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Déserteur

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Régionalisme

Mandrin. Capitaine des contrebandiers

Figure incontournable de notre folklore, Mandrin reste dans les esprits le " brigand au grand coeur " qui " volait les riches pour donner aux pauvres " et " ne tuait jamais ". On a tant dit sur Mandrin qu'on pourrait croire qu'il est un héros de fiction. Mais il est avant tout un personnage historique dont le caractère ne correspond pas toujours à cette vision : maquignon dans un bourg dauphinois du XVIIIe siècle, il aurait pu n'avoir qu'une vie ordinaire. Mais, son frère ayant été pendu pour faux-monnayage, et Louis ayant été condamné pour l'assassinat de deux villageois qui tentaient de rattraper un déserteur, il s'engage résolument dans la contrebande. En 1754, il mène pendant un an une guerre sans merci aux très impopulaires fermiers généraux, collecteurs des impôts indirects. En s'en prenant à la Ferme, celui qui se fait appeler " capitaine général " est l'héritier des révoltes populaires anti-fiscales du siècle précédent et annonce la révolution de 1789. A la tête d'une troupe qui a compté jusqu'à plusieurs centaines d'hommes, il sème la terreur chez les employés des fermes. Il s'empare de villes fortes pour y tenir marché ouvert, et tient en échec les nombreux régiments que le roi mobilise contre lui. Par son audace inouïe, le contrebandier devient un personnage épique. Sa popularité s'étend dès son vivant dans toute la société. Mandrin est considéré à la fois comme un commerçant et un chef militaire, un bandit et un seigneur, un héros et un gibier de potence... un mythe. Un mythe toujours très vivant aujourd'hui, comme en témoignent de nombreux exemples dans la culture populaire. C'est cette épopée que ce livre nous propose de revivre, grâce à la plume alerte de Marie-Hélène Dieudonné, aux photographies de Didier D. Daarwin et à de nombreux autres documents.

04/2011

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Littérature française

Une fille

Une fille raconte le passage d'une adolescente à la vie adulte, entre un père qu'elle rencontre sporadiquement et une mère mélancolique. La jeune fille vit chez sa mère, entourée d'une soeur et d'une grand-mère fantasque, et, lorsque surgit le père, un Don Juan anarchiste et flambeur, l'aventure est à son comble : c'est ainsi qu'elle se retrouve un soir aux prises avec un vieil écrivain entreprenant ou croise dans un hôtel new-yorkais une amante excédée. Car son père est Maurice Girodias (fondateur des éditions du Chêne en 1941, de Olympia Press en 1955, a publié Lolita de Vladimir Nabokov, les oeuvres de Henry Miller, Samuel Beckett, Georges Bataille, Jean Genet, et des romans pornographiques qui lui ont valu moult procès). Tous ces gens sont célèbres et l'époque est au libertinage, dans ce milieu-là. L'adolescente comprend qu'elle ne peut guère compter que sur elle-même. Elle entreprend un voyage aux Etats-Unis, qui se transforme en un véritable parcours initiatique au terme duquel elle perd sa virginité sur une plage et sous la tente d'un déserteur, qui préfère l'amour à la guerre. La guerre du Vietnam en l'occurrence. Mai 68 n'est pas loin, Juliette devenue femme se révolte. Juliette Kahane a publié des récits de voyage et des portraits de ville avant de se consacrer à l'écriture de fiction. Mais dans ce nouveau livre, Une fille, la fiction est évincée au profit d'une quête de la "vérité". Vérité de sa propre construction, vérité d'un père qui fut longtemps pour elle un douloureux mystère et dont elle fait un magnifique portrait, vérité d'une époque en plein bouleversement politique et social qu'elle dépeint avec beaucoup d'humour.

01/2015

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Littérature française

Le bonnet rouge

La Révolution française ne se limite pas à la prise de la Bastille et à la fuite du roi. Dès 1782, une révolution genevoise inspirée par Rousseau avait chassé les aristocrates. Plus tard, les mercenaires suisses au service du roi se sont révoltés contre leurs commandants. Durement châtiés et envoyés au bagne de Brest, ils ont été libérés par l'Assemblée nationale française et sont devenus de véritables héros populaires. Ce sont eux qui dans toute la France révolutionnaire ont popularisé le port du bonnet rouge, celui-là même que Louis XVI avait enfilé pour tenter de calmer les sans-culottes. Après les Dix petites anarchistes où Daniel de Roulet s'intéressait déjà à cette Suisse d'en bas peu présente dans la littérature et l'histoire nationales, il raconte cette fois le destin des mercenaires confédérés au service des rois et princes de l'Europe. Ils ont été deux millions sur la période et un quart d'entre eux ne sont jamais revenus, parce qu'ils étaient blessés, déserteurs ou morts. L'histoire des aristocrates helvétiques qui les enrôlaient est bien documentée, mais celle de la piétaille ne l'est pas. Ceux qui se révoltaient parce qu'ils avaient été grugés étaient sévèrement punis, souvent au mépris de la justice. C'est de leurs souffrances et de leur héroïsme que parle ce texte. Le bonnet rouge est écrit en prose coupée, ce qui lui donne une forme parfaitement adaptée à la concision du propos.

08/2023

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Histoire de France

Dominique de Lesseps. Un diplomate français à Bruxelles au temps du renversement des alliances (1752-1765)

En 1752, Dominique de Lesseps est envoyé par Louis XV comme ministre chargé d'affaires à Bruxelles, dans les Pays-Bas autrichiens. A travers sa mission, ce sont les relations entre le royaume de France et son voisin du nord qui se laissent entrevoir à un moment essentiel de leur histoire. Lesseps arrive après la guerre de Succession d'Autriche, lorsque Marie-Thérèse, conseillée par le chancelier Kaunitz, amorce un rapprochement secret avec Louis XV. En 1756, un traité scelle l'alliance sans précédent de ces ennemis héréditaires, les Habsbourg et les Bourbons. Cette révolution diplomatique est marquée par un conflit mondial et meurtrier : la guerre de Sept ans (1756-1763). Dans ce contexte délicat, ce livre retrace l'action du ministre de France à la Cour du gouverneur Charles de Lorraine. Lesseps devient vite un interlocuteur privilégié et un convive apprécié du gouverneur et du ministre plénipotentiaire Cobenzl. Parvient-il, entre séduction et intimidation, à pacifier les relations entre la France et les provinces belgiques ? Ses tâches sont multiples. Entre son réseau d'espions, l'approvisionnement militaire, les déserteurs et le service de quelques duchesses bien en cour, il ne lui reste que peu de temps pour profiter de son idylle cachée avec une jeune bruxelloise dans la propriété de Trois-Fontaines qu'il loue à Vilvorde. Personnage oublié, originaire de Bayonne, n'appartenant pas à la noblesse, c'est pourtant par lui que le patronyme Lesseps entre dans l'histoire de la diplomatie française.

01/2016

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Carrière et réussite

Range : Le règne des généralistes. Pourquoi ils triomphent dans un monde de spécialistes

De "la règle des 10 000 heures" au modèle des parents tigres qui poussent et pressent les enfants à la réussite scolaire, on vous a enseigné que le succès dans tous les domaines passe par une spécialisation précoce et une pratique intensive. Et pire, que si vous ne vous investissiez pas à temps, vous ne rattraperiez jamais votre retard sur ceux qui ont commencé tôt. C'est totalement faux. Dans ce livre, David Epstein démontre que la voie du succès est simple : obtenir un peu d'expérience, dans un domaine puis un autre, faire des détours, experimenter sans cesse, jongler avec plusieurs centres d'intérêts, et développer ainsi votre généralité. Epstein a étudié la carrière des plus grands athlètes comme Roger Federer, artistes, musiciens, inventeurs et scientifiques, il nous révèle pourquoi dans ces domaines complexes, les généralistes réussissent mieux que les spécialistes. Peu importe ce que vous faites, où vous en êtes, que vous soyez étudiant, scientifique, businessman, parent, retraité, vous verrez le monde différemment après ce livre. Vous comprendrez plus facilement comment on résout les problèmes, comment on apprend et réussit. Vous verrez les échecs comme le meilleur test pour progresser et pourquoi la plupart des "déserteurs" finissent par faire une carrière brillante. Range montre que les personnes qui ont une grande ouverture d'esprit et s'investissent dans diverses expériences et perspectives s'épanouissent et pourquoi élargir vos connaissances à différents domaines est la clé de votre succès.

02/2021

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Littérature érotique et sentim

Nos amours sacrilèges Tome 3

Janvier 1944. Dieter vit toujours au coeur du foyer des Montagnier. Il en a découvert, au fil du temps, tous les secrets : il sait qu'ils cachent Sarah au couvent qui se tapit dans la forêt, que Marie se camoufle chez eux sous une fausse identité, que Dominique, qui vit à Paris, est le pilier de la résistance. Il sait aussi qui est vraiment Philippe... Mais il s'est rangé dans leur camp : il ne les a pas dénoncés. Et un grand amour impossible est né entre lui et Lisa. A présent, la guerre touche à sa fin. La France attend le débarquement anglais, la fièvre monte le long des côtes. Le 6 juin 1944, la BBC. émet un message codé : Les sanglots longs Des violons De l'automne Blessent mon coeur D'une langueur Monotone. C'est ainsi que les partisans apprennent que le dernier acte de la tragédie va commencer, sur les plages de Normandie. Dieter, qui a refusé de déserter, attend les ordres. Il est appelé en renfort dans la région de Caen, et doit faire des adieux déchirants à Lisa. Dominique, quant à lui, revient au village ; il avoue à la jeune femme qu'il l'aime depuis longtemps. Il lui demande de devenir sa femme. Dieter survivra-t-il à l'hécatombe ? Va-t-il réapparaître, un jour, après une longue captivité ? Lisa épousera-t-elle Dominique, pour fuir un passé trop lourd ?

06/2020

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Histoire de France

Le temps des fantômes. Spectralités de l'âge moderne (XVIe-XVII siècle)

Omniprésents au Moyen Age, les fantômes auraient dû déserter l'Europe à l'avènement de la philosophie mécaniste de Descartes et de Newton. Pourtant, des silhouettes aux contours très anciens continuèrent de peupler les mondes d'Ancien Régime : enfants mort-nés, cadavres sans sépultures, gardiens spectraux de trésors oubliés... Lancée sur les traces de ces apparitions tantôt apaisantes tantôt effrayantes, Caroline Callard fait émerger les termes de ce véritable " moment spectral " . Au temps des crises qui marquent le début de l'âge moderne, la présence des fantômes est réaffirmée avec une urgence nouvelle. Que firent alors les vivants de ces morts refusant de se tenir tranquilles ? Comment organisèrent-ils la cohabitation avec ces hôtes intempestifs ? Comment cherchèrent-ils aussi, parfois, à les retenir près d'eux ? Maisons hantées, amour d'outre-tombe, villes-fantômes du Nouveau Monde ou encore élaboration d'une science des spectres au tournant du xvie siècle, ce livre novateur rend à ces morts vivants la multiplicité de leurs actions dans le monde. Au fil des pages, les fantômes retrouvent la place qui fut la leur dans la société d'Ancien Régime, une place jusqu'alors mal repérée, car ténue, fugace, impérieuse aussi. Caroline Callard est directrice d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales. Elle a déjà publié Le Prince et la République, Histoire, pouvoir et société dans la Florence des Médicis au xviie siècle (Presses de la Sorbonne, 2007).

09/2019

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Science-fiction

Solo. A Star Wars Story

Inclus, des scènes inédites directement inspirées de versions alternatives du script. Le jeune Han n'a qu'un rêve : explorer la galaxie avec son propre vaisseau, loin des cieux mornes de la planète industrielle Corellia. Tant qu'il reste piégé sous la coupe de l'effroyable Lady Proxima, la patronne du gang de rue auquel il appartient, rejoindre les étoiles semble toutefois impossible. Aussi, lorsqu'une opportunité de s'enfuir finit par se présenter, Han et sa petite amie Qi'ra tentent le tout pour le tout. Mais lui seul parvient à s'échapper... Dans sa fuite, le Corellien se retrouve forcé de s'engager dans la Marine Impériale : le pire endroit pour un rebelle solitaire tel que lui ! Pilote puis simple soldat envoyé en première ligne par l'Empire, Han finit par déserter et se plonge à corps perdu dans le milieu de la contrebande et de la magouille. C'est là qu'il rencontrera Lando Calrissian, flambeur au charme légendaire, qu'il nouera une amitié improbable avec un Wookiee au caractère bourru et qu'il posera pour la première fois les yeux sur le Faucon Millenium. Une adaptation exclusive du film Solo : A Star Wars Story Han Solo est un personnage iconique pour plusieurs générations de fans de Star Wars. Dans cette aventure, où le plus célèbre vaurien de la galaxie nous entraîne à bord de son Faucon Millenium, vous découvrirez notamment sa première rencontre avec le non moins célèbre Chewbacca !

11/2019

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Religion

Une histoire des miracles. Du Moyen Age à nos jours

Phénomène paranormal ? Vestige des temps anciens ? Le miracle ne semble plus être, de nos jours, un élément fondamental de la foi chrétienne. Des miracles de Moïse à ceux accomplis par Jésus, des guérisons de Lourdes à celles attribuées à Padre Pio, Joachim Bouflet brosse un panorama historique de ces phénomènes qui, le plus souvent, laissent perplexe ou interdit. En prenant appui sur des exemples fameux, sur d'autres méconnus ou oubliés, en élargissant sa recherche au-delà des frontières du christianisme, il explique leur sens et montre comment le miracle relève du domaine propre du surnaturel, et ne saurait être confondu avec des manifestations d'ordre paranormal ou de simples prodiges. Expression de la toute-puissance divine, le miracle est un signe que le croyant et l'Eglise sont invités à déchiffrer : signe messianique de la venue et de l'action de Jésus dans le monde et signe d'espérance rappelant la résurrection du Christ et sa victoire définitive sur la mort et le péché. Présence du divin dans le monde humain, irruption de la logique de l'éternité dans le cours temporel des événements, le miracle s'inscrit dans une démarche de foi autant qu'il exige une interprétation spirituelle. Rien de moins " exotique ", donc, que le miracle. Après avoir semblé déserter le devant de la scène chrétienne en Occident, il revient en force de nos jours, moins, d'ailleurs, en Europe que sur les autres continents.

09/2008

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Littérature française

L'Enfant. Jacques Vingtras (1)

"L'Enfant", autobiographie romancée et premier volume de la trilogie sociale "Jacques Vingtras, Mémoires d'un révolté", est dédiée à tous ceux qui furent tyrannisés et roués de coups par leurs parents. Fils d'un professeur de collège et d'une paysanne bornée, Vingtras est dès le bas âge instruit à l'école du malheur, sans avoir rien à attendre de l'éducation. Sous prétexte de l'aguerrir, on s'ingénie à lui rendre la vie dure et on lui reproche le pain qu'il mange. Quoi qu'il fasse, il ne parvient jamais à gagner l'affection de ses parents et maîtres. C'est dans cette atmosphère viciée qu'il fait ses humanités, grec et latin "avalés comme de la boue". Aussi brûle-t-il du désir de déserter la maison familiale maudite. Dans ce premier volume, Jules Vallès dresse un tableau de la vie de province en France au XIXe siècle impossible à oublier. Longtemps en proie à la misère, le révolté, futur fondateur du "Cri du peuple" et leader de l'insurrection de la Commune de Paris, arrache ici des lambeaux de sa vie, les ajuste, les coud ensemble et s'en sert comme d'un étendard. "L'Enfant", comme les deux autres volumes de "Jacques Vingtras", est écrit en haine de la société et si Vallès attaque aussi durement cette société c'est, avant tout, parce qu'elle laisse dans le dénuement ceux qui refusent d'être ses valets soumis.

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Histoire de France

Histoire secrète de l'OAS

" L'histoire de l'Organisation Armée Secrète restait à raconter. Certes, on a beaucoup écrit, filmé, témoigné sur cette O.A.S. fondée en février 1961 à Madrid par Pierre Lagaillarde et Jean-Jacques Susini. On a beaucoup brodé, accusé, rêvé, sans trop savoir. On ne peut, en effet, raconter l'O.A.S. qu'en l'ayant côtoyée ou combattue. En pleine guerre d'Algérie, sans former un bloc uniforme, des nostalgiques de Vichy, fascistes, monarchistes et poujadistes de toutes origines s'allient à des déserteurs pour abattre le général de Gaulle et la République. Leurs ambitions sont contradictoires ; leurs soutiens mal affirmés, changeants, insaisissables. Au-delà des desperados d'Alger et d'Oran, combien sont-ils réellement, ces combattants de l'O.A.S. ? Cinq cents ? Deux mille ? Beaucoup plus ? Et leurs sympathisants ? Pendant plus de trente ans, j'ai recueilli des centaines de témoignages. J'ai écouté. Consulté. Vérifié. Comparé. Et voici, enfin, l'histoire secrète de l'O.A.S., qui est mon livre, comme on dit. Moi aussi, j'ai été "Algérie française". J'ai aimé l'Algérie à en mourir, mais ce livre n'est pas un pèlerinage. Ni un témoignage. Car si j'étais du fer dont s'est forgée l'O.A.S., je n'ai jamais participé au combat des Pieds-noirs désespérés. Raconter l'O.A.S., c'est revenir une fois encore en Algérie, comme historien cette fois. Avec distance. Sans langue de bois. Sans parti pris. " G.F.

10/2002

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Critique littéraire

Comme un adieu dans une langue oubliée

Guy Dupré est né sous la Troisième République, de mère française et de grand-mère nippone. Rien ne rassasie cet affamé perpétuel que torturent encore la faim née de la guerre et la honte issue de la défaite. Il mêle ici les visages des amantes couchées sur le papier et les figures, connues ou non, d'une Histoire encore vivante qui coule dans ses veines. Les morts se dressent, sous l'œil de cet éveilleur. Voici Jean Cocteau, " tout en mains, fanons et tendons ". Voici Bernanos en auteur nécessiteux, la femme-enfant Lise Deharme, André Breton à l'âme expatriée, Gracq en sédentaire, Julien Green en chrétien longtemps torturé par la chair, Marcel Proust piaffant à l'arrière de la Première Guerre mondiale, le Maréchal Pétain au régime sec, Arletty à la jambe longue. Les déserteurs et les braves, les tondues et les nantis. La tragédie, aussi, qui pèse comme un couvercle : celle d'Hiroshima, par exemple. Sens du portrait. Mémoire infaillible. Jubilation de l'histoire, que charrie un style somptueux, délié, incandescent. Les personnages de Guy Dupré vivent au présent perpétuel : de l'Indochine à Verdun, des salons aux charniers, d'un journal populaire à une officine d'édition, comme si la mémoire les avait gardés farouchement intacts. Seraient-ce donc là les archives du siècle ? Le mentir-vrai de Guy Dupré ? Un livre inclassable, en tout cas, écrit selon la formule de René de Obaldia, dans " un français chauffé à blanc " : comme une offrande dans une langue oubliée.

02/2001

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Actualité et médias

Carnets de Homs (16 janvier-2 février 2012)

" Ceci est un document, pas un écrit. Il s'agit de la transcription, la plus fidèle possible, de deux carnets de notes que j'ai tenus lors d'un voyage clandestin en Syrie, en janvier de cette année. Ces carnets devaient au départ servir de base pour les articles que j'ai rédigés en rentrant. Mais peu à peu, entre les longues périodes d'attente ou de désoeuvrement, les plages de temps ménagées, lors des conversations, par la traduction, et une certaine fébrilité qui tend à vouloir transformer dans l'instant le vécu en texte, ils ont pris de l'ampleur. C'est ce qui rend possible leur publication. Ce qui la justifie est tout autre: le fait qu'ils rendent compte d'un moment bref et déjà disparu, quasiment sans témoins extérieurs, les derniers jours du soulèvement d'une partie de la ville de Homs contre le régime de Bachar al-Assad, juste avant qu'il ne soit écrasé dans un bain de sang qui, au moment où j'écris ces lignes, dure encore. " Jonathan Littell a passé deux semaines et demie à Homs, au coeur des quartiers opposés au régime syrien. C'est, on le sent page après page, un texte écrit dans des conditions extrêmes, où les protagonistes, à chaque instant, jouent leur vie. Constituant un document tout à fait unique, véritable enquête sur le terrain, ces carnets témoignent de la vie quotidienne du peuple en révolte de la ville de Homs, de la résistance des déserteurs de l'Armée syrienne libre, et des atrocités commises par les forces gouvernementales.

05/2012

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Histoire de France

Les galériens du roi (1661-1715)

L'histoire de la peine des galères se calque étroitement sur celle de la monarchie absolue. Déserteurs, faux-sauniers, faux-monnayeurs, protestants, puis voleurs, mendiants, escrocs, etc. , ils furent des dizaines de milliers qui permirent à Louis XIV de se doter à moindre frais d'une escadre de 40 galères et d'affirmer ainsi une gloire sans égale. Après le cachot où les condamnés pourrissent parfois des mois, voici l'éprouvant voyage avec la " chaîne " jusqu'à Marseille. Le châtiment commence alors véritablement. L'apprentissage de la rame n'est pas chose aisée et, pendant les campagnes, la cohabitation de plus de 400 hommes sur 300 m2 éprouve les corps et les âmes. A terre, lorsque les galères hivernent, la majorité d'entre eux travaillent pour survivre. Ils ont le " choix " entre les ateliers de l'arsenal, les échopes des artisans en ville, la " fatigue " du port ou bien les baraques où ils oeuvrent pour leur propre compte. En guise de consolation, les prostituées ou la piquette du bord... Au total, le tableau baroque d'une société qui possède sa hiérarchie, ses règlements, ses tensions et ses haines, mais aussi des relations de solidarité. Les galériens la quittent rarement. Le roi a trop besoin de rameurs _ même si les galères apparaissent vite archaïques dans le domaine militaire _ et la mort a effectué une ample moisson sur les bancs de la chiourme dès les premières années de captivité. Marc Vigié, ancien élève de l'Ecole normale supérieure de Saint-Cloud, agrégé d'histoire, est chargé de cours à l'Université de Paris X _ Nanterre.

06/1985

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Littérature française

La rançon du silence

" L'aventure n'existe pas. Elle est dans l'esprit de celui qui la poursuit. " Mac Orlan. Ce récit est l'histoire d'une évasion insensée et des échos qu'elle aura fait naître dans l'esprit de ceux qui sont demeurés captifs de règlements qu'ils ne comprennent plus. Du jour où quinze hommes désertent en emportant la caisse, la vie à la garnison de Boum-Kébir devient infernale. Soldats et officiers, qui ont jusque-là supporté chaleur, ennui et discipline accablante, en viennent à remettre en question leur présence même en Afrique, et s'interrogent, chacun à sa manière, sur les motifs de ces désertions. Huit déserteurs ont repris aussitôt, cinq autres se font hacher sur place plutôt que de se rendre. Les deux derniers, introuvables, sont recherchés par Charles Boutarel qui a reçu l'ordre du colonel de Lignères de les ramener morts. L'infernale expédition entreprise par le jeune officier et ses sept soldats les fait plonger dans une croissante horreur, celle de la fièvre et de la soif, de l'agonie d'un éléphant, de la pourriture, de l'épuisement. D'heure en heure, ils feront l'apprentissage de la peur, de la cruauté, de la mort. Quelle décision Boutarel va-t-il prendre quant au sort des derniers fuyards enfin repérés en pleine brousse ? Son devoir l'oblige à les exécuter sur l'heure, mais il a découvert au cours de séjours passés tout un monde de violence dont l'horreur l'aura modifié à jamais, et sa décision restera jusqu'au bout imprévisible.

03/1969

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Littérature française

Enfant de salaud

Depuis l'enfance, une question torture le narrateur : - Qu'as-tu fait sous l'occupation ? Mais il n'a jamais osé la poser à son père. Parce qu'il est imprévisible, ce père. Violent, fantasque. Certains même, le disent fou. Longtemps, il a bercé son fils de ses exploits de Résistant, jusqu'au jour où le grand-père de l'enfant s'est emporté : "Ton père portait l'uniforme allemand. Tu es un enfant de salaud ! " En mai 1987, alors que s'ouvre à Lyon le procès du criminel nazi Klaus Barbie, le fils apprend que le dossier judiciaire de son père sommeille aux archives départementales du Nord. Trois ans de la vie d'un " collabo " , racontée par les procès-verbaux de police, les interrogatoires de justice, son procès et sa condamnation. Le narrateur croyait tomber sur la piteuse histoire d'un " Lacombe Lucien " mais il se retrouve face à l'épopée d'un Zelig. L'aventure rocambolesque d'un gamin de 18 ans, sans instruction ni conviction, menteur, faussaire et manipulateur, qui a traversé la guerre comme on joue au petit soldat. Un sale gosse, inconscient du danger, qui a porté cinq uniformes en quatre ans. Quatre fois déserteur de quatre armées différentes. Traître un jour, portant le brassard à croix gammée, puis patriote le lendemain, arborant fièrement la croix de Lorraine. En décembre 1944, recherché par tous les camps, il a continué de berner la terre entière. Mais aussi son propre fils, devenu journaliste. Lorsque Klaus Barbie entre dans le box, ce fils est assis dans les rangs de la presse et son père, attentif au milieu du public. Ce n'est pas un procès qui vient de s'ouvrir, mais deux. Barbie va devoir répondre de ses crimes. Le père va devoir s'expliquer sur ses mensonges. Ce roman raconte ces guerres en parallèle. L'une rapportée par le journaliste, l'autre débusquée par l'enfant de salaud.

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Littérature étrangère

Deuil au paradis

Les derniers jours de la guerre civile, en Catalogne, un combattant de l'armée républicaine, Martin Eloségui, a déserté. Caché dans une grotte, il attend l' arrivée des troupes de Franco. L'arrière-garde vient de faire sauter un pont, et le déserteur se trouve un moment dans le no man's land. Soudain, de sa cachette, il entend le bruit d'une dispute, des pas précipités qui fuient vers le bois. Sortant de la grotte, il trouve étendu le cadavre d'un enfant de douze ans, Abel Sorzano, dont les parents sont morts pendant la guerre et qui vivait réfugié chez une vieille tante, dans la maison nommée "Le Paradis". Martin Eloségui n'a pas besoin de longues recherches pour découvrir les auteurs du crime. Ce sont d'autres enfants, réfugiés dans une école voisine. Copiant d'une façon dramatique les adultes qu'ils ont eu le temps d'observer, et obéissant aux consignes de la radio, ils ont assassiné le petit Abel dont ils suspectaient la loyauté. Tel est l'argument de ce livre cruel et poétique à la fois, retable vivant où s'inscrit l'histoire de trois générations espagnoles : la génération de dona Estànislaa et des autres habitants du Paradis, évadée dans les rêveries d'une grandeur passée ; celle des combattants de la guerre civile, Eloségui et son amie Dora, brisée par la lutte fratricide ; celle d'Abel et des enfants de l'école, qui parodie tragiquement la génération de leurs parents, faisant éclater l'absurdité du conflit. Ecrit à vingt-trois ans par l'auteur de Jeux de mains, roman qui a obtenu le succès que l'on sait en Espagne, puis en France et en Amérique, faisant connaître l'existence de la jeune littérature espagnole, Deuil au Paradis a été salué par la critique comme le roman le plus significatif de l'Espagne déchirée de l'après-guerre.

02/1959

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Littérature française

Demain le cri des hommes

Johann et Peter, deux jumeaux allemands, sont conduits, durant la Seconde Guerre mondiale, à posséder une même jeune fille, Eva Hoffmann. Elle est recherchée par la Gestapo pour confession israélite. Le père des garçons, colonel de la Wehrmacht blessé en Russie, apprend ce " crime " pour lui impardonnable... Hitlérien irréductible, il les fait enrôler dans une division Panzer SS opérant sur le front russe afin de punir ses deux fils. Cette unité d'élite, une fois rapatriée en France avant le débarquement allié en Normandie, massacre une innocente population civile d'un hameau du Limousin. Bouleversé devant une telle barbarie, Johann saute d'une fenêtre de la chapelle du hameau, incendiée la veille et déserte. Peter, lui, par respect pour son père officier de carrière, n'accompagne pas son frère... Il est tué le 10 juillet 1944 à Saint-Lô. Durant plus de six décennies, l'ancien colonel hitlérien ne pardonna pas à son fils déserteur, demeuré en France. Ce dernier apprend d'Eva Hoffmann, vivant au Canada et gravement malade, qu'elle a donné le jour, en décembre 1942 au camp de concentration de Sachsenhausen, à un garçon anormal prénommé Heinrich. Cet enfant est son fils ou son neveu... Johann est prêt à reconnaître cet être déshérité. Agé de cent six ans, l'ancien colonel surgit de sa retraite et refuse d'accueillir dans la famille un homme-enfant de près de soixante-sept ans. Mais Johann impose finalement ses raisons profondément humaines qui, bouleversant son père, conduiront cet homme pourtant longtemps si dur, à aimer son petit-fils et à vouloir l'éveiller aux usages de l'existence. Au lendemain même des obsèques de son père, Johann, dans une lettre déchirante écrite à la fin du récit de sa vie, imagine Heinrich après 2020, devenu écrivain... Il lui demande d'écrire un livre dénonçant le matérialisme, les violences du monde et invitant les hommes à songer à œuvrer afin d'établir un univers de fraternité et de tolérance.

09/2010

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Littérature française

On l'appellera Téhie Tome 2 : Vers la lumière

Dans la nuit du 25 septembre 1992, un vieux liberty-ship datant de la seconde Guerre Mondiale quitte discrètement un port d'Afrique de l'Ouest. Il emporte dans ses soutes une cargaison de mangues à destination de New York. Mais ce que l'équipage ignore alors, c'est qu'il n'y a pas que des containers de fruits dans les cales ... cinq passagers clandestins essayent tant bien que mal de survivre, cachés au fond d'un ballast désaffecté ! Seul rescapé de l'escale new-yorkaise, un homme s'apprête à affronter l'enfer sans savoir si le voyage qui s'annonce le ramènera sain et sauf dans son village. Et cet homme n'est autre que Seydou, le grand-père d'Amina. Il ne le sait pas encore, mais pour tous, il est déjà mort ! Il s'est noyé au large de la Capitale, une semaine très exactement avant son départ pour le voyage le plus extraordinaire et le plus dangereux jamais imaginé par Aboubacar, le marabout : le voyage au bout du monde ! Un destin qui en rappelle étrangement un autre ... mais était-ce réellement une coïncidence ? Le destin, encore lui, qui à la veille du nouveau millénaire qui s'annonce, vient de réunir Jean l'astronaute maudit et Amina la jeune surdouée. Mais cette terre d'Afrique n'est pas un territoire comme les autres. Ici, l'esprit et les croyances ne connaissent pas de limite. Tel ce puissant marabout qui éprouve un besoin irrépressible de se soumettre à une analyse, ou ce prêtre missionnaire qui au nom d'un oecuménisme universel prêche indifféremment à l'église et à la mosquée, ou encore ce pilote russe déserteur qui cache au coeur de la forêt tropicale le prototype de l'avion le plus secret de la guerre froide. Alors qu'ils se croyaient perdus, la magie de l'Afrique les mènera vers la lumière ...

11/2016

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Pléiades

Taipi, Omou, Mardi. Tome 1

En 1842, la Dolly fait escale en rade de l'île de Nuku-Hiva, après plusieurs mois de chasse à la baleine. À son bord, Herman Melville, accablé par cette pénible vie, projette de déserter. La baie de Taiohae était alors investie par la flotte de l'amiral Dupetit-Thouars qui annexait par ce coup de force les îles Marquises au territoire français. La nuit venue, Melville accompagné d'un camarade, Toby, rejoint la rive à la nage. Deux tribus vivent sur l'île, l'une douce et pacifique, l'autre cannibale. Le hasard va les conduire chez cette dernière. Taïpi et Omou retracent le récit des pérégrinations d'Herman Melville en Polynésie. C'est à la fois une relation d'aventures et une ouvre d'anthropologue - ouvrages documentaires et surtout véridiques alors particulièrement appréciés du public. Certains passages furent taxés d'invraisemblance (il est vrai que l'auteur prit quelque liberté avec les faits), puis d'indécence, enfin une campagne de presse dénonça l'acerbe critique faite des missions américaines dans le Pacifique. Lassé de ces polémiques et soucieux de mettre à l'épreuve sa capacité d'invention, Melville décide, en cours de rédaction de la suite de son voyage dans le Pacifique, intitulé Mardi, d'échapper au récit autobiographique pour s'aventurer dans le roman, un « dessein hardi » où il puisse laisser libre cours à son imagination, à son goût pour l'allégorie et à la satire. De livre en livre les personnages du futur Moby-Dick prennent forme, les obsessions se précisent, les objets de la quête se matérialisent.

12/1996

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Poésie

Les arbres lui semblaient pivoter

"C'était juste avant que la pluie n'éclate, elle marchait le long des pla-tanes et pensait à l'inquiétante couleur des nuages. Ils ne disaient rien sur l'imminence de la pluie, ni sur la violence avec laquelle les gouttes allaient se précipiter vers le sol. Elle hâta son pas pour arriver au rendez-vous avant que le ciel ne se rompe, quand soudain un coup de vent sou-leva la poussière et les premières gouttes se mirent à tomber avec rage. Elle semblait paniquée, il lui fallait s'abriter dans un bar, être inévita-blement en retard, attendre que l'averse passe, regarder dehors l'assaut de l'eau, comme elle se saisissait de la rue, ruisselante bientôt, et les piétons désemparés sortant leurs parapluies ou courant vers l'abri le plus proche, tout d'un coup ils perdaient l'assurance dans les chaussures ra pidement trempées. ". . "Et les nuages se sont à nouveau rassemblés. Le ciel n'est pas mena-çant, seulement gris, la journée opaque prend une allure de vacances. Elle voudrait dire au revoir à cette fiction, déserter les pages, mais il y a encore quelque chose d'indéfinissable qui la retient, peut-être que cette fin nécessite d'elle encore un peu de patience, une confidence inattendue ou une résolution de deus ex machina, qui pourrait enfin poser le point final à son errance à travers ces pages qui ne veulent pas dire, hormis les observations météorologiques quotidiennes et l'anecdote de sa vie, de choses prodigieuses. ". .

12/2021

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Littérature française (poches)

L'eau qui dort

Un soir, Benoît Lauzanne, représentant de commerce parisien, quitte le domicile conjugal pour ne plus y revenir. Au buffet de la gare de V. , il croit appercevoir Irina, son grand amour de jeunesse, qui a disparu vingt ans plus tôt sans laisser de traces. Un soir, Benoît Lauzanne, représentant de commerce parisien, quitte le domicile conjugal pour ne plus y revenir. Au buffet de la gare de V. , la ville de province où il s'est réfugié, il est bouleversé par une femme dont la silhouette lui rappelle de façon troublante Irina, une artiste peintre qui fut le grand amour de sa jeunesse. Mais Irina a disparu vingt ans plus tôt sans laisser de traces. Dès lors, Lauzanne n'aura plus qu'une obsession : retrouver cette femme. Sa quête l'amènera à croiser un jardin, à renouer avec la nature, à laquelle il aurait voulu consacrer à sa vie, mais aussi à être impliqué dans une enquête criminelle. Les étapes qui jalonnent la recherche d'Irina le conduiront à revivre différents épisodes du passé qu'il a pourtant tenté de laisser derrière lui, mais dont il reste le prisonnier. L'Eau qui dort interroge la question de la disparition, au sens littéral, et de ses conséquences, dans la vie de ceux qui restent. Pourquoi choisit-on, un beau jour, de déserter sa propre existence ? Et comment les autres composent-il avec cette absence ? Le livre est aussi une méditation sur la nature, son rythme particulier, sa capacité de réparation et le pouvoir qu'elle a de contrebalancer les chagrins de l'existence.

03/2020

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Littérature française

UN CADET DE FAMILLE Tome 1

Très tôt, le jeune Trelawney se révolte contre la brutale autorité paternelle. Mis en pension, il en est rapidement renvoyé en raison de son comportement violent. Son père l'envoie alors faire son apprentissage naval d'abord dans une école où il ne reste que peu de temps, puis sur une frégate anglaise en route pour les Indes. Lors d'une escale à Bombay, il se venge des outrages et humiliations subis pendant le voyage en molestant l'officier responsable. Obligé de déserter, il est alors pris sous la protection de De Ruyter qui lui accorde confiance et amitié. Avec cet aventurier marchand qui s'est mis au service des Français dans le but de causer du tort au commerce anglais, Trelawney va assister et participer à de nombreux abordages, pillages, poursuites de vaisseaux dans les eaux de l'Océan indien. A l'occasion d'un assaut contre des pirates à Madagascar, il s'éprend d'une jeune arabe Zéla dont il devient l'époux. Elle partage alors avec lui tous les dangers, qu'ils soient sur l'eau (intempéries, combats) ou sur les rivages abordés (chasse aux tigres, attaques de Javanais, serpents...). Mais ce bonheur va s'achever avec la mort de Zéla, empoisonnée pour avoir mangé des fruits offerts par une veuve malaise dont Trelawney avait méprisé les avances. Désespéré et n'ayant plus goût à la vie, le jeune homme accompagne en France De Reyter, porteur de dépêches pour l'empereur Napoléon. C'est en Angleterre qu'il apprend la mort de son ami, tué du coté de Tunis.

01/2023

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Littérature française

UN CADET DE FAMILLE Tome 3

Très tôt, le jeune Trelawney se révolte contre la brutale autorité paternelle. Mis en pension, il en est rapidement renvoyé en raison de son comportement violent. Son père l'envoie alors faire son apprentissage naval d'abord dans une école où il ne reste que peu de temps, puis sur une frégate anglaise en route pour les Indes. Lors d'une escale à Bombay, il se venge des outrages et humiliations subis pendant le voyage en molestant l'officier responsable. Obligé de déserter, il est alors pris sous la protection de De Ruyter qui lui accorde confiance et amitié. Avec cet aventurier marchand qui s'est mis au service des Français dans le but de causer du tort au commerce anglais, Trelawney va assister et participer à de nombreux abordages, pillages, poursuites de vaisseaux dans les eaux de l'Océan indien. A l'occasion d'un assaut contre des pirates à Madagascar, il s'éprend d'une jeune arabe Zéla dont il devient l'époux. Elle partage alors avec lui tous les dangers, qu'ils soient sur l'eau (intempéries, combats) ou sur les rivages abordés (chasse aux tigres, attaques de Javanais, serpents...). Mais ce bonheur va s'achever avec la mort de Zéla, empoisonnée pour avoir mangé des fruits offerts par une veuve malaise dont Trelawney avait méprisé les avances. Désespéré et n'ayant plus goût à la vie, le jeune homme accompagne en France De Reyter, porteur de dépêches pour l'empereur Napoléon. C'est en Angleterre qu'il apprend la mort de son ami, tué du coté de Tunis.

01/2023

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Littérature française

UN CADET DE FAMILLE Tome 2

Très tôt, le jeune Trelawney se révolte contre la brutale autorité paternelle. Mis en pension, il en est rapidement renvoyé en raison de son comportement violent. Son père l'envoie alors faire son apprentissage naval d'abord dans une école où il ne reste que peu de temps, puis sur une frégate anglaise en route pour les Indes. Lors d'une escale à Bombay, il se venge des outrages et humiliations subis pendant le voyage en molestant l'officier responsable. Obligé de déserter, il est alors pris sous la protection de De Ruyter qui lui accorde confiance et amitié. Avec cet aventurier marchand qui s'est mis au service des Français dans le but de causer du tort au commerce anglais, Trelawney va assister et participer à de nombreux abordages, pillages, poursuites de vaisseaux dans les eaux de l'Océan indien. A l'occasion d'un assaut contre des pirates à Madagascar, il s'éprend d'une jeune arabe Zéla dont il devient l'époux. Elle partage alors avec lui tous les dangers, qu'ils soient sur l'eau (intempéries, combats) ou sur les rivages abordés (chasse aux tigres, attaques de Javanais, serpents...). Mais ce bonheur va s'achever avec la mort de Zéla, empoisonnée pour avoir mangé des fruits offerts par une veuve malaise dont Trelawney avait méprisé les avances. Désespéré et n'ayant plus goût à la vie, le jeune homme accompagne en France De Reyter, porteur de dépêches pour l'empereur Napoléon. C'est en Angleterre qu'il apprend la mort de son ami, tué du coté de Tunis.

01/2023

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Littérature française

Amen

"Amen" est le récit fulgurant d'une jeunesse assoiffée de libération. Elevée dans l'étouffement d'une éducation provinciale ancrée dans un catholicisme aux aspirations rigoristes, une jeune fille décide de "monter à Paris". Elle y suit son frère - qui s'est découvert homosexuel lors d'un camp scout - pour échapper à la violence irriguant sournoisement le couple des parents et le milieu " tradi " auquel ils appartiennent. Les deux déserteurs partageront une chambre dans un internat et battront ensemble le pavé parisien dans une quête prodigieuse. Ils feront des rencontres avec de jeunes "paumés, révoltés, désemparés", notamment la saisissante Huab, issue du peuple Hmong - une minorité persécutée originaire du sud de la Chine. Le frère s'affranchit du poids des entraves religieuses en emménageant avec un homme, puis dans un ménage à trois polyamoureux avec Huab. La soeur, quant à elle, intègre une troupe de théâtre qui monte le Tartuffe de Molière, pièce dans laquelle elle interprète le personnage d'Elmire. Au fil du jeu, les masques de l'hypocrisie sont remplacés par l'embrasement d'un rapport à l'existence, à l'amour et à la sexualité au-delà de tout dogmatisme. Unie par une urgence vitale qui s'exprime dans une langue aussi insolente que solaire, la jeunesse dépeinte par Viviane Cerf se saisit du réel avec une puissante lucidité. Extrait "Et puis, il y avait les lectures, des histoires. Notamment d'un type Jésus qui dit qu'il est plus difficile à un riche d'entrer dans le royaume des cieux qu'à un chameau dans le trou d'une aiguille. Les gens disent : Amen". V.C.

10/2019

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Policiers

Opération Fritham

1941. Deux frères norvégiens engagés volontaires dans l’armée allemande ont déserté. Ils errent dans les environs de Kirkenes, dans le nord de la Norvège près de la frontière russe. Alors qu’ils pensent avoir trouvé refuge dans une chapelle, ils sont surpris par le pasteur et son fils. Ceux-ci ne parviennent pas à dissimuler leur secret, et la crainte qu’il soit découvert. La chapelle renferme un trésor : une icône de grande valeur, cadeau d’une comtesse russe aux Sami de la région, qui lui sauvèrent la vie. Le trésor coûtera la sienne au pasteur : il est retrouvé la gorge tranchée. L’icône disparaît. Le corps d’un des déserteurs est retrouvé plus tard, exécuté d’une balle dans la tête. Par son frère, évanoui dans la nature ? Mai 1942. L’archipel du Svalbard avait été évacué, les mines de charbon vidées de ses travailleurs norvégiens, afin d’éviter que les Allemands puissent en profiter. Deux navires alliés quittent l’Ecosse avec pour mission de reconquérir l’archipel. A bord, deux officiers anglais et d’anciens mineurs formés au combat. L’opération sera un fiasco et un carnage, les Allemands pilonnant les deux navires. Soixante ans plus tard, les Vétérans de l’Arctique, anglais et allemands, se réunissent au Spitzberg pour guérir leurs vieilles blessures. Au lieu de la grande réconciliation attendue, de sanglants secrets refont surface. Ainsi qu’un trésor religieux. Le commissaire de la police locale, Knut Fjeld (déjà à l’oeuvre dans Le sixième homme) est requis pour enquêter sur des forfaits vieux de plusieurs décennies, et empêcher un cynique meurtrier de sévir à nouveau.

01/2013

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Littérature étrangère

La vie dans la tombe

La "vie dans la tombe" est, dans la liturgie orthodoxe, l'hymne du Vendredi saint, déploration funèbre dans l'attente de la Résurrection. Pour Stratis Myrivilis, c'est l'enfer des tranchées durant la Grande Guerre. Publié à Mytilène en 1924 et remanié par l'auteur jusqu'en 1956, La Vie dans la tombe a été traduit dans une dizaine de pays, dont la France (1933) mais dans une édition amputée ne rendant pas compte de cette oeuvre majeure, une des plus célèbres de la littérature grecque moderne. Le livre se présente comme le journal intime d'un jeune Grec de Mytilène (Lesbos), Antonis Cotsoulas, engagé volontaire sur le front d'Orient. Il retrace ses épreuves et son évolution intérieure, de l'élan juvénile initial à la désillusion d'un patriotisme lucide teinté d'antimilitarisme. Si l'auteur, pour ménager sa liberté d'expression, recourt aux artifices de la fiction, il n'emploie jamais le mot "roman". Son livre est avant tout un témoignage d'un réalisme extrême sur la vie quotidienne dans les tranchées. On y croise tous les desservants de cet "abattoir international en folie" (Céline), gradés arrogants ou humbles héros, déserteurs ou victimes résignées. Ce monde d'en-bas a pour contrepoint rêvé le paradis perdu de Mytilène, avec sa lumière, les parfums de sa flore, ses couleurs et ses rivages. Au service de son oeuvre, Myrivilis forge une langue neuve, un "démotique" proche de la langue orale, ponctué de régionalismes expressifs, de créations verbales pures qui, par son sens du rythme, s'élève à la hauteur d'une prose d'art. Cet irrécusable document est aussi un manifeste littéraire.

03/2016

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Littérature étrangère

Les monstres qui ricanent

Roland Nair est un agent danois qui travaille pour l'Otan. Après dix ans d'absence au Sierra Leone, il revient avec pour mission d'enquêter sur son vieil ami et ancien collègue de l'antiterrorisme Michael Adriko, soupçonné de trafic d'uranium 235. Ce dernier, soldat de fortune ayant entre autres servi dans l'armée ghanéenne et dans la garde rapprochée de l'émir du Koweït, vient de déserter une unité des forces spéciales américaines opérant en Afrique à laquelle il était rattaché. Adriko a lui-même invité Nair, prétendument pour lui présenter Davidia, sa fiancé américaine, et le convier à leur mariage dans la région du centre de l'Afrique dont il est originaire. Mais également pour l'associer à son projet de monnayer un fragment de matériau radioactif. Nair, est aussi un personnage trouble. En délicatesse avec sa hiérarchie, il est surveillé par Interpol, le Mossad et le MI6. Il doit composer à la fois avec son aversion pour la bureaucratie, son désir pour Davidia et l'appât du gain. C'est dans l'alcool et les aventures qu'il trouve du réconfort. Cherchant à rendre visite au clan d'Adriko, les trois voyageurs vont pénétrer clandestinement dans une zone de combats, à la frontière entre Ouganda et Congo. Ils seront tour à tour capturés par un parti de l'armée congolaise, détenus par les bérets verts américains, terrorisés par une déesse autoproclamée régnant sur un village à l'agonie. Un voyage à travers un pays dévasté qui les conduira à découvrir ce territoire sous une obscurité nouvelle plutôt que sous un jour nouveau...

02/2015

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Littérature érotique et sentim

Fleur de sang

Un formidable roman historique doublé d'une histoire d'amour particulièrement poignante. Une héroïne forte, qui se battra jusqu'au bout pour sauver celui qu'elle aime envers et contre tous. Fin du xviie siècle : fils du comte de Joigny, voué à la fortune et à la gloire après s'être battu pour Louis XIV, Charles va tout sacrifier par amour pour Marguerite, la fille de Corbeau, le bourreau de la ville. Car une fille de bourreau ne peut épouser qu'un bourreau. Une décision d'autant plus terrible pour Charles que, au-delà du rejet de son père et de la perte de ses amis, au-delà de la vie de paria qui va être désormais la sienne, l'apprentissage des supplices et de la mise à mort sur l'échafaud le révulse. Mais il n'a pas le choix, les exécutions vont se succéder : en effet, le prévôt de la ville, qui est aussi bâtard du comte et qui n'a jamais vu d'un très bon oeil le retour de son frère, n'a de cesse de pourchasser les Tranche-Montagnes, une bande de déserteurs devenus voleurs. Devant le désarroi de son mari, Marguerite décide de lui dévoiler le passé de guérisseur de son père. Ce talent pour lequel les bourreaux étaient réputés pourrait aider Charles à supporter sa condition. Excellant dans les soins, Charles devient le " bon bourreau ". Une pratique qui va se révéler précieuse : Marguerite semble avoir hérité de la même maladie que sa mère, un mal qui la ronge chaque jour un peu plus, surtout depuis qu'elle est enceinte. Une course contre la montre commence alors pour Charles, prêt à pactiser avec le diable pour trouver la formule qui la sauvera. Mais on ne déterre pas les morts impunément... L'histoire d'un homme qui va devenir bourreau par amour