Recherche

Breton Soupault surréalisme

Extraits

ActuaLitté

Coloriage, gommettes et autoco

Cahier de coloriage. Bourse de Commerce

Une expérience unique pour partir à la découverte d'un lieu chargé d'histoire(s) : la Bourse de Commerce de Paris. L'histoire de la Bourse de Commerce débute au 16e siècle, dont le seul vestige est la colonne Médicis. Par la suite, le bâtiment évolue au gré de ses usages et des transformations du quartier des Halles. Raconter son histoire, c'est raconter l'histoire de Paris que l'on aperçoit sous toutes les coutures, une fois entré dans le bâtiment. Sous la lumineuse coupole, l'espace prend une tout autre dimension et nous désoriente grâce à la structure en béton imaginée par Tadao Ando. Grand amateur d'art, François Pinault a rassemblé ici plus de 10000 oeuvres contemporaines. Tracer, colorer, crayonner ou même coller... Au fil des pages de ce cahier que Glénat Jeunesse coédite avec la Bourse de Commerce de Paris, l'enfant devient successivement architecte, bâtisseur, peintre, marchand, ou simple observateur. Autant d'occasions pour les artistes en herbe de jouer en apprenant, de comprendre en s'amusant. Dédié au jeune public à partir de 6 ans, ce cahier est une invitation à venir découvrir un lieu exceptionnel qui trace un trait d'union entre passé, présent et futur. Il sera aussi un beau souvenir à emporter avec soi, une fois la visite terminée.

06/2021

ActuaLitté

Thèmes photo

Un quartier français. Degroote, Dunkerque

On remarque d'abord les fenêtres hexagonales, les panneaux préfabriqués en béton gravillonnaire, les espaces verts autour de bâtiments singuliers. La cité Degroote, à Téteghem Coudekerque-Village, près de Dunkerque, regroupe 428 logements HLM construits de 1975 à 1978, après l'ère des grands ensembles industrialisés. C'est un quartier français ordinaire comme il en existe tant d'autres. Ces logements portent la marque architecturale et urbanistique d'une ère novatrice et prometteuse. Mais, du fait de malfaçons et de problèmes constructifs qui ont engendré humidité, infiltrations et effritements, et après l'échec des rénovations successives, la décision de démolir s'est imposée. Degroote n'aura pas atteint cinquante ans. Nanda Gonzague a documenté les dernières saisons du quartier Degroote de 2019 à 2021. Accompagné par des textes d'Antoine Tricot, de Paul Leroux et de Christiane Vollaire, cet ensemble d'images met en lumière les habitants et les traces de la période où ils ont vécu et façonné le quartier, tout en éclairant la mécanique du renouvellement urbain. Le photographe a créé une relation intime et durable avec les gens de Degroote attachés à leur cadre de vie. Devant l'objectif, ils posent avec dignité et fierté. A l'écoute de leurs souvenirs et au coeur d'un travail de mémoire partagé, il a saisi avec pudeur et sans misérabilisme l'effacement progressif du paysage familier du quartier.

01/2022

ActuaLitté

Géographie

Des villes et des hommes. Enquête sur un mode de vie planétaire

C'est un fait nouveau : depuis 2011, plus de la moitié de l'humanité vit dans les villes. L'espèce humaine est devenue une espèce urbaine, pour le meilleur et pour le pire : pour chaque 5e Avenue il y a un bidonville à Mumbai. Pourtant, la ville reste un incomparable moteur d'innovation et de création, un accélérateur de civilisation, qui attire la pauvreté davantage qu'elle ne la crée. Telle est la conviction profonde d'Edward Glaeser, économiste de renommée internationale, fasciné depuis toujours par l'univers urbain et les mille questions qu'il pose : pourquoi des villes autrefois puissantes tombent-elles en ruine ? Comment se forment les ghettos ? Pourquoi certaines cités se développent-elles en hauteur et d'autres à l'horizontale ? Est-il vrai que la vie en ville rend plus malheureux ? Guidant son lecteur de New York à Bangalore, de Singapour à Vancouver, de Detroit à Rio ou de Paris à Tokyo, l'auteur mène l'enquête et fait la chasse aux idées reçues : la ville n'est pas moins écolo que la campagne, les gratte-ciel n'ont pas que des inconvénients, la préservation acharnée du Paris haussmannien est loin d'être un cadeau pour ses habitants, contraints à le déserter... Or, rien de pire qu'une ville-vitrine car la vraie cité est faite de chair, non de béton.

09/2011

ActuaLitté

Sociologie

Je te ressers un pastis ? Dialogue avec moi-même

"Ce livre est rugueux, rapide et combatif. Rudy Ricciotti, fils de maçon italien passé par l'Algérie et échoué sur les côtes de Provence, est un homme à vif, attachant et brutal. C'est à cet architecte, virtuose du béton, que l'on doit — entre autres — le Mucem de Marseille, le Pavillon noir d'Aix-en-Provence, le stade Jean-Bouin de Paris, la Passerelle de Séoul ou la Salle de concert philharmonique de Potsdam... Bien que reconnu mondialement par son art, il ne quitte guère la baie de Cassis, entre Marseille et Toulon. Débatteur infatigable, il aime surprendre et désarmer, esquiver, rebondir d'un sujet à un autre. Parlant avec amour de Malaparte, de Pasolini et d'Ulysse, il fustige les vegans, Cannes et son festival"bien-pensant". Cette mer Méditerranée qui n'est pas pour lui un milieu amical le fascine et l'angoisse "dans sa surface et par sa profondeur". Il en parle avec l'admiration de l'enfant et la passion de l'amant. Il en sait les dangers multiples : ceux de ses courants comme ceux de ses peuples, avec lesquels il ne se sent rien de commun, hors la recherche de l'ombre. Il en parle jusqu'à plus soif et en tire une inspiration digne de Dali. Un livre qui secoue." José Lenzini

03/2019

ActuaLitté

Histoire internationale

Au pied du mur. Chronique berlinoise (janvier 1989 - avril 1990)

"Je suis arrivé à Berlin-Ouest en hiver, dans les premiers jours de l'année 1989. Il y faisait froid et gris. Les murs étaient couverts d'affiches électorales, la ville se préparait à élire un nouveau maire. Pour le reste, tout était calme, le Mur encore solide et les Berlinois semblaient s'accommoder de sa présence. Nouvel arrivant, sans argent et sans vrai projet, je me suis mis à la recherche d'un logement et d'un travail.
J'ai trouvé une chambre à Kreuzberg, l'eldorado des "alternatifs" de tout poil, et je suis devenu laveur de carreaux. Un métier dont l'intérêt principal, sinon le seul, était de me mettre chaque jour en contact avec de vrais Berlinois en chair et en os, de me faire pénétrer chez eux. Et, un peu comme on tient un journal, j'ai commencé à rédiger cette chronique. Et puis un jour du mois de novembre 1989, l'îlot emmuré a été envahi par une foule qui, après avoir jeté à bas un régime réputé costaud et un mur en béton, s'apprêtait à dévorer à pleines dents une richesse et une liberté dont elle avait été trop longtemps frustrée.
[... ]Ecrites au fil des jours dans une ville en pleine mutation, ces notes apportent sur cette période tumultueuse le modeste témoignage d'un promeneur étranger". Eric Onnen.

01/1991

ActuaLitté

Beaux arts

Haute Agora

Haute Agora, étude menée par l'architecte Jean-Christophe Quinton avec les ingénieurs du bureau Bollinger + Grohmann, explore le potentiel des grandes structures pour accueillir les activités humaines. Le projet conjugue et imagine simultanément de nouveaux systèmes techniques plus vertueux, plus économes en matière et une étude pour une plus grande diversité d'usages des espaces dans les constructions de grande hauteur. Cette recherche initiée il y a un an, convoque ainsi les ressources propres de l'architecture et de l'ingénierie, de la mesure et de l'espace, de la verticalité et des milieux potentiels qu'elle génère. Elle se traduit dans une géométrie capable et adaptable sans fin dont la structure repousse les limites constructives classiques. Uniquement portée, depuis le sol, par des voiles de béton d'une épaisseur de trente centimètres, Haute Agora parvient néanmoins à s'élever à sept cents mètres et libère l'espace. En utilisant moins de matière, la tour dégage aussi plus de potentiels. Pour démontrer cette capacité, l'équipe a invité une centaine d'autres architectes à investir les volumes. Modes de vie audacieux, nouvelles civilités, nouvelles relations fictionnelles et fonctionnelles, parcs, ou dispositif d'épuration de l'eau les programmes proposés démontrent la capacité de cette Haute Agora à réinterroger les façons d'envisager les immeubles de grande hauteur.

04/2019

ActuaLitté

Beaux arts

Tadao Ando. Le défi

Le Centre Pompidou consacre une importante exposition à Tadao Ando, grande figure de l'architecture contemporaine. Cette rétrospective interroge les principes de création de l'architecte japonais, comme son usage du béton lisse, la prééminence des volumes géométriques simples, l'intégration des éléments naturels — tels que la lumière ou l'eau — dans ses dispositifs spatiaux, ou encore l'importance qu'il accorde à l'intensité de l'expérience corporelle générée par son architecture. Autodidacte, Tadao Ando est fortement marqué par la découverte de l'oeuvre de Le Corbusier. Après plusieurs voyages aux Etats-Unis, en Europe et en Afrique, durant lesquels il étudie les grands chefs-d'oeuvre de l'architecture, il revient au Japon en 1969 et crée son agence à Osaka. Récompensé par plusieurs distinctions, dont le prestigieux prix Pritzker en 1995, il travaille aujourd'hui sur de nombreux projets monumentaux, dont le nouveau musée de la Fondation Pinault installé dans l'ancienne Bourse de Commerce de Paris. Cette monographie donne à voir et à comprendre l'oeuvre sobre et élégante de l'architecte à travers soixante-dix de ses plus beaux projets. Cette publication est enrichie par trois portfolios présentant les photographies noir et blanc de Tadao Ando, ses dessins au crayon et, pour la première fois reproduits, ses carnets de voyage, sources d'inspiration de ses premières créations.

10/2018

ActuaLitté

Littérature française

La mélancolie de l'iguane - Roman

Dans la solitude des champs de béton. Un aérolithe tombé d'on ne sait quelle planète noire. Duras trash ? Koltès après trois pastis, sept bières et deux cafés ? Iggy & The Straub ? Genet sous overdose death metal ? L'Iguane de Filip Forgeau, c'est un peu tout ça à la fois, et autre chose qui ne serait pas réductible à la somme de ces influences. Tout le prix de L'Iguane est de convoquer les poncifs pour aussitôt les éclater, de ne jamais ressembler aux a priori qu'il déclenche, de toujours apparaître ici quand on l'attend là. A l'image de son anti-héros Frag, carcasse de gros dur qui cache une âme solitaire et meurtrie, voyou tendre sorti de l'univers de Genet, L'Iguane déjoue toutes les apparences. L'Iguane prend acte d'une fin de siècle - 20è - qui s'enfonce lentement mais sûrement dans l'abîme, de la déchéance finale d'une civilisation qui ne fonctionne plus et laisse de plus en plus de cadavres sur le bas-côté. L'Iguane réussit à construire un territoire physique et mental cohérent, à imposer un langage et un univers personnels. Filip Forgeau invente là une dérive poétique à la fois triviale et littéraire, une ronde obsessionnelle déjantée et durassienne qui prend acte de l'impasse de notre civilisation postindustrielle. Serge Kaganski - Les Inrockuptibles.

10/2018

ActuaLitté

Beaux arts

Le Havre. La demeure urbaine (1517-2017)

Dans les années qui suivent la fondation de la ville en 1517, Le Havre ne pense qu'à la mer. Les négociants ne soignent pas leurs demeures. Les maisons de commerce sont construites sans prétention et l'utile l'emporte sur le décor et le faste. Mais à partir de 1852, Le Havre naît une deuxième fois : après la destruction des remparts, l'habitat se déploie en quartiers diversi?és vers l'est et le nord. La séparation entre le port et la ville s'amorce, tandis que Sainte-Adresse développe une vocation balnéaire et devient un lieu de villégiature réputé. Après les bombardements de 1944 qui détruisent les "villes neuves" des 16e et 18e siècles, Auguste Perret, l'un des architectes majeurs du courant moderne, est chargé de la Reconstruction. Il met alors en oeuvre une nouvelle manière d'habiter : le logement sera fonctionnel, conditionné par la structure en béton. Son travail, exemplaire, vaudra à la ville reconstruite l'inscription au Patrimoine Mondial de l'Humanité. Consacré aux demeures du Havre, ce livre est le fruit d'une étude exceptionnelle menée à partir des années 1990 par le service de l'Inventaire du patrimoine culturel de la Région Normandie. Il succède à celui paru en 2005, Le Havre : un port, des villes neuves, qui présentait l'urbanisme et les édi?ces publics, religieux et portuaires.

10/2017

ActuaLitté

Faits de société

Ma vie, mon combat

" Je me suis reconstruite petit à petit. Un jour, j'ai retrouvé un ami d'enfance grâce aux réseaux sociaux. Il est venu me voir souvent. Un jour, il m'a fait une prière de guérison, nous étions en juin 2009, ce fut une expérience indescriptible : je me suis d'abord sentie comme si j'étais sous une tonne de béton, puis à un moment j'ai pleuré, pleuré sans rien contrôler, et j'ai eu l'impression d'être libérée, de voler, légère comme une plume. " Enfant non désiré, Katarina souffre depuis toute petite d'un cruel manque d'affection. Toute jeune, elle est violée par son père. Elle se confie à sa mère, mais l'affaire est classée sans suite car son père est malade et elle doit continuer à endurer de nouveaux sévices. Ce drame odieux la laisse traumatisée pour le restant de ses jours. Ne pouvant plus vivre chez sa mère alcoolique, elle s'installe chez ses grands-parents qui la traitent comme Cosette. Grâce à sa passion pour l'équitation, elle entame une difficile construction de soi, mais ne rencontre que des partenaires violents, avec lesquels un équilibre est impossible à trouver. Elle prend la plume pour raconter sa tragique histoire à sa fille, afin que celle-ci connaisse ses origines. Ce lien qui l'unit à son enfant constitue sa seule planche de salut.

08/2017

ActuaLitté

guides cyclotourisme

Vélos en famille

Un indispensable pour s'organiser sereinement, choisir des itinéraires adaptés en France et en Europe et partir à l'aventure à vélo en famille. Camille Boiardi-Franchi et Jeanne Lepoix, passionnées, expérimentées et jeunes mamans, réinventent la route pour les tribus cyclotouristes et offrent une autre vision du voyage à vélo : de la grossesse et la carriole à l'autonomie de l'enfant, en passant par une bonne organisation, le tout jalonné de magnifiques photos, d'illustrations très pratiques, de témoignages précieux, de dix itinéraires 100 % éprouvés et approuvés... Passager in utero - Continuer de rouler enceinte ? Oui, c'est même l'occasion idéale de commencer à s'inventer une vie tous ensemble. Une organisation béton - Les premiers tours de roues avec un bébé paraissent effrayants ? Grâce à une bonne logistique et en s'adaptant aux besoins de chacun, tout est envisageable ! Taillez la route - Décidés à partir à l'aventure ? Excellente idée pour se créer des souvenirs ! La route se révèlera une école et un terrain de jeu très épanouissants, riches en multiples partages et bienfaits. A chacun son rythme - Voyager à différentes échelles ? C'est possible ! Découvrez toutes les astuces pour randonner à la journée, pendant plusieurs jours ou au long cours. Un guide zéro carbone indispensable pour conjuguer la formidable aventure humaine de la parentalité et le désir viscéral de pédaler et voyager !

03/2023

ActuaLitté

Romans graphiques

UOS

Dans un monde dévasté, près de l'océan, un homme hirsute en tenue d'astronaute vit seul, tel un gardien de phare débraillé des siècles précédents. Machinalement, avec un respect des protocoles et une conscience professionnelle aiguisée, il veille sur le site dont il a la charge, un lieu dont l'intérieur constitue presque un sanctuaire secret, soumis aux règles sécuritaires les plus strictes, en raison de sa grande dangerosité : une centrale nucléaire. Pourtant, cette centrale n'est plus que ruines. Les toitures sont effondrées, le béton des réacteurs est fissuré depuis longtemps, le vigile que le gardien s'efforce de saluer n'est qu'un hologramme qui, sans explication, reçoit toujours l'électricité nécessaire à son activation... Dans cette grande cathédrale, bâtiment mythique de la puissance de la Techno-science, les procédures du Gardien se muent en rituels, le silence et les ombres se chargent peu à peu de donner une âme aux lieux, et notre Robinson esseulé, dans son délire, fait de ce sanctuaire nucléaire un temple accueillant les esprits des aïeux. Imaginée en contrepoint à Soon (scénario Thomas Cadène, paru chez Dargaud en 2019), UOS est une exploration graphique de l'univers de l'Effondrement, une ballade sensorielle au pays du retour en grâce, parmi les ruines, d'un être humain à l'écoute des Esprits et de la Nature.

04/2021

ActuaLitté

Science-fiction

Bifrost N° 102, avril 2021 : Arthur C. Clarke : l'odyssée de l'espace

Seules subsistaient la poussée démentielle de la chute, la mer, le ciel, la mer, tout près, le vent hurlant, pendant que l'avion tournoyait cul par-dessus tête et que les hommes cherchaient à s'extirper de leur harnais pour sauter par les trous des portières ou celui de l'aile arrachée. Coincé dans ce manège de cauchemar, Walt ne pensait qu'à une chose : il avait entendu dire que la mer était aussi dure que du béton quand on y tombait. Ca, et le fait qu'il ne voulait pas mourir. Ca, et la nécessité de la chance. Un instant d'apesanteur, des globules de sang flottant alentour — le corps du copilote transpercé par une lance de métal. Walt ne pouvait rien pour lui. Il s'était hissé sur l'immense hauteur de l'appareil désemparé en luttant contre une poussée dont le brusque gauchissement l'avait projeté vers l'ouverture béante. Ca ne l'avait pas empêché de rester coincé parmi les tuyaux tordus, quasi incapable de respirer, prisonnier des forces de la chute. Alors lui était venue la pensée — celle qui avait sans doute traversé l'esprit de milliers d'aviateurs dans des moments pareils — qu'il aurait donné n'importe quoi, absolument n'importe quoi pour leur échapper. Pour que la chance ne l'abandonne pas...

04/2021

ActuaLitté

Littérature française

Texaco

"Une vieille femme câpresse, très grande, très maigre, avec un visage grave, solennel, et des yeux immobiles. Je n'avais jamais perçu autant d'autorité profonde irradier de quelqu'un... Elle mélangeait le créole et le français, le mot vulgaire, le mot précieux, le mot oublié, le mot nouveau...". Et c'est ainsi que Marie-Sophie Laborieux raconte à l'auteur plus de cent cinquante ans d'histoire, d'épopée de la Martinique, depuis les sombres plantations esclavagistes jusqu'au drame contemporain de la conquête des villes. D'abord, les amours d'Esternome, le "nègre-chien" affranchi, avec la volage Ninon qui périt grillée dans l'explosion de la Montagne Pelée, puis avec Idoménée l'aveugle aux larmes de lumière, qui sera la mère de Marie-Sophie. Dans les temps modernes, Marie-So erre d'un maître à l'autre, au gré de mille et un "djobs" qui l'initient à l'implacable univers urbain. Ses amours sont sans lendemain. Devenue l'âme du quartier Texaco, elle mène la révolte contre les mulâtres de la ville, contre les békés qui veulent s'approprier les terres, contre les programmes de développement qui font le temps-béton. C'est cette femme de combat que le Christ (un urbaniste chargé de raser le quartier Texaco) affrontera lors d'une ultime bataille où les forces de la Parole resteront la seule arme.

09/1994

ActuaLitté

Design

Maurice Calka. Le sculpteur du design

La première monographie sur l'artiste multi-disciplinaire qui se cache derrière le bureau " boomerang ", icône du design pop. De Maurice Calka, les amateurs de design connaissent le bureau aux rondeurs colorées, sorti en 1969. Mais la plupart ignorent l'étendue et la variété du travail de cet artiste inclassable, Premier Grand Prix de Rome de sculpture 1950. Designer et sculpteur, donc, mais aussi dessinateur, architecte et urbaniste, Maurice Calka est l'inventeur d'un art pour tous. Dans la France des années 1950 à 1990, cet éternel optimiste a cherché à embellir autant les intérieurs que les places publiques en inventant ses propres techniques. Avec le même enthousiasme, il a tapissé murs et sols des palais officiels ou des cités de banlieue de ses mosaïques colorées, expérimenté le béton moulé, osé l'inox soudé. Il a posé des sculptures dans des églises, égayé le périph' parisien de papillons géants, décoré mairies et centres commerciaux. Maurice Calka, c'est aussi un projet de pont habité et même une Renault 5 cabriolet. Son travail l'a mené de Paris à Addis Abeba, de Vélizy à La Réunion. Le découvrir, c'est se plonger dans la vie artistique française de la seconde moitié du XXe siècle, ses grands projets, ses débats passionnés sur la place de l'art dans la ville, son utopie du beau pour tous.

10/2022

ActuaLitté

Gestion du stress

Je résiste mieux au stress

Selon l'American Academy of Anti Aging Medicine (2021), la méthode intégrative présentée dans ce livre est associée à une amélioration de la santé physique et mentale et de la qualité de vie. Nous sommes tous confrontés au stress. Ce qui fait la différence en termes de bien-être et de santé, c'est notre capacité à résister à ce poison du quotidien. Heureusement des solutions existent pour la développer. Deux médecins, une diététicienne et un coach sportif renommé, chacun spécialiste dans son domaine, ont sélectionné les meilleures pratiques antistress. Ils les ont intégrées dans un programme béton : en 4 semaines seulement, vous allez faire barrage au stress. Vous serez plus serein, plus énergique, plus positif, vous dormirez mieux... Tous ces outils sont complémentaires : changements dans l'assiette pour renforcer l'organisme, mini-programmes d'activité physique pour faire tomber la pression à chaque fois que vous serez dans le rouge, et 3 clés indispensables pour vous " immuniser " contre le stress (au choix, la cohérence cardiaque, la relaxation ou la méditation). Si, ponctuellement, un traitement est néces saire, vous découvrirez des médications naturelles : les plantes et les huiles essentielles les plus efficaces selon vos symptômes, avec les doses et les précautions d'usage. En vous apprenant à mieux composer avec le stress au quotidien, ce guide efficace et rassurant va améliorer votre vie (et votre bien-être) plus que jamais.

03/2022

ActuaLitté

Criminologie et sicence pénite

Des champs à l'Elysée. Les mémoires d'un gendarme du GIGN et du GSPR

"Soudain, Brigand sort du bureau, son pistolet pointé dans le dos de l’otage. Barril murmure dans la radio?: "Roger, ils se dirigent vers toi?! ". Dans le long couloir désert, le bruit de leurs pas résonne entre les murs de béton et grandit dans notre direction. En une fraction de seconde, ma décision est prise. Je souffle à Charley?: "Planque-toi, je vais tirer?!". Tapi dans le recoin de la porte ouverte, j’attends qu’ils arrivent à ma hauteur. Le forcené est de profil. Il ne peut pas me voir. De plus, il n’a pas d’angle de tir et le canon de son pistolet ne touche pas le dos du sous-directeur. Une chance?: celui-ci ne sera pas blessé par une balle perdue. Je laisse avancer l’otage de deux pas. Genoux pliés, bras tendus, tenant mon 357 Magnum à deux mains, je me mets en position. Je vise la main droite de Brigand, je tire. Un morceau de la crosse de son revolver vient transpercer sa main. Instantanément, la douleur fulgurante lui fait lâcher son Webley. Terrifié par le vacarme de la déflagration, le sous-directeur plonge en avant. Brigand tente de ramasser son arme de sa main valide. Je transperce sa main gauche par un second tir. L’opération dure à peine cinq secondes. Terrassé de douleur, Brigand tombe à genoux en hurlant ".

04/2024

ActuaLitté

BD tout public

Les enfants fichus

A pour Amy tombée au bas des escaliers B pour Basil surpris par des ours affamés C pour Clara lassée, décharnée et malade D pour Desmond jeté d'un traîneau en balade E pour Ernest gobant un noyau malvenu F pour Fanny vidée d'un baiser de sangsue Et ainsi de suite. Ecrit et dessiné en 1963, Les Enfants fichus (The Gashlycrumb Tinies) est une ouvre somptueuse où se retrouve tout l'art d'Edward Gorey. Cet abécédaire lugubre de morts d'enfants a eu une influence considérable aux Etats-Unis ; il fut notamment une source d'inspiration directe du fameux livre de Tim Burton La Triste fin du petit enfant huître et autres histoires (édition 10|18). Construit comme une comptine de vers de 10 pieds rimés deux à deux, ce recueil passait pour presque intraduisible : Ludovic Flamant a démontré le contraire par l'alexandrin. Cette nouvelle édition, dans un format plus grand et relié, reprend l'original de l'édition américaine. Edward Gorey (1925 -2000) est un dessinateur singulier. Ne nous attardons pas sur sa vie sentimentale ou le nombre de ses bagues, et retenons l'essentiel. Certains se souviennent de lui comme de l'étrange individu, portant jeans et manteau de fourrure, qui assista pendant un quart de siècle à toutes les représentations du New York City Ballet. D'autres savent que sa belle-mère chantait la Marseillaise dans le film Casablanca ou qu'il vivait avec en moyenne sept chats dans un petit appartement new-yorkais. Les plus érudits le connaissent pour son générique de la série Mystery ! , les plus âgés se rappellent son décor renversant pour le Dracula donné à Broadway en 1977. Le plus étonnant, c'est le nombre d'Américains qui ont eu, un jour ou l'autre, un livre d'Edward Gorey entre les mains. Extravagantes, inclassables, souvent d'inspiration surréaliste, toujours brèves et délicieuses à parcourir, ces ouvres farfelues font la joie des amateurs de livres décalés. Les recueils de Gorey sont aujourd'hui rassemblés dans des anthologies. Sa maison de campagne - Elephant House - a été transformée en musée. Plusieurs essais explorent son univers. Tim Burton le revendique comme maître. L'ouvre d'Edward Gorey comprend plus d'une centaine de livres.

10/2014

ActuaLitté

Beaux arts

Perahim. La parade sauvage

A l'occasion du centenaire de la naissance de l'artiste, le musée d'Art moderne et contemporain de Strasbourg présente pour la première fois en France une exposition rétrospective de l'oeuvre de Jules Perahim (1914-2008), figure majeure de l'avant-garde roumaine. Artiste complet aux différentes facettes, dessinateur, peintre, illustrateur, scénographe, Perahim est l'auteur d'une oeuvre foisonnante, à la fois onirique et engagée, qu'il développe d'abord à Bucarest dès les années 1930, puis en France. Ses dessins paraissent aux côtés des travaux de Victor Brauner dans la revue non conformiste d'esprit dada et surréaliste Unu puis dans Alge dont Perahim est un des fondateurs avec le poète Gherasim Luca. Ses expositions personnelles puis ses collaborations à des revues de contestation sociale et politique, telles que Cuvantul Liber, attirent la vindicte des forces réactionnaires dans un pays en perte de valeurs démocratiques. Son oeuvre picturale emprunte aux mythes classiques en incluant des allusions aux tarots, à l'alchimie, à l'animisme... Au fil de bestiaires fantastiques, de paysages imaginaires, de rencontres entre éléments mécaniques et organiques, Perahim établit un univers singulier dont le pouvoir évocateur appelle à l'immédiateté de l'image poétique. Ses nombreuses collaborations théâtrales (Les Bains de Maïakovski, Arturo Ui de Brecht, Faust de Marlowe...) et poétiques, révèlent la proximité de l'oeuvre de Perahim avec la littérature. Après des désillusions de toutes sortes, Perahim s'établit en France en 1969, il se lie d'amitié avec le poète Alain Jouffroy et avec Edouard Jaguer, fondateur de la revue Phases et auteur de la première monographie consacrée à Perahim. Il entreprend plusieurs voyages en Afrique "celle noire, blanche, verte et rouge, de nos songes et de nos chimères", comme l'écrit Edouard Jaguer, qui le marquent profondément. Au cours des années 1980-1990 Perahim est fasciné par le jeu subtil entre apparence et apparition qu'il exprime dans de vastes paysages oniriques. Le catalogue réunit une centaine d'oeuvres picturales et graphiques, ainsi que divers documents et revues des années 1930 à 2000, où se lisent la fantaisie et l'humour sans cesse renouvelés d'un artiste à l'imagination frénétique.

11/2014

ActuaLitté

Littérature française

Derrière mes doubles (Jean-Pierre Duprey & Jacques Prevel). Chronique des poètes de l'émotion 1

La poésie est une écriture sans retour. Un gouffre sans fond. Christophe Dauphin ne craint pas de sauter dans ce vide en provoquant la rencontre de Jean-Pierre Duprey et de Jacques Prevel. Prevel né en 1915, Duprey en 1930, ne se sont vraisemblablement jamais croisés à Montparnasse où à Saint Germain-des-Prés dont ils fréquentaient pourtant les mêmes cafés. Dauphin les met face à face non comme deux combattants prêts à s'affronter sur un ring mais comme deux frères stupéfaits de se découvrir dans le regard de l'autre. Duprey et Prevel sont normands (comme Christophe Dauphin), l'un de Rouen (Duprey) l'autre de Bolbec (Prevel) et cette normandité n'est pas anecdotique. Léopold Sédar Senghor voyait les Normands comme des "métis culturels" , réalisant la symbiose entre "les apports méditerranéens, celtiques et germaniques" , traits que l'on peut découvrir chez les deux poètes. Duprey penchait du côté surréaliste, Prevel du côté du Grand Jeu. L'un et l'autre connurent un destin tragique : Duprey, suicidé à vingt-neuf ans, Prevel, mort de la tuberculose à trente-six. "Celui qui voit son double en face doit mourir" , écrivait Roger Gilbert-Lecomte, poète admiré par Prevel autant que par Duprey. Les deux hommes pourtant ne se ressemblaient pas. Leur réputation était à l'opposée l'une de l'autre. Duprey reconnu et fêté, Prevel marginalisé et abandonné. Duprey était un ange, Prevel un spectre. Ni l'un ni l'autre n'avaient véritablement de place dans la société artistique où il va de soi de faire bonne figure, d'être disert, de se montrer à son avantage, de ronronner ou d'hurler à la lune pour se mettre en exergue... . La force du livre de Christophe Dauphin, c'est de parler de Duprey et de Prevel d'homme à homme, d'égal à égal, de poète à poète ; d'éclairer sans fard leur vie et leur oeuvre. Ici, pas de bonbons sucrés de rhétorique, de sentimentalisme ni de nostalgie : des faits et du texte. De la matière dure. De la matière noire. Quelque chose d'aussi solide que les sculptures de Duprey, d'aussi tranchant et bouleversant qu'un ciel d'orage "tout pesant d'inquiétude d'anxiété et d'irréel" . Gérard MORDILLAT

10/2021

ActuaLitté

Science-fiction

Nicolas Eymerich, inquisiteur : Le Mystère de l'inquisiteur Eymerich

Cette fois, c'est en Sardaigne en 1365 que le terrible inquisiteur va exercer ses talents. Il accompagne en effet le roi d'Espagne, venu à la tête d'une expédition militaire pour mettre fin à un culte païen dont les adeptes possèdent, semble-t-il, le pouvoir de guérir les malades, y compris les plus graves. Mais pourquoi les ruisseaux et torrents de l'île se mettent-ils à heure fixe à grouiller d'amibes et autres parasites rendant leur eau impropre à la consommation ? Ailleurs, prisonnier d'une cellule surréaliste située en un lieu indéterminé, Wilhelm Reich vit d'hallucinantes entrevues avec un Eymerich qui semble bien décidé à le psychanalyser. Ailleurs encore, dans un futur proche consécutif à l'effondrement des Etats-Unis causé par l'anémie falciforme, des jeunes gens originaires des différentes — et peu sympathiques — nations qui se partagent désormais le territoire nord-américain se retrouvent, pour punition, envoyés dans un mystérieux Lazaret... Enfin, certains chapitres content les épisodes cruciaux de la vie de Reich, dont les hypothèses sur les bions et l'énergie "orgonique" constituent la base même du roman. À la lecture du résumé ci-dessus, pas besoin d'être un habitué de la série pour comprendre que Le Mystère de l'inquisiteur Eymerich nage en plein délire. Aux psytrons et aux cathares mutants gavés de colchique ont « simplement » succédé les orgones. Continuant sa tournée des théories scientifiques alternatives, Evangelisti évoque W. Reich au tragique destin, persécuté par les nazis puis par la justice états-unienne. Toutes les époques possèdent leurs inquisiteurs. Il paraît clair que ce quatrième volume des aventures d'Eymerich marque une étape importante dans la série. Plus long, plus complexe, il a en outre le mérite de commencer à dévoiler le projet global d'Evangelisti. Le schéma général de l'histoire du futur « évangélique » se met en place, et il est frappant de constater combien cet avenir dystopique plonge ses racines dans le passé, et plus précisément à l'époque d'Eymerich. Et pour ceux qui ignorent encore tout du redoutable dominicain, cette histoire d'horreur aux accents quasiment lovecraftiens constitue une excellente entrée en matière.

09/2012

ActuaLitté

Théâtre

Octobre (1932-1936)

"C'est le moment de faire son théâtre soi-même !" écrit Prévert en 1931. La joyeuse équipe de la rue du Château a quitté domicile ; le compagnonnage surréaliste a vécu ses plus riches heures. Face à la crise et à la misère du prolétariat, contre la corruption des élites et la montée des nationalismes, le temps est à l'action militante. Et c'est sur la scène, au plus près des mouvements prolétaires et de ceux qui les soutiennent, que Prévert donne alors le meilleur de lui-même, avant que le cinéma ne l'occupe plus encore. Les cinq années qui précèdent l'avènement du Front populaire seront, pour Prévert et ses amis, celles du théâtre révolutionnaire, où la bouffonnerie est politique et la farce, féroce dénonciation. Antimilitarisme, anticléricalisme, antiparlementarisme, antifascisme... le ton est plus que radical. Mais l'imagination a sa place et souvent, à la manière poétique de Prévert, la "vie des rêves fait irruption ". Le groupe Octobre est l'une de ces troupes de théâtre amateur fédérées par le parti communiste, constituées dans le prolongement de l'agit-prop soviétique. Le groupe de Prévert, par la force de ses textes et la créativité débridée qui le caractérisent, devient vite le plus en vue du mouvement. Son originalité le conduit même jusqu'à Moscou, au printemps 1933, où la troupe jouera devant Staline - malgré les trotskistes de la bande ! - quelques pièces de son répertoire. Répertoire que Prévert, bien plus tard, reprendra partiellement dans ses recueils poétiques, à l'image de La Bataille de Fontenoy ou de La Pêche à la baleine. Ce recueil rassemble les textes de Prévert écrits pour Octobre : sketches et saynètes, chœurs parlés et chansons ; la plupart sont rares ou inédits. L'actualité des temps troublés qui les virent naître y est partout présente. C'est, au-delà du guignol et de l'épaisseur du trait, Prévert et son époque qui s'y trouvent réunis, à grand bruit. Comme écrira Antonin Artaud à propos d'Octobre, qu'il admirait beaucoup, "l'humour de Jacques Prévert signale que la vie de l'époque est malade".

06/2007

ActuaLitté

Critique littéraire

Correspondance 1926-1962

"Avant même d'être surréaliste", Michel Leiris disait avoir été "fasciné par l'espèce de linguistique amusante - comme il y a une "physique amusante"- que le futur et imprévisible académicien Jean Paulhan, alors auteur des plus discrets, esquissait dans son bref mais substantiel ouvrage, très mine de rien, Jacob Cow le pirate ou Si les mots sont des signes ". Autant dire que Leiris et Paulhan n'étaient pas sans "lieux communs": l'un et l'autre, comme écrivains, s'attachèrent tout particulièrement à la question du langage ; l'un et l'autre furent critiques littéraires, critiques d'art et, à des degrés divers, linguistes et ethnologues ; l'un et l'autre s'intéressèrent à l'oeuvre de Raymond Roussel, Antonin Artaud, Laure, Jean-Paul Sartre... Si l'on découvre, dans cette correspondance quelques autres sujets de complicité, apparemment plus futiles - les boules, la nage, la tauromachie, les voyages, la peinture contemporaine -, il est ici essentiellement question de l'oeuvre de Leiris, de ses relations réservées de jeune auteur, puis d'écrivain confirmé, avec l'attentif éditeur et directeur de revues qu'était Paulhan. Ainsi, à l'occasion de la publication de Miroir de la tauromachie, le dialogue entre les deux hommes trouve-t-il son point d'équilibre en même temps que d'affrontement : "Je trouve très forte et très juste, reconnaît Jean Paulhan le 25 août 1939, votre tentative d'explication par la bande de la beauté littéraire. Ne pensez- vous pas, s'il est si rare de nos jours d'attaquer franchement le problème littéraire (je veux dire : d'expression), que la cause en pourrait bien être - malgré tant d'apparences contraires -- qu'il est aussi le plus dangereux ? " A cette réflexion de l'auteur des Fleurs de Tarbes, Michel Leiris fait un sort : "Le problème littéraire représente-t-il un vrai danger, c'est ce que je me demande... L'une des grosses questions qui m'embarrassent depuis longtemps est la suivante : où trouver, dans l'écriture, quelque chose qui soit l'équivalent de ce que sont les cornes pour le travail du torero ? est-on bien réellement fondé admettre comme un équivalent de ces cornes tout ce qui est, pour celui qui s'exprime, possibilité de "déchirement"? "

01/2000

ActuaLitté

Cinéma

Les étoiles de nos nuits blanches. Des mots qui vont très bien ensemble

Paul McCartney est une icône. Après la fulgurance du phénomène Beatles, puis leur douloureuse séparation, il a su recommencer à zéro et monter un nouveau groupe à succès, Wings, avec sa femme Linda à ses côtés. Aujourd'hui, en tant que musicien solo, il se produit à guichets fermés dans le monde entier. Loin de se reposer sur ses lauriers, il n'a de cesse de se renouveler. Dans ce livre de conversations avec l'éminent journaliste rock anglais Paul du Noyer, il revient sur son parcours riche en rebondissements. De leurs débuts à Liverpool à l'explosion psychédélique, en passant par leur conquête de l'Amérique, les Beatles ont été à la fois le reflet de leur temps et des modèles pour les générations à venir. Paul McCartney est une figure de proue de la culture rock que les Beatles eux-mêmes ont contribué à céer, et ces pages témoignent de l'influence que des artisans comme Bob Dylan, les Rolling Stones, Donovan, Stevie Wonder, Michael Jackson ou Elvis Costello ont pu exercer les uns sur les autres. McCartney, qui adore innover dans son art, admire également d'illustres pionners dans d'autres domaines que la musique : il est fasciné par Magritte et Picasso, les poètes et les écrivains de la Beat Generation, des mouvements comme le surréalisme. Mais c'est aussi le caractère optimiste de McCartney qui a contribué à son succès, tout comme son talent et sa curiosité. La convivialité et le ton engageant de ces échanges permettent au lecteur de mieux cerner la personnalité de l'artiste. Malgré son parcours hors du commun, il se voit comme quelqu'un de simple, resté proche de ses racines à Liverpool, et capable de prendre du recul par rapport au monde cliquant et superficiel qu'il ne connaît que trop bien. C'est le portrait de l'être humain derrière la légende, d'un musicien passionné par son art. Paul du Noyer, journaliste, critique, auteur d'une dizaine de livres sur la musique, dont plusieurs sur les Beatles, est également originaire de Liverpool. Il a écrit pour les meilleurs magazines rock en Angleterre et a été notamment le fondateur et rédacteur en chef de MOJO. Il a interviewé les plus grands, parmi lesquels David Bowie, Mick Jagger, Madonna, Lou Reed, Bruce Springsteen et Amy Winehouse. Ses nombreuses interviews et fréquentes collaborations avec Paul McCartney depuis le début des années 80 font de lui "l'insider" idéal et un témoin clé de l'évolution du musicien à travers le temps.

05/2022

ActuaLitté

Ile-de-France

Paris métro, I love you

Paul McCartney est une icône. Après la fulgurance du phénomène Beatles, puis leur douloureuse séparation, il a su recommencer à zéro et monter un nouveau groupe à succès, Wings, avec sa femme Linda à ses côtés. Aujourd'hui, en tant que musicien solo, il se produit à guichets fermés dans le monde entier. Loin de se reposer sur ses lauriers, il n'a de cesse de se renouveler. Dans ce livre de conversations avec l'éminent journaliste rock anglais Paul du Noyer, il revient sur son parcours riche en rebondissements. De leurs débuts à Liverpool à l'explosion psychédélique, en passant par leur conquête de l'Amérique, les Beatles ont été à la fois le reflet de leur temps et des modèles pour les générations à venir. Paul McCartney est une figure de proue de la culture rock que les Beatles eux-mêmes ont contribué à céer, et ces pages témoignent de l'influence que des artisans comme Bob Dylan, les Rolling Stones, Donovan, Stevie Wonder, Michael Jackson ou Elvis Costello ont pu exercer les uns sur les autres. McCartney, qui adore innover dans son art, admire également d'illustres pionners dans d'autres domaines que la musique : il est fasciné par Magritte et Picasso, les poètes et les écrivains de la Beat Generation, des mouvements comme le surréalisme. Mais c'est aussi le caractère optimiste de McCartney qui a contribué à son succès, tout comme son talent et sa curiosité. La convivialité et le ton engageant de ces échanges permettent au lecteur de mieux cerner la personnalité de l'artiste. Malgré son parcours hors du commun, il se voit comme quelqu'un de simple, resté proche de ses racines à Liverpool, et capable de prendre du recul par rapport au monde cliquant et superficiel qu'il ne connaît que trop bien. C'est le portrait de l'être humain derrière la légende, d'un musicien passionné par son art. Paul du Noyer, journaliste, critique, auteur d'une dizaine de livres sur la musique, dont plusieurs sur les Beatles, est également originaire de Liverpool. Il a écrit pour les meilleurs magazines rock en Angleterre et a été notamment le fondateur et rédacteur en chef de MOJO. Il a interviewé les plus grands, parmi lesquels David Bowie, Mick Jagger, Madonna, Lou Reed, Bruce Springsteen et Amy Winehouse. Ses nombreuses interviews et fréquentes collaborations avec Paul McCartney depuis le début des années 80 font de lui "l'insider" idéal et un témoin clé de l'évolution du musicien à travers le temps.

04/2023

ActuaLitté

Revues Poésie

L'étrangère N° 57/58 : Dossier Jean Laude

Volume double de la revue L'étrangère dirigé par Michel collot, consacré à l'oeuvre poétique d'une importance décisive de Jean Laude, plus connu comme l'un des grands africanistes et historiens de l'art du vingtième siècle. Tout le monde s'accorde pour reconnaître l'importance de l'oeuvre de Jean Laude en tant qu'historien de l'art et africaniste, notamment autour des thématiques touchant aux rapports de la peinture française et européenne et les arts d'Afrique, ainsi que sur les arts premiers. Ce qui semble moins connu, c'est son oeuvre poétique qui lui a valu la reconnaissance de poètes aussi marquants qu'Edouard Glissant ou encore Jacques Dupin. Né en 1922 et décédé prématurément en 1984, Jean Laude aura laissé une oeuvre poétique injustement méconnue. Un retour sur celle-ci qui a donné lieu en mai 2022 à un colloque dirigé par Michel Collot et Christine Dupouy à l'université de Tours. Rappelons que si Jean Laude publie quelques recueils brefs dans les années qui suivent la Seconde Guerre mondiale, son livre majeur, Les Plages de Thulé, dont la première édition remonte à 1964, et est publiée aux éditions du seuil, Jean Laude travaillera à ce livre jusqu'à la veille de sa mort. L'édition finale sera publiée en 2012 à La Lettre volée. Entre-temps est paru aux Editions Corti en 1989 un livre important préparé par Michel Collot et intitulé La Trame inhabitée de la lumière, livre composé surtout de textes poétiques écrits dans les années 1970. Rappelons que si Jean Laude est passé par le surréalisme et a par la suite collaboré à des revues comme Change ou encore Tel quel, il s'émancipe de ses premiers engouements pour suivre une voie qui lui sera propre. Pour reprendre les propres mots de Jean Laude, tirés des Plages de Thulé : il s'agit de creuser "le lit de tout ce que j'ignore" et me porter "à la rencontre de l'inconnu masqué". Sommaire : Michel Collot : situation littéraire de Jean Laude ; Pierre-Yves Soucy : Approche des fondements de la poésie de Jean Laude ; Christine Dupouy : "seuil" , "centre" , "Lieu" : de quelques mots-clefs chez Jean Laude ; Christian Doumet : Jean Laude vu du ciel ; Thomas Augais : La spatialisation du poème dans Diana Trivia ; Serge Linares : Figure du livre chez Jean Laude ; Marie Joqueviel Bourjea : Jean Laude, pour un chromatisme différentiel ; Patrick Née : L'ailleurs dans Les Plages de Thulé ; Esther Tellermann : Les Plages de Thulé, au lieu du commencement écrire le littoral ; Marc Blanchet, et un ensemble important composé de plusieurs inédits de Jean Laude, notamment des passages tirés de son Journal.

03/2023

ActuaLitté

Impressionnisme

Les nuits étoilées de Van Gogh

" Encore une fois, je me laisse aller à faire des étoiles trop grandes " V. Van Gogh Le 20 février 1888, âgé de 35 ans, Vincent Van Gogh, l'homme du nord, s'installe à Arles. C'est l'hiver, mais il découvre la lumière provençale, éclatante de jour comme de nuit. Stupéfait par la limpidité du firmament, ce passionné d'astronomie se laisse gagner par un projet nouveau : peindre le ciel. Et Même s'il est intimidé par le sujet, il veut surtout peindre un ciel étoilé. Parce que " La nuit est encore plus richement colorée que le jour ", écrit-il. Certains de ses plus grands chefs-d'oeuvre naîtront de ce projet : Terrasse de café le soir à Arles, La nuit étoilée sur le Rhône, La nuit étoilée de Saint Rémy de Provence... Les étoiles sont-elles, dans ces toiles, disposées au hasard ou bien correspondent elles à une configuration réelle du ciel nocturne ? Cette question qui anime l'écrivain et astrophysicien passionné des arts qu'est Jean-Pierre Luminet n'est pas seulement une affaire de curiosité biographique, cela touche aussi à la vision fondamentale du peintre. Van Gogh a toujours mis en avant son désir de faire preuve d'un certain réalisme dans la transposition picturale " Cela m'amuse énormément de peindre la nuit sur place... de peindre la chose immédiatement ", écrit-il dans une autre lettre. Ce débat (faut-il peindre d'après nature ou imagination) est si sérieux qu'il a provoqué la brouille entre Gauguin et Van Gogh (et la mutilation de l'oreille et crise de folie qui ont suivi chez ce dernier). Entre biographie, histoire de l'art, science et poésie, se déplaçant sur les lieux précis où Van Gogh a peint, consultant les travaux de certains prédécesseurs (le plus souvent pour les contredire), et recourant à des logiciels de reconstitution astronomique, Jean-Pierre Luminet a mené l'enquête. A force de recoupements, il a pu établir que les portions de ciel représentées dans les tableaux correspondent toujours à une réalité. Mais il lui arrive aussi de rendre les choses plus complexes... pour des raisons purement artistiques. Ainsi Van Gogh, comme l'établit avec une fascinante sagacité Jean-Pierre Luminet, opère parfois des montages, ou mêle observation précise, imagination, mémoire... En cela aussi, il a bouleversé les canons et annoncé les évolutions futures de son art (vers le cubisme, le surréalisme, l'abstraction). Ce n'est pas le moindre mérite de ce passionnant petit livre que de démontrer cela.

02/2023

ActuaLitté

Littérature française

Paco (1917-1989)

Artiste peintre photographe catalan, Emile RAMIS exprime en lumière et couleurs ce qu'il ressent dans son intérieur. Né handicapé en 1946 à Barcelone de parents républicains espagnols, cet autodidacte pratique la peinture à l'huile et la photographie avec une pointe de mélancolie, d'humour et de surréalisme. Il aime nous interpeller et nous associer à ses combats pour les valeurs fondamentales d'une vie de respect et de labeur. Cette fois-ci, il prend sa plume pour écrire la biographie romancée de la vie de son père né en 1917 dans la province de Barcelone, en Catalogne dans une Espagne pauvre et tumultueuse. Il a roulé sa bosse et sa vie, bien remplie, a été faite d'épreuves, de drames, de malchances mais aussi de réussite sociale grâce à son courage et sa ténacité. Honnête, travailleur, ordonné, fier sans être orgueilleux, il a su imposer ses convictions d'homme de gauche sans tomber dans l'extrémisme. Lors de la déclaration de la guerre civile d'Espagne en 1936, il fut un des premiers à s'engager du côté des républicains et après quelques âpres batailles, il sera promu Capitaine des carabiniers dans la Brigade Mixte de l'Armée Populaire de la République Espagnole avant d'être blessé par une grenade et capturé par les troupes Nationalistes de Franco, fin 1938. Il restera retenu prisonnier, près de dix ans en Espagne, soumise à la post-guerre du régime répressif franquiste. Jugé, condamné à mort pour rébellion militaire, gracié in extremis il restera quatre années dans la mythique prison la "Modelo" de Barcelone puis sera envoyé aux travaux forcés au Maroc espagnol d'alors. Il sera remis en liberté conditionnelle à Barcelone avant de se réfugier en Roussillon en 1948, après de multiples péripéties avec sa femme et son fils handicapé. Là, parti de rien, sans activité politique dictée par les autorités françaises, il fit plusieurs métiers dont parallèlement celui de musicien, sa passion, dans divers orchestres de bals populaires. Ses activités, lui permettront de parvenir à une réelle ascension sociale et obtient la nationalité française en 1966 pour lui et sa petite famille. Ayant acquis une retraite bien méritée, après quelques voyages à travers l'Europe qu'il rêvait de faire, il s'investit dans une association pour obtenir le versement de pensions aux anciens combattants républicains espagnols. Il laissa le brouillon de ses mémoires, juste avant de décéder à Perpignan en 1989, toujours dans cette terre catalane qu'il aimait tant.

11/2017

ActuaLitté

Beaux arts

Miro. Un feu dans les ruines

L'oeuvre de Miró (1893-1983) a pris feu dans les ruines de la tradition de la représentation en Occident. Comment comprendre l'extraordinaire énergie créatrice qui s'est déployée entre ses débuts en Catalogne, son premier séjour à Paris en 1920 et la Seconde Guerre mondiale ? Au cours de cette période d'intense recherche mûrissent et s'élaborent les ferments d'une pensée qui irriguera l'oeuvre de l'artiste jusqu'en ses ultimes prolongements. Une première approche consiste à replacer l'artiste dans le vaste contexte des poétiques du mythe, contemporaines de son oeuvre. Que Miró ait voulu parer ses créations de feux mythiques signifie qu'en sympathie avec le surréalisme et avec d'autres sensibilités proches (celles, en particulier, d'André Masson, de Michel Leiris et de Georges Bataille), il a été saisi par le désir de faire résonner, dans l'édifice brisé des formes de la représentation, la vibration éclatante des origines. Miró a passionnément participé à cet exhaussement d'un socle que la désagrégation de la culture classique européenne allait mettre au jour, par grandes concrétions d'images sauvages, irriguées d'une violence archaïque, secouées d'un rire métaphysique. Tous les récits, tous les objets venus d'horizons non européens ont été compris dans cette lumière, celle d'un nouveau savoir émergeant des ruines, et encourageant à accroître la destruction pour se parfaire. C'est ainsi que le jeune peintre s'est rendu célèbre en voulant de tout son être, disait-il, " assassiner la peinture " . Une autre voix, cependant, n'a pas cessé de se faire entendre en lui. Redevable à l'expérience solitaire de la campagne, au repliement méditatif, dans les champs de sa ferme de Montroig, cette voix ignorait les débats tempétueux de l'art contemporain et les rêveries primitivistes. Elle encouragea l'artiste à distendre le réseau des représentations pour remonter vers un sentiment de la vie intérieure irréductible à toute image. Il s'agissait donc de rendre les images, dans leur fragilité, dans leur ruine, réceptives à une résonance invisible, celle de la pure subjectivité. Entre ces deux postulations - le mythe collectif et la vie intérieure -, l'oeuvre a maintenu pendant un peu plus de deux décennies une tension, souvent portée à un point extrême d'incandescence, qui a fait sa singulière grandeur et sa gravité. Publié pour la première fois en 2004, ce texte essentiel dans l'historiographie du peintre a été mis à jour par Rémi Labrusse à l'occasion de l'exposition que le Grand Palais consacre à Miró à l'automne 2018.

10/2018

ActuaLitté

Littérature anglo-saxonne

Quand sonne l'heure

Paul McCartney est une icône. Après la fulgurance du phénomène Beatles, puis leur douloureuse séparation, il a su recommencer à zéro et monter un nouveau groupe à succès, Wings, avec sa femme Linda à ses côtés. Aujourd'hui, en tant que musicien solo, il se produit à guichets fermés dans le monde entier. Loin de se reposer sur ses lauriers, il n'a de cesse de se renouveler. Dans ce livre de conversations avec l'éminent journaliste rock anglais Paul du Noyer, il revient sur son parcours riche en rebondissements. De leurs débuts à Liverpool à l'explosion psychédélique, en passant par leur conquête de l'Amérique, les Beatles ont été à la fois le reflet de leur temps et des modèles pour les générations à venir. Paul McCartney est une figure de proue de la culture rock que les Beatles eux-mêmes ont contribué à céer, et ces pages témoignent de l'influence que des artisans comme Bob Dylan, les Rolling Stones, Donovan, Stevie Wonder, Michael Jackson ou Elvis Costello ont pu exercer les uns sur les autres. McCartney, qui adore innover dans son art, admire également d'illustres pionners dans d'autres domaines que la musique : il est fasciné par Magritte et Picasso, les poètes et les écrivains de la Beat Generation, des mouvements comme le surréalisme. Mais c'est aussi le caractère optimiste de McCartney qui a contribué à son succès, tout comme son talent et sa curiosité. La convivialité et le ton engageant de ces échanges permettent au lecteur de mieux cerner la personnalité de l'artiste. Malgré son parcours hors du commun, il se voit comme quelqu'un de simple, resté proche de ses racines à Liverpool, et capable de prendre du recul par rapport au monde cliquant et superficiel qu'il ne connaît que trop bien. C'est le portrait de l'être humain derrière la légende, d'un musicien passionné par son art. Paul du Noyer, journaliste, critique, auteur d'une dizaine de livres sur la musique, dont plusieurs sur les Beatles, est également originaire de Liverpool. Il a écrit pour les meilleurs magazines rock en Angleterre et a été notamment le fondateur et rédacteur en chef de MOJO. Il a interviewé les plus grands, parmi lesquels David Bowie, Mick Jagger, Madonna, Lou Reed, Bruce Springsteen et Amy Winehouse. Ses nombreuses interviews et fréquentes collaborations avec Paul McCartney depuis le début des années 80 font de lui "l'insider" idéal et un témoin clé de l'évolution du musicien à travers le temps.

01/2022