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Lisbonne disparaît

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Policiers

Qui sème le sang

Le FBI informe la Suède qu'un célèbre critique littéraire suédois a été retrouvé, torturé à mort, à l'aéroport de New York et que l'assassin a pris la place de sa victime dans l'avion pour Stockholm. L'affaire est aussitôt confiée au " groupe A " (cf. le 1er titre, Misterioso). S'ensuivent deux nouveaux meurtres portant les marques caractéristiques d'un tueur en série américain surnommé le " Kentucky Killer ", pourchassé en vain pendant des années par le FBI qui le soupçonnait d'être Jennings, un vétéran du Vietnam, membre d'un commando ultra secret pratiquant ces tortures sur des prisonniers Viêt-Congs. Mais le FBI s'est heurté à la CIA et à l'appareil militaire qui ont nié l'existence de ce commando. D'ailleurs, Jennings serait mort dans un accident de voiture au début des années 80. Une enquête haletante à péripéties multiples commence. Contentons-nous de donner la solution amère de l'énigme : la mort de Jennings a été une mise en scène de la CIA destinée à le couvrir et à lui permettre de recommencer une nouvelle vie sous un faux nom en Suède. En fait, Jennings, brisé par le Vietnam, est un fou transformé en machine à tuer, pour le compte des services secrets. Le Groupe A finit par localiser et arrêter Jennings, qui parvient cependant à s'échapper du commissariat et disparaît à jamais. Le mystère du " Kentucky Killer " a été élucidé mais la police ne peut rien contre un monstre placé sous haute protection. Elle a été manipulée par la CIA, l'a involontairement aidée à décapiter un réseau d'entraide à des démocrates irakiens.

09/2009

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Policiers

Imago

A l'été 1938, un corps est découvert dans une tourbière du Schleswig, à la frontière germano-danoise. Il s'agit du cadavre d'un soldat du dix-neuvième siècle, témoin des féroces combats qui ensanglantèrent à l'époque ces landes très convoitées. Alors qu'une nouvelle invasion allemande menace le paisible royaume scandinave, trois hommes, un policier danois, un réfugié juif et un professeur allemand, s'aventurent dans ce bourbier afin d'essayer de comprendre qui est ce soldat momifié. Peu après, le professeur disparaît et le cadavre dans sa tourbière commence à susciter de plus en plus de questions... En l'an 2000, Esmé Olsen, femme de ménage à l'Institut des études historiques de Copenhague et historienne amateur à ses heures perdues, tombe par hasard sur des documents d'archives relatifs à la découverte de ce corps, et ne peut s'empêcher de les dérober. Ces documents vont plonger Esmé, insatisfaite de son existence creuse et inachevée, dans un complexe voyage à travers le passé ; le sien, celui du jeune soldat, celui du professeur allemand, et finalement celui du Danemark. Au fur et à mesure de sa progression, Esmé se métamorphose en " imago ", c'est-à-dire en papillon ayant atteint sa forme définitive. A l'image du terme même d'imago, qui désigne aussi une " survivance imaginaire ", cette métamorphose d'Esmé se double d'un voyage trouble dans les mystères de la mémoire, où plusieurs époques se reflètent en miroir. Puzzle patiemment reconstruit, fresque historique, drame aux accents romantiques, Imago est le deuxième roman, particulièrement riche et envoûtant, de l'auteur de Chambre noire.

02/2010

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Littérature étrangère

Cataclysme

Ce recueil rassemble trois nouvelles. Dans Nouvel An à la mine, nous sommes à la veille du Nouvel An. Une femme et sa fillette attendent le mari, le père, et se préparent pour les festivités. Mais l’homme, mineur au loin, ne viendra pas. Il doit aller au charbon, pas question de refuser, car la concurrence est âpre, nombreux sont les paysans qui attendent et préfèrent ces conditions pénibles à une vie de labeur agricole, moins lucrative. La nouvelle titrée, Cataclysme, se passe en Chine centrale dans les années 1950. Un déluge s’abat sur la grande plaine, broyant tout : les barrages craquent, les eaux montent. Un petit village menacé doit être évacué, mais trois villageois resteront. Une jeune mère et deux volontaires, chargés de veiller sur les tours greniers qui renferment les fruits du labeur collectif. Dans Automnale, un soir, après avoir bien bu et mangé avec d’obscurs compagnons, un homme, dragueur et bon à rien, disparait. Sa femme s’inquiète et une enquête est menée. Les six jours de recherche seront l’occasion d’approcher la vie rurale des gens de peu. Ces trois récits, dignes de Dickens, décrivent un quotidien triste et souvent sordide, d’un quelque part perdu dans les régions pauvres du centre de la Chine. Des histoires sombres comme la réalité de la vie rurale où tout est banal, ordinaire. Il faut vivre coûte que coûte. Ces textes émouvants font vivre ceux dont on parle peu. Derrière ces textes-prétextes, c’est toute la Chine des bourgs, des petits boulots, de l’âpreté au gain, des mesquineries qui défile.

03/2011

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Littérature française

Le petit carnet blanc. "L'amour c'est d'être deux mais ne faire qu'un"

«Un petit carnet noir… un petit carnet blanc. Le Yin et le Yang. Complémentarité… unicité. Dans ce deuxième ouvrage, guidé par Yves du premier au dernier mot, Michel met nos émotions à vif, en se racontant, en nous con?ant ce qu’il a de plus précieux : 36 ans de vie auprès d’Yves, 36 ans d’un indicible et indéfectible amour où chaque jour, plus intense que le précédent, a été vécu pour Yves, à travers lui et en lui, jusqu’à ne faire qu’un avec lui, dans l’attente d’une éternité à deux. C’est le journal intime d’un poète écorché vif, rendu à la vie grâce à cet amour inconditionnel et unique, et qui, par delà la peine et le chagrin, nous laisse un formidable espoir : un être cher ne disparaît jamais. Il faut juste savoir l’écouter vivre… dans le sou?e du vent, la goutte de pluie, l’aurore naissante ou, peut-être, le bruissement d’aile d’une tourterelle… La nature est si vaste.» (Viviane Poletto) «Amour passionnel de deux êtres qui transcende la sou?rance, la maladie et le départ ; amour ?amboyant, d’une évidence incontournable et non négociable qui ne ploie jamais, même quand la vie quitte l’un des deux…Voilà le voyage dans lequel l’auteur nous entraîne. Peinture intimiste, ciselée et précise dans ses moindres détails. Michel a jeté toute son âme dans une tâche titanesque : fouiller au plus profond de ses souvenirs intimes pour nous faire partager cet amour incommensurable et continuer d’attiser le feu pour que celui-ci jamais ne meurt.» (Danielle Leuenberger)

06/2020

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Esotérisme

Mémento du Maître. La parole perdue

Dans le grade de Maître, la gestuelle est particulièrement éloquente et occupe une place capitale : la marche à reculons, le retournement et le renversement du récipiendaire, les voyages à la recherche de l'architecte, la découverte du corps, le signe d'horreur, les tentatives infructueuses de relèvement du mort pratiquées par les deux Surveillants, son redressement par les trois lumières de la loge, les attouchements de vie que sont les cinq points parfaits de la Maîtrise... tout, absolument tous les mouvements et toutes les postures qui sont vécus dans le rituel sont signifiants car ils sont éminemment symboliques. Que signifient-ils ? Le retournement du mort exprime le retournement de la vie. L'étoile flamboyante (dans laquelle s'inscrit l'homme) s'éteint progressivement pour annoncer qu'une étape de l'existence disparaît pour qu'une autre apparaisse. Le renversement du récipiendaire évoque sa "metanoïa", la transformation totale de l'être. Les circumambulations autour de son corps recentrent le monde sur son "point d'essence", son être intérieur. La branche d'acacia, toujours verte, indique que par-delà la mort la vie est toujours présente, qu'il y a "de la moelle dans les os" ; que cette moelle est la connaissance qui se transmet par la tradition : et qu'elle se revivifie dans un nouveau Maître qui la relève, qui se relève, "plus radieux que jamais". Alors, du monde physique au monde spirituel, des connaissances de l'ancien Maître à la reconnaissance du nouveau, une trans-ascendance s'opère. Elle ouvre, par les trois degrés de la " Petite Maîtrise " (qui réunit les 3ème, 4ème et 5ème degrés) vers une poursuite du mythe salomonien dans les ateliers supérieurs...

02/2018

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Développement durable-Ecologie

Face à Gaïa. Huit conférences sur le Nouveau Régime Climatique

James Lovelock n'a pas eu de chance avec l'hypothèse Gaïa. En nommant par ce vieux mythe grec le système fragile et complexe par lequel les phénomènes vivants modifient la Terre, on a cru qu'il parlait d'un organisme unique, d'un thermostat géant, voire d'une Providence divine. Rien n'était plus éloigné de sa tentative. Gaïa n'est pas le Globe, n'est pas la Terre-Mère, n'est pas une déesse païenne, mais elle n'est pas non plus la Nature, telle qu'on l'imagine depuis le XVIIe siècle, cette Nature qui sert de pendant à la subjectivité humaine. La Nature constituait l'arrière-plan de nos actions. Or, à cause des effets imprévus de l'histoire humaine, ce que nous regroupions sous le nom de Nature quitte l'arrière-plan et monte sur scène. L'air, les océans, les glaciers, le climat, les sols, tout ce que nous avons rendu instable, interagit avec nous. Nous sommes entrés dans la géohistoire. C'est l'époque de l'Anthropocène. Avec le risque d'une guerre de tous contre tous. L'ancienne Nature disparaît et laisse la place à un être dont il est difficile de prévoir les manifestations. Cet être, loin d'être stable et rassurant, semble constitué d'un ensemble de boucles de rétroactions en perpétuel bouleversement. Gaïa est le nom qui lui convient le mieux. En explorant les mille figures de Gaïa, on peut déplier tout ce que la notion de Nature avait confondu : une éthique, une politique, une étrange conception des sciences et, surtout, une économie et même une théologie.

10/2015

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Histoire internationale

Carnets de clandestinité. Bruxelles, 1942-1943

A 16 ans, Moshé Flinker quitte les Pays-Bas avec ses parents et ses six frères et soeurs pour tenter d'échapper aux persécutions nazies. Arrivé à Bruxelles, complètement désoeuvré et sans repère, il commence à écrire son journal en hébreu. Il retranscrit des scènes de la vie quotidienne et suit très attentivement l'évolution de la guerre. Fin connaisseur de l'histoire juive et fort d'une foi profonde, ses écrits sont imprégnés de réflexions religieuses. Ils sont également animés de la conviction que la création d'un Etat juif sur la terre ancestrale est la seule réponse possible à une tentative d'extermination unique dans l'histoire. Il comprend aussi que la connaissance de la langue arabe est un élément essentiel de la coexistence future en Eretz Israël. C'est pourquoi il apprend l'arabe, seul, à l'aide de manuels achetés dans les librairies de la ville. Son Journal se termine le 19 mai 1943 par ces mots : "J'ai l'impression d'être mort. Me voici". Un an après, jour pour jour, le 19 mai 1944, suite à une dénonciation, il est arrêté et déporté à Auschwitz avec plusieurs membres de sa famille. Il disparaît des listes d'appel du camp de Bergen-Belsen le 20 janvier 1945. Ces cahiers, retrouvés après la guerre par ses deux soeurs, à Bruxelles, dans la cave de l'immeuble où avait vécu la famille, racontent avec force et acuité les angoisses spirituelles d'un jeune garçon juif, d'une étonnante maturité intellectuelle et politique, engagé dans une lutte pour la survie au coeur de l'Europe nazie.

02/2017

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Histoire internationale

Charlemagne et Mahomet. En Espagne (VIIIe-IXe siècles)

Après avoir soumis la plus grande partie de la péninsule Ibérique, ceux que les sources latines, peu curieuses de savoir qui sont Arabes et musulmans, désignent sous le nom de Sarrasins, se lancent dans la conquête de la Gaule méridionale. Ils y demeurent jusqu'au milieu du VIIIe siècle. Alors débute une histoire marquée par des combats, mais aussi par des accords, des trêves et des ambassades, sans oublier le négoce et la piraterie. Derrière des épisodes guerriers aussi célèbres que la bataille de Poitiers ou la défaite de Roncevaux, se révèle un autre récit, celui des relations diplomatiques entretenues par les souverains francs avec les musulmans d'al-Andalus, qu'il s'agisse des rebelles de la vallée de l'Ebre ou des émirs de Cordoue. Cette histoire qui se déroule aux confins occidentaux du monde méditerranéen ne peut s'écrire sans qu'y soient mêlés les intérêts des califes de Bagdad, les ambitions de Byzance et les politiques des petites principautés musulmanes de l'Afrique du Nord. S'élabore ainsi toute une série d'échanges qui traduit l'intérêt désormais porté par les souverains carolingiens à cette Espagne devenue al-Andalus. Mais, sous l'effet de difficultés croissantes au sein de l'Empire caroligien, le rêve d'une reconquête se dissipe. Un statu quo précaire éloigne alors les descendants de Charles Martel de la péninsule Ibérique qui disparaît peu à peu des chroniques. Avant que, déformé et embelli, le souvenir des combats ne resurgisse une fois passé l'an mil pour le plus grand profit des chevaliers francs lancés dans les Croisades d'une part, la reconquête de l'autre...

01/2015

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Sociologie

Eclats de voix. Une anthropologie des voix

Une anthropologie de la voix consiste dans ce paradoxe de ne plus écouter la parole mais la qualité de sa formulation, ses vibrations sonores, affectives, ses singularités. Non plus s’arrêter sur le sens des mots mais sur la tessiture de la voix. Détachée de la parole, la vocalité se donne comme émission subtile d’un corps, elle nous touche, nous bouleverse ou nous irrite, elle est d’emblée un lieu de désir ou de méfiance. Objet de fantasme, elle suffit parfois à susciter l’amour ou la haine envers une personne inconnue entendue seulement à distance à la radio ou au téléphone. Aucune science n’en épuise l’interrogation, même si l’acoustique, la phonétique ou la linguistique essaient de la résorber dans leur savoir. Elle fuit de partout, elle ne se laisse pas circonvenir. L’émotion liée à l’écoute d’une voix ne tient pas à ses propriétés acoustiques mais à son impact sur le désir de celui qui écoute. Il en va de même du visage, les deux éléments les plus intimes, les plus singularisés de l’humain et ceux qui se dérobent le plus. En donnant chair au langage, la voix le donne à entendre. Quand elle disparaît la parole s’efface aussi car elle n’existe pas sans la voix qui lui donne corps. La voix qui nous importe ici est celle de la vie quotidienne, celle qui fait sens et dont l’influence marque nos existences. Il s’agit ici de frayer le chemin à une anthropologie sensible et d’explorer le mi-dire de la voix.

09/2011

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Romans policiers

L'Affaire Agatha Christie

Le seul " cold case " d'Agatha Christie n'est pas dans son oeuvre, mais dans sa vie. Londres, 1926. Agatha Christie a trente-six ans. Au rythme de succès littéraires plus éclatants les uns que les autres, elle fréquente une société glamour qui se réunit lors de somptueuses fêtes et de week-ends dans de belles maisons de la côte anglaise. Sa fascination pour le drame et le mystère n'ont, semble-t-il, aucune répercussion sur sa vie privée. Jusqu'au jour où son mari lui annonce sa liaison avec la jeune Miss Nan O'Dea et son intention de divorcer pour l'épouser. Là, tout s'écroule. Agatha accuse le coup. Puis disparaît. C'est la stupéfaction. La police du pays est mobilisée. La presse à sensation s'en mêle. Tout le monde se demande ce qui est arrivé à la romancière. Est-ce une fuite délibérée ? Et surtout, quel rôle la maîtresse de son mari a-t-elle bien pu jouer dans cette étrange histoire ? Nina de Gramont s'inspire ici de la disparition réelle d'Agatha Christie, qui reste l'une des grandes affaires jamais résolues du XXe siècle, pour nous offrir un magnifique roman d'intrigues. Fidèle à son modèle, dont elle restitue la vie et la personnalité avec un réalisme et une grâce rares, elle nous entraîne dans la campagne anglaise pour une aventure aux multiples rebondissements. " Une histoire d'amour, de meurtre et de mensonges. J'ai adoré. " Reese Witherspoon " A la manière d'Agatha Christie, de Gramont parsème son histoire d'indices pour les plus perspicaces et nous offre un dénouement que peu vont réussir à anticiper. " The Washington Post

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Thèmes photo

Steam Power. Edition bilingue français-anglais

Steam Power est le témoignage en photographies d'une passion d'enfance ? : celle du photographe et architecte italien, Pietro Pietromarchi (né en 1965), pour les trains à vapeur. En 1992, à l'occasion d'un stage chez un architecte indien, Pietromarchi découvre depuis Ahmedabab, où il réside alors, la richesse du réseau à vapeur local toujours en activité. Dès lors, chaque voyage devient pour lui un prétexte pour découvrir des lignes ferroviaires et des sites miniers où ces vieux engins sont encore utilisés au quotidien. Il s'agit pour le photographe de conserver par l'image un pan d'histoire, d'immortaliser les locomotives à vapeur jusqu'à leur dernier souffle. Cette démarche documentaire le conduit dans les endroits les plus reculés et les plus inhospitaliers de la planète. Locomotives, gares, signaux, nuages de vapeur... les photographies de Pietromarchi font revivre ce paysage ferroviaire, qui était entré dans l'imaginaire par la littérature, de Jules Verne à Zola, la peinture, de Turner, Monet, Caillebotte à Delvaux, et le cinéma, mais qui disparaît du quotidien au rythme accéléré du progrès. Seuls résistent les pays riches en charbon d'Europe de l'Est ou trop pauvres pour moderniser leurs infrastructures de transport, comme l'Afrique du Sud, la Chine ou l'Inde. A l'Ouest, des anciens, conscients de la valeur de ce patrimoine, parviennent néanmoins à la sauvegarde de quelques lignes, à la grande joie des touristes. De l'Erythrée au Skri Lanka, jusqu'en Patagonie... A travers l'oeil de Pietro Pietromarchi, on peut entendre les convois s'ébranler, les motrices s'élancer, les essieux crisser à l'arrivée en gare.

12/2021

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Suspense

Le mystère de Kerjonc

Messire Médéric de Brenne, gentilhomme breton, accueille un soir dans son manoir du petit Kerjonc un voyageur chargé d'une importante mission pour le roi de France Louis XII, époux de la célèbre duchesse Anne de Bretagne. Ce messager est aussi chargé d'un coffret rempli de louis d'or destiné à l'armée royale. Mais au cours de la nuit, le trésor disparaît mystérieusement. Tout accuse Médéric de Brenne, pourtant, celui-ci n'a de cesse de clamer son innocence. Dès lors, une série de vols et de larcins sont commis à proximité de Kerjonc. L'honneur et la réputation de messire Médéric sont ternis. Quelques années plus tard, messire de Brenne se voit confier l'éducation d'une de ses cousines orpheline, la petite Renée, tandis que la petite Bathilde s'installe au château du grand Kerjonc et y fait régner un grand tumulte par ses farces et ses espiègleries. Les deux jeunes filles s'amusent, courent, explorent... Le mystère de Kerjonc est-il enfin en voie d'être résolu ? AUTEURE Amélie Juliette Milan est née à Vierzon le 6 janvier 1872 et décédée en 1932. Son style se situe entre Charles Dickens et la comtesse de Ségur. Sa soeur, Berthe, avec qui elle a vécu toute sa vie, était peintre et illustrait parfois ses oeuvres. Très catholiques, elles oeuvrèrent comme infirmières en hôpital militaire pendant la Première Guerre mondiale. Son premier roman paraît à ses 30 ans. Suivront une vingtaine, la plupart publiés comme feuilletons dans Les Veillées des Chaumières, publication périodique des Editions Gautier et Languereau, qui deviendront la fameuse collection Bibliothèque de Suzette

11/2023

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Littérature étrangère

Si tard, il était si tard

Un dimanche matin à Glasgow, Sammy un ancien détenu pour vol à l'étalage, se réveille dans une ruelle, chaussé de souliers qui ne lui appartiennent pas, et tente de se rappeler ses deux dernières journées de beuverie. Sauvagement battu par la police il se retrouve à nouveau en prison et, petit à petit, il se découvre complètement aveugle. Les choses empirent encore : sa petite amie disparaît, la police l'interroge pour un crime mystérieux, il erre dans les rues pluvieuses de Glasgow, en tentant vainement de donner un sens au cauchemar qu'est devenue sa vie. Le médecin qu'il finit par consulter refuse d'admettre qu'il est aveugle et sa tentative d'obtenir des indemnités d'invalidité l'amène à se confronter à la bureaucratie kafkaïenne de l'Etat providence. Le livre est un long flux de conscience où Sammy essaye d'accepter sa cécité, de trouver un secours médical, de comprendre où a disparu sa petite amie et d'échapper à la police qui le croit lié à un type qu'ils soupçonnent de terrorisme politique. Le protagoniste navigue avec un curieux détachement entre ingénuité et acceptation, avec une combinaison de courage et de méfiance qui sonne vrai de même que certains dialogues dans les scènes avec les diverses autorités, les flics et plus tard son fils adolescent, modèles de rudesse, de tension et d'humour. Ce récit fait d'une prose torrentielle qui ne faiblit jamais, dans le langage non censuré du prolétariat écossais, est une parabole politique subtile et noire sur la lutte et la survie, riche d'ironie et d'humour noir. Ce roman a reçu le Booker Prize 1994.

09/2015

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Etoiles, galaxie, univers

Les étoiles et les supernovae. Aux sources de la matière et de la vie

Une plongée dans le cycle de la vie des astres et leur rôle essentiel dans le cosmos. Depuis toujours, l'homme est fasciné par l'observation des étoiles, ces astres lointains et lumineux pouvant vivre des millions d'années. Mais quelle est la source de leur énergie ? Qu'advient-il lorsque l'une d'entre elles disparaît ? Cet ouvrage propose aux lecteurs, novices ou passionnés, de se pencher d'abord sur la composition des étoiles, les éléments chimiques qui les composent, de quelle manière ces derniers interagissent et comment se déclenchent les réactions nucléaires au coeur de la production de l'énergie stellaire. Puis en étudiant le rythme d'évolution des astres en fonction de leur masse, les auteurs décortiquent leur cycle de vie, de leur naissance jusqu'à leur mort car toutes les étoiles sont vouées à s'éteindre. Même notre Soleil, qui a désormais atteint la moitié de sa vie, disparaîtra dans plusieurs milliards d'années. En effet, arrive un moment où l'énergie des étoiles ne peut plus compenser la gravitation et elles s'effondrent sur elles-mêmes. Dans le cas des étoiles de masse élevée, ce phénomène est désigné sous le terme de " supernova ". Publié en collaboration avec le journal Le Monde, illustré par de nombreux documents et schémas, et préfacé par Jean-Pierre Luminet, directeur de recherche au CNRS, cet ouvrage explique l'importance des astres pour notre actuel cosmos. Car en créant lors de leur évolution les éléments chimiques importants à la vie et en les libérant lorsqu'elles se transforment en supernovae, les étoiles sont essentielles pour enrichir notre planète et l'univers.

03/2024

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Aquitaine

Le Champ des martyrs

Dordogne, 1994. Pour écrire un roman, Julien Leclerc se plonge dans la vie de la dernière châtelaine d'un village périgourdin. Lors de son enquête, il découvre un champ des martyrs, sur lequel plane un mystère, lié à l'Occupation : le massacre à la fin de la guerre d'un groupe de très jeunes soldats allemands. Julien Leclerc, journaliste parisien, s'installe dans le Périgord pour réaliser son rêve : écrire un roman. Très vite, il est fasciné par la personnalité de Gilberte de Montastruc, la dernière propriétaire du château local. Actrice n'ayant pas su prendre le virage du cinéma parlant, elle a épousé un hobereau périgourdin beaucoup plus âgé qu'elle. Veuve dans les années 1930, elle a mené grand train avec son amant, proche de l'extrême droite, et a éclairé de son charme et de sa culture les milieux intellectuels parisiens. A la déclaration de guerre, elle se réfugie sur ses terres. Sous l'Occupation, elle reçoit tout le gratin artistique venu de la capitale, comme le célèbre écrivain Pierre Benoit, l'auteur de Koenigsmark, mais aussi des nazis et des collaborateurs, tout en cachant une amie juive et en aidant indirectement la Résistance. A la Libération, elle disparaît sans laisser de traces. Malheureusement, quand Julien veut en apprendre davantage, il se heurte à un mur de silence. Mais lorsqu'il insiste pour racheter à son voisin un pré en friche, le champ des martyrs, tout s'emballe. Comme s'il avait ouvert la boîte de Pandore... Les habitants se divisent et la mort s'invite au village, alors que des secrets tragiques de la dernière guerre sont peu à peu dévoilés.

09/2022

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Littérature étrangère

Un parfum de corruption

Niu Xiaoli est une jeune femme simple, mais qui n'a pas froid aux yeux. Son père est mort lorsqu'elle était adolescente, sa mère a disparu, et il ne lui reste plus qu'un grand frère, garçon assez lâche, qu'elle veut marier à tout prix. Mais dans la campagne chinoise, les fiancées s'achètent à prix d'or et les arnaques sont monnaie courante. Et c'est par là que le scandale arrive : une fois passée la nuit de noces, la promise de son frère disparaît avec la dot. Prête à tout pour récupérer cette somme colossale et retrouver l'intrigante, Niu Xiaoli s'engage dans une traque sans merci qui la conduira bien loin de chez elle. Au cours de ses pérégrinations, elle tombera notamment dans les filets d'une maquerelle redoutable qui lui proposera un plan infaillible pour récupérer son argent : se faire passer pour vierge et appâter ainsi les hommes les plus puissants - et les plus corrompus - du pays. La roue ne tardera pas à tourner pour Niu Xiaoli, comme pour ces hommes très haut placés. Ce roman fort et plein d'humour se présente comme une chronique de la Chine contemporaine. Au fil des rencontres et des histoires qui s'entremêlent, Liu Zhenyun livre une réflexion savoureuse et fine sur l'individu soumis au pouvoir, et analyse sa dépendance vis-à-vis d'un système qui a remplacé l'idéologie par les avantages matériels. Dans la lignée satirique d'Erasme et Jonathan Swift, Un parfum de corruption dénonce les hypocrisies de la société chinoise d'aujourd'hui, son extraordinaire pragmatisme et ses inévitables dérives.

02/2020

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Littérature française

Le sacrifice du Roi

Un roman événement, qui dévoile enfin la vérité sur le grand mystère du monde des échecs. Ou comment une incroyable machination du KGB a mis fin, en pleine guerre froide, à la carrière du meilleur joueur de tous les temps, Bobby Fischer. En 1972, en pleine guerre froide, un Américain de 29 ans devient champion du monde d'échecs en battant le Russe Boris Spassky, sous les yeux médusés de l'opinion mondiale. Bobby Fischer vient ainsi de mettre un terme à une suite ininterrompue de champions du monde soviétiques depuis 1948. De cette débâcle naîtra une promesse faite par les dirigeants de l'Union soviétique à la Russie tout entière : " Dans trois ans, au prochain championnat du monde, notre fier représentant écrasera l'Américain ! " 1975, coup de tonnerre : Bobby Fischer renonce à son titre. Il abandonne sans combattre, ni donner d'explication, et disparaît de la scène médiatique. Le monde des échecs est en deuil. Pourquoi le Mozart de cet art n'a-t-il pas défendu son titre, alors qu'il se savait invincible ? Sa décision demeure un mystère. Les historiens, les philosophes, les psychiatres finiront par enterrer cette énigme de manière simpliste : Bobby aurait tout simplement perdu la raison. Ce livre, presque 50 ans plus tard, nous dévoile enfin la vérité, en s'appuyant sur des faits réels. Mi-roman d'espionnage, mi-grand roman d'amour, ce récit explosif nous entraîne dans une épopée historique poignante, des clubs d'échecs enfumés new-yorkais aux couloirs du Kremlin. La vie du prodige est réécrite à travers une série d'anecdotes encore jamais dévoilées. Et le plus grand secret du monde des échecs résolu.

05/2023

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Romans policiers

L'affaire Agatha Christie

Le seul " cold case " d'Agatha Christie n'est pas dans son oeuvre, mais dans sa vie. Londres, 1926. Agatha Christie a trente-six ans. Au rythme de succès littéraires plus éclatants les uns que les autres, elle fréquente une société glamour qui se réunit lors de somptueuses fêtes et de week-ends dans de belles maisons de la côte anglaise. Sa fascination pour le drame et le mystère n'ont, semble-t-il, aucune répercussion sur sa vie privée. Jusqu'au jour où son mari lui annonce sa liaison avec la jeune Miss Nan O'Dea et son intention de divorcer pour l'épouser. Là, tout s'écroule. Agatha accuse le coup. Puis disparaît. C'est la stupéfaction. La police du pays est mobilisée. La presse à sensation s'en mêle. Tout le monde se demande ce qui est arrivé à la romancière. Est-ce une fuite délibérée ? Et surtout, quel rôle la maîtresse de son mari a-t-elle bien pu jouer dans cette étrange histoire ? Nina de Gramont s'inspire ici de la disparition réelle d'Agatha Christie, qui reste l'une des grandes affaires jamais résolues du XXe siècle, pour nous offrir un magnifique roman d'intrigues. Fidèle à son modèle, dont elle restitue la vie et la personnalité avec un réalisme et une grâce rares, elle nous entraîne dans la campagne anglaise pour une aventure aux multiples rebondissements. " Une histoire d'amour, de meurtre et de mensonges. J'ai adoré. " Reese Witherspoon " A la manière d'Agatha Christie, de Gramont parsème son histoire d'indices pour les plus perspicaces et nous offre un dénouement que peu vont réussir à anticiper. " The Washington Post

04/2024

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Fantasy

Le Livre des glaces Tome 1 : La fille et les étoiles

Les étoiles ne brillent jamais plus fort que dans les ténèbres. Au coeur de la glace, sur les flancs du Roc Noir, existe un puits dans lequel on précipite les enfants trop différents. On le nomme le Gouffre des Absents, une menace qui a toujours plané sur la vie de Yaz. Car, pour endurer les mois de nuit, l'air presque figé par le gel, il faut appartenir à une espèce à part. Et Yaz n'en fait pas partie. Lorsque son frère Zeen disparaît dans le gouffre, elle est arrachée à la seule vie qu'elle ait jamais connue pour tracer son chemin dans une société souterraine, peuplée de monstres terrifiants, de démons et d'esclaves. Décidée à retrouver Zeen coûte que coûte, Yaz devra, pour atteindre son but, comprendre les rouages de ce monde dont l'existence même la dépasse... La nouvelle captivante série de Mark Lawrence, nommée au prix Goodreads du Meilleur roman de Fantasy en 2020. " Si vous aimez la noirceur, vous allez adorer Mark Lawrence. Car quand la lumière se fait et que tout prend sens, se crée un sublime contraste. " Robin Hobb " L'un des meilleurs livres de Lawrence. Un récit de survie épique doublé d'un beau roman d'apprentissage. " The Guardian " Un récit palpitant, soutenu par une mythologie fouillée. Forte et vulnérable à la fois, Yaz est une héroïne qu'on a envie de suivre. " Booklist " Remarquable, oppressante, poignante... Cette incroyable aventure vous hantera longtemps. " Grimdark Magazine " A la fois glaçant et merveilleux... Les lecteurs cherchant de la fraîcheur en matière de Fantasy seront comblés. " Bookpage

06/2024

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Réussite personnelle

Il était une fois Milla Jasmine. Un jour, je serai célèbre

Ce livre n'est pas un conte de fées, même s'il y ressemble. Il ne parle pas de chance, de miracles ou de hasard. Il parle de destin, du mien, mais aussi du vôtre. J'ai écrit ce livre parce je suis convaincue que nous sommes les acteurs de nos vies et que nous pouvons devenir la personne que l'on rêve de devenir, uniquement par le pouvoir de la pensée. Nous pouvons nous accomplir, nous réaliser et être heureux. Nous pouvons tout ça. Le seul souci, c'est que vous l'ignorez. Quand vous êtes au plus bas, vous n'arrivez plus à vous projeter, à rêver. Vous baissez les bras face aux difficultés que vous croisez sur votre parcours. Et, aussitôt, le peu de pensées positives que vous aviez réussi à faire naître disparait. Je voudrais à travers ce livre vous raconter d'où je suis partie et vous montrer que vous pouvez y arriver, et ce peu importe où vous êtes à ce moment précis, peu importent votre âge et votre situation. Il n'y a aucun obstacle qui puisse vous arrêter, à part ceux que vous vous créez. Le secret, c'est d'y croire et d'y mettre tout son coeur. J'ai appris avec les années, les déceptions, les rencontres, les échecs, que les moments difficiles faisaient partie de l'apprentissage qui me mènerait à la grande porte de mes rêves. Et croyez-moi, sans ces erreurs, je n'aurais pas trouvé la clé. Alors n'ayez pas peur d'échouer. De prendre un autre chemin, car c'est souvent le bon.

02/2021

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Théâtre - Pièces

Déraisonnable suivi de Mon mal en patience

Déraisonnable Un soir, alors qu'elle joue Marie Tudor de Victor Hugo dans un théâtre parisien, une actrice disparaît. Elle part en mission. Elle erre entre Paris, le bois de Vincennes et la banlieue pendant quarante-huit heures, avant que la police la retrouve, épuisée, hagarde. Florence souffre d'un trouble bipolaire, mais elle ne le sait pas encore. Ce trouble vient néanmoins d'abîmer sérieusement sa carrière. Dans Déraisonnable, Florence explore son histoire. Chemin faisant, elle replonge dans son enfance tourmentée, revisite les traumatismes qui ont pu concourir à la fragiliser. Elle dissèque avec une grande acuité son rapport au monde de la psychiatrie, soignants et institutions. Sur la scène, une actrice livre son histoire d'actrice et de femme, elle incarne tous les personnages qui ont joué un rôle important dans sa vie, personnages de fiction imaginés par des dramaturges mais aussi parents et psychiatres. Ce faisant, elle s'incarne elle-même, jusqu'au vertige. Mon mal en patience Un auteur observe la vie quotidienne dans différentes unités psychiatriques. Il s'intéresse tout autant aux équipes de soignants qu'aux patients séjournant à l'hôpital. Il assiste aux entretiens entre psychiatres et patients, aux réunions d'équipe pendant lesquelles le responsable d'unité fonctionnelle, les internes, externes, infirmières, aides-soignants et agents hospitaliers discutent ensemble de l'état des personnes hospitalisées dans le service, de son évolution, tentent d'établir un diagnostic pour les nouveaux. . . L'auteur suit les ateliers de pratique artistique, danse et théâtre, il s'entretient avec eux en tête dans leur chambre. Alors qu'il cherche à saisir tous les aspects de la pathologie schizophrénique, un monde s'ouvre à lui.

06/2022

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Histoire internationale

Les royaumes wolof dans l'espace sénégambien. XIIIe-XVIIIe siècle

Le Grand Jolof fut l’un des grands États musulmans de l’Afrique de l’Ouest médiévale. La recherche de ses débuts et l’étude de sa genèse permettent d’en reculer le cadre chronologique jusqu’au XIIIe siècle. Il fut contemporain de l’empire du Mali dont il dut probablement, de façon souple, reconnaître l’hégémonie. Mais, situé aux confins de cet empire et limitrophe du Sahara, participant directement aux courants d’échanges transsahariens, sur le plan culturel comme sur le plan économique, il se comporta comme un compartiment autonome du monde soudanais. Au milieu du XVe siècle, l’arrivée des caravelles portugaises ouvrit une ère nouvelle pour la Sénégambie dont la côte devint lieu de contacts et d’échanges. Ce Soudan extrême-occidental devint un Soudan atlantique. Il entra dans un système économique dont l’impact sera une des causes de la dislocation du Grand Jolof. Les royaumes qui étaient sous son hégémonie, wolof, sérer, malinké, se soulevèrent ou se détachèrent. Le monde wolof sera désormais, jusqu’à la colonisation, constitué de quatre royaumes : le Jolof, le Waalo, le Kajoor et le Bawol. De la dislocation du Jolof à la conquête française, l’histoire de ces royaumes sera avant tout celle de leur dynamique propre : construction de l’État et d’une force militaire qui deviendra politique, conflits sociaux, révoltes paysannes, islamisation et rôle politique des responsables religieux. Les échanges atlantiques ont fortement pesé sur l’évolution économique, les États se sont adaptés au marché mondial et à la demande d’esclaves, laquelle s’est fortement accrue à la fin du XVIIe siècle. Mais ce ne fut pas de manière passive ; les rois ont maintenu sous leur contrôle les contacts côtiers et ont même réussi, au cours du XVIIIe siècle, à infléchir en leur faveur les termes de l’échange. Jean Boulègue (1937-2011) a enseigné au Sénégal et au Tchad, avant d’effectuer sa carrière universitaire à l’Université Paris-I comme maître de conférence puis, comme professeur d’histoire médiévale et moderne de l’Afrique. Ses publications ont porté sur les anciens royaumes wolof du Sénégal (Le grand Jolof (XIIIe-XVIe siècle), Paris, Façades-Karthala, 1987), les Luso-Africains (Les Luso-Africains de Sénégambie, Instituto de Investigaçao Científica Tropical-CRA, Lisbonne, 1989) et l’histoire ancienne du Tchad. Professeur émérite depuis 2005, il a poursuivi ses recherches jusqu’à sa mort, à la fois sur le Sénégal et dans un domaine qui lui tenait à coeur, la défense de la laïcité républicaine et de la liberté d’expression (Le Blasphème en procès 1984-2009. L’Église et la Mosquée contre les libertés, Paris, Nova Éditions, 2010).

03/2013

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Monographies

Nú Barreto

Coédition Dilecta / Galerie Nathalie Obadia, avec le soutien du Cnap Langues : français / anglais Nú Barreto est né en 1966 à São Domingos en Guinée-Bissau. Il vit et travaille à Paris (France). Diplômé de l'école nationale des Métiers de l'image des Gobelins (Paris), l'artiste développe une oeuvre pluridisciplinaire et engagée, très vite remarquée. En 1998, il représente son pays à l'Exposition universelle de Lisbonne (Portugal). Il mène depuis une carrière internationale qui le distingue parmi les artistes majeurs de l'art contemporain africain. Depuis l'enfance, le dessin est le médium de prédilection de Nú Barreto. De cette époque, ses oeuvres sur papier ont gardé leur verve imaginative qu'il met aujourd'hui au service de son récit personnel de l'Afrique contemporaine. Son oeuvre graphique n'est pas tendre, il est même la plupart du temps âpre et piquant. Sous la mine acerbe de ses crayons et le rouge sang de ses pinceaux, Nú Barreto illustre les violences multiples qu'a subies. Au coeur de cette réalité quotidienne, l'homme imparfait incarne le premier rôle. Comme un miroir, cet alter ego d'encre noire et rouge nous renvoie à notre propre inconstance et nous confronte à notre responsabilité à l'égard de la situation actuelle en Afrique : son corps est déformé par la douleur et la peur. Dans les compositions de Nú Barreto, l'absence de fond, comme celle de tout repère spatial, procure un sentiment de vertige. D'autres objets fétiches se retrouvent de feuille en feuille : la chaise, avec son pied brisé, symbolise l'instabilité chronique des états africains ; l'échelle, avec ses barreaux cassés, est la métaphore de l'ascenseur social en panne dont le dysfonctionnement concourt à la montée des inégalités. On trouve aussi dans le répertoire des symboles de Nú Barreto des animaux (corbeaux, porcs, caméléons...) et des objets hors d'usage (des vélos, des guitares...). Cette panoplie de symboles puise ses origines dans le creuset des cultures autochtones d'Afrique de l'Ouest dont les productions artistiques ont recours au pouvoir des signes. L'artiste y joint l'usage expressionniste de la couleur rouge. Les papiers, lacérés ou déchirés, participent également à la représentation d'un paysage tourmenté. Les oeuvres de Nú Barreto figurent dans de grandes collections institutionnelles dont, entre autres, celles du musée Capixaba do Negro (MUCANE) à Vitória (Brésil), de l'Africana Fondation à Genève (Suisse), de la Fondation H à Paris, du Taipa House Museum à Macao (Chine), ou encore du National Museum of African Art du Smithsonian Institution à Washington D. C. (USA). Nú Barreto est représenté par la Galerie Nathalie Obadia (Paris / Bruxelles) depuis 2018.

01/2023

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Histoire de France

Journal 1936-1940. "Hitler sait attendre. Et nous ?"

Dans le premier volume de son Journal, couvrant les années 1918 à 1933, nous avons suivi Hélène Hoppenot de Paris à Rio de Janeiro, puis à Téhéran, Santiago du Chili, Berlin, Beyrouth, Damas et Berne. En 1933, grâce à leur grand ami Alexis Léger (en littérature, Saint-John Perse), secrétaire général du Quai d'Orsay, son mari est nommé en Chine : "Dans ce pays tant aimé, j'aurais volontiers envisagé de demeurer jusqu'à la mort", confie Hélène Hoppenot, au terme de quatre années si éblouissantes qu'elle n'a plus éprouvé l'envie de tenir son Journal... En 1937, elle retrouve sans enthousiasme la France et le Quai d'Orsay, mais reprend la "conversation" avec elle-même. A Paris, Hélène Hoppenot se révèle une observatrice très perspicace, qui décrit avec justesse et humour le milieu de la politique et de la diplomatie, où elle se meut avec aisance. Elle renoue aussi avec ses amis écrivains et artistes, qui gravitent autour des librairies de la chère Adrienne Monnier et de Sylvia Beach, autour de Darius Milhaud et de Paul Claudel... Elle fait également la connaissance de Colette, Helen Hessel, Gisèle Freund, Jean Giraudoux, Marcelle Auclair, Paul Valéry et quelques autres, dont elle note les propos, parfois détonnants ! En janvier 1939, alors que Hitler se montre de plus en plus offensif et dominateur, Henri Hoppenot prend la tête de la "sous-direction Europe"... Grâce à ses confidences angoissées, Hélène Hoppenot peut relater au jour le jour les efforts erratiques des gouvernements pour éviter la guerre : son témoignage, plein d'anecdotes et de commentaires critiques, permet de décrypter les faits et gestes d'Alexis Léger, Edouard Daladier, Georges Bonnet, Paul Reynaud, Philippe Pétain... A l'heure où la France est acculée à prendre part au conflit, Hélène Hoppenot anticipe le repli du gouvernement en Touraine. Le 10 juin 1940, elle cherche à joindre son mari : "A six heures, j'appelle à nouveau et j'attends. Longtemps ? Très longtemps. Tout à coup, j'entends une voix de femme, enrouée, lointaine : "Paris, dit-elle, ne répond plus..." Paris ne répond plus ? Le voilà, le grand choc, qui traverse le coeur de part en part. . La voici, cette défaite redoutée. Paris ne répond plus ?... Cette voix de femme va résonner dans mes souvenirs et je ne pourrai l'oublier... Mais, un jour, Paris répondra. Ressuscitera." Avec son mari et leur fille Violaine, Hélène Hoppenot prend le chemin de l'Exode qui la mène à Bordeaux, Madrid, puis Lisbonne. Dès le 24 juin 1940, elle sait que le général de Gaulle représente "tout ce qui nous reste d'espoir", mais les Hoppenot doivent se résoudre à l'exil et rallier le lointain poste diplomatique de Montevideo.

11/2015

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Divers

Le grand vivier. Journal, récolte 2020-2021

La multitude invisible sépare les êtres, restitue chacun à sa réclusion. Jean-Louis Giovannoni travaille depuis toujours sur cette notion de séparation et de réclusion, qui trouve dans ce journal, débuté au printemps 2020, un ancrage dans le réel. Comme si la réalité soudaine à laquelle le monde se trouvait confronté s'ajustait au monde littéraire de Giovannoni. Un journal, mais un journal fragmentaire, morcelé, d'abord tenu au cours des longues journées de confinement, puis continué pendant plus d'un an. Giovannoni depuis toujours essaie l'espace comme on essaie un vêtement. Est-il à la bonne mesure ? Est-on trop serré dedans ? Quelle est notre aisance, notre liberté de mouvement ? Il touche les murs, le plafond, arpente les couloirs en boucle, sort sur son balcon. Petit à petit naît le besoin de repousser l'espace, d'agrandir les murs, il regarde les photographies qui deviennent plus grandes que la réalité, les meubles immobiles, les fantômes qui peuplent les appartements : la vie se renverse, "je ne fais que déplacer de l'immobile en moi" dit-il. Il se met à parler aux objets devenus les seuls compagnons. Il parle même aux pierres, les écoute respirer. Il parle à ses vêtements, il s'installe dans sa penderie. Il parle aux portes qu'il n'ose pas toucher. Bruit de fond de la télévision, ou de pas dans l'immeuble, murmures, légers mouvements de rideaux : chaque son semble s'amplifier à l'oreille alerte, attentive, en attente. A l'écoute des voix du monde qui donnent des nouvelles du large et de la mer qui se déplace dans l'imagination. Il reste de longs moments devant le paysage statique de la rue, à attendre "la compagnie des oiseaux" . Il regarde ce qui change, ce qui se déplace, ce qui disparaît. Il compte les morts. Jour après jour, la ville s'efface à force de ne plus être visible, rue après rue, quartier après quartier. Tout disparaît dans notre dos. Le Grand vivier est le livre de l'air qui circule entre les hommes et les choses arrêtées, et Giovannoni dépeint une humanité prise dans la résine comme les insectes, alors que partout le printemps pousse sa germination. "Peut-être y a-t-il dans l'air des frontières à ne pas dépasser" , dans cette vie entourée de monstres invisibles qui nous dévorent et de fantômes qui nous habitent, brutalement confrontés à notre intériorité, à la porosité de notre corps aux infections, aux maladies qui pullulent et prolifèrent en nous : humanité consommable abandonnée à la voracité de l'invisible. Et quand à nouveau sortir devient possible, que l'on redécouvre la rue, que l'on repousse la limite des quartiers, que l'on retrouve la parole, on retrouve aussi un monde qui s'était habitué à notre absence. Qu'est-ce qui circule dans un monde débarrassé des hommes ? L'air, l'espace laissé vacant, mais l'espace sans hommes n'est pas vide pour autant. Dans l'intervalle on a diminué, on a perdu de soi, on ne sait pas bien quoi. On a beau retrouver l'extérieur, "si on sort, on ne sort pas de soi" . La pandémie est un monde giovannonesque, qui révèle et rassemble toutes les obsessions que l'auteur creuse depuis Les mots sont des vêtements endormis (1983) jusqu'à Sous le seuil (2016) - le rapport à l'espace, le virus incontrôlable des mots, les germinations, les vies exogènes qui grouillent en soi, l'impossibilité de sortir de ses pas. Le Grand vivier est un livre qui se referme comme un requiem, dans un éternel adieu aux morts qu'on ne finit jamais de quitter : "le monde est vide" sans les fantômes.

04/2023

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Livres 3 ans et +

Le Rossignol de l'Empereur ; Blanche-Neige ; La Belle et la Bête ; La Trompe de l'éléphant. Avec 1 CD audio

Retrouvez 4 des plus beaux contes du monde, interprétés avec tendresse et humour par Marlène Jobert. Ce livre est accompagné d'un CD et d'un flashcode pour écouter et réécouter les histoires. Le Rossignol de l'Empereur Tout près d'un beau palais de l'empereur de Chine vit un oiseau dont le chant délicieux charme tous ceux qui l'approchent. Toute la cour en est émerveillée. Oui mais voilà, le jour où le maître de musique offre à l'empereur un oiseau mécanique, le vrai rossignol disparaît. L'empereur se met à dépérir : son ami le bel oiseau reviendra-t-il un jour le consoler ? Blanche-Neige Peau blanche comme la neige, cheveux noirs comme l'ébène, Blanche-Neige est vraiment la plus jolie des princesses ! Pour échapper à la jalousie de la reine, elle va pourtant devoir se réfugier chez les sept nains dans la forêt. Et, grâce à eux, elle pourra peut-être épouser le beau prince charmant ! La Belle et la Bête Comment une aussi jolie jeune fille que la Belle pourrait-elle aimer cette horrible Bête ? Car, pour sauver son père imprudent qui lui a volé des roses, la voilà retenue prisonnière dans le château du monstre. Pourtant, plus les jours passent, moins la Belle a peur : mais qui se cache vraiment sous le masque de la Bête ? La Trompe de l'éléphant Les éléphants sont vraiment de superbes animaux. Et s'ils ont de si jolies trompes, c'est grâce à un petit éléphanteau plein de malice et de curiosité. Venez donc suivre ses drôles d'aventures sur les rives du grand fleuve Limpopo ! Venez rencontrer les animaux qu'il va croiser sur sa route, comme l'oiseau Kolokolo, le python bicolore, ou encore... le terrible crocodile !

10/2019

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Critique littéraire

Pierre Loti

On ne naît pas Pierre Loti, on le devient. Tel est le mouvement de cette biographie, en trois étapes : de Julien Viaud le marin, qui naquit à Rochefort, le 14 janvier 1850, à Pierre Loti l’écrivain, qui, lui, naquit à Paris dans l’année 1882, en passant par Loti, Loti tout court, qui naquit en 1872 à Tahiti. Le récit de cette existence, d’abord simple, deviendra forcément plus complexe car Julien, le marin, ne disparaît pas totalement derrière Loti l’écrivain. Les campagnes du marin fournissent à l’écrivain la matière de ses premiers livres. Rochefort, Brest, Istanbul, Hendaye… Au fil des ans, ce sont les lieux qui seront les repères capitaux d’une vie nomade, sans cesse écartelée entre l’ici et l’ailleurs ; la géographie donc, autant que l’histoire — qu’il a côtoyée sur bien des fronts : guerre de 1870, guerres de conquête coloniale, Grande Guerre de 14-18, il a participé, de près ou de loin, aux soubresauts de plus d’un demi-siècle. Celui qu’on a trop souvent — et à tort — présenté comme un esthète décadent, fut un homme d’action, un marin, un militaire donc, un homme engagé. Mais avec lui, on est sans cesse confronté aux contraires les plus surprenants : ami des princesses comme des simples matelots, passant de l’enthousiasme à l’abattement, respectueux des règlements militaires et transgressant allègrement les règles de la bonne société, on n’en finirait pas d’énumérer les aspects contradictoires du personnage. C’est dans l’écriture que nous trouverons l’unité profonde de ce caméléon aux reflets constamment changeants. Et puis, en apothéose, une Maison, maison du voyageur autant que de l’écrivain, maison du souvenir et des fantasmes, maison natale devenue la mémoire visible d’une vie déroulée au fil des ans et des continents.

11/2019

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Psychologie, psychanalyse

Voyage au bord du vide

C'est l'histoire d'une vie qui bascule à la fin de l'adolescence. Sans que rien ne le laisse prévoir, une jeune fille se retrouve prisonnière d'un univers mental éclaté. Crises d'angoisse, anorexie, automutilation... le long chemin dans le dédale des traitements psychiatriques commence, avec, en écho, la détresse et l'impuissance des proches... Caroline Valentiny nous prête ici les yeux de sa propre nuit et nous emmène dans l'univers brisé d'une forme de dépression sévère : la mélancolie. Dans un récit qui se lit comme un roman, elle raconte la détresse de l'identité morcelée, quand les repères se déconstruisent, quand le monde s'éloigne, quand le corps se vide et que la vie disparaît de la vie. Mais elle partage aussi l'inespéré bonheur du retour, après dix ans dans le tunnel de l'angoisse, tant l'existence est précieuse au sortir de l'exil. "Autant vous prévenir, en lisant ce bouleversant témoignage, vous aurez mal avec elle, pour elle. Pour vous aussi. Vous pleurerez, vous crierez peut-être, à l'intérieur en tout cas. Il vous arrivera de sourire, heureusement. Mais surtout, ça, je vous l'assure, même si l'angoisse vous donne rendez-vous devant le rideau de votre coeur, vous vous sentirez plus vivant à la fin du récit" , écrit Gabriel Ringlet dans sa préface. Paru en 2009, ce récit a été l'occasion de nombreux échanges et débats publics. Dans une postface à deux voix, Caroline Valentiny, aujourd'hui psychologue, et Gabriel Ringlet, écrivain et théologien, en partagent quelques traces, à la lisière de l'intime et de l'universel, en interrogeant nos fêlures dans ce qu'elles ont de plus aride et de plus lumineux.

05/2015

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Beaux arts

Vies remarquables de Vivant Denon

IL y a une énigme Vivant Denon. Cet homme qui traversa tout le XVIII siècle, au point d'en être, pour Anatole France, l'expression par excellence, a gardé un étonnant silence sur lui-même. Tour à tour diplomate, joli coeur, espion, courtisan, aventurier, graveur, personnage officiel, collectionneur, il est une figure de la cour de Louis XV et de Louis XVI, de la République, du Directoire, du Consulat et de l'Empire, il s'impose dans l'expédition d'Egypte, dirige la politique culturelle de Napoléon et se trouve à l'origine du musée du Louvre. Il écrit quelques textes, invariablement sujets à des querelles d'attribution, et disparaît des mémoires, apprécié des seuls connaisseurs, pour resurgir soudain, et avec quelle force, dans quelques livres récents. L'étrange parcours (et peut-être le silence) de Dominique Vivant Denon ne manque pas cependant d'exciter très tôt la curiosité; et gravitent, dès le XVIIIe siècle, autour de cette figure secrète, témoignages et hypothèses, évocations et tentatives biographiques. C'est la majeure partie de ces reliquiae, d'une qualité littéraire souvent remarquable, que l'on s'est proposé de recueillir ici, rassemblant les fragments d'une biographie par définition lacunaire. S'esquisse ainsi l'image d'un personnage hors du commun, dont il ne nous reste que quelques éclats réfractés dans le regard de spectateurs subjugués. Graveur de grand talent remarquable collectionneur et amateur d'art écrivain occasionnel, Dominique Vivan Denon (1747-1825) fut tour à tour diplomate et artiste, avant de suivre Bonaparte en Egypte. Directeur des musées de 1802 à 1815, il finit ses jours au milieu de ses collections, qu'il avait réuni dans un appartement du quai Voltaire.

10/1998

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Policiers

La machine Ernetti

L'incroyable histoire vraie d'une machine à explorer le temps, cachée dans les archives secrètes du Vatican ! Mars 1938. Le physicien italien Ettore Majorana disparaît au large de la Sicile. Avec lui, le projet secret sur lequel il travaillait depuis des années. Automne 1955. On retrouve par miracle les notes du physicien disparu. Elles inspirent au père Ernetti une idée folle : construire une machine à voir dans le temps. Un chronoviseur. Sur ordre de Pie XII, le prêtre plonge deux mille ans en arrière. L'objectif est simple : prouver l'existence du Christ. Commence alors une course folle entre le Vatican, la CIA, le KGB et le Mossad. Car ce que le père Ernetti va découvrir, en pleine Guerre froide, pourrait changer l'ordre du monde. Ce roman est fondé sur une histoire vraie. "La Machine Ernetti est de la trempe du Da Vinci Code. Le roman est bâti comme une série télé, avec les ingrédients qui ont fait le succès de Dan Brown : chapitres courts, rebondissements en cascade, rythme échevelé". Mohammed Aïssaoui, Le Figaro "Quelque part entre Da Vinci Code et James Bond, Roland Portiche nous divertit avec un thriller diablement rythmé, où foisonnent dangereux espions et enlèvements crapuleux, et interroge avec malice les origines du christianisme. Parole d'évangile : on prie déjà pour qu'il y ait une suite ! " Paris Match "Ce thriller quantique dépoussière l'un des plus fascinants mystères du Vatican et réveille la fibre dan-brownienne qui sommeille en nous" Julie Malaure, Le Point "Les fils de l'intrigue noués avec suspense et brio font de ce premier roman un thriller impossible à lâcher". Point de Vue "Un thriller catholique... Maître du suspense, Roland Portiche nous entraîne, nous envoûte, nous donne le vertige. " RCF "Magistralement conduite, cette Machine Ernetti se lit, se monte et se démonte avec jubilation". Le Figaro Magazine

06/2020