, pour les revendre ensuite dans le New Jersey. La vérité va s'avérer bien plus originale et surprenante, car Cible nocturne est un roman policier mais d'un genre nouveau : celui que Ricardo Piglia a su créer avec ces livres précédents. Tout comme dans Respiration artificielle (2000) ou dans L'Argent brûlé (2001), ici l'intrigue policière devient le point de départ d'une réflexion et d'une écriture incisives et brillantes dont le but est de révéler - noir sur blanc - les multiples visages cachées de l'Argentine contemporaine. Ainsi, la critique du pouvoir et la corruption des élites, la folie et la drogue, l'amour, l'exil et la littérature, tout l'univers de Piglia, réapparaissent dans ce roman tant attendu et qui lui a déjà valu, en 2011, le Prix de la Critique en Espagne et le Prix Rómulo Gallegos en Amérique latine.

01/2013

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Littérature française

Un verre de rosé très clair très frais Tome 1 : Toscane

" C'est un beau roman c'est une belle histoire... ", avec de l'émotion, de la douleur, de la mélancolie, de la tristesse de l'humour et une immense joie de vivre. " Un verre de rosé très clair très frais " est l'histoire de rencontres improbables, de destins inattendus et d'une intense amitié où se mêlent les sentiments les plus vrais avec des personnages des plus fragiles aux plus forts. Toscane et Vincent, avec autour d'eux Céline, Sylvie, Sébastien, Mathilde, François, Henri, Julien, Sofia di Fa, Thomas, Alexandre le Doyen, sans oublier petit Louis, nous entraînent dans une romance amicale élégante avec larmes et sourires. Le hasard des rencontres succède aux rendez-vous manqués et la valse hésitation s'accompagne de non-dit, de vérités douloureuses et parfois heureuses... Ecrit comme un scénario en quatre volumes, Un verre de rosé très clair très frais nous emmène de la Romieu, à Toulouse en passant par Paris, Londres, Taormine, Lavernose, Baqueira, Cannes, Cormeilles et Hendaye. Rythmées par des dialogues riches en humour et sensibilité, les scènes nous conduisent crescendo sur le chemin de l'amitié où parfois l'amour s'invite au grès " des choses de la vie ". Aude ERMET est née à Toulouse dans les années soixante. C'est dans cette ville qu'elle a grandi, obtenu son baccalauréat, et suivi des études en sciences politiques. Les deux ans passés à Paris pour suivre un enseignement journalistique lui ont permis d'intégrer Sud Radio après des stages à TF1 et à France Inter. Riche de différentes expériences dans la communication et dans la publicité elle a eu le plaisir d'organiser la venue de nombreux auteurs pour présenter leurs derniers romans, recueils, essais...

10/2020

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Littérature étrangère

Journal secret (1941-1944)

Le Journal secret est tenu par Malaparte de 1941 à 1944, alors qu'il est accrédité comme correspondant de guerre auprès des troupes allemandes pour le compte du Corriere della Sera, sur les fronts de l'est et du nord de l'Europe. La première partie suit Malaparte dans ses déplacements de Sofia à Berlin en octobre 1941, jusqu'à la Finlande et la Laponie en 1942. L'auteur y note les descriptions, dialogues et anecdotes, notamment issus du milieu militaire allemand et finlandais qu'il fréquente, susceptibles de devenir matériau d'écriture. De larges parties sont consacrées à la découverte des paysages et du peuple lapons. La seconde partie se déroule à Capri en 1943, dans la maison dessinée par Malaparte sur l'éperon rocheux de Capo Masullo, au moment où il entreprend l'écriture de Kaputt. Ce sont alors de courtes notes relatant entre autres les vicissitudes de la relation compliquée de l'écrivain avec Loula, la jeune épouse franco-guatémaltèque du directeur d'un hôtel de Capri. On assiste au jour le jour à la maturation puis à l'écriture de Kaputt. Le roman naît durant le séjour en Finlande et en Laponie : le titre surgit au détour d'une marge. De nombreuses scènes, telle que la célèbre scène du sauna, directement vécues par le reporter de guerre, sont racontées et seront retravaillées pour le roman que le lecteur voit se contruire sous ses yeux, depuis la nuit métallique et froide des terres arctiques jusqu'à l'île méditerranéenne incandescente. Poétique et intime, le Journal est souvent bouleversant pour le lecteur peu habitué à côtoyer Malaparte dans sa solitude d'homme, de romancier et de reporter de guerre.

02/2019

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Critique littéraire

Luc Dietrich

"Comme j'entrais, une averse éclaboussa la cour où les arbres perdaient leurs feuilles et chassa tout le monde sous un étroit préau : "Le nouveau ! le nouveau !". On sautillait, on se bousculait autour de moi, on me tiraillait de questions. Une question qui revenait sans cesse m'embarrassait : "Et toi, qu'est-ce que tu as ?" Je n'avais rien, j'en étais confus. Une cloche sonna et, comme j'étais le dernier à rejoindre les rangs, la cour devint immense." C'est ainsi que Luc Dietrich évoque son enfance malheureuseu dans Le bonheur des tristes, son grand roman paru en 1935, salué par Max Jacob, Paul Eluard, Jean Giono.Né en 1913, Dietrich passe sa jeunesse dans des foyers, loin de ses parents rongés par la drogue. Orphelin très tôt, solitaire, il se réfugie dans la poésie. Il est tour à tour garçon de ferme, coursier, commis et, dans le Paris interlope dans années 1930, il fréquente la pègre, mais aussi l'aristocratie et les milieux littéraires. Il se fait entretenir par des femmes, multiplie les conquêtes, cherche l'amour.Jusqu'au jour où apparaît Lanza del Vasto, le futur fondateur de l'Arche. Cette rencontre le révèle à lui-même : il sera écrivain. S'ensuivent dix année's d'une amitié flanboyante durant lesquelles Dietrich voyage, photographie, souffre, et, toujours revient à l'écriture. Il meurt à 31 ans sous les bombardements américains, en 1944.A l'aide d'archives exceptionnelles, Frédéric Richaud, arrière-petit-cousin de Luc Dietriech, dresse le portrait magnifique d'un écrivain injustement méconnu.Frédéric Richaud enquête sur Luc Dietrich depuis près de vingt ans. En 1995, il a préfacé et annoté ses deux romans, parus aux éditions Le Temps qu'il fait, et, en 1998, aux mêmes éditions, un Cahier Luc Dietrich. Il est par ailleurs romancier.

09/2011

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Histoire internationale

Le royaume du Moronou, Côte d'Ivoire. Une symphonie inachevée

L'objet de cet opuscule est de révéler au grand jour le royaume du Moronou : sa genèse, ses acteurs, ses grandes étapes jalonnées de crises et, enfin, son déclin. L'histoire du royaume se confond d'abord et avant tout à l'histoire du Nan'Be bia, le trône le plus ancien connu de tous les Agni, qui parvint dans le Moronou, sans son titulaire légitime, par l'entremise d'Angaman, le samhlè "chef des armées" d'Ebrosa, et de la nièce du roi, Asso Ya. Toutefois, c'est d'abord autour de Dangui Kpany, neveu d'Ano Asoman, détenteur de l'adya bia "chaise de commandement" le plus important du groupe, que les premiers émigrés morofwè, répartis en différents lignages, "mirent en ordre le monde" nouveau, à l'issue de leurs pérégrinations. Le royaume connut, pendant près d'un demi-siècle, une période de grande cohésion, de paix et d'harmonie, jusqu'à la disparition de Dangui Kpanyi, survenue durant le conflit Agni-Baoulé. La défaite des Morofwè fut sanctionnée par la capture du trône de Dangui Kpanyi, emporté par le vainqueur baoulé en guise de trophée. Le souverain d'Andjé, mis au courant, entretint momentanément auprès des émigrés l'espoir de sa venue prochaine dans le Moronou. Mais, il n'y vint jamais, hormis le trône royal d'Andjé, celui de Nanan Be, le premier monarque de la lignée des rois agni. Devenu l'objet d'un compromis, depuis ces temps anciens, le Nan'Be bia connaît une rotation successive entre trois lignages. Le pouvoir souverain, héréditaire à l'origine et d'une légitimité incontestée, avait cessé de l'être, longtemps avant l'avènement colonial. Celui-ci, en lui assénant le coup de grâce, sonna aussi la fin de la symphonie inachevée du "Nouveau Monde", le royaume du Moronou.

04/2016

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Archives, paléographie

Documents diplomatiques français. 1974 (1er janvier - 30 juin 1974)

Présenter, année par année, A les documents les plus significatifs de la politique étrangère de la France conservés par le ministère des Affaires étrangèresA : tel est l'objet des " Documents diplomatiques françaisA " (DDF). Confié dès l'origine à une commission d'historiens et de diplomates, ce travail de sélection et de publication s'est attaché dans un premier temps à évoquer lesA origines de la guerre franco-allemande de 1870-1871A puis desA deux conflits mondiaux. A partir de 1983, les travaux de la commission se sontA recentrés sur la période postérieure au 21 juillet 1954, date des accords de Genève, avant de s'étendre, depuis 1992, à l'ensemble des périodes chronologiques non encore traitées (1914-1932 et 1939-1954). La sélection de ces documents est menée d'une façon rigoureusement scientifique et en toute indépendance par desA équipes de chercheurs et d'historiensA sous la direction d'éminents universitaires. Pour ce faire, ces équipes ont un accès total à toutes les archives produites ou reçues par le ministère français des affaires étrangères. Le présent volume est le quatrième publié par les éditions Hémisphères / Maisonneuve & Larose. Il couvre la correspondance diplomatique française de 1974. Parmi les dossiers majeurs, sur fond d'élections présidentielles anticipées (qui voient, suite au décès de Georges Pompidou, l'élection de Valery Giscard d'Estaing)A : les conséquences du premier choc pétrolier et l'isolement de Paris dans son refus de constituer un cartel de pays consommateurs de pétrole lors de la conférence de Washington sur l'énergie, et la " trahisonA " de ses partisans européens - l'Agence internationale de l'énergie (AIE) sera créée sans la France ; ou encore le soutien français à la Révolution portugaise des oeillets et à la chute du régime des Colonels en Grèce.

09/2023

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Science-fiction

L'humanité-femme

Sur Lointemps, les hommes ont disparu il y a un millier d'années, victimes d'une pandémie. Les femmes, elles, ont survécu. Elles ont pleuré les morts, puis les ont oubliés. Elles ont su s'adapter, trouvant le moyen de procréer seules et de donner uniquement naissance à des filles. Ainsi, les femmes ont érigé une société différente. Sans hommes. Lointemps est un monde où les femmes sont l'humanité tout entière. Pourtant, dans le multivers, d'autres variantes se sont imposées, avec leurs personnages qui s'entrecroisent : outre Janet, venue du Lointemps futuriste, il y a Joanna, issue du New York sexiste des années soixante-dix, Jeannine, vivant dans un univers où la Seconde Guerre mondiale n'a pas eu lieu, et Jael, combattante de la Gynée en guerre contre le Virland masculiniste. Tout commence en 1975, lorsque Janet apparaît brusquement sur Broadway... L'avis de l'éditeur Joanna Russ a écrit l'un des romans les plus authentiques, les plus novateurs et les plus saisissants de la SF américaine ; maniant l'ironie, elle y dénonce la condition des femmes dans nos sociétés patriarcales. Et s'interroge sur les moyens d'y mettre fin. Seule une autrice aussi éveillée aux questions féministes peut s'exprimer avec une telle audace, et seule la science-fiction peut imaginer des sociétés aussi résolument autres. En six romans et quatre recueils de nouvelles, Joanna Russ s'est imposée comme l'une des grandes voix de la science-fiction nord-américaine. Elle a obtenu de nombreux prix littéraires (Nebula 1972, Hugo et Locus 1983, Alice B. Readers 2008, Solstice 2014). "Il y a, dans l'oeuvre de Ms Russ, une colère palpable, mais elle est agrémentée d'esprit et d'humour". The New York Times "Ce roman m'a stupéfiée". Sofia Samatar

09/2023

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Musique, danse

Thurston Moore. We Sing A New Language

We Sing A New Language est le premier compte-rendu minutieux du travail de Thurston Moore qui compte des centaines d'enregistrements, que ce soit en solo ou via des collaborations, par la voix de ses divers collègues relatant ses réussites dans une grande variété de démarches pleine d'inventivité, le fil conducteur restant le dévouement passionné de Moore à la musique. De la célébration de Fluxus au noise et à l'improvisation en passant par la guitare acoustique et le black metal, sa carrière défie tout résumé mais méritait amplement cette exploration soigneuse. S'étendant de 1978 - avec Sonic Youth, présent bien avant le "rock alternatif" et toujours prêt à expérimenter - à aujourd'hui, l'ouvrage de Nick Soulsby emmène le lecteur à l'intérieur de ce processus créatif, se saisissant de chaque changement clé, de chaque nouveau développement dans l'ceuvre de Moore, depuis l'époque où il fonctionnait dans l'orchestre de guitares de Glenn Branca jusqu'à son adoption sans réserve du free jazz et de l'impro au milieu des années 90. Ces pages sont remplies d'anecdotes issues de la scène rock new-yorkaise, au fil de l'évolution de l'industrie du disque, depuis le commerce de cassettes et de radiocassettes jusqu'aux actuels Spotify et autre PayPal. Anti-rock-star devenu de son vivant monument de la musique, c'est par sa curiosité insatiable que Thurston Moore, toujours heureux d'expérimenter, ne craignant pas de s'immerger dans de nombreux domaines musicaux et auprès d'un grand nombre d'artistes de toute discipline, a su rester un éternel adolescent. We Sing A New Language n'est pas une biographie de Thurston Moore mais un recueil d'anecdote par les musiciens et les artistes qui l'ont côtoyé. Les fans et les musiciens enthousiastes se régaleront de ces récits.

01/2019

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Sciences politiques

Judas. Une chronique familiale

Dans la famille Holleeder, il y a d'abord le père : alcoolique et violent, il détruit tout sur son passage, rabaisse femme et enfants et fait régner un climat de terreur dans son foyer ; ouvrier chez Heineken, il se soûle en rentrant de l'usine, distribue raclées et insultes sous l'effet de l'alcool et de la frustration. Il y a la mère, être fragile et docile qui tente tant bien que mal de protéger ses enfants. Il y a Willem, le fils aîné, seul à tenir tête à son père et qui finit par le dépasser en devenant l'un des plus grands criminels des Pays-Bas, le célèbre Neus (le Nez). Avec comme premier haut fait d'armes l'enlèvement en 1983, à vingt-cinq ans, du patron Freddy Heineken et de son chauffeur, Ab Doderer. Fort de cette réputation et tout en purgeant une peine de prison, Willem Holleeder se transforme peu à peu en chef de gang, prêt à tout pour régner sur un monde mafieux qu'il va contribuer à bâtir. De prison en prison, la petite frappe se mue en meurtrier assoiffé de sang et de pouvoir, Scarface hollandais, sans scrupule, capable de commanditer le meurtre de son meilleur ami et beau-frère, Cor. Et puis il y a Sonja et Astrid, les deux soeurs, deux femmes qui un jour vont trouver le courage de dénoncer ce frète qu'elles ne reconnaissent plus, monstre de cruauté. Témoignages, enregistrements clandestins : les soeurs se font Judas et envoient leur cher frère en prison. Ce thriller du réel, entre Roberto Saviano et Gitta Sereny, nous plonge au coeur d'une histoire de trahison, de crime, de haine et d'amour qui n'a rien à envier aux tragédies grecques ni au Parrain.

03/2018

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Histoire internationale

Des chartes aux constitutions. Autour de l'idée constitutionnelle en Europe (XIIe-XVIIe siècle)

Signs and States, programme financé par l'ERC (European Research Council), a pour but d'explorer la sémiologie de l'Etat du XIIIe siècle au milieu du XVIIe siècle. Textes, performances, images, liturgies, sons et musiques, architectures, structures spatiales, tout ce qui contribue à la communication des sociétés politiques, tout ce qu'exprime l'idéel des individus et leur imaginaire, est ici passé au crible dans trois séries de rencontres dont les actes ont été rassemblés dans une collection, Le pouvoir symbolique en Occident (1300-1640). Ces volumes, adoptant une perspective pluridisciplinaire et comparative dans une visée de long terme, combinent études de cas, analyses conceptuelles et réflexions plus théoriques. Et les réponses à ce questionnaire, issu d'une réflexion sur une histoire culturelle poursuivie sur plus de cinq siècles, remettent en cause une histoire de l'Occident latin où l'on opposerait Eglise et Etat : la mutation culturelle engendrée par la réforme grégorienne qui, tout en assurant d'abord le triomphe de la papauté, a donné à l'Etat moderne les moyens d'assurer sa propre légitimité en créant les conditions d'une révolution du système de communication. Elle engendre un partage du pouvoir symbolique et des processus de légitimation avec l'Etat : la capacité de ce dernier à se légitimer par le consentement de la société politique en dehors de la contingence religieuse est une spécificité de l'Occident latin, clé de l'essor des Etats modernes européens. Le pouvoir symbolique en Occident (1300-1640) Ont contribué à cet ouvrage : Sverre Bagge, Frédéric Boutoulle, Jonas Braekevelt, Carlos Laliena Corbera, José Domingues, Christopher Fletcher, François Foronda, Rachel Foxley, Jean-Philippe Genet, Michel Hébert, Jérôme Loiseau, José Manuel Nieto Soria, Gian Maria Varanini, Pierre Monnet, Gisela Naegle, William A. Pettigrew, Diego Quaglioni, Marie-France Renoux-Zagamé, Fabrizio Titone, Bjôrn Weiler, Attila Zsoldos

03/2019

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Musicologie

Chaosphonies. Du jazz à la noise, le sacre du chaos

Billie Holiday, Miles Davis, Jimi Hendrix, le Velvet Underground, le MC5, Lee Scratch Perry et le dub, Suicide, Throbbing Gristle, Coil, Sonic Youth, Swans, Tom Waits, les musiciens free, les artistes postpunk et noise, le rock psychédélique, le doom, une certaine techno... Tous agents du Chaos. Tous adorateurs du Chaos. Depuis que le jazz est entré par effraction dans la psyché de l'Occident, la musique célèbre ses retrouvailles extatiques avec la part impure du son. L'expérience musicale en a été chamboulée de fond en comble. Après deux mille ans de déférence quasi religieuse pour l'ordre abstrait (le solfège et ses nombres), on s'est mis en quête d'une matière sonore que l'esprit ne pourrait pas saisir : ce Chaos qui dans notre univers rationaliste fait peut-être bien figure de paradis perdu. Le mystère du Son est devenu, plus que la beauté de son organisation, le vrai miracle de la musique. Ce livre raconte comment, dès les années 1920, l'emploi de plus en plus libéré de la percussion et du "mauvais chant" débarrassé des contraintes du lyrique ont préparé le terrain à un usage "chaosphonique" des transformations du son permises par la technologie : les musiciens issus du blues puis du rock ont alors appris à jouer du studio comme d'un instrument d'entropie plutôt que d'en faire une simple chambre d'enregistrement. Il interroge ensuite les significations de ce nouvel appétit pour ces matières libérées des vieilles règles de la musicalité. Faire du "boucan" ou jouer avec les arcanes du Son a bien eu pendant un temps des résonances politiques. C'est de nos jours devenu, peut-être plus profondément, une manière de repenser notre relation au monde, de laisser la nature coloniser la culture, l'opposé d'un laisser-aller – une ascèse de la liberté, la contrainte absolue du singulier.

03/2024

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Sociologie

Le marché des idées. Les sciences humaines et leurs lecteurs

Le marché des idées Les sciences humaines et leurs lecteurs Louis Pinto Les sciences humaines (philosophie, histoire, sociologie, ethnologie, économie, géographie, etc.) sont d'abord des disciplines savantes, matière à enseignement et recherche. Hors des circuits universitaires, elles sont en général abordées à travers des auteurs, des figures illustres célébrées dans les médias. Mais elles n'ont guère été envisagées en fonction de leurs lecteurs. Qui sontA ces gensA ? Que lisent-ils et comment lisent-ilsA ? Pour répondre à ces questions, une enquête a été nécessaire qui repose sur des questionnaires et surtout sur des entretiens approfondis. Elle vise d'abord à comprendre les différences entre lecteurs savants et lecteurs profanes, leurs choix et leurs critères de jugement. Alors que les premiers sont redevables de la discipline qui les a formés et qui guide leurs pratiques professionnelles, les seconds sont disponibles pour des lectures qu'on peut appeler libres, dans la mesure où elles sont déliées des règles scolaires. Les lecteurs profanes apprécient des livres qui ne sont ni trop commerciaux (ceux des " intellectuels médiatiquesA ") ni trop " universitairesA " et qui sont censés apporter une " rupture ", un " ébranlementA " dans les façons de penserA : c'est précisément ce que proposent ou promettent éditeurs, libraires et critiques de livres. Les lectures libres permettent à la plupart des lecteurs d'accéder, hors du cadre des disciplines, à ce qui constitue, à leurs yeux, les marques de la condition d'intellectuelA : la " pensée " (attribut, par excellence, du philosophe) et les causes intellectuelles (des thèmes de débats politico-idéologiques ayant accédé au statut d'objet intellectuel). L'enquête sur les lecteurs est l'un des moyens de mettre en lumière le fonctionnement d'un marché des idées soumis au poids croissant d'autres univers, ceux de l'édition, de la presse et de la politique.

03/2024

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Littérature française

Objets perdus. (à quelque chose)

Que transmet-on en héritage ? Souvent, un certain nombre d'objets plus ou moins précieux quand ils ne sont pas purement utilitaires. Mais il arrive aussi que rien ne subsiste de ce qui comptait pour les absents, sauf dans la mémoire de celles et ceux qui restent. C'est le cas de ces Objets perdus, où l'histoire familiale et les réminiscences personnelles passent par des images de choses évanouies, avec le regret, le rejet ou l'ironie dont le recul dans le temps les a teintées. En dix-neuf chapitres, Denitza Bantcheva évoque avec tendresse, et liquide avec humour, son histoire intime dans une gamme qui va de l'élégie à la satire en passant par le poème en prose métaphysique. De la pitié pour les chaussures à la haine des parapluies, des boutons de manteaux à la gamme des rouges à lèvres, d'un fabuleux sac jaune au goût des cigarettes, elle tente une nouvelle fois, en écrivant, de conjurer la perte. Ce qu'elle avait commencé de faire avec l'émouvant portrait de sa mère, Visions d'elle, paru en 2021 aux éditions do. Née en 1969 à Sofia (Bulgarie), en France depuis 1991, Denitza Bantcheva a publié des romans ("La Traversée des Alpes", "A la rigueur", "Feu de sarments", aux éditions du Revif), un récit ("Visions d'elle", éditions do, 2021), des nouvelles, des poèmes et des monographies consacrées aux cinéastes et au cinéma : "René Clément", "Jean-Pierre Melville : de l'oeuvre à l'homme", "Un florilège de Joseph Losey", "Le Film noir français" ; le plus récent, "Alain Delon : amours et mémoires", éditions de la Martinière, 2023. Elle donne des conférences d'histoire du cinéma et fait partie du comité de rédaction de la revue Positif.

04/2024

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Thèmes picturaux

Jean-Jacques Henner (1829-1905). La chair et l'idéal

Connu essentiellement pour ses nus féminins diaphanes aux longs cheveux roux, le peintre Jean-Jacques Henner (1829-1905) fait l'objet d'une grande rétrospective au musée des Beaux-Arts de Strasbourg. A cette occasion est publiée la première monographie de cet artiste inclassable à l'oeuvre éminemment poétique. Le musée des Beaux-Arts de Strasbourg rend hommage au peintre alsacien Jean-Jacques Henner à travers une rétrospective ambitieuse, riche d'environ 90 tableaux et 40 oeuvres graphiques, réalisée en partenariat avec le musée national Jean-Jacques Henner (Paris). D'origine alsacienne et très marqué par ses séjours en Italie, Jean-Jacques Henner (1829-1905) fait l'essentiel de sa carrière à Paris où il est notamment réputé en tant que portraitiste. Peintre inclassable, il fréquente pourtant nombre des artistes de son époque - tant les partisans d'un certain académisme que ceux en quête d'avant-garde - tels que Puvis de Chavanne, Manet ou encore Degas. Reconnu et apprécié de son vivant, il expose régulièrement au Salon dans les dernières décennies du XIXe siècle. Après avoir été quelque peu délaissé par l'histoire de l'art, il a été récemment redécouvert par le grand public, notamment grâce à l'exposition " Roux ! De Jean-Jacques Henner à Sonia Rykiel ", qui s'est tenue au musée Henner à Paris en 2019. En effet, Henner a peint de façon récurrente des nus féminins diaphanes arborant de longues chevelures rousses et s'il est aujourd'hui davantage connu pour ce motif de prédilection, il s'est aussi intéressé de près à la peinture religieuse, au paysage et surtout à l'art du portrait. L'ouvrage qui accompagne cette rétrospective est la première monographie d'envergure consacrée à cet artiste. A destination d'un public large et abondamment illustrée, elle comporte une quinzaine d'essais rédigés par des spécialistes du peintre et de la période, permettant ainsi d'englober de nombreux aspects : remise en contexte et éléments biographiques, choix des sujets peints, liens avec les différents mouvements artistiques et la vie culturelle parisienne de l'époque, ainsi que des détails sur sa technique ou encore ses modèles. Ces articles seront complétés par des notices portant sur des oeuvres spécifiques, offrant ainsi plusieurs niveaux de lecture et donc plusieurs portes d'entrée dans le sujet. Le lectorat déjà familier de l'époque trouvera de quoi enrichir ses connaissances tandis que les novices disposeront de divers niveaux de textes en fonction de leurs intérêts pour découvrir l'oeuvre de Henner.

10/2021

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Théâtre

Oeuvres complètes. Tome 1, Théâtre

On cite Olympe de Gouges (Montauban 1748 - Paris 1793), auteur de la Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne, comme on cite Rouget-de-l'Isle, auteur de La Marseillaise, l'auteur d'un seul texte... Texte célèbre faisant la gloire d'un inconnu, qui n'en fut digne que par accident. Ce qui est vrai pour Rouget-de-l'Isle, peut-être, ne l'est pas d'Olympe de Gouges. Les éditions Cocagne publient l'intégralité de ses oeuvres, en quatre gros volumes. Premier tome, le théâtre : douze pièces, drames et comédies en prose, écrites entre 1783 et 1793, dont deux inédites. Olympe de Gouges marque la transition entre Beaumarchais et le théâtre romantique. En termes plus généraux, elle clôture le cycle des deux siècles qui l'ont précédée, et ouvre un siècle théâtral qui se prolongera jusqu'à Brecht. Silvia Monfort écrivait de la pièce qu'elle devait créer au Festival de Montauban, en 1991 : "J'y ai rencontré toutes les vertus éparses de la littérature théâtrale française". Elle n'aura pas assez vécu pour réaliser ce projet, mais celui-ci sera repris. Le deuxième tome, un roman, Le Prince philosophe, longue fable relevant de la tradition du conte philosophique, paraîtra en 1993. Le troisième, Idées, rassemblera pensées et maximes. Le quatrième contiendra les innombrables Pamphlets que, la Révolution venue, Olympe de Gouges jeta aux vents de la conscience publique, avec un sens aigü de l'actualité. Elle fut de ces écrivains qui surent entrer dans le débat politique, en dépit de l'intolérance dont elle fut constamment victime, jusqu'à la mort même. Par-delà la revendication, elle a su faire de la question féminine le support philosophique fondamental d'une conception pleine et entière de l'humanité... Héroïne exemplaire, grande conscience de son temps, ennemie de toutes les exclusions. Dès 1991, en commémoration de la publication de la Déclaration des Droits de la Femme, un colloque a été organisé à Montauban, dont les travaux sont publiés par la revue de la décentralisation Mòstra. Des Grands Jours de la Femme seront désormais organisés régulièrement en l'honneur d'Olympe, là où elle a vécu son enfance, sa jeunesse et ses premières expériences. Les thèmes ("droit à l'histoire"/"droit à l'amour") prendront en compte les problèmes du mouvement contemporain, d'un point de vue très général. Des "olympes" symboliques, dessinées par Sonia Rykiel, seront remises à des personnalités hautement représentatives de la promotion des femmes.

02/1993

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Musique, danse

Concerto pour piano (partie de piano). en si mineur op. 3

Le Concerto pour piano en si mineur op. 3 (MoszWV 160) fut composé pendant la période berlinoise de Moszkowski à la Neue Akademie der Tonkunst où il devint professeur en 1872 alors qu'il était encore étudiant. Avec son ami et collègue Philip Scharwenka, il loua la salle de la Sing-Akademie à Berlin pour un concert d'oeuvres originales. La première représentation du concerto pour piano eut lieu le samedi 27 février 1875, sous la direction de Ludwig von Brenner avec le compositeur au piano.
La Symphonie en ré mineur (MoszWV 146) et le Caprice op. 4 (MoszWV 3) étaient également au programme. Le concert fut un succès et Anton Rubinstein en rendit compte positivement. Toutefois, le concerto pour piano est resté inédit à ce jour. Bien que les premières compo­sitions de Moszkowski fussent publiées depuis 1874 et qu'il réservât l'opus 3 à une grande maison d'édition française qu'il avait en tête, il ne trouva pas d'éditeur tout de suite.
Il prit ensuite de la distance vis-à-vis de cette oeuvre qu'il ne désirait plus publier. Il reprit le manuscrit déjà vendu afin de réviser son travail. Tout en rejetant son premier concerto pour piano qu'il jugeait sans valeur, il salua son deuxième concerto pour piano en mi bémol majeur op. 59 (MoszWV 162) comme son meilleur travail. Le premier concerto devint néanmoins connu du public grâce à l'enthousiasme de son dédicataire, Franz Liszt, auquel Moszkowski l'avait joué au printemps 1875 à Weimar.
Liszt organisa un concert privé pour la baronne Olga von Meyendorff, au cours duquel il joua lui-même la partie d'orchestre sur le second piano. On ne connaît pas d'autre exécution publique du Premier Concerto pour piano. Après la mort du compo­siteur, son élève Bernard Pollack essaya de le faire publier chez Peters, mais ne put ni trouver le manuscrit ni convaincre Henri Hinrichsen, le directeur éditorial.
Le concerto était réputé perdu jusqu'à ce qu'il soit retrouvé sous la forme d'une partition manuscrite avec d'autres oeuvres et journaux intimes dans une succession léguée à la Bibliothèque nationale de France. Cent trente-neuf ans après la première représentation publique, une seconde création a eu lieu le 9 janvier 2014 à la Philharmonie de Varsovie avec le pianiste bulgare Ludmil Angelov, le chef d'orchestre Vladimir Kiradjiev et l'Orchestre symphonique Artur Malawski de Rzeszów.

05/2015

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Musique, danse

Concerto pour piano (conducteur). en si mineur op. 3

Le Concerto pour piano en si mineur op. 3 (MoszWV 160) fut composé pendant la période berlinoise de Moszkowski à la Neue Akademie der Tonkunst où il devint professeur en 1872 alors qu'il était encore étudiant. Avec son ami et collègue Philip Scharwenka, il loua la salle de la Sing-Akademie à Berlin pour un concert d'oeuvres originales. La première représentation du concerto pour piano eut lieu le samedi 27 février 1875, sous la direction de Ludwig von Brenner avec le compositeur au piano.
La Symphonie en ré mineur (MoszWV 146) et le Caprice op. 4 (MoszWV 3) étaient également au programme. Le concert fut un succès et Anton Rubinstein en rendit compte positivement. Toutefois, le concerto pour piano est resté inédit à ce jour. Bien que les premières compo­sitions de Moszkowski fussent publiées depuis 1874 et qu'il réservât l'opus 3 à une grande maison d'édition française qu'il avait en tête, il ne trouva pas d'éditeur tout de suite.
Il prit ensuite de la distance vis-à-vis de cette oeuvre qu'il ne désirait plus publier. Il reprit le manuscrit déjà vendu afin de réviser son travail. Tout en rejetant son premier concerto pour piano qu'il jugeait sans valeur, il salua son deuxième concerto pour piano en mi bémol majeur op. 59 (MoszWV 162) comme son meilleur travail. Le premier concerto devint néanmoins connu du public grâce à l'enthousiasme de son dédicataire, Franz Liszt, auquel Moszkowski l'avait joué au printemps 1875 à Weimar.
Liszt organisa un concert privé pour la baronne Olga von Meyendorff, au cours duquel il joua lui-même la partie d'orchestre sur le second piano. On ne connaît pas d'autre exécution publique du Premier Concerto pour piano. Après la mort du compo­siteur, son élève Bernard Pollack essaya de le faire publier chez Peters, mais ne put ni trouver le manuscrit ni convaincre Henri Hinrichsen, le directeur éditorial.
Le concerto était réputé perdu jusqu'à ce qu'il soit retrouvé sous la forme d'une partition manuscrite avec d'autres oeuvres et journaux intimes dans une succession léguée à la Bibliothèque nationale de France. Cent trente-neuf ans après la première représentation publique, une seconde création a eu lieu le 9 janvier 2014 à la Philharmonie de Varsovie avec le pianiste bulgare Ludmil Angelov, le chef d'orchestre Vladimir Kiradjiev et l'Orchestre symphonique Artur Malawski de Rzeszów.

05/2015

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Art contemporain

Monuments de silence. Réappropriations mémorielles dans l’art contemporain

Bunkers de la seconde guerre mondiale désaffectés sur les plages normandes, statues de l'ère soviétique déboulonnés, monuments coloniaux relégués dans l'oubli ; étranges silhouettes, à la fois familières et distantes. Qui décide du paysage mémoriel, de la représentation de la mémoire collective ? Dans Monuments de silence, Anne Bernou interroge et documente la mouvance de la mémoire et la réappropriation par des artistes contemporains de monuments publics du passé, aujourd'hui désinvestis, oubliés ou détruits. De Jochen Gerz et son travail autour des monuments aux morts à la falsification volontaire de la mémoire de Christian Boltanski, des captations de la falaise des Bouddhas géants de Bâmiyân détruits par les talibans de Pascal Convert aux déclinaisons de bunkers opérées par Raphaël Denis, d'Amina Menia et son utilisation des archives des monuments algériens à la réflexion de Thu Van Tran autour des origines et de l'exil, des statues de l'ex-monde soviétique mises en scène par Emilija Skarnulyte aux installations autour de la fragmentation et de l'oubli de Marianne Mispelaëre, plusieurs générations d'artistes figurent dans cet ouvrage, des plus connus aux plus émergents, chacun se penchant à sa façon sur la question de la mouvance de la mémoire et de l'identité ; préfigurant pour certains d'entre eux les mouvements sociaux qui ont surgi aux Etats-Unis notamment, avec le mouvement Black Lives Matters. Chacun sonde, détourne et réactive, avec son langage artistique propre, les tragédies du XXe siècle, le passé colonial, les dominations politiques, et les autoritarismes mémoriels dont la trace parfois monumentale s'impose dans l'espace public. Cette diversité des approches par des artistes qui se confrontent au passé européen plutôt que de l'oblitérer, démontre l'infini registre des regards et des compréhensions, reliant la dimension intime à la dimension historique, dans une réactivation de la mémoire collective génératrice de présent réconcilié. Cet ouvrage porte sur le travail des artistes Mathieu Kleyebe Abonnenc, Niels Ackermann, Sammy Baloji, Joachim Bandau, Guillaume Barborini, Christian Boltanski, Pascal Convert, Sylvain Couzinet-Jacques, Nicolas Daubanes, Raphaël Denis, Leo Fabrizio, Jochen Gerz, Felix Gonzalez-Torres, Marie Havel, Kiluanji Kia Henda, Elizaveta Konovalova, Vladimir Kozin, Roland Anton Laub, Amina Menia, Marianne Mispelaëre, Yan Morvan, Tania Mouraud, Ciprian Muresan, Deimantas Narkevicius, näutil, Mathieu Pernot, Anne Reijniers & Rob Jacobs, Emilija Skarnulyte, Thu-Van Tran, Paul Virilio, VOID (Arnaud Eeckhout & Mauro Vitturini)

03/2023

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Musique, danse

Concerto pour piano (réduction pour 2 pianos). en si mineur op. 3

Le Concerto pour piano en si mineur op. 3 (MoszWV 160) fut composé pendant la période berlinoise de Moszkowski à la Neue Akademie der Tonkunst où il devint professeur en 1872 alors qu'il était encore étudiant. Avec son ami et collègue Philip Scharwenka, il loua la salle de la Sing-Akademie à Berlin pour un concert d'oeuvres originales. La première représentation du concerto pour piano eut lieu le samedi 27 février 1875, sous la direction de Ludwig von Brenner avec le compositeur au piano.
La Symphonie en ré mineur (MoszWV 146) et le Caprice op. 4 (MoszWV 3) étaient également au programme. Le concert fut un succès et Anton Rubinstein en rendit compte positivement. Toutefois, le concerto pour piano est resté inédit à ce jour. Bien que les premières compo­sitions de Moszkowski fussent publiées depuis 1874 et qu'il réservât l'opus 3 à une grande maison d'édition française qu'il avait en tête, il ne trouva pas d'éditeur tout de suite.
Il prit ensuite de la distance vis-à-vis de cette oeuvre qu'il ne désirait plus publier. Il reprit le manuscrit déjà vendu afin de réviser son travail. Tout en rejetant son premier concerto pour piano qu'il jugeait sans valeur, il salua son deuxième concerto pour piano en mi bémol majeur op. 59 (MoszWV 162) comme son meilleur travail. Le premier concerto devint néanmoins connu du public grâce à l'enthousiasme de son dédicataire, Franz Liszt, auquel Moszkowski l'avait joué au printemps 1875 à Weimar.
Liszt organisa un concert privé pour la baronne Olga von Meyendorff, au cours duquel il joua lui-même la partie d'orchestre sur le second piano. On ne connaît pas d'autre exécution publique du Premier Concerto pour piano. Après la mort du compo­siteur, son élève Bernard Pollack essaya de le faire publier chez Peters, mais ne put ni trouver le manuscrit ni convaincre Henri Hinrichsen, le directeur éditorial.
Le concerto était réputé perdu jusqu'à ce qu'il soit retrouvé sous la forme d'une partition manuscrite avec d'autres oeuvres et journaux intimes dans une succession léguée à la Bibliothèque nationale de France. Cent trente-neuf ans après la première représentation publique, une seconde création a eu lieu le 9 janvier 2014 à la Philharmonie de Varsovie avec le pianiste bulgare Ludmil Angelov, le chef d'orchestre Vladimir Kiradjiev et l'Orchestre symphonique Artur Malawski de Rzeszów.

05/2019

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Littérature française

Miscellanées jusserandes

Jussy, village du canton de Genève comptant un peu moins de 1300 âmes, un coin de terre genevoise, pour reprendre le titre de l'ouvrage qui fit référence pendant près d'un siècle. Certains connaissent l'endroit pour fréquenter ses auberges, pour déguster l'un de ses crus ou certaines spécialités réputées à la ronde ; d'autres simplement par les promenades qu'ils viennent y faire,pour leur plaisir ou celui de leur chien. Ce village a su conserver au fil des siècles son caractère agricole, un certain cachet, un charme indiscutable. Mais de beaux villages, il en existe pléthore, des coins de terre riches d'Histoire et d'anecdotes se trouvent partout, ici comme ailleurs. Osons tout de même ce regard sur notre passé, ce clin d'oeil à notre présent ; rendons hommage à ceux qui nous ont précédé, personnalités admirables ou joyeux drilles. Souhaitons que ce modeste opus soit reçu comme le reflet du plaisir qu'on a à connaître le lieu où l'on vit et non comme une manière vaniteuse de mettre en avant notre patrimoine plutôt que celui du voisin. Brassens chantait dans sa Ballade des gens qui sont nés quelque part : "Maudits soient ces enfants de leur mère patrie, empalés une fois pour toutes sur leur clocher, qui vous montrent leurs tours leurs musées leur mairie, vous font voir du pays natal jusqu'à loucher..." Souhaitons que cet ouvrage soit l'occasion d'une agréable promenade au fil des articles qu'il propose, sans autre ambition que de distraire le lecteur, et avec le secret espoir de lui soutirer un sourire au détour d'une page.

12/2019