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Rhône-Alpes

Alpes. Explorer la région

Un guide Lonely Planet 100% testé sur le terrain, et riche en secrets locaux, pour découvrir le meilleur des Alpes françaises Le seul guide qui couvre l'ensemble des Alpes françaises, de la Haute-Savoie à la Provence. Une maquette renouvelée pour des guides de voyage toujours plus inspirants ! 10 suggestions d'itinéraires sans voiture, d'un grand week-end à 15 jours. Des vidéos à lancer sur votre smartphone pour avoir un avant-goût des plus beaux sites de la région. Un cahier détachable avec deux itinéraires pour découvrir les Alpes à vélo : l'un à basse altitude entre lacs et préalpes ; l'autre dans la haute montagne sur les routes empruntées par le tour de France. Une couverture de l'ensemble des Alpes : la Haute-Savoie, la Savoie, l'Isère et la partie du Vercors située dans la Drôme, les Hautes-Alpes, les Alpes provençales et maritimes (Digne, Sisteron et la vallée de l'Ubaye dans les Alpes de Haute Provence ; le parc du Mercantour dans les Alpes-Maritimes). Tous les plus beaux sites naturels : les glaciers du Mont-Blanc, le parc national de la Vanoise, le massif de la Chartreuse, la vallée des Merveilles, le glacier de la Meije, le parc naturel du Queyras... Les lacs alpins, propice à la rêverie, au farniente ou aux activités nautiques : le lac Léman, le lac du Bourget, le lac d'Annecy, le lac de Serre-Ponçon, le lac d'Aiguebelette... et les innombrables lacs d'altitude ! Toutes les stations où profiter de la montagne été comme hiver : les Trois-Vallées, Tignes-Val-d'Isère, l'Alpe-d'Huez, les Deux-Alpes, Villard de Lans, Serre-Chevallier, Avoriaz, La Clusaz, etc. Les cités historiques - Grenoble, Annecy, Chambéry, Chamonix, Briançon, Embrun... - et les villages de caractère - Saint-Véran, Bonneval-sur-Arc, Hauteluce... Un chapitre complet sur les activités de plein air : randonnée, canyoning, vélo, etc. Et désormais, pour tous les guides de la collection Explorer la région, la géolocalisation de l'ensemble des sites et adresses.

03/2022

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Ethnologie et anthropologie

Wayanga. Amazonie en sursis

Emilie Barrucand séjourne fréquemment au Brésil, chez les Indiens Mébéngôkre (Kayapo), Pareci, Irantxe, Bororo, Juruna, elle est l'amie de nombreux grands leaders politiques autochtones. Ils lui ont confié leurs problèmes, leurs besoins, leurs espoirs et lui ont demandé de les soutenir. De là est née l'idée d'organiser des rencontres interethniques qui se dérouleront dans les villages indigènes de l'Etat du Mato Grosso, afin que ces derniers puissent s'entraider et lutter ensemble contre les menaces qui pèsent sur eux. Le projet s'intitule " Solidarité interethnique ". Émilie Barrucand a parallèlement créé l'association Wayanga. Au cœur de la forêt tropicale, elle va alors rejoindre les Indiens Mébéngôkre Métyktire, l'un des peuples indigènes les plus guerriers d'Amazonie, pour mettre en œuvre le projet. Quelques années auparavant, elle rencontrait l'un d'eux. Un grand chef. Il l'invitait dans son village. Elle devenait sa fille adoptive. Elle a dû s'adapter aux coutumes et au rythme de vie de la communauté, prouver qu'elle n'avait pas de mauvaises intentions et apprendre la langue avant que ses membres ne l'acceptent et qu'une complicité naisse entre eux. Depuis, elle s'est engagée aux côtés des peuples indigènes dans leur lutte pour le respect de leurs terres, de leurs droits et de leur culture. Du fait de son engagement politique, bien qu'elle soit une femme, les hommes acceptent sa participation aux grandes discussions qui se déroulent , au centre du campement, sur la " place des Hommes ". C'est en ce lieu qu'ils mettent en place le projet de rencontres interethniques et choisissent la personne qui en sera responsable au sein de la communauté. Utilisant habilement ses connaissances anthropologiques et politiques qui, mêlées à ses propres émotions, nous entraînent de la souffrance à la joie, de la peur à l'espoir, du jeu à la guerre, Emilie Barrucand dresse un portrait bouleversant de la situation des Indiens du Brésil.

10/2005

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Poitou-Charentes

La Rochelle, îles de Ré et d'Oléron en quelques jours

Toutes les clés pour découvrir La Rochelle, l'île de Ré et l'île d'Oléron le temps d'un court séjour Un guide tout en couleurs, ultrapratique et richement illustré pour découvrir la côte charentaise et ses îles, de La Rochelle au bassin de Marennes-Oléron. Un traitement approfondi de La Rochelle, aussi dynamique que chargée d'histoire. Outre les sites à visiter, une sélection des meilleures adresses pour se restaurer sur le pouce ou auprès de chefs étoilés, prendre un verre ou faire la fête. Un chapitre est dédié à l'île de Ré, ses villages aux ruelles bordées de maisons blanches et de roses trémières, ses plages et ses marais salants, à découvrir au gré d'innombrables pistes cyclables. Toutes les recommandations de nos auteurs pour découvrir le patrimoine, déguster les meilleures glaces, trouver la plage idéale où pratiquer les sports nautiques (paddle, kitesurf, voile) ou observer les oiseaux. L'île d'Oléron fait aussi l'objet d'un chapitre spécifique. Sur cette île authentique, plages sauvages, superbes forêts, vignes séculaires, réserves ornithologiques, parcs à huîtres et anciens marais salants réservent de splendides panoramas. Un chapitre pour découvrir Rochefort (haut lieu de la Marine royale pendant 250 ans, ville de Pierre Loti et de L'Hermione), et l'immense bassin de Marennes, coeur de l'ostréiculture en Charente-Maritime, aux cabanes de pêcheurs multicolores. Des excursions sont également proposées vers l'île d'Aix, voisine du célèbre fort Boyard, et vers l'île Madame. Des zooms sur des incontournables : les tours du port de La Rochelle, l'aquarium de La Rochelle, les balades à vélo sur l'île de Ré, le phare de Chassiron ... Des pages thématiques pour organiser son voyage au plus près de ses envies : les meilleures activités avec des enfants, les plus belles plages, les sports nautiques, les spécialités culinaires... Une carte pour chaque chapitre, de la région ou de la ville, et un plan détachable de l'ensemble de la région et de La Rochelle et des îles charentaises.

04/2022

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Littérature française

Dans la tanière du tigre

"Pendant que nous buvons le vin blanc acidulé des vignobles de Nashik, je récite ces deux vers du poète et rabbin Yehuda Halevi : "Mon coeur est en Orient et moi au bout de l'Occident". Je lui raconte la Chine, le Japon, l'Asie du Sud-Est, une histoire familiale liée au passé colonial français, mon grand-père magistrat en Indochine, l'enfance de ma mère sur la baie d'Ha Long, mes études chinoises, mon recrutement surprise par le quai d'Orsay, ces années à Pékin à me tenir le plus loin possible d'une politique verrouillée par le maoïsme - et ce n'était que maintenant que je m'apprêtais à résoudre l'équation : j'avais été longtemps ce "jeune homme bien élevé" mais j'avais besoin du danger pour me sentir vivant. Je me surprends à me comprendre moi-même, à enfin saisir le mouvement qui me fait et me défait. Je réfute cette consigne de prudence suivant laquelle un diplomate ne doit pas s'identifier par trop avec les heurs et malheurs du pays où il est accrédité. Je pense à l'inverse : dans le grand gouvernement des sensations et de l'inconscient, la seule manière de comprendre est de plonger dans les profondeurs. De courir tous les risques". Dans les rues étouffantes de Delhi, Ahmedabad et Bombay, dans les villages reculés du Bengale ou dans le désert du Thar, l'auteur poursuit des énigmes : qu'est-ce qui pousse un jeune homme bien élevé à partir toujours plus loin de là où il est né, toujours plus avant dans la tanière du tigre ? Pourquoi entraîner sa famille dans une aventure dont on ignore l'issue ? Comment vivre dans la violence assourdissante du monde, et continuer d'aimer ? De son amitié nouée avec l'écrivain et militante Arundhati Roy naissent des dialogues à bâtons rompus, des rencontres intenses avec la jeunesse engagée d'un pays, des souvenirs d'une autre jeunesse, brûlante et insomniaque, dans les nuits de Pékin.

01/2022

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Architecture régionale

Villas modernes du bassin d'Arcachon

Après l'épopée des arcachonnaises de la Belle Epoque et à la suite des réalisations de Le Corbusier, le Bassin d'Arcachon est parvenu à absorber un développement intense jusqu'aux confins du Cap Ferret et la presqu'île des dix villages. Les ressources en pins des Landes, la réinterprétation de l'héritage du modèle de la cabane de pêcheurs et la préservation de venelles ombragées y ont forgé un paysage unique. Avec une prédilection marquée en faveur de l'habitat individuel, le territoire n'a eu de cesse d'accueillir des villas d'architectes qui ont dessiné son actuel visage : les maisons tournées vers l'horizon et à l'abri des regards - avec un large usage de matériaux naturels - y ont fait recette. Partagés entre une recherche de confort et un souci de préservation du cadre naturel, les créateurs - célèbres ou méconnus - ont rivalisé d'ingéniosité pour s'insérer dans un territoire grandiose et néanmoins fragile. De l'équipe bordelaise Salier Lajus Courtois Sadirac à l'architecte Raphaëlle Hondelatte, sans oublier le designer Philippe Starck, tous y ont inventé un art de vivre, par une architecture souple, perméable à l'environnement et à ses changements, qui ont contribué à faire connaître et aimer un territoire, en renouvelant le visage du Bassin, tout en l'érigeant en terre préservée. Au moyen d'une iconographie inédite, cet ouvrage relate l'épopée de ces réalisations qui, protéiformes, ont en commun la quête d'une symbiose avec le paysage. Il invite le lecteur à comprendre le site et le territoire, comme à voir le dessin et l'intimité du quotidien de cette architecture. Du minimalisme, aux tendances plastiques, en passant par les maisons modèles, comme les recherches en faveur d'une architecture durable, ce livre examine les différentes tendances qui ont animé la recherche architecturale propre à ce territoire d'exception. Dessin, implantation, décor intérieur, matériaux y sont examinés grâce à des documents d'archives, comme à des reportages de photographies contemporaines.

04/2022

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Architecture

D'Architectures N° 311, octobre 2023

Il y en a dans tous les villes et villages de France, des lieux où l'on devrait avoir envie de se promener, des lieux qui devraient être les plus beaux parce que l'on peut y vivre des moments intenses, ou y rester peut-être pour l'éternité... Occupant de vastes superficies, souvent placés en plein milieu urbain, ils sont les parcs ou jardins qui nous manquent tant aujourd'hui. Et pourtant qu'ils sont laids et sinistres nos cimetières, royaume du kitsch funéraire où règnent fleurs en plastique et plaquettes de granit poli venues de Chine. Le concept de nos cimetières, hérités d'un temps où l'on vivait pendant des générations sur la terre de nos ancêtres, est devenu complètement obsolète. Mais personne ne paraît remettre en cause ce monde, sans doute parce qu'on le subit dans l'urgence et le désarroi, parce qu'il est trop tard, parce qu'on préfère ne pas y penser, mais aussi parce qu'il est soumis au lobbying du business funéraire, bien installé. Il n'y a qu'à voyager de Stockholm à Igualada en passant par Modène pour découvrir qu'un cimetière n'est pas forcément sinistre. Chez nous, leur conception ou leur entretien est confié aux services municipaux ou à des géomètres, rarement à des paysagistes ou des architectes. Il existe bien quelques rares et beaux exemples, que vous découvrirez dans ces pages, mais ils ne paraissent pas faire école. Une seule métropole, Montpellier, semble avoir pris la mesure du problème avec une magnifique extension de son cimetière de Grammont, réalisée par l'agence Traverses. Mais cette expérience, pourtant exemplaire, ne semble pas avoir ébranlé les mentalités ; les lieux des morts, qui accueillent près de 600 000 Français par an, posent des questions qui n'intéressent visiblement personne. Oui, pendant encore longtemps la France devrait rester le pire endroit pour les morts ! Emmanuel Caille

10/2023

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Histoire internationale

ENFERMEMENT, PRISON ET CHATIMENTS EN AFRIQUE. Du 19ème siècle à nos jours

A la fin du XIXe siècle, sauf à l'intérieur de quelques garnisons et forts de traite européens de la côte, les prisons étaient inconnues en Afrique. Aujourd'hui, les Etats africains utilisent massivement le système pénitentiaire légué par les colonisateurs. Comme le rappellent chaque jour les prisons surpeuplées du Rwanda, la nuit carcérale étend désormais son ombre sur l'ensemble des sociétés au sud du Sahara. Dès les premières années de la conquête coloniale, la prison joua un rôle central dans le contrôle de la population. Des bâtiments temporaires aidèrent à contraindre et à soumettre les Africains au travail forcé et à l'impôt obligatoire, remplacés bientôt par un maillage serré de prisons permanentes, partie intégrante du décor colonial et de ses techniques répressives. Aujourd'hui, ce réseau architectural n'a été ni détruit ni remplacé, et fournit la majeure partie des bâtisses utilisées par le régime pénal des Etats contemporains. Mais la prison fait partie d'un ensemble plus vaste. Les gouvernements coloniaux dotèrent leurs territoires d'institutions destinées à connaître, comprendre et surtout quadriller les espaces et les hommes qui persistaient à leur échapper. Ces outils intellectuels et matériels - cartes ethniques, routes, villages regroupés, asiles, camps de travail - enfermèrent peu à peu l'Afrique dans une nouvelle forme d'espace politique, dont les paysages actuels sont les héritiers directs. Ce basculement séculaire d'une Afrique ouverte à une Afrique fermée contient de précieuses leçons sur l'efficacité des modèles de gouvernement occidentaux à envahir d'autres aires culturelles, sur la capacité des hommes ordinaires à refuser ou à manipuler les systèmes imposés de l'extérieur, ainsi que sur le destin de l'autorité en Afrique, et de ses Etats. Cet ouvrage présente pour la première fois l'histoire sociale, culturelle et politique des arsenaux répressifs apparus en Afrique, depuis la capture des esclaves au XIXe siècle jusqu'aux prisons du génocide rwandais, en passant par les asiles d'aliénés coloniaux, les camps de réfugiés, et les réponses des prisonniers à leurs bourreaux.

11/1999

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Entre deux guerres

Les années trente en Touraine. Tome 1, Au nord de la Loire

Qui n'a pas rêvé de découvrir la vie de son village cent ans auparavant ? .. Revenir sur les pas de nos ancêtres, pousser les portes des commerces et métiers oubliés, se souvenir des noms de nos maires, médecins, curés, et de ceux et celles qui faisaient vivre nos villages dans les années trente. Du cantonnier à l'instituteur, en passant par le maire, le tambour-de-ville de Gizeux, le crieur-public de Semblançay, l'allume-feux de Cléré-les-Pins, le sonneur de Saint-Laurent-de Lin, personne n'est oublié dans cet inventaire exhaustif à la Prévert listant plus de 300 couturières et 560 épiciers. Chaque lecteur y retrouvera sans doute un de ses ancêtres ayant vécu au nord de l'Indre-et-Loire, car son patronyme figure sûrement dans cet ouvrage. Il y découvrira aussi de quelle commune était maire M. Maffray qui signera les pleins pouvoirs à Pétain, où vécurent les constructeurs de T.S.F. M. Pautré et M. Gody, où habitaient les héritiers des recettes de la Jouvence de l'abbé Soury, les descendants du créateur du célèbre petit LU. Dans les années trente en Touraine, afin d'obtenir une guérison, on se rend en pèlerinage dans une chapelle, on visite sources et fontaines listées dans cet ouvrage, on consomme l'apéritif fabriqué par Ernest Bourin à base d'écorces de quinquina dont la molécule a fait l'objet de débats passionnés dans le cadre de la pandémie de Covid-19 en 2020. Mais l'histoire de la Touraine est aussi jalonnée d'évènements dramatiques durant cette décennie : l'éboulement de Cinq-Mars-la-Pile en 1931 dont sera victime le général américain Dunlop ; celui de 1933 qui a fait trois morts à Rochecorbon ; et aussi l'accident d'aviation de Parçay-Meslay en 1939 avec ses neuf victimes. Avec cet ouvrage inédit, l'auteur nous permet de découvrir l'Indre-et-Loire de l'entre-deux-guerres et de retrouver des ancêtres ayant vécu cette période en Touraine.

04/2021

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Récits de voyage

Le piéton d'Italie

Un livre-somme, porté par une érudition et une passion sans pareilles, qui enchantera tous les amoureux de l'Italie. Depuis plus de soixante-dix ans, Dominique Fernandez a tissé un lien intime avec l'Italie, une complicité qu'il souhaite partager ici. Dans ce texte alerte et foisonnant, tel un cicerone animé d'un véritable amour des villes de la péninsule, il nous raconte Rome, Florence, Venise, Naples et la Sicile. Il évoque les hauts lieux du monde antique, comme le Forum romain, le Colisée ou Agrigente ; redonne vie aux figures d'un raffinement extrême que furent Néron, Hadrien, Machiavel, Dante ou Casanova ; ouvre les palais de la Renaissance au bord de l'Arno ou de la Lagune ; dégage l'essence de l'art baroque en contemplant l'architecture imaginative et la décoration théâtrale des églises ; partage les beautés surprenantes du Vatican, de Palerme, des ruelles napolitaines ; débusque les chefs-d'oeuvre du Caravage, du Bernin, de Masaccio ou du Titien ; explore les collines qui surplombent Rome ou Florence, flâne le long du Tibre, de l'Arno, ou de la mer à Naples, dans la Cité des Doges ou à Syracuse... Ce livre est le récit des expériences de Dominique Fernandez, de ses découvertes, de ses émotions. Il a grimpé sur les volcans, longé les rivages, exploré les déserts, visité basiliques, cryptes, villas, cimetières, soufrières, mines de sel mais aussi croisé les figures de Pasolini, Moravia, Morante, Fellini, vécu en compagnie de Napolitains en tant que jeune professeur, ou de Siciliens dans des villages dont il raconte l'évolution, des anciennes coutumes féodales à un timide apprentissage de la démocratie. C'est avec bonheur que le lecteur suit les pas de ce Piéton d'Italie, sur les traces d'une riche histoire, des splendeurs des grandes capitales, offrant ainsi une quête de beauté, une promenade d'une érudition sans pareille, aussi vivante que brillante.

10/2023

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Kodomo/enfant

3, 2, 1, go ! Tome 1 : Mystérieuses disparitions dans les Causses et les Cévennes

Dans ce premier tome, notre bande d'aventuriers est confrontée à un puissant personnage qui enlève tous les troupeaux des Causses et Cévennes dans un but mystérieux. Du Mont Lozère, en passant par les pentes de l'Aigoual, les Causses Sauveterre, de Blandas, le cirque de Navacelles, les villages de Meyrueis, la Couvertoirade, Saint-Guilhem du Désert et Roquefort, Lia, Nicolas, Ayoub et Garenne vont déjouer les plans de ce personnage maléfique, et rendre la liberté aux vaches, aux brebis et aux chèvres. Au cours de cette aventure, ils rencontrent la faune et la flore typiques de la région, sur les sentiers de randonnée. Lia est une jeune ado, curieuse de tout, passionnée de grand air et de randonnée, d'environnement, intéressée par l'histoire. Grand copain de Lia, Ayoub est l'extraverti de la bande. Très sociable mais aussi un peu gaffeur. Nicolas est un peu plus timide et réservé, il est plus cérébral et intello. C'est un garçon courageux et un vrai ami au grand coeur. L'oncle Syl, incollable sur les chemins de rondos, sur la bonne direction à prendre et toujours d'excellents conseils en cas de problème, il n'est pas toujours avec le petit groupe, mais c'est toujours lui qu'on appelle au secours ! Tata'Youb, c'est la tante d'Ayoub. Elle ne rendorme pas beaucoup, mais elle est débrouillarde et n'a pas sa langue dans sa poche. Elle est toujours prête à trouver une solution en cas de problème. C'est chez elle que la petite troupe se réunit après les grandes balades pour le repas de fête ! Garenne est le compagnon a quatre pattes, même s'il est le plus souvent juché sur ses deux pattes arrière. Il permet a la petite troupe de nombreuses rencontres animales qui donnent souvent lieu à des scènes comiques, car Garenne est un lapin télépathe mais il ne sait pas parler.

04/2024

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Loire

Itinéraire d'un collabo, Jean Marcel Karcher. Bourreau du Roannais, décembre 1942 - juillet 1946

Au matin du samedi 13 juillet 1946, un fourgon cellulaire quitte la prison Saint-Paul, cours Suchet à Lyon. A son bord, deux hommes. L'un d'eux est Jean Marcel KARCHER. Les condamnés sont amenés au fort de La Duchère où ils vont être fusillés. A 9 heures, tout est terminé. L'affaire avait débuté trois ans et demi auparavant. KARCHER, d'origine alsacienne, habitait Le Coteau (Loire) où il s'était marié en 1930. Lors de la seconde occupation allemande, à partir du 11 novembre 1942, il se met immédiatement au service de l'occupant. Acquis à l'idéologie nazie, il cesse toute activité professionnelle. La Kommandantur et la Feldgendarmerie à Roanne, sont les lieux qu'il fréquente désormais, officiellement, comme simple "interprète" . Sa très bonne connaissance de toute la région roannaise lui permet d'apporter une aide efficace aux Allemands. Avec l'assistance de complices, sa collaboration permet l'arrestation de très nombreux résistants. Les dizaines de témoins auditionnés après l'arrestation de KARCHER, à Paris en juillet 1945, affirment que c'était lui qui commandait les opérations. Il participe aux pillages, aux interrogatoires des personnes arrêtées. Armé, il n'hésite pas à faire le coup de feu. Emprisonné à Saint-Etienne, il est déféré devant la Cour de Justice de la Loire. L'instruction de son procès cite quatre-vingt-dix-neuf témoins. Les opérations dirigées par KARCHER se déroulent bien évidemment dans l'agglomération roannaise, mais aussi dans plusieurs lieux de la Montagne bourbonnaise. Renaison est une véritable "ville martyre" . Enfin, ses activités criminelles touchent particulièrement les régions de Charlieu et d'Iguerande aux limites de la Loire et de la Saône-et-Loire. La Cour de Justice de Saint-Etienne ayant été supprimée, c'est à Lyon que KARCHER va être jugé par la même juridiction d'exception. Le procès se déroule du 6 au 11 mai 1946. Après six jours d'audience, l'inculpé est condamné à la peine de mort. La grâce présidentielle lui est refusée. Il est fusillé le 13 juillet 1946.

06/2022

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Sociologie

Pour une désaliénation des études africaines. Repenser l'africanisme postcolonial

Les études africaines, dans le domaine des sciences sociales, puisent leurs registres analytiques dans un mode de savoir décliné en dehors des réalités et des préoccupations du continent africain. Elles ont la particularité d'être un champ de sédimentation de théories construites dans le sillage de ce que Gazibo appelle a l'extraversion théorique o. Le pari de ce livre est de déconstruire cet ordre de la pensée, fondamentalement soumis aux paradigmes et aux postulats du dehors, à la référence quasi absolue aux catégories de pensée occidentales et, donc adossé à une épistémologie de l'altérité. Notre projet s'inscrit dans cette entreprise de reconfiguration ou rénovation des études africaines portée par le débat sur la désaliénation des études africaines. Notre objectif est double : elle vise à dessaisir les études africaines de l'encastrement, de l'intrusion de l'eurocentrisme et de son versant opposé, à savoir l'afrocentrisme. L'enjeu ici est d'ouvrir l'espace d'un débat, celui de la refondation et du rôle des sciences sociales dans ce qu'il convient d'appeler n l'invention du monde par l'Afrique ". Au-delà du combat pour l'émergence d'une nouvelle géopolitique des discours savants, nous aborderons aussi la problématique du rôle des sciences sociales dans le projet de la renaissance du continent noir. L'idée que la reconstruction des savoirs sur l'Afrique est au cceur des enjeux de la libération du continent noir, de son sous-développement séculaire et de sa marginalisation dans l'évolution du monde, n'est pas une hypothèse mal fondée. Recadrer l'africanisme revient donc à le replacer sur une orbite qui l'inscrit dans l'étude des formes d'historicité en cours dans les sociétés africaines mais, surtout, à en faire une praxis, instrument de combat pour la reinvention du futur de l'Afrique. Il s'agit de montrer que dans le projet de refondation de l'africanisme, les sciences sociales africaines devraient être au service du continent, dans la double bataille du développement et de la construction du leadership africain achevé.

06/2020

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Economie

Valeur, temps et capital. Une théorie de l'économie évolutive

Cet ouvrage propose de reformuler la théorie des surplus en rendant compte de situations observées de constitution et de libération de surplus violant manifestement les règles et les normes de la rationalité admise. Il présente une théorie générale qui intègre ces situations non retenues dans les hypothèses classiques. Ce cadre théorique intègre le temps psychologique à l'analyse des surplus et de l'équilibre qui en résulte dans le sillage notamment de Walras, Dupuit, Pareto, Marshall, Hicks et Allais. Le concept de substitution, ainsi que la dynamique du taux marginal de substitution qui en découle, sont redéfinis à partir du référentiel spécifique de nature psychologique, constitutif du Sujet économique et de son action, et structuré par la durée, la mémoire et l'oubli. Si l'on parait substituer des biens, des quantités et de la matière physique - et il en est souvent ainsi - il s'agit toujours de substituer du temps, des valeurs-temps, de la matière-temps, des unités de mémoire et de la durée. L'ouvrage propose ainsi une approche HRSLR (Hereditary, Relative, Subjective and of Limited Rationality hypothesis) de la fonction de demande "du consommateur". Nous définissons la notion de prix fondamental à partir du rapport entre prix instantané et valeur-temps psychologique perçue. Nous posons l'analogie entre (i) taux marginaux de substitution ; (ii) taux marginaux d'accroissement ou de ralentissement des valeurs-temps psychologiques perçues ; et (iii) taux marginaux d'accumulation ou de décumulation de mémoire. Nous n'avons pas à faire dans la vie réelle à des aberrations mais à des champs de choix qui ne sont pas toujours convexes et à des taux marginaux de substitution qui ne sont pas toujours décroissants. Les situations de concavité et de rendements psychologiques croissants sont suffisamment nombreuses pour que la théorie cherche à les intégrer dans le cadre d'une rationalité limitée. La compréhension d'évènements présentés comme simplement "irrationnels" ne peut qu'y gagner.

06/2019

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Histoire internationale

La fin des empires

L’histoire serait-elle vouée à n’être qu’un éternel recommencement ? Cette fameuse question mérite particulièrement d’être posée concernant la naissance et la chute des empires. Depuis l’Antiquité, et sur tous les continents, certaines contrées, par le fer, l’or et l’esprit, se hissent au rang de puissance prépondérante et dominent une large partie du monde. Or, selon l’adage de Jean-Baptiste Duroselle, «tout empire périra» pour des raisons multiples, même si un noyau dur d’explications peut être avancé : crises de croissance, notamment en matière d’assimilation des populations conquises, paupérisation économique, épuisement du modèle militaire ; enfin et naturellement, apparition et renforcement de rivaux intérieurs et extérieurs. Sous la direction de Patrice Gueniffey et Thierry Lentz, des historiens de renom racontent et analysent le déclin et la chute des grands empires qui ont fait le monde. Ils nous entraînent dans le sillage d’Alexandre le Grand jusqu’au soft power de Washington, en passant par le modèle romain et son héritier byzantin, les empires des steppes, l’Empire ottoman, le binôme latino-continental espagnol, précédant le siècle idéologique (1917-1991) qui voit tour à tour s’effondrer l’empire des Habsbourg, le IIIe Reich, le Japon militariste, puis, après la guerre froide, le communisme soviétique, héritier de l’impérialisme séculaire des Romanov. Brisés par les deux guerres mondiales, la faillite des totalitarismes et le déclin de l’Europe qui avait dominé le monde depuis le XVIe siècle, les empires ont pu sembler, alors que l’on célébrait la fin de l’histoire, condamnés au bûcher des vanités. Seulement, si les empires trépassent, l’impérialisme ne meurt jamais, comme le prouvent les étonnantes métamorphoses de la Chine, l’éternel retour de la Russie, sans occulter le poids toujours majeur des Etats-Unis. Au final, une grande leçon d’histoire, inédite et essentielle, pour connaître le monde d’hier et comprendre celui d’aujourd’hui.

01/2016

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Récits de voyage

Le voyage en Provence. De pétrarque à Giono

La Provence est, avec la Toscane ou la Californie, l'une des régions les plus connues dans le monde. Elle jouit d'un rayonnement particulier, lié au charme de ses paysages comme à l'attrait exercé par un certain mode de vie, fait de plaisirs et de légèreté. Mais, comme toutes les légendes, celle-ci ne va pas sans clichés. Frédéric d'Agay, qui connaît intimement l'âme et l'histoire provençales, en révèle dans cet ouvrage toute l'originalité à travers un périple littéraire personnel dans le sillage des plus grands écrivains français et étrangers. Le premier récit de voyage est, au Moyen Age, celui de l'ascension du mont Ventoux par Pétrarque. Epoque où les pèlerins qui s'apprêtent à embarquer à Marseille pour Rome ou la Terre sainte sont fascinés par la beauté des sites - la fontaine de Vaucluse, le théâtre d'Orange ou les églises d'Avignon. Au XVIIe siècle, Mme de Sévigné vient en Provence voir sa fille, et nombre d'autres beaux esprits parisiens racontent leurs propres séjours dans des lettres teintées d'humour. C'est au siècle suivant que la Provence devient, avec la Suisse et l'Italie, l'un des berceaux du tourisme. Une escale privilégiée sur la route de Florence et de Venise pour Casanova, Jefferson, Arthur Young ou Lady Montagu, suivis cent ans plus tard par Chateaubriand, Van Gogh, Dickens, Nietzsche et Victor Hugo. Autant de visiteurs illustres qui contribuent à la véritable découverte de la Provence. C'est le début de la saison d'hiver dans les cités bientôt mythiques de la non moins mythique Côte d'Azur : Hyères, Saint-Raphaël, Cannes, Nice, Menton. Au XXe siècle, Cocteau, Colette, Morand ou Kessel y ont leur villa, leur hôtel préféré, leur cercle d'amis et de visiteurs. Mais ceux qui évoquent le mieux leur pays sont les écrivains "de l'intérieur". Pagnol, Bosco, Giono célèbrent avec verve, tendresse et poésie sa lumière, ses caractères, son folklore et ses traditions. Tout ce qui fait l'essence véritable de la Provence, ici magnifiquement restitué.

07/2020

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Sciences politiques

Les stratèges romantiques. Remédier aux désordres du monde contemporain

Ecrit dans le sillage de penseurs du soupçon (Marx, Nietzsche, Freud) et de leurs contemporains, Les stratèges romantiques cherche à repenser les questions qui touchent l'existence (le temps, le désir, la religion, l'amour, la vie, la mort) afin de rouvrir les possibles d'une action politique authentiquement émancipatrice. S'inscrivant dans la tradition du romantisme émancipateur qui entend prendre le contre-pied d'un monde utilitariste et marchand, Pierre Mouterde propose une approche renouvelée de l'intervention sociopolitique. Il cherche à redonner à la politique ses lettres de noblesse et à repenser cette dernière à l'aune des défis de l'ère néo-libérale, en proposant de combiner à l'art d'une stratégie rassembleuse et unificatrice la réappropriation de toutes les aspirations existentielles que la modernité marchande a fait disparaître de nos vies. C'est l'originalité de cet essai : pour appréhender les désordres du monde contemporain et y remédier, l'auteur ne se contente pas des traditionnelles explications économiques, sociales et politiques. Il tente d'y combiner des facteurs culturels et plus généralement ceux touchant à l'horizon immédiat de l'existence humaine. Ceux-là même que le déploiement capitaliste néolibéral des dernières décennies tend à remodeler en profondeur, en favorisant les tendances à la fragmentation et à la massification dont l'auteur fait une clé d'interprétation pour comprendre notre époque. De là, comme le souligne Michael Löwy dans sa préface, cette "proposition novatrice et originale d'une stratégie romantique, d'une forme de pensée et d'action à la fois réaliste et sensible, rationnelle et enchantée", qui pourrait symboliser toute l'importance de ces révolutions à effectuer aujourd'hui dans les domaines de l'existence et de l'agir collectif. En ouvrant de nouvelles pistes de réflexion sur les caractéristiques "des temps présents" et en cherchant à les refonder sur un mode philosophique, Les stratèges romantiques participe à sa manière au renouvellement si nécessaire du discours de la gauche d'aujourd'hui.

01/2018

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Histoire littéraire

Correspondants de guerre 1918-1939. Maroc, Ethiopie, Espagne

Ancrée dans la grande tradition du journalisme d'aventure et croisant celle de l'écrivain-voyageur, la figure du correspondant de guerre plonge ses racines aux origines mêmes de la presse. Elle s'autonomise et s'impose dans l'entre-deux-guerres dans le sillage des ombres portées du premier conflit mondial, puis lorsque font rage les guerres d'Ethiopie et d'Espagne. Dans ce contexte de polarisation idéologique et de tensions géopolitiques entre démocraties libérales et régimes autoritaires ou totalitaires, à l'heure où les visées impériales et coloniales des fascismes se donnent libre cours et tandis que s'internationalise une lutte sans merci entre des révolutions rouge, noire ou brune, être correspondant ou correspondante de guerre devient une fonction de premier plan. Qui incarne cette figure ? Que cherche-t-elle ? Pourquoi et pour qui se mobilise-t-elle ? C'est à ces différentes questions que s'attachent à répondre les douze contributions issues d'un colloque international et pluridisciplinaire tenu à Angers les 9 et 10 ? mai 2019. Du Maroc espagnol à Addis-Abeba et aux multiples théâtres d'opérations de la guerre d'Espagne, les textes mettent en scène des itinéraires individuels et collectifs qui donnent à voir les multiples facettes incarnées par la figure de la correspondante ou du correspondant de guerre anglo-saxon ou latin. Dorénavant, il ne s'agit plus seulement de jouer de la plume mais aussi de l'appareil photographique dans un contexte où l'image occupe une place croissante dans la presse du temps et n'est plus seulement une illustration. Fort prisé du lectorat de l'époque, le reportage de guerre des conflits éthiopien et espagnol se comprendrait-il comme la "répétition générale" qui préfigure le second conflit mondial ? Il marque à tout le moins un jalon essentiel d'une histoire mêlant bruit des armes et mythologie qui s'est prolongée jusqu'aux "Warcos" (war correspondents) d'aujourd'hui.

02/2021

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Critique littéraire

La guerre d’Algérie dans le roman français. Tome 1, Esthétique du bourreau

Cet essai La guerre d'Algérie dans le roman français – s'appuie, dans son contenu et sa démarche, sur une centaine d'ouvrages de genres très variés : fiction, récit, carnets de voyage, témoignage romancé, polar. Il offre ainsi un large éventail de pistes de lectures et de réflexions sur la littérature algérienne des Français qui, depuis ses fondateurs à la nouvelle génération des écrivains nés après 1962, reste essentiellement une littérature ancrée au passé colonial, avec ses faits d'histoire collective et ses pathos. Divisé en deux tomes distincts mais complémentaires et solidaires du point de vue de la réalité historique et des structures narratives des romans étudiés, l'essai offre aux lecteurs une diversité de regards emphatiques, croisés, divergents, antagoniques parfois, sur le passé colonial de la France en Algérie, la période de la conquête, peu exploitée, et la guerre proprement dite (1954-1962). Pour ce premier tome, Esthétique du bourreau, l'auteur développe une approche comparative de romans sur différentes périodes de publication ayant pour principal protagoniste, le militaire de la guerre d'Algérie, le soldat appelé du contingent trahi par les mensonges d'Etat de son pays et la figure du parachutiste que peignent avec moult prouesses stylistiques ses fictionneurs, charriant sur son sillage les récits de Verdun, l'héroïsme des maquis du Vercors durant la seconde guerre mondiale, l'inénarrable des camps nazis, l'humiliante défaite de Diên Biên Phu. Face à ces monceaux de guerres, ici de bravoure, là de honte, ce paradoxal militaire littéraire de Laurent Mauvignier, Jérôme Ferrari, Alexis Jenni, Mathieu Belezi, en est la voix primesautière, révulsive et corrosive qui vomit ses entrailles, exorcise ses traumatismes générés par une guerre putride qui, si elle ne l'a pas transformé en bourreau expert de la gégène, a fait de lui un spectateur désarmé et coupable d'avoir tu l'abject généré par son armée sur les populations indigènes. Est-il, ce faisant, une victime en uniforme malgré lui ?

11/2018

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Histoire de France

Pour le "bien de l'Etat" et le "repos du public". Auguste II Galland (1572-1637), conseiller d'Etat et commissaire de Louis XIII aux synodes des Eglises réformées de France

Ce livre présente la première biographie d'Auguste II Galland (1572-1637), en focalisant sur la carrière et l'action politiques de ce juriste protestant. Issu de la bourgeoisie de Tours, Galland fut, dans le sillage de son père, maître des requêtes (1590), puis conseiller d'Etat de Navarre (1603) d'Henri IV qui l'employa comme avocat (1596), puis comme procureur général (1606) de l'ancien domaine de Navarre au parlement de Paris. Galland fut également lieutenant du bailli de l'Arsenal de Paris à partir de 1599. Ses services, prolongeant ceux de son père, lui valurent l'anoblissement graduel (1610), puis l'office de bailli de l'Arsenal (1615). Devenu conseiller d'Etat de France (1620), il fut commissaire du roi, chargé de faire respecter la volonté de Louis XIII aux synodes nationaux des Eglises réformées de France (1623-1631) et de convaincre ses coreligionnaires de Languedoc de ne pas prendre les armes contre le roi pendant le siège de La Rochelle (1627-1628). Le commissaire Galland se fit connaître dans tout le royaume mais la postérité n'a gardé de lui que l'image d'un juriste érudit, spécialiste des domaines royaux. Cette biographie montre que l'importance politique du conseiller d'Etat devait beaucoup à cette érudition, pourvoyeur inépuisable d'arguments précieux au service du roi, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur des frontières du royaume. Adversaire de la révolte du duc de Rohan et défenseur des droits de ses coreligionnaires comme l'indiquent les documents édités ici pour la première fois, Galland fut un Politique protestant qui œuvrait pour le " bien de l'Etat " et le " repos du public " au cours de la dernière guerre de religion. Son parcours fut celui d'un serviteur polyvalent de la monarchie qui permet de lever le voile sur une institution mal connue : le commissariat aux assemblées des Églises réformées de France.

09/2012

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Sociologie

Le retour de la puissance céréalière russe. Sociologie des marchés du blé, 2000-2018

Fondement de la civilisation occidentale, le blé est l'une des céréales les plus échangées au monde. Sa part prépondérante dans l'alimentation humaine lui confère le statut de denrée stratégique. La Russie en a fait un instrument de sa reconquête des marchés céréaliers, en se hissant, sur des marchés mondiaux instables, au rang de concurrent agricole majeur pour l'Europe. La renaissance de la puissance agricole russe s'appuie également sur d'autres produits, tels que le lait, la viande, ou les oléagineux. Comment s'est opérée cette mondialisation agricole, quels en sont les acteurs et les conditions ? Telles sont les questions centrales abordées par cet ouvrage. Depuis les années 2000, des évolutions notables ont marqué le monde agricole russe, au premier rang desquelles l'adhésion du pays à l'Organisation Mondiale du Commerce et l'adoption de l'embargo sur les produits alimentaires occidentaux décidé dans le sillage de la crise ukrainienne. Cet ouvrage invite le lecteur au coeur de cette mutation du monde céréalier en suivant ceux qui de près ou de plus loin font les marchés céréaliers : agriculteurs, négociants, syndicalistes agricoles, experts agricoles, mais aussi élus locaux et éleveurs et industriels. Il écoute leurs voix, montre leur travail, donne à voir leurs intérêts et leurs rationalités. La démarche adoptée se situe au croisement de plusieurs mondes : le monde rural, la politique et le commerce international. Elle fait dialoguer différentes échelles : celle des politiques de l'Etat, avec celle des territoires et celles des rationalités productives individuelles. Ce décryptage permet de restituer des cohérences au-delà des paradoxes apparents entre stratégie volontariste de sécurité alimentaire, politique des contre sanctions et plaidoyer pour le retour de la puissance céréalière. Le suivi patient de la marchandise blé donne ainsi à comprendre les évolutions de valeurs et les priorités sociales, les tensions que font naître la définition d'un bien commun et les aléas qui l'accompagnent.

09/2021

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Histoire internationale

Histoire des villes de la province de Constantine. Sétif, Bordj-bou-Arreridj, Msila, Boussaâda

On croyait l'Algérie complètement acquise et conquise, Abdelkader avait depuis longtemps négocié une retraite dorée pour lui et les siens en Syrie, les provinces algériennes les plus reculées s'offraient l'une après l'autre à l'avancée colonialiste, la soumission totale de la Kabylie n'était plus qu'une question de temps après la campagne du général Randon de 1857. Mais voilà que cette dernière pour atteinte qu'elle était par les Français en plein coeur, dans la région des Igawawen (Djurdjura), n'en restait pas moins imprenable, et en plus rebelle. Ainsi, les braises de la résistance de Bou-Baghla, de Fadhma n Soummer, n'avaient pas plutôt refroidi que le feu de la révolte s'attisait sous la direction du bachagha Mokrani et du chef de khouan Si Azizben-el-Haddad, qui a amené les affreux malheurs qui désolent plusieurs de nos centres européens, naguère si prospères et maintenant couverts de sang et de ruines. Parmi ces centres européens figure Sétif, et pas à la moindre des places quant à son importance. Son emplacement au centre de la contrée la destinait à reprendre le rôle qu'elle avait déjà joué pendant l'occupation romaine ; celui de point de jonction de toute la région allant du Hodna au sud jusqu'aux rives de la Méditerranée au nord, comme centre commercial et administratif, et surtout en tant que ville garnison chargée d'assurer militairement la présence de l'occupant en face des autochtones (particulièrement des montagnes environnantes, dont celles de Kabylie). Cette révolte risquait de l'entraîner dans son sillage et avec elle tout le Sétifois, contrecarrant du coup tous les espoirs qu'on y avait mis, en tant que modèle de la ville coloniale, symbole de la réussite de la présence française en Algérie, celle que, de passage en son sein en 1866, Anne Dutertre décrivait ainsi : " Sétif n'est point une ville arabe (...) C'est une ville française, par conséquent toute neuve (...) ".

02/2011

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Littérature francophone

Les chemins de l’espoir. Tome 1

En ce 4 juillet, Stéphane et Aurore sont heureux de partir en vacances avec leur fille Priscilla. Comme à chaque période de vacances, ils vont retrouver Steven, le meilleur ami de Stéphane, Jenny, sa femme et leur fils Thomas. Comme prévu, ils se rejoignent sur une aire de repos, sur l'autoroute du soleil, où ils comptent faire une petite halte avant de reprendre la route en direction de la maison qu'ils ont louée collectivement à Antibes. Mais, alors qu'ils se détendent entre amis devant un café et quelques croissants, et que leurs enfants marchent à l'extérieur, ils entendent des bruits étranges qui les alertent. Quand ils comprennent qu'un terroriste est à l'intérieur de la station, ils sont les témoins de l'exécution de toutes les personnes qui se trouvaient sur le chemin du criminel. Ils tentent de se cacher, inquiets pour leur vie, mais aussi pour elle de leurs enfants restés seuls à l'extérieur de la station. Malheureusement, le terroriste les repère et les abat sauvagement. Leurs dernières pensées sont tournées vers leurs enfants, qu'ils laissent seuls. Thomas et Priscilla se promènent gentiment quand ils voient sortir, de la station où sont entrés leurs parents, un homme armé visant tous les passants. Sans réfléchir, ils fuient, entraînant dans leur sillage Jennifer et Jason, deux jeunes enfants qui attendaient, eux aussi, leurs parents dans leurs voitures. Effrayés, ils se dissimulent comme ils le peuvent, pour échapper à l'horreur dont ils sont les témoins. Quand ils sortent de leur cachette, après l'intervention de la police, c'est pour se rendre compte qu'ils sont orphelins et désormais seuls au monde. Que vont-ils maintenant devenir, alors qu'ils se retrouvent pris au piège des foyers et de l'Aide à l'Enfance ? La seule chose dont ils sont certains c'est qu'ils ne sont plus que tous les quatre contre tous et qu'ils n'ont pas l'intention de se désunir, quoi qu'il leur en coûte !

10/2021

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Divers

Sur les ailes de l’absinthe - Voyage en 24 dimensions

Symbole de l'absinthe, la Fée verte raconte en 24 étapes l'histoire de la plante absinthe (l'Artemisia absinthium) puis de l'apéritif auquel celle-ci a donné son nom. La Fée verte vous mène en Grèce à la rencontre d'Artémise, la farouche protectrice de l'absinthe, plante médicinale d'exception. Dans le sillage de cette fée reporter, vous surprenez, en Suisse, entre 1783 et 1797, le docteur Pierre Ordinaire et l'herboriste Suzanne-Marguerite Henriod affairés à transformer l'extrait d'absinthe médicinal en apéritif tonique. Vous n'ignorez rien des "casse-poitrine" décriés par Emile Zola dans L'Assommoir et du monde à l'envers décelé par Edgar Degas au café de la Nouvelle-Athènes. Précédant vos questions, notre muse magnétique révèle comment Van Gogh noie les ordres paternels dans Madame Espérance, Paul Verlaine piégé par Notre-Dame de l'oubli ou le verre sans fin de Toulouse-Lautrec. Vous découvrez au petit matin Oscar Wilde vanter le troisième oeil de l'absinthe. Accusée de mener à l'épilepsie, de rendre aveugle ou d'être un agent de la tuberculose, l'absinthe est prohibée en Suisse en 1910 et en France en 1915. Puis, la communauté scientifique revenue de son jugement négatif sur la thuyone, le principe actif de l'Artemisia absinthium, l'absinthe est réautorisée en terre helvète en 2005 et dans l'hexagone en 2011. Pour autant, l'absinthe n'est toujours pas réhabilitée dans l'inconscient collectif. Ernest Hemingway s'inquiétait déjà des effets pervers d'un sérum de vérité au goût de ver à bois. Selon le Dracula de Francis Ford Coppola, l'absinthe est baume de l'âme, fluide visionnaire et philtre amoureux. Karen & Hank Moody rêvent dans la série Californication de l'Isla Verde. Dans l'ombre d'une éternelle Fée des feintes, vous revenez autre de ce sidérant voyage dans l'espace-temps.

11/2021

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Afrique sub-saharienne

Addis-Abeba Le Serment

Le livre Dans le sillage du panafricanisme, ce magnifique livre s'appuie sur une iconographie foisonnante et des textes saisissants pour convoquer l'histoire et sonder le destin d'une Afrique unie, solidaire et fraternelle. Rendez-vous émouvant avec l'Afrique, Addis-Abeba, Le Serment, est constitué de : I. Les discours de l'unité et de la fraternité Ce sont ces discours scandés du 22 au 25 mai 1963, à Addis-Abeba, à la tribune d'Africa Hall par 30 chefs d'Etat et de gouvernement de l'Afrique indépendante et retranscrits dans ce livre qui vont donner naissance à la Charte de l'Organisation de l'unité africaine. Ces voix, 60 ans après, n'ont rien perdu de leur vitalité, tant le message d'unité et de solidarité demeure d'actualité ! II. 60 ans de Rencontre, de Médiation, de Solidarité Des moments forts de solidariteÌ, de partage, de dialogue, de renoncement et de retrouvailles jalonnent 60 ans de parcours, de l'OUA à l'UA et mettent en lumière les visages de ceux qui ont prêté allégeance à l'Afrique et à son intégration. III. Les multiples facettes d'Addis-Abeba Capitale panafricaine de l'Ethiopie, Addis-Abeba affiche le visage d'une ville moderne, indomptable et fieÌre, celui d'une capitale impeÌriale et feÌdeÌratrice ceÌleÌbrant l'Afrique aÌ travers avenues, parcs, museÌes, etc. Ouvrage collectif Sous la direction de Kadiatou Konaré, éditrice et fondatrice de la maison d'édition Cauris livres, ancienne ministre de la Culture, de l'Artisanat et du Tourisme du Mali. Préface de la présidente S. E. Sahle-Work Zewde, chef de l'Etat d'Ethiopie. Postface de S. E. Alpha Oumar Konaré, ancien président du Mali et premier président de la Commission de l'Union africaine. Contributions scientifiques d'Aguibou S. Diarrah, ancien ambassadeur du Mali et directeur du Programme frontière de l'Union africaine. Contributions iconographiques de Daniel Hailé Degefa, journaliste éthiopien.

10/2023

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Ecrits sur l'art

Vers l'Orient, géographies d'un désir

Dans le sillage de L'Orientalisme d'Edward Saïd, les études postcoloniales ont mis en évidence la couche de "? pittoresque ? " contenue dans les images des peintres occidentaux de l'Orient, au point que certaines d'entre elles pourraient s'assimiler à des images d'Epinal. Selon cette perspective, l'Europe aurait considéré la Méditerranée et le Proche-Orient à l'aune de sa propre fascination, à la fois quête des origines, appel de l'ailleurs, fantasme de sensualité et déprédation symbolique. Cela posé, quelles sont les conséquences d'un tel dessillement sur l'art et sur l'histoire de l'art ?? Par épisodes tirés d'une vie de recherche sur l'art des XIXe et XXe siècles, Christine Peltre retrace l'histoire savante et subjective d'un "? décadrage ? " de l'Orient. En un peu plus d'une douzaine d'étapes, elle nous guide à travers certains de ces hauts lieux de l'"? ailleurs ? " que nous connaissons souvent par les images de nos musées - Athènes, Istanbul, Izmir, Smyrne, Alger, Marrakech, Tunis... - et dans ces villes d'Europe de l'Ouest - Marseille, Barcelone, Madrid - où universitaires et institutions culturelles s'efforcent d'écrire à frais nouveaux, l'histoire du pourtour méditerranéen. Elle-même amenée à s'y rendre pour prendre part à des colloques, l'auteure, au fil d'échanges avec des collègues étrangers, de rencontres avec des artistes et de déambulations urbaines, met à l'épreuve de la réalité le cadre académique de ses réflexions et son regard "? orienté? ". Délicat exercice de décentrement, qui consiste moins à laisser le réel d'aujourd'hui dompter les fantasmes d'hier qu'à concilier la rigueur scientifique, la probité de l'observation et "? cette voix lancinante qui s'élève vers l'inaccessible ? " et qui continue de résonner aux oreilles du voyageur. Dans un dialogue sensible avec les grands témoins de "? notre ? " Orient - Delacroix, Gautier, Hugo, Fromentin, Flaubert, Loti... - et les recherches artistiques et universitaires actuelles, Christine Peltre combine essai érudit, récit de voyage et autobiographie intellectuelle.

10/2021

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Actualité politique internatio

Démasqués : infiltré au coeur du programme antifa de destruction de la démocratie

Derrière l'antifascisme, la violence au service d'un projet nihiliste. L'enquête infiltrée choc d'Andy Ngo, Démasqués, se hisse numéro 1 des ventes Amazon des Etats-Unis dès sa sortie en 2021 et numéro trois sur la liste des meilleures ventes du New York Times. En 2020, dans le sillage de la mort de Georges Floyd, de violentes émeutes éclatent dans les grandes villes américaines. Aux manettes : le mouvement antifa. Visages masqués, entièrement vêtus de noir, les émeutiers mettent les villes à sac, laissant derrière eux un champ de ruines. Par-delà les dégâts matériels, leur violence fera aussi des morts. A Seattle, les militants antifas annexent le quartier de Capitole Hill, aussitôt proclamé " zone autonome libertaire " et soumis à une organisation raciale, noirs et blancs séparés. La zone est interdite à la police, cernée de barrages et de check-points. N'y sont admis que les sympathisants du mouvement. La population, prise en otage, subira des jours durant les effets concrets de leur idéologie. Là encore, les destructions sont massives. Là encore, il y a des morts. Andy Ngo, journaliste américain spécialiste de cette mouvance d'extrême-gauche, a infiltré la zone autonome de Capitole Hill. Ses conclusions sont sans appel : la violence des " antifascistes ", loin d'être spontanée, est au service d'un agenda politique. Comment ce mouvement, créé en 1932 par le parti communiste allemand, s'est-il implanté aux Etats-Unis, où il bénéficie de la sympathie des médias et de figures politiques issues des rangs démocrates ? Est-il si organisé qu'il le prétend ? Le journaliste, lui-même agressé physiquement et harcelé au point d'avoir dû quitter les USA, décrit au contraire une organisation méthodique et totalitaire : profilage et surveillance des recrues, endoctrinement, formation à la violence physique et à la technique des " black blocks ", lynchage et intimidation de ceux qui n'adhèrent pas à leur idéologie. Leur objectif : mettre à bas l'Etat-nation, la police et la propriété. En un mot, instaurer le droit du plus fort.

10/2021

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Littérature française

La matière de l'absence

Man Ninotte, la mère de l'auteur, meurt le 31 décembre 1999. Cet événement emporte l'écrivain dans une vaste réflexion poétique sur la Martinique, les origines de l'homme, l'évolution contemporaine du monde. La vie de cette femme énergique et lyrique lui permet d'évoquer le destin du peuple antillais, depuis la cale des bateaux négriers jusqu'au cauchemar des plantations où les victimes durent inventer de nouvelles formes de résistance. Le livre se structure à partir d'évocations de la vieillesse, de la mort, des obsèques de Man Ninotte, qui permettent des explorations de la petite enfance de l'auteur, associée à de multiples origines, celles de la Caraïbe, celles des Amériques, celles de l'humanité. Le défi qu'il se lance - de mener de front un récit très intimiste, souvent bouleversant, sur sa famille, dominée non seulement par la mère, mais aussi par la soeur aînée surnommée "la Baronne", et une analyse qui remonte au temps préhistorique de l'Homo sapiens, jusqu'à une géopolitique de l'urbanisme, du paysage, du rapport entre les cultures - est parfaitement relevé, avec tendresse, humour et légèreté. Parfois intervient "la Baronne" à laquelle le narrateur s'adresse et qui apporte une touche de dérision à l'intellectualisme de son frère. Mais il n'en est pas perturbé et poursuit ses réflexions sur différents sujets : la mort, mais aussi les marchés, les petits magasins, les repas, les vêtements ,les carnavals, l'école, l'église, la danse et la musique. Avec en arrière-plan cette origine tragique (appelée "digenèse" par Edouard Glissant) qui n'est autre que le ventre du bateau négrier : lieu terrible d'une initiation à une autre poétique de l'existence au monde. "Ce que les poètes écrivent ne constitue que les décombres de ce qu'ils ont su vivre. Et ce qu'ils ont su vivre n'est que l'écume de ce qu'ils ont pu deviner et dont le manque leur reste à vie, comme le sillage d'une lumière". Celle sans doute d'un très grand livre.

09/2016

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Poésie

La licorne et le repaire. Ou le bleu de la dignite

Ton âme est plus bleue que le ciel, plus bleue que le sourire des océans. Bleue comme le velours-satin de mes nuits, bleue comme la traînée de feu que laisse la licorne dans son sillage. Bleue comme la fleur, que je porte à mon coeur que je rêve de te présenter comme le cadeau que l'on ferait à un roi. Les fées t'ont donné l'horizon au fond des yeux, mon amour te nimbe d'une clarté bleue que tu sembles reconnaître. L'enveloppe qui t'a faite roi est d'un bleu indélébile. C'est bien l'amour qui guide ma main vers toi, te toucher, te caresser, te protéger et te faire oublier quelques instants que tu es roi. Des instants où ta main touche un corps non pour le tuer, mais pour l'aimer, non pour caresser le pommeau d'une épée, mais pour caresser un par un chacun de mes secrets. Mes secrets ont tellement grandi depuis ces années que les anges se sont accordés pour élever une forteresse qui met à l'abri cette passion de tous les loups, de tous les néants. Nous nous sommes retrouvés encore ce matin dans ce coin de l'espace, vierge et bleu qui accueille et ma main et ma forteresse pour toi. Qui nous a guidés dans cet espace ? Bien plus fort que les anges : la quintessence de l'amour : Dieu ? Nous, pauvres créatures humaines à la merci des puissances cosmogoniques, il faudra bien des galops de licorne pour isoler dans un espace secret, tout l'amour que nous nous portons. Nous sommes aux portes de l'éternité, nous nous aimons depuis que le bleu existe. Ces portes sont gardées par une licorne à la fois bleue, à la fois blanche. La mort ne peut en franchir l'accès. C'est l'amour et la vie qui sont les énergies de cet endroit que personne n'a jamais su nommer.

09/2020

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Philosophie

L'action politique des personnalités et l'idéologie jacobine. Rationalisme et passion révolutionnaires

L'idéologie révolutionnaire du 18e siècle s'est voulue guidée par une philosophie politique conforme au rationalisme des Lumières. L'idéologie jacobine occupe une place à part, en marge des Lumières, dans la mesure où elle se situe dans le sillage de Jean-Jacques Rousseau. L'auteur s'est proposé d'étudier ses différents aspects, en retraçant les parcours politiques des acteurs qui l'ont incarnée, et qui ont été aussi des théoriciens, -tels que Robespierre, Marat, Saint-Just. Les écarts entre les théories formulées et l'action témoignent de la force des affects, et des tensions latentes dans l'affirmation des principes rationalistes. Ainsi, la tentative de Robespierre de théoriser la dialectique entre " terreur " et " vertu " n'a-t-elle pas conduit à une inversion du rationalisme en une " foi " d'ordre religieux ? Marat a souligné les limites du rationalisme en histoire, et l'efficacité des passions. Aussi son parcours et ses œuvres politiques ont-elles été sollicités par l'auteur, afin d'élaborer les notions d' " énergie " et de " volonté " révolutionnaires, -en utilisant aussi les analyses de Hegel, de Nietzsche, et, dans la pensée contemporaine, d'Hannah Arendt. L'étude des rapports complexes entre les personnalités, leurs réflexions d'ordre théorique, et leur action, a conduit à s'interroger sur le prolongement des passions et de l'esprit jacobins chez des acteurs politiques qui ont voulu maîtriser les crises historiques, -tel Charles de Gaulle, de 1940 à 1944-, et sur les traumatismes provoqués par l'imprévisibilité des événements et la contingence en Histoire. En confrontant les Jacobins et Charles de Gaulle, sont abordées les idées fondamentales de " nation " et de " patriotisme ", notamment à partir de l'action et de la réflexion théorique de Saint-Just, et des analyses de Rousseau et de Hegel. Cette confrontation a également permis de souligner la dimension tragique des personnalités révolutionnaires, la dialectique entre le rationalisme et le tragique en Histoire.

06/1998

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Littérature française

Mes contes d'au-delà des mers

"Mes contes d'au-delà des mers sont des petits bonheurs, portés sur l'océan par des navires aux ailes légères. Ils sont toujours décrits avec l'écriture marine d'une justesse impeccable de Jean de La Varende, un écrivain qui a servi de tout son coeur, de tout son talent et de tout son plaisir la compréhension et l'amour de la mer. "Mis en scène à travers le monde et les âges, ces contes ont la force visuelle de séquences de cinéma. Le lecteur marche dans le cortège du marquis de Manera le long de la route brûlante, sur le sol d'argent fondu tout brasillant de vibrations blanches au grand soleil de onze heures. Il est dans le sillage des trières grecques, ces navires ailés, jaune et rouge, qui font trembloter en reflets les colonnes et les temples, sur les caps attiques et dans les îles mélodieuses. La langue est élégante et lisse comme cette glaçure anglaise que rien n'imite, ou comme le yakiba, la trempe d'une lame de sabre de samouraï. Elle est poétique, pétillante, riche, mélodieuse, jaillissante, jubilatoire. Elle rebondit d'allitérations en notations sonores dans un spectre large, du grondement d'un train qui s'assourdit aux confins de la plaine, jusqu'aux harpes étranges faisant miauler la brise. Sons, mais aussi odeurs exotiques, racine d'iris et fleur d'oeillet. Couleurs, dans toutes les nuances subtiles ou violentes, corps de nacre rose avec des jambes et des bras d'or, biches d'aventurine, cerfs roses aux bois dorés, faons jaune citron tavelés de poivre, deux oiseaux, noir, blanc et rouge, luttant dans une fougue du pinceau. Le ton est sensible, léger comme un nuage ou un éventail japonais, mais prégnant. [...] Tous réservent une surprise parfois impertinente, comme si la finalité du récit était d'amener sa chute majuscule, comme le clin d'oeil d'une jonque chinoise." Amiral François Bellec, de l'Académie de marine

12/2017