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Aliénor

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Musique, danse

Contretemps. Avec 1 CD audio

Ce livre et le disque qui l'accompagne sont un pari. Il ne s'agit pas de se retourner sur un passé lointain, " rescapé d'un grand naufrage ", le Moyen Age, et sa musique. Non. Il s'agit tout au contraire d'en saisir le surgissement dans le temps d'alors, la naissance, la puissance d'apparition, comme un art nouveau (ars nova qui suscita l'hostilité de l'Eglise), ces airs et chansons de troubadours qui furent un printemps pour l'Europe, une éclosion, et un enchantement. Guilhem, Aliénor, Raimbaut d'Orange, Béatrice de Die, Rutebeuf, ce sont quelques-unes des figures de cet épanouissement affectif et esthétique, où le poétique croise le théologique, avec insolence, douceur, allégresse. Patrick Boucheron et Bruno Allary, de la Compagnie Rassegna, ont noué une conversation musicale passionnée autour de poèmes, de manuscrits et de musiques des XIIe, XIIIe et XIVe siècles. " Mais il n'y a pas de musique médiévale, vous dis-je, il n'y a que des notes jetées sur des manuscrits ; elles sont comme des gouttelettes qui frémissent, qui grelottent, qui condensent le monde entier en des miniatures irisées. Elles attendent là, elles ont tout leur temps. Nul ne sait vraiment comment il faut les jouer, avec quels instruments, et surtout comment il conviendrait de les écouter. Alors voyez avec quelle douceur elles viennent vers nous, enrobées de leur gangue de solitude, si désireuses de faire sonner à nos oreilles l'éclat du neuf. " Patrick Boucheron est professeur à Collège de France. Bruno Allary et Isabelle Courroy sont musiciens, ils font partie de la Compagnie Rassegna.

10/2020

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Littérature française

D'un jardin l'autre

Sur toile de fond de guerre d'Algérie, dans la fin des années 50, "D'un jardin l'autre" nous conte une histoire d'amour, celle que vécut à Paris Azur, Algérien et "maître des arts du feu" , avec une femme française, donnant naissance à une petite fille. La mort d'Azur sera le déclencheur d'une peine terrible pour sa fille Flore, peine amplifiée par l'absence de ce père rencontré à l'âge adulte et l'impossibilité du partage des derniers instants. Malgré son désir de la voir disparaître, cette peine va cependant devenir un guide, un aiguillon. Que voulait lui dire Azur avant de partir ? Sous le regard d'Aliénor, sa mère, à l'écoute d'une intériorité, mais aussi à l'affût de chaque piste apte à lui restituer une vérité, Flore tentera de déceler les mots non dits. Au terme de ce cheminement, sorte de voyage initiatique entre réminiscences et rencontres notamment avec le valeureux Ismet, y parviendra-t-elle enfin ? La céramique, se prête aisément à une réflexion sur la création : l'artiste n'est-il pas celui qui ose, le premier, dans une société, toucher le feu ? De ce roman, se dégage un immense esprit d'ouverture, sublimant le contexte "abiotique" d'une guerre qui ne voulut pas dire son nom, nous entraînant dans l'allégresse d'un message final. Si la facture poétique de ce roman accentue sa distance avec une réalité historique parfois réajustée, celle-ci en fait aussi une fable dans laquelle chaque lecteur pourra se projeter, au sein d'un monde passé, présent et futur revisité avec profondeur et légèreté.

06/2017

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Littérature française

Les héros de ma vie

Qu'est-ce que signifie "apprivoiser" ? C'est une chose trop oubliée, dit le renard. Ca signifie "créer des liens..." Le Petit Prince, Saint-Exupéry Ce livre intimiste est un récit autobiographique d'une femme, mère et maminou qui, à travers ses expériences de vie, relate les rencontres hors du commun qui ont illuminé son existence. Ce livre décrit tour à tour les orages et les embellies en Normandie, l'ultimatum de son père "adoré" et comment, avec cette capacité de résilience, on peut, avec courage et audace, incarner la liberté et faire des choix justes. Demander à la vie d'exaucer nos désirs permet de réaliser nos rêves les plus fous. L'auteur décrit ses rencontres exceptionnelles avec l'Abbé Pierre, Norin Chai, Matthieu Ricard, Simone Veil, Amma et cette richesse humaine qui la fait vibrer au quotidien. Rencontres sublimes au moment propice où, psychologiquement, elle le souhaitait ardemment. Etre en résonance avec soi permet d'ouvrir les portes de la vie, selon sa profonde conviction. Aimer les gens, les coconner, soigner les corps et les bleus à l'âme, aider les humains à se réaliser, à s'incarner avec amour et bienveillance, telle est sa philosophie existentielle. Donner du sens à sa vie, c'est prendre soin de soi et des autres, avec authenticité. Demain, ce sera soigner les bonobos et les éléphanteaux au Kenya avec, si possible, l'aide de la sophrologie. Mais c'est être aussi un modèle d'amour et de complicité pour Aliénor, sa petite-fille, étincelle divine, et Enguerran, son petit-fils. "Ne pas rester au bord d'aimer", Abbé Pierre.

12/2020

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Cinéma

Moyen Age et Renaissance au cinéma. L'Angleterre, partie 1

Cette filmographie analytique réunit un siècle de cinéma, de téléfilms, de séries et de docu-fictions - plus de 225 titres - qui racontent, réarrangent, réinventent huit siècles d'histoire mouvementée des îles britanniques. L'écran fait revivre les razzias sauvages des pirates scandinaves en Northumbrie (inoubliable Kirk Douglas dans "Les Vikings" en 1958, mais aussi Travis Fimmel dans la récente télésérie), la résistance que leur oppose Alfred le Grand (joué par David Hemmings en 1969), la promenade forcée de Lady Godiva nue à travers les rues de Coventry (troublante Maureen O'Hara en 1955), puis, après la conquête normande, surtout l'âge des Plantagenêt angevins, ces rois maudits dont l'empire comprend toutes les terres anglo-normandes et la moitié de l'Hexagone sur le continent. On redécouvre l'assassinat de l'archevêque Thomas Becket sur ordre de son ancien ami Henry II (Richard Burton et Peter O'Toole dans "Becket", 1964), les déchirements familiaux du clan royal dans "Le Lion en hiver" (avec Katharine Hepburn en Aliénor d'Aquitaine, 1968), suivis des effets catastrophiques de l'absence de Richard Coeur de Lion aux Croisades et son enlèvement sur le chemin du retour, qui incite son frère Jean sans Terre à usurper le trône. C'est la toile de fond des exploits du chevalier saxon Ivanhoé (création de Sir Walter Scott, idéalement campé par Robert Taylor en 1952), période troublée sur laquelle se greffe la rébellion des hors-la-loi menés par Robin des Bois, l'archer légendaire terré dans sa forêt de Sherwood - un rôle repris à l'écran par Douglas Fairbanks, Errol Flynn, Sean Connery, Kevin Costner, Russell Crowe et quelques 90 autres acteurs !

12/2017

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Beaux arts

Bordeaux. Saint-André, primatiale d'Aquitaine

Consacrée en 1096 par le pape Urbain II, la cathédrale Saint-André est un édifice à l'architecture composite, qui combine une vaste nef unique romane (la plus monumentale de l'Ouest au XIIe siècle) avec un splendide choeur et un chevet gothiques réalisés aux XIIIe et XIVe siècles. Pour lier les deux parties de l'édifice, un transept irrégulier et complexe qui n'a pas encore livré tous ses secrets. Une majestueuse façade nord, composée de deux portails chefs-d'oeuvre de la sculpture gothique, dont le riche portail Royal, entièrement rénové en 2015. Au XVe siècle, est construite la tour Pey-Berland, un des premiers clochers-tours flamboyant de France. Au Moyen Age, Saint-André s'affirme comme la Primatiale d'Aquitaine, au détriment de sa rivale Bourges. Le rôle de l'archevêque Bertrand de Got, futur pape Clément V (en 1305), est primordial. Dans les grandes heures de la cathédrale : le mariage d'Aliénor d'Aquitaine avec le futur roi Louis VII en 1137 et le mariage franco-espagnol de Louis XIII en 1615. Le XIXe siècle a été marqué par plusieurs restaurations, l'agrandissement du côté sud et le remaniement du quartier avec la démolition du cloître Depuis 1995, d'importantes restaurations sont menées, l'Etat investissant plus d'un million d'euros par an dans les travaux. Classée au Patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1998, la cathédrale a retrouvé une place au coeur de la ville de Bordeaux : les réaménagements urbains successifs (parvis, tram) ont fait de Saint-André et de la tour Pey-Berland qui la jouxte un nouveau point de convergence urbaine.

11/2017

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Faits de société

Ethiques vers un monde nouveau

Mieux que la réflexion, la mise en place de solutions éthiques devient cruciale dans notre monde en pleine mutation avec l'Intelligence Artificielle, les réseaux sociaux, les plates-formes d'Internet que les utilisateurs nourrissent eux-mêmes d'informations à chaque action effectuée. Ils deviennent ainsi le jouet d'une matrice tentaculaire devenue autonome, avec ses systèmes à tel point qu'un avatar d'eux-mêmes existe. Lors de leur création à la fin du XXe siècle, leurs concepteurs n'avaient pas envisagé la perte de contrôle de leur "créature". Tout comme l'avait évoqué Stephen Hawking, en 2014, lorsqu'il estimait que l'Intelligence Artificielle pourrait conduire l'humanité à sa perte, les anciens fondateurs et développeurs d'applications alertent sur les dangers survenus en proposant la mise en place de barrières éthiques. C'est ce que tente de démontrer le présent ouvrage, pour bien d'autres domaines du savoir, fruit d'un travail collaboratif entre des chercheurs et des savants du monde entier : Atamena Abdelmalik, Hejer Barbouch, Annick Batard, Isabelle-Rachel Casta, Bouchra Chakir, Georges Chapouthier, Clara Charafadina, Héla Cherif Zribi, Hugo Clémot, Alain Deflesselles, Bernard Djoumessi Tongmo, Giovanni Dotoli, Nicole Dubus-Vaillant, Nermine El Sawy, Olivier Facquet, Jacques Geniais Oula, Andrei Golubkov, Fatma-Zohra Haridi, Magdalena Hasiuk, Sergueï Ivashkine, Sylvie Jacobée-Biriouk, Eric Jacobée-Siviy, Ekaténina Kondratiéva, Ala Eddine Laouier, Gérard Lecha, Hala Abdel Meguid, Pascale Montrésor-Timpesta, Hyacinthe Nogbou, Fabrice Nowak, Peter-Abraham Okwa-Ondo, Sergueï Panov, Neelam Pirbhai-Jetha, Rachida Saidi, Aliénor Strentz, Pascal-Philippe Strentz, Céline Richard, Frédéric-Gaël Theuriau, Marianne Villière, Bi Zaouli Sylvain Zamblé et Jean-Baptiste Zeke.

03/2021

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Judaïsme

Dieu n'a pas créé la nature

La Bible et après elle le judaïsme ont-ils produit une pensée de " la Nature " susceptible d'éclairer les grands débats contemporains sur l'avenir de la planète ? Ce livre, met en évidence, plus qu'une " écologie " juive, une pensée juive du " monde " et de ses équilibres. Quel est le statut de l'Homme en ce monde, son pouvoir, ses responsabilités ? Quelle est la " nature " des choses ? Comment préserver l'ordre et l'équilibre de ce monde sans aliéner sa liberté ? Ce livre n'est pas un traité, ni un essai. C'est un vagabondage. Une méditation libre. Avec ses arrêts, ses détours, ses impasses, ses rencontres improbables. Jean-Christophe Attias propose aux lecteurs de le suivre, immergés dans un univers culturel aussi foisonnant, mystérieux, contradictoire, que ce que nous avons pris l'habitude, peut-être à tort, d'appeler " la Nature ". Des hommes, des femmes, le peuple juif et les nations, tout le monde ou presque est là, dans ces pages. Il y a de la science et de l'intime, de la rigueur, mais aussi de l'émotion, et parfois de l'humour... Et Dieu, aussi, bien sûr, le créateur et le maître, désormais bien silencieux, peut-être inexistant, d'un monde qui s'effondre à cause de nous.

03/2023

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Psychologie, psychanalyse

Les problèmes d'autorité avec l'enfant et l'adolescent

Une des plaintes majeures de l'adulte en charge d'éducation concerne le défaut d'autorité et le refus que l'enfant ou l'adolescent exprime par la crise d'indiscipline ou le passage à l'acte parfois associé à l'agression. Il serait cependant inexact d'affirmer que les jeunes récusent l'autorité : pour "s'y retrouver" dans le monde contemporain, ils aspirent à une autorité légitime, parfois même ils l'exigent. Le rejet des prescriptions de leurs aînés est une protestation contre la maladie de l'autorité. Car l'autorité elle-même est malade ou rend malade comme le montre la prolifération des troubles alimentaires ou du comportement. Loin d'instaurer un ordre pacifiant, la société repose sur un pouvoir sans autorité. La tyrannie de la consommation que l'on connaît aujourd'hui est l'envers de l'autorité : elle nourrit le désespoir juvénile, accroît la frustration dans une proportion jamais égalée dans l'Histoire et suscite des accès de violence extrême. Cet ouvrage qui repose sur des cas cliniques et éducatifs montre que dans un monde dépeint comme brutal et incontrôlable, les sujets consentent à l'autorité à la condition d'élaborer un style de vie qui permet de "vivre ensemble" sans aliéner leur singularité.

05/2011

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Littérature étrangère

Cogitus interruptus

Dans la lignée de la Forêt de l'écriture, Juan Goytisolo poursuit sa réflexion sur la littérature, prolongée ici par une incursion dans le domaine pictural espagnol et par un dialogue avec Günter Grass. Après une analyse sur la manière dont s'écrit et s'enseigne l'histoire en Espagne, il propose un nouveau et stimulant retour aux classiques, c'est-à-dire à ceux qui ont posé les fondements des règles littéraires esthétiques et morales (la Célestine, saint Jean de la Croix, Cervantes, ainsi que d'autres œuvres moins connues comme le Recueil des œuvres burlesques). Il nous fait entendre les lointains échos de la tradition littéraire arabe chez Jorge Luis Borges, évoque les " locomotives " de la modernité littéraire (Max Aub, José Angel Volonté, Julian Rios), ainsi que trois grandes figures du roman hispano-américain : Carlos Fuentes, Guillermo Cabrera Infante et Octavio Paz. Avec sa sagacité polémique et novatrice, Juan Goytisolo nous invite à la critique raisonnée : ce qu'on passe sous silence, ce qu'on occulte, ce qu'on agite comme épouvantail pour faire peur est ici évoqué et réhabilité au nom d'une culture qui ne doit sous aucun prétexte aliéner la liberté créatrice et sombrer dans la médiocrité, l'imposture et la routine.

09/2001

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Sciences historiques

Histoire de la ville de Niort. Des origines au XIXe siècle

"L'histoire d'une ville, qui n'a pas été capitale d'une province, est d'habitude assez insignifiante et assez monotone. Il n'en est pas ainsi pour Niort, qui possède des annales dramatiques d'un haut intérêt. Dans les temps les plus anciens, nous trouvons les premiers habitants des bourgades destinées à devenir la ville de Niort, adonnés à la pêche. Puis vient la culture des vignes, très répandue aux environs de Niort pendant le moyen âge. Enfin, la population se consacre au commerce ; la ville devient le grand entrepôt de l'Ouest ; par la Sèvre, elle touche à la mer, et la navigation prend une extension qui lui donne l'importance d'un port maritime. Le commerce l'avait enrichie, et l'avait mise en contact avec ces populations libres et indépendantes des Flandres. Elle en avait pris le caractère remuant et énergique, aussi était-elle très attachée à ses privilèges municipaux. C'est Aliénor qui a donné à notre ville la première charte municipale ; mais longtemps avant cette reine, Niort jouissait de droits précieux qui lui ont laissé ce fier sentiment de liberté que nous voyons subsister à travers les siècles... En écrivant l'histoire de Niort, nous avons essayé de retracer les événements dont cette ville a été le théâtre, et de montrer sa transformation à travers les siècles. Nous avons aussi cherché à reproduire le caractère de la population, les divers sentiments qui l'ont animée, les passions politiques et religieuses qui l'ont si profondément agitée. Nous avons aussi tenu à enregistrer ou à analyser tous les documents de l'Hôtel-de-ville qui offraient un certain intérêt. Nous avons pu ainsi reconstituer, en quelque sorte, la vie communale de notre cité. C'est principalement vers ce but que nos efforts ont tendu..."

09/2019

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Pléiades

Lais du Moyen Age. Récits de Marie de France et d'autres auteurs (XIIe-XIIIe siècle), Edition bilingue français-ancien français

Pour faire savoir à Yseut qu'il se trouve non loin d'elle, Tristan grave une inscription sur une branche de coudrier. "Ni vous sans moi, ni moi sans vous !". Le stratagème réussit, les amants s'enlacent. Quand ils sont de nouveau séparés, Tristan compose un lai pour éterniser cet instant de bonheur. Telle est l'origine du Chèvrefeuille de Marie de France, et celle de bien des lais : ils naissent du souvenir d'une émotion. De Marie de France on sait peu de chose. Elle vécut dans la seconde moitié du XIIe siècle, était liée à la cour d'Aliénor d'Aquitaine, et fut la première femme poète à écrire en langue vernaculaire. Son oeuvre illustre un courant littéraire alors en plein essor, le "lai narratif", qui est en fait un récit, un conte. La floraison du genre correspond à l'apogée des Plantagenêt ; le lai participe à leur rayonnement. Le déclin des lais narratifs coïncidera avec les difficultés politiques de la dynastie. Le monde des lais est celui du merveilleux, la féerie y surgit à l'improviste. Les chevaux galopent plus vite que ne volent les oiseaux, tel homme se transforme trois jours par semaine en une bête féerique, tel autre épouse le reflet de sa bien-aimée. La fine amor, c'est-à-dire l'amour courtois, est partout présente. Revêtant des formes diverses - féeriques, didactiques, burlesques, proches des fabliaux, voire des fables -, les lais ont en commun le sens de l'image, la musique de la rime, l'art de suggérer, le don d'émouvoir. Cette édition, où une traduction en français moderne figure en regard du texte anglo-normand, réunit tous les lais narratifs des XIIe et XIIIe siècles. Ceux dont le texte a été perdu sont représentés par la traduction de leur version norroise ou moyen-anglaise.

10/2018

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Histoire des mentalités

Des femmes qui ont inventé notre temps

Quand les femmes prennent le pouvoir sur leur vie ! Voyage historique et militant. Ces femmes, qui ont vécu à des époques et dans des milieux fort différents, ont toutes une chose en commun, une seule, peut-être bien : elles ont pris le pouvoir sur leur vie. En se démarquant des usages, des codes préétablis, en se libérant du carcan mental et comportemental dans lequel le système et de prétendues "traditions immuables" les enfermaient, elles ont, certes marqué leur temps, mais elles ont surtout contribué, chacune à sa place, chacune dans son registre, à inscrire dans les faits le droit pour la femme d'inventer sa propre manière d'être au monde. Sans avoir jamais prétendu donner de leçons à quiconque, elles ont, par l'exemple, par les actes, par les idées, montré à la terre entière que, pour les femmes aussi, l'art de vivre doit être un art de la liberté. Evoquer ce qu'elles ont été, ce qu'elles ont fait, créé, inventé, conquis ; exposer les ruptures, les audaces, les épreuves, qu'elles ont assumées, c'est juste montrer à quel point la ségrégation sexiste relève non seulement d'une inexpiable injustice, mais aussi - et surtout - d'une abyssale sottise. Femmes évoquées : Hypatie - Trotula de Salerne - Pétronille de Chemillé - Jacoba de Almania - Madeleine Brès - Rosalind Franklin - Sophie Germain - Hildegarde de Bingen - Christine de Pisan - Aliénor d'Aquitaine - Mary Wollstonecraft - Mary Shelley - Billie Holiday - Joséphine Baker - Marquise de Sévigné - Germaine de Stael - Juliette Récamier - George Sand - Colette - Agatha Christie - Jeanne d'Arc - Olympe de Gouges - Rosa Luxemburg - Hannah Arendt - Simone Weil - Simone de Beauvoir - Louise Weiss - Elisabeth Tudor - Eléonore Roosevelt - Jeanne Barret - Alexandra David-Néel - Héléna Blavaski - Isabelle Eberhardt - Hélène Boucher - Claude Cogan - Florence Arthaud, et quelques autres...

06/2022

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Littérature française

Confessions d'Hildegarde

Les Confessions d'Hildegarde affirment la force de l'amour et dénoncent la violence religieuse et le sectarisme. Elles revisitent l'image d'une femme à travers ses confessions imaginaires qui s'inscrivent à la fois dans la lignée de Rousseau et dans celle de Saint-Augustin. Elles révèlent deux secrets d'Hildegarde que le lecteur découvrira peu à peu. Au cours de ce recueil de souvenirs, les personnages se croisent et Hildegarde raconte avec tendresse son engagement, ses combats, sa résistance et son amour. Elle exprime en particulier la violence de son amour pour un être de chair. Toute sa vie fut un combat et sa parole, bien qu'émanant d'une femme, dans une époque tourmentée, fut écoutée. Religieuse, médecin, musicienne, écrivaine et poétesse, conseillère des princes, Hildegarde a laissé une correspondance de plus de trois cents lettres, avec des personnages illustres (l'empereur Frédéric Barberousse, le pape Eugène III, Aliénor d'Aquitaine, l'impératrice d'Orient...), avec des moines, mais également avec des gens simples de sa campagne. A soixante-douze ans, elle effectue de longs voyages à travers l'Europe pour aller prêcher et pour dénoncer les dérives de l'Eglise et la corruption de certains de ses membres. Cette femme du XIIe siècle, sensible, cultivée et libre, dont les réflexions, étrangement modernes, ont traversé les siècles, se situe aux antipodes de la mystique, personnage dans lequel elle a été trop longtemps confinée. Ce texte ressuscite intimement Hildegarde dans le contexte religieux de l'époque. Il est parfois sombre, mais il reste essentiellement positif, car il affirme sa foi en l'humanité et les valeurs essentielles que sont l'amour, la générosité, l'appétence intellectuelle et la liberté.

06/2017

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Economie

Mondialisation ou impérialisme à grande échelle ?

Qu'est-ce que la mondialisation, et surtout, est-elle un phénomène nouveau ? Non, dit l'auteur de ces pages, même si de nos jours les nouvelles et jolies expressions pour la faire accepter sans discussion sont du genre " village planétaire ", etc. La première chose à retenir est que la mondialisation n'a aucun caractère démocratique, mais plutôt impérialiste, s'identifiant parfaitement au capitalisme sauvage. La seconde est que la mondialisation est aussi vieille que le monde capitaliste qui naît avec elle chez les Grecs, plus de 1000 ans avant Jésus-Christ... On peut ainsi énumérer jusqu'à sept mondialisations à travers l'histoire de l'humanité. La troisième chose enfin est que tout impérialisme n'est pas mondialisation. Par contre la mondialisation désorganise les sociétés, crée le chômage, sème la misère et l'indigence. Elle a fini de s'aliéner les institutions financières et commerciales internationales. Elle est en voie de tuer l'Afrique subsaharienne avec ses ajustements structurels et autres OHADA, sans que les dirigeants, supposés être défenseurs de leurs peuples, lèvent le petit doigt. C'est pourquoi cette réflexion s'adresse en priorité aux jeunes des villes et des villages, des écoles, des lycées, des collèges, des universités et des grandes écoles. Aidés des patriarches, ils peuvent entreprendre et réussir à " réinventer l'avenir ", la rénovation et la renaissance de l'Afrique.

03/2010

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Institutions judiciaires

Violences judiciaires

Des quartiers populaires aux Gilets jaunes, la question des violences policières est désormais centrale dans la société française. La transition entre une démocratie représentative, fondée sur la séparation des pouvoirs, et un Etat policier les fusionnant commence à être documentée par des sociologues et historiens, montrant qu'en laissant les coudées franches aux forces de l'ordre, le pouvoir politique ? nit par s'y aliéner. Or, si les violences policières peuvent se systématiser, c'est qu'elles sont sous-tendues par d'autres abus, moins spectaculaires, plus raf ? nés et éloignés des caméras, qu'il faut bien nommer pour ce qu'ils sont : des " violences judiciaires ". L'interpellation, la garde à vue, le jugement et l'emprisonnement des opposants politiques, d'un côté ; l'immunité accordée aux forces de l'ordre, de l'autre : c'est à chaque fois le pouvoir judiciaire qui valide ou actionne les agissements de la police. Dans un état d'urgence permanent, où la lutte contre le terrorisme semble tout autoriser, on assiste à une surenchère des arrestations, procès politiques et condamnations, qui brisent de plus en plus de vies. C'est depuis son expérience " intime " de la répression, au coeur de la machine judiciaire, que Raphaël Kempf analyse les mécanismes judiciaro-policiers qui limitent de plus en plus gravement la capacité des citoyens à s'exprimer.

09/2022

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Science-fiction

Lothar Blues

Seconde moitié du XXIe siècle. La mégapole de Bruxbourg, capitale d'une Europe qui semble riche et apaisée, exerce un pouvoir discret mais implacable. La production de robots, similis et quasis, a résolu la plupart des problèmes sociaux. Les humains ne travaillent que quelques heures par semaine. Pour ces travailleurs assistés, c'est la société des loisirs ; pour les chômeurs, la garantie d'une rente d'État ; pour les délinquants et les marginaux, la sanction du travail " solidaire ". Mais ce monde stable est à la veille d'éclater. Certains États aspirent à l'indépendance. Deux mouvements le déchirent : Karel Burr exige la suppression des robots, supposés aliéner l'homme ; Liesenstein réclame l'abolition du travail humain. Des excentriques veulent affranchir les similis et les quasis. Noura M'Salem, créateur d'environnements virtuels, déprimé, vient de retrouver son vieux robot, Lothar, qui fut son éducateur et devient son thérapeute. En sa compagnie, Noura tente de comprendre les raisons de la disparition volontaire de ses parents : son père, Eliah, narcopsychiatre, s'est fait recycler en 2047, et sa mère, Sarah, s'est réfugiée dans un monastère virtuel. Lothar Blues vient enrichir le cycle de l'auteur sur l'avenir européen qui comprend Le dormeur s'éveillera-t-il ?, L'Homme à rebours et Cette chère humanité (prix Apollo).

03/2008

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Littérature française

La Dame d'Albi

En 1457, un mariage pourrait finir d'aliéner le prince Louis ; un meurtre pourrait le rétablir. Chargés de protéger le droit d'aînesse du prince en exil, le futur roi Louis XI, Etienne et ses hommes ont pour mission d'empêcher un mariage qui réduirait indéfiniment le pouvoir de leur maître... et ils ne reculeront devant rien pour atteindre leur but. Sous couverture, par voie de force, par la ruse et la tromperie, ils s'emparent de villages et de châteaux, forment de fausses alliances et s'assurent la coopération d'une armée de rançonneurs sans foi, sans chef ni cause. Ils envisagent de mener une bataille épique, non seulement pour empêcher le mariage, mais aussi pour éliminer les ennemis du prince une fois pour toutes... . Mais leurs puissants adversaires ne se laisseront certainement pas faire. "La Dame d'Albi" - (2015) est le premier livre publié par l'auteur. Comme dans tous ses livres, l'auteur se plonge dans la vie quotidienne des simples gens, plutôt que des grands, pour donner corps à des intrigues sur fond de meurtres ou de conspirations. Si l'intrigue est purement imaginaire, le contexte et beaucoup des personnages ont bien existé. La réédition en février 2021 et sa traduction en anglais Juin 2021 sous le titre "The Inconvenient Bride" laissent envisager une suite donnée à ce livre.

09/2023

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Alimentation

Reinventer le pastoralisme

Dossier pédagogique de irginie Manouguian. Des souris qui prennent le pouvoir, une gigantesque couleuvre aperçue ans un village, un ministre qui perd sa célébrité du jour au lendemain, ne ville où le temps passe deux fois moins vite et un fantôme qui rejoint es proches comme s'il n'était pas mort... En imaginant ces situations étranges et irréelles, Dino Buzzati amène une réflexion sur l'humanité.

11/2023

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Sociologie

La paix des sexes

" Je suis une femme, je ne suis pas une victime, je l'ai été, ces choses-là passent. Quand le statut de victime tend à devenir une valeur ajoutée, un anoblissement que certaines veulent acquérir à tout prix comme on cherche à atteindre un statut social, je pense, au contraire, qu'héroïser la victime plutôt que de vouloir la respecter, c'est tuer la guerrière, assassiner la créatrice, valoriser la soumise, poser un interdit sur le fait que la femme soit l'égale de l'homme. Je ne dis pas que les femmes ne rencontrent pas, encore aujourd'hui, bien des maux qu'il faut vouloir guérir, je dis que les inscrire dans une guerre des sexes perpétuelle, en appelant à la rescousse le passé d'une société au sexisme systémique clairement établi, ne convient pas. La guerre des genres est un tango funeste qui conduira à sa perte notre égalité lumineuse. Apprendre à s'unir plutôt qu'à se désunir, avancer dans le même sens, ne fût-ce que par instinct de survie, est notre seule issue face aux combats qu'il nous reste à mener. Désormais que les lois de l'égalité existent, c'est à nous tous de réfléchir aux moyens de les faire appliquer, c'est à nous tous de nous éduquer. Et d'éduquer les autres. Bien des batailles féministes restent à mener, s'aliéner la moitié de l'humanité pour y parvenir est une hérésie. "

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Actualité politique France

ZAD partout. Zone à défendre à Notre-Dame-des-Landes

Un coin de bocage dont l'aménagement, différé depuis des décennies, est devenu un enjeu de pouvoir symbole des choix aberrants qu'affectionnent les oligarchies qui nous gouvernent. Un projet d'aéroport, inutile et odieux, imposé sans se soucier des réactions des habitants, qu'on prévoyait dociles et résignés, et qui se sont avérés diablement combatifs. Un rêve de grandeur technocratique conçu pour rabougrir un peu plus le lien social, mais qui a suscité l'un des plus beaux élans de résistance anticapitaliste de ces dernières années. Un lieu où se rencontrent la solidarité avec des paysans spoliés, l'amour pour la terre nourricière et la volonté d'en découdre avec les puissances mortifères qui asphyxient la planète. Une forteresse végétale, assiégée par de pléthoriques forces de répression, qui est devenue zone à défendre, mais aussi zone à vivre au fil d'un combat asymétrique. Un espace de débat et d'autonomie, où fleurissent des potagers et des modes de vie communautaires, fondés sur l'entraide et semés du désir de vivre librement. Une friche où ont surgi d'étranges édifices, pleins de poésie, qui témoignent d'autres possibilités d'habitat que celles que dictent la logique marchande et la standardisation autoritaire. Une lutte qui a su se préserver des récupérations politiques ou médiatiques, sans pour autant s'aliéner les soutiens ou les sympathies que lui valent son importance et sa portée.

05/2013

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sociologie du genre

La paix des sexes

" Je suis une femme, je ne suis pas une victime, je l'ai été, ces choses-là passent. Quand le statut de victime tend à devenir une valeur ajoutée, un anoblissement que certaines veulent acquérir à tout prix comme on cherche à atteindre un statut social, je pense, au contraire, qu'héroïser la victime plutôt que de vouloir la respecter, c'est tuer la guerrière, assassiner la créatrice, valoriser la soumise, poser un interdit sur le fait que la femme soit l'égale de l'homme. Je ne dis pas que les femmes ne rencontrent pas, encore aujourd'hui, bien des maux qu'il faut vouloir guérir, je dis que les inscrire dans une guerre des sexes perpétuelle, en appelant à la rescousse le passé d'une société au sexisme systémique clairement établi, ne convient pas. La guerre des genres est un tango funeste qui conduira à sa perte notre égalité lumineuse. Apprendre à s'unir plutôt qu'à se désunir, avancer dans le même sens, ne fût-ce que par instinct de survie, est notre seule issue face aux combats qu'il nous reste à mener. Désormais que les lois de l'égalité existent, c'est à nous tous de réfléchir aux moyens de les faire appliquer, c'est à nous tous de nous éduquer. Et d'éduquer les autres. Bien des batailles féministes restent à mener, s'aliéner la moitié de l'humanité pour y parvenir est une hérésie. "

05/2023

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Histoire de France

Répudiation, séparation, divorce dans l'Occident médiéval

Répudiation, séparation, divorce : la question ne concerne pas seulement, à notre époque, de nombreux couples mariés (dans la plupart des pays européens, entre 30 et 50 % d'entre eux divorcent) ou vivant en union libre (la proportion de ceux qui se séparent est encore plus importante), elle s'est aussi posée dans l'Occident médiéval, même si ce n'est pas dans les mêmes proportions ni tout à fait dans les mêmes termes, dans la mesure notamment où les motivations qui conduisaient au mariage comme à sa rupture, mais aussi les structures qui les contrôlaient, étaient différentes. Que se cache-t-il, par exemple, derrière le divorce, en 1152, du roi capétien Louis VII et d'Aliénor d'Aquitaine ? Est-il véritablement lié à la découverte, après 15 ans de mariage, de la consanguinité des deux époux ? Quel est le rôle de l'Eglise qui, par l'intermédiaire d'un concile, valide le divorce ? Pourquoi certaines sources évoquent-elles une histoire d'adultère de la reine ? Est-ce une coïncidence si la rupture intervient peu après que celle-ci ait donné naissance pour la troisième fois à une fille ? Entre contrôle ecclésiastique et stratégies familiales et dynastiques, quelle est la marge de manoeuvre laissée au couple ? Que penser aussi de cette affaire qui, au début du XVe siècle, touche, à un échelon social moins élevé, plusieurs couples, dans la mesure où un official, après avoir annulé une union pour impuissance du mari, revient sur sa décision après que le dit mari soit devenu père de plusieurs enfants d'une seconde union, obligeant les ex-conjoints, alors remariés, à reprendre leur vie commune et déclarant illégitimes les enfants que chacun avait eus après leur séparation ? Dans l'écheveau des discours normatifs et des bribes d'histoires personnelles glanées ici ou là, les études ici réunies s'attachent à cerner les formes de rupture entre les époux, leurs causes et leurs conséquences, donc les enjeux tant sociaux et économiques que politiques et religieux de la séparation et du divorce.

10/2007

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Romans historiques

La mémoire du monde Tome 3

Le dernier volet de La mémoire du monde est celui de la montée des femmes et de leur pouvoir, qui s'affermit au cours des siècles. Sophia l'Immortelle, qui vit depuis la XVIIe dynastie égyptienne, croit voir au début du XIIe siècle en Aliénor d'Aquitaine la première reine d'une longue lignée dont elle assurera l'éducation, puis, en Elisabeth Ire d'Angleterre, celle à qui elle pourra transmettre son savoir millénaire. Déçue, elle s'embarque pour le Nouveau Monde. Mais ce n'est qu'au XVIIe siècle, grâce à Descartes, qu'elle rencontre Louise, celle qui l'accompagnera désormais, son double et son négatif, immortelle elle aussi, mais issue des brumes de Bohême. De Vienne à New York en passant par Paris, Louise et Sophie se fuient, se retrouvent, ont parfois les mêmes amis (Mme de Staël, George Sand, Freud), traversent le XXe siècle en s'engageant l'une dans le combat féministe, l'autre dans celui de l'art, et abordent le XXIe siècle de façon dramatique, du moins pour Sophie redevenue mortelle et alitée dans cet hôpital parisien où elle a livré à la jeune étudiante Julia l'histoire de sa vie et du monde tel qu'elle l'a connu. L'accumulation des savoirs et des expériences, des examens de conscience auxquels Sophie se livre pour trouver un sens à sa vie, ses doutes et ses exaltations, la rendent de plus en plus humaine et contemporaine. Car ses interrogations, sa déception de voir le monde retomber cycliquement dans l'horreur sans tirer le moindre enseignement des erreurs passées, sont les nôtres. L'espoir qu'elle met dans la notion d'égalité qui s'est forgée depuis la Renaissance, la certitude que les femmes vont enfin y accéder, puis le XXIe siècle qui les voit conquérir tous les domaines, font de ce dernier tome celui des femmes par excellence.

09/2014

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Histoire des femmes

A notre tour. Ces femmes de pouvoir qui ont marqué l'Histoire

Femmes puissantes, aux bonnes actions mais aussi aux mauvaises, qui ont, sans l'ombre d'un doute, changé l'Histoire. Elles ont été reines, impératrices, régentes ou encore comtesses. Elles ont effleuré ou attrapé à pleine paume le pouvoir. Se sont battues. Ont vécu. Ont pensé. Ont aimé. Ont joué de grands rôles pour façonner l'Histoire qui est celle du Monde. Mais qu'en est-il de leur postérité ? Souvent réduites aux seuls rangs de "filles de', "femme de' puis "mère de', leurs influences n'ont pas trouvé d'écho dans notre mémoire collective. Ce livre propose d'y remédier en vous proposant 30 portraits de femmes puissantes à travers le monde. Partez à la découverte d'Aliénor d'Aquitaine, Hatchepsout ou encore de Falakika Seilala ! Un livre, magnifiquement illustré, présente 30 femmes qui ont marqué l'histoire et laissé leur empreinte sur le monde. Ces femmes, mauvaises dans le meilleur sens du terme, ont défié le statu quo et changé les règles pour tous ceux qui ont suivi. L'heure est venue de célébrer non seulement ce que les femmes peuvent faire, mais aussi leurs actions remarquables, même lorsque d'autres ont essayé de les en empêcher. Mais ce n'est pas tout, ces femmes ont aussi dû faire des choses atroces pour bousculer les codes : des femmes de pouvoir dans toute leur entièreté, qui n'ont jamais hésité à s'imposer pour parvenir à leurs fins. L'heure n'est plus à la romantisation de ces femmes, seulement perçues par le prisme des hommes qui gravitent autour d'elles, l'heure est à la reconnaissance de leurs actions et de leur impact, sans minimisation. Des têtes couronnées d'Europe aux politiciennes venues d'ailleurs, cet ouvrage met avant tout en lumière des femmes puissantes, dans toute leur complexité, qui ont changé les choses et ont incarné leur pouvoir envers et contre tous.

04/2023

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Histoire internationale

Richard Coeur de Lion

L'historien ne peut manquer de s'interroger sur ce paradoxe : angevin par son père Henri II et aquitain par sa mère Aliénor, Richard Ier, roi d'Angleterre de 1189 à 1199, ne résida dans l'île que six mois au total et n'en parla sans doute jamais la langue... Il se consacra beaucoup plus à la lutte contre ses vassaux du continent, contre le roi de France et les Sarrasins qu'au gouvernement de son royaume. Et pourtant il demeure certainement, depuis bientôt huit siècles, le plus aimé des souverains anglais. Cette popularité ne doit rien à la légende : les contemporains, unanimes, nous le décrivent comme le "roi des rois terrestres, nul n'étant allé "plus loin que lui pour l'ardeur, la magnanimité, la chevalerie et toutes autres vertus". N'est-ce pas lui qui enleva Chypre aux Byzantins et la place d'Acre au redoutable Saladin, le vainqueur de Jérusalem ; ne fut-il pas l'un des plus grands troubadours de son temps ? Brave jusqu'à la témérité, fastueux, lettré, il incarne admirablement l'idéal chevaleresque qui était celui du XII siècle ; tout roi qu'il fût, il ne se pardonnait pas même ses écarts (notamment la "sodomie") ou ses manquements de parole (car il était d'un caractère changeant — oc e no, oui et non, l'avait-on surnommé) et s'en accusa publiquement à plusieurs reprises avec force manifestations — sincères — de repentir. Longtemps absent en raison de la croisade et aussi d'une interminable captivité dans les geôles de l'empereur Henri VI, il mourut à quarante et un ans près de Limoges en assiégeant un vassal révolté. Disparition prématurée, infiniment dommageable pour l'Angleterre et pour l'Aquitaine, mais peut-être bénéfique pour sa mémoire. Le monde était en effet en train de changer : aurait-il pu ou su devenir un grand "politique" avec ce que cela requiert de cynisme, de calcul et de dissimulation ?

04/1988

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Philosophie

L'envers de la liberté. Une approche historique et dialectique

Les désaccords philosophiques dont l'idée de liberté fait constamment l'objet ne font-ils pas signe, au-delà des querelles métaphysiques, vers la dynamique réelle de la liberté - et indissociablement de son idée - dans ses productions socio-historiques et, par conséquent, jusque dans ses négations ? Cet essai propose un travail généalogique autour du mot "liberté" : les significations successivement attribuées à ce concept sont essentiellement reliées à des expériences d'aliénation, dont elles constituent des projections en positif, idéalisées. Articulant histoire de la philosophie et philosophie sociale, Peggy Avez explore plusieurs configurations - la peur de l'exil dans l'Antiquité, la conception chrétienne de l'homme endetté, la crainte asservissante d'autrui pour les modernes et la peur contemporaine de l'objectivation unilatérale chacune forgeant des significations de la liberté comme autochtonie, rédemption, sécurité et réinsertion du sens. De la "dialectique négative" de l'idée de liberté - ce dont les idéaux de liberté veulent émanciper l'homme constitue ce qui le conduit à s'aliéner - à la dialectique de la praxis - dans laquelle l'idée de liberté devient mythe et mobilise des mécanismes psychologiques à la faveur desquels l'aspiration à l'émancipation se mue en désir d'adaptation et d'obéissance -, l'auteure suit comme fil directeur l'histoire de la philosophie, qui fournit des éléments fondamentaux non seulement pour réveiller les sens du terme "liberté", confusément sédimentés dans notre usage discursif, mais aussi pour comprendre le rôle essentiel de Vidée de liberté dans l'imaginaire social.

03/2017

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Essais biographiques

Gen Paul. Un peintre maudit parmi les siens

Issu d'une famille très modeste, Eugène Paul, dit Gen Paul (1895-1975), est l'un des trois grands peintres expressionnistes du XXe siècle avec Georges Rouault et Chaïm Soutine. Mais si Rouault exprime un mysticisme révoltéface à une société en déchéance, si Soutine exprime le profond mal-être d'un homme en souffrance, le vibrant Gen Paul, lui, se tourne vers la vie, vers l'avenir, vers l'épanouissement de soi, quand bien même la malédiction ne l'épargne pas : la perte d'une jambe en 1915, la pauvreté, la drogue, l'alcool, les amours inachevées…Ami de Maurice Utrillo, de Francis Carco, de Marcel Aymé, de Louis-Ferdinand Céline, tous montmartrois comme lui aux beaux jours de la bohème, Gen Paul était destiné à devenir boucher ou tapissier. Sa vocation d'artiste peintre l'a conduit sur les sentiers de la reconnaissance internationale puisque des collectionneurs suisses et américains, notamment, ont acquis nombre de ses uvres et que l'armateur grec Onassis l'a lui-même sollicité. Mais que l'on ne s'y trompe pas : un créateur ne saurait aliéner sa liberté pour de l'argent. Le succès n'a modifié ni le caractère, ni le comportement de Gen Paul, dont on découvrira la véritable personnalité en lisant, à la fin de cette biographie, la transcription de la "Radioscopie" animée par Jacques Chancelen janvier 1971. Le présent ouvrage est une réédition, revue et corrigée, du livre paru en 2007 sous l'égide de La Table Ronde.

11/2022

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Philosophie

Sartre. Une écriture critique

Ce livre veut rendre à Sartre la place qui lui revient dans la critique littéraire du XXe siècle. Une place paradoxale. Il renia l'héritage de Taine et Lanson, mais ne fut pas toujours contre Sainte-Beuve. Il s'appuya sur des sciences humaines comme la psychanalyse ou le marxisme, mais au prix de leur détournement. Sartre a publié au début de sa carrière des articles de " vraie " critique commandés par des revues littéraires aussi prestigieuses que La NRF. Ils offrent, entre autres aperçus, une poétique complète du roman nouveau, bien avant les manifestes du Nouveau Roman. On y trouve un éreintement programmé de Mauriac, un compte rendu ambigu de L'Etranger de Camus, une complice référence à l'ami Paul Nizan. Dans les écrits intimes de la même période (lettres et carnets), on voit aussi à quel point Sartre fut un lecteur insatiable. Dans Qu'est-ce que la littérature ? il analysera en philosophe cet acte de lecture, préfigurant l'esthétique de la réception d'après 1970. Les manuscrits des Mots témoignent de la culture de leur auteur, et de la lutte qu'il mena pour ne pas se laisser aliéner par cet héritage livresque, obstacle au monde réel. À propos des autres ou de lui-même, Sartre s'est toujours demandé : comment devient-on écrivain au lieu de rêver d'être un " chef "? Son rapport à De Gaulle donne un début de réponse, dans des textes où la critique tourne à la polémique politique, composante incontournable de l'oeuvre après la guerre.

02/2010

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Sciences historiques

L'Hygiène dans la République. La santé publique en France, ou l'utopie contrariée, 1870-1918

" Je défends la France contre les épidémies avec mon porte-plume. " Pareil propos ne va pas sans écorner le mythe de l'Etat jacobin, ni sans mettre en lumière la différence de traitement réservé à l'école et à la santé, deux des valeurs cardinales de la République. Timide, voire hostile, le parlement n'aura jamais consenti qu'à des lois facultativement obligatoires. De crainte de s'aliéner les sympathies électorales, il ne s'extorque en 1902 notre grande charte sanitaire que pour en confier l'exécution à ceux-là même qui ont intérêt à ne pas agir, les maires. Cause malheureuse que celle de la santé publique : " un préfet aui n'ose pas, un maire qui ne veut pas, un hygiéniste qui ne peut pas. " Aventure piquante au pays du grand Napoléon... L'intrusion de l'expert menaçant de détraquer l'administration des notables, le gouvernement se borne à recueillir des renseignements et à donner des avis. Abandonnée à la discrétion des assemblées locales, l'hygiène pâtit également de la fâcheuse attitude du corps médical. Quant à l'opinion, elle paraît moins en proie à la peur qu'au doute et n'attend de la prétendue " révolution pastorienne " que des remèdes et des soins. France pastorisée ? Ce mot rend un son étrange au cours de la Grande guerre, immense épisode de la tuberculose. La santé publique obéit en France à une logique discontinue procédant par une suite d'élans et de pannes, par à-coups exogènes. Logique que les Trente Glorieuses viendront accélérer sans rompre avec son caractère déséquilibré.

11/1996

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Gestion

Parole et désir dans l'entreprise

Même soumise à des exigences de rentabilité, l'entreprise n'est pas seulement un lieu de production économique, mais aussi un espace humain où des personnes vivent, agissent, interviennent. Comme tout projet collectif, l'entreprise est l'objet d'une forte implication affective où le sujet peut soit s'épanouir, soit se cantonner dans une attitude purement passive et répétitive. Au moment où l'on parle tant de la dureté du monde du travail, où l'on évoque le poids du " harcèlement moral ", du stress professionnel, l'entreprise peut-elle être un vrai lieu de désir et de parole ? Comment permettre au sujet de donner le meilleur de lui-même, sans l'aliéner, sans ignorer sa personnalité, son histoire ou son identité sexuelle ? Ce livre est l'œuvre de deux auteurs aux formations et aux parcours professionnels différents. L'un est psychiatre d'orientation psychanalytique et intervenant dans des séminaires de dirigeants d'entreprise. L'autre anime un cabinet conseil en marketing relationnel (ALMA-ATA) après avoir été dirigeant dans de grands groupes de communication (EURO-RSCG, FCA-PUBLICIS). Ils se sont rencontrés sur une certaine conception du lien interhumain dans l'entreprise et de l'implication du sujet dans son milieu de travail. Le docteur Prigent, auteur d'une dizaine d'ouvrages sur la dépression, le suicide, la séparation, l'amour... apporte ici un regard sur les liens professionnels et les met en perspective. Joaquin Scalbert contribue à ce travail par sa connaissance, de l'intérieur, du monde entrepreneurial et par son analyse de certaines tendances à l'instrumentalisation des salariés.

03/1999