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Concetta Pino

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Romans de terroir

Une Femme dans la mélée

Auréolé de son titre de champion du monde universitaire, Michel Marney ne cède pas aux sollicitations des plus prestigieux clubs de rugby. Il rejoint tout simplement l’équipe de son village natal dans les Landes… En effet, il s’attache à rendre les gens heureux autour de lui, à commencer par les gamins qu’il entraîne. Lors d’une escapade à Paris pour assister à un match du Tournoi des Six Nations, ses compères le jettent dans les bras de la première fille qui passe et prennent le large. Cette mauvaise plaisanterie provoque sa rencontre avec Fabienne, danseuse sur les plateaux de télévision, qui est tombée entre les griffes d’un agent douteux. Sans hésitation, Michel lui tend la main pour la sortir de cet infernal piège. En quelques heures, elle lâche tout et s’enfuit avec lui au royaume des bruyères, des genêts et des pins. Dès leur arrivée, la rumeur se propage allègrement. Si Fabienne devient rapidement la cible des villageois, son passé tumultueux la rattrape tout aussi vite. Quant à l’enfant du pays, il n’échappera pas à la vindicte générale. Mais rien ni personne ne le fera bifurquer du nouvel itinéraire qu’il a enfin décidé de suivre. Il reprend les activités de sylviculteur de son père et s’investit auprès des jeunes du village, dont l’avenir est sans perspective. Michel le sait bien : dans la vie, comme sur un terrain, il faut savoir se montrer humble individuellement pour libérer une force collective. Après le succès du Gardien des abeilles, Jean-Paul Froustey nous tisse, dans un cadre sublime, une intrigue surprenante qui se déroule sur le rythme effréné des matchs de rugby avec leurs incroyables moments de bravoure, de générosité et de vérité !

10/2013

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Littérature étrangère

Les aventures d'Elizabeth à Rügen

L'île de Rügen, en mer Baltique, au large de la Poméranie : falaises de craie, forêts de hêtres et de pins, étangs et lacs, stations balnéaires sans prétention. C'est là qu'Elizabeth quittant mari et enfants, a décidé de passer quelques jours en compagnie de sa fidèle femme chambre, Gertrud, avec sa victoria, son cocher, ses peignoirs et son carton à chapeaux. Mais sa solitude est bien troublée par la rencontre est bien vite troublée par la rencontre de l'insupportable épouse d'un évêque anglais - toutefois accompagnée de son fils "charmant de sa personne" - mais aussi d'une cousine depuis longtemps perdue de vue, dont la vie conjugale est fort troublée. Décidément les îles ne sont pas toujours des havres de calme propices à la solitude. Ainsi ce livre qui avait pour ambition d'être un petit guide de voyage, devient vite un récit plein de rebondissements qui témoignent du sens de l'ironie ainsi que de l'humour tendre et lucide qui sont la marque d'Elizabeth von Arnim. Cousine de la romancière Katherine Mansfield, Elizabeth von Arnim (1866-1941), est née Mary "May" Annette Beauchamp en Australie. Elle reçoit une éducation européenne avant d'entamer un grand tour à travers l'Europe, au cours duquel elle rencontre le comte Henning August von Arnim-Schlagenthin, un aristocrate prussien, cousin du poète romantique Achim von Arnim. Après quelques années passées à Berlin, elle découvre le domaine familial de Nassenheide et décide de s'y installer. En 1898, elle publie anonymement son premier ouvrage, Elizabeth et son jardin allemand, véritable événement littéraire de la fin du siècle. À la mort de son époux, elle s'installe en Suisse et entretient pendant un temps une liaison tapageuse avec l'écrivain H. G. Wells avant un remariage malheureux avec Lord John Russel.

04/2014

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Littérature érotique et sentim

Small Changes Tome 2 : Surpasser ses peurs

Une romance toute en douceur entre Jude, un pianiste déprimé et Faron, un tatoueur à la recherche d'une seconde chance. Il y a huit mois, Jude Lucen a fui Boston, son compagnon, sa carrière et sa chambre d'hôpital après une tentative de suicide. De retour à Philadelphie, il a l'impression d'être le dernier des ratés. Le piano a toujours été sa passion et son unique refuge. Sans ça, il n'a rien. Enfin, rien hormis un coup de foudre ridicule pour l'homme le plus magnifique que Jude ait jamais rencontré. Faron Locklear est venu à Philly en quête d'un nouveau départ et s'est jeté à corps perdu dans son travail de tatoueur au salon Small Change. Il a seulement croisé Jude à quelques reprises. Pourtant, quelque chose dans le regard brisé de cet homme aux cheveux roux l'attire inexplicablement. Faron est époustouflé par le talent de Jude. Mais il ne s'attendait absolument pas à ce que leur premier baiser soit aussi électrique. Il ne s'attendait pas non plus à ce que les besoins de Jude au lit fassent écho à ses désirs les plus enfouis. Entre Jude et Faron, l'alchimie est immédiate et intense. Mais Jude sait depuis longtemps qu'il ne peut pas être la personne dont les autres ont besoin. Quand l'opportunité de relancer sa carrière à Boston se présente, Jude pense être obligé de choisir entre la musique et Faron. Mais ce n'est qu'en prenant des risques énormes et en osant enfin se sentir digne d'être aimé tel qu'il est, que Jude sera capable de conjuguer les deux. #MM #SlowBurn #Musique #Maladie Chaque tome peut se lire indépendamment des autres.

10/2020

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Sciences politiques

Shérif "le grand basculement". Multilatéralisme, intelligence artificielle, Afrique

La multiplication des régimes autoritaires, le protectionnisme étatsunien, les réponses disparates apportées aux problèmes écologiques entre autres semblant confirmer les choix géopolitiques de l'année précédente, la Fondation pour la Prospective et l'innovation (FPI) se devait, dans son Almanach 2020 et son programme de travail, d'en éclairer les différentes composantes et enjeux. Si les Unes des journaux s'intéressent surtout aux crises du Moyen-Orient dans un contexte exacerbé de tensions politiques entre les Etats-Unis et l'Iran, elles ne traitent pour l'instant qu'à minima la guerre économique à laquelle se livrent les mêmes Etats-Unis et la Chine, se focalisent sur les risques et les incertitudes de l'épidémie de coronavirus. Et pourtant, le risque est grand d'une généralisation systémique de conflits de tous ordres à l'échelle planétaire. Il en découlera inévitablement un bouleversement des relations internationales ainsi qu'une recomposition en profondeur des équilibres internationaux, faisant renaître les perspectives de guerres mondialisées. Dans ce contexte, quels seront la place et le rôle de l'Europe, elle-même tiraillée a l'interne par des mouvements dissidents profonds ? Sera-t-elle spectateur ou acteur sur les grands sujets du moment : changement climatique, nucléaire, intelligence artificielle, transition écologique, internationalisation des monnaies, etc. ? Laissera-t-elle s'imposer un bilatéralisme sino-américain au détriment d'un multilatéralisme qu'elle souhaite promouvoir ? Que fera-t-elle pratiquement pour une Afrique désireuse de ne pas être laissée à la périphérie des préoccupations du monde avec son milliard de jeunes à intégrer dans le siècle, avec ses besoins en matière de révolution digitale et d'investissements ? L'Almanach 2020 dé la Fondation Prospective et Innovation (FPI) reprend ainsi et développe ces thèmes primordiaux dans le souci non de décrire le futur mais plus simplement d'appeler à la réflexion par la compréhension des grands enjeux qui façonnent notre devenir.

07/2020

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Littérature française

Le cavalier de coeur

"Le cavalier de coeur" roman de Danièle Jankowski dans lequel avec le sien elle raconte comment une histoire d'amour est devenue possible entre deux personnes que tout opposait, Emilie la jeune prof de Lettres, fraîche, naïve, romantique et Lionel, Responsable d'un centre équestre qu'il doit gérer seul à la mort tragique des ses parents, cavalier émérite, un brin farouche et déjà aguerri par la vie et les femmes qu'il a tendance à fuir. Pourtant, grâce à Thomas son petit frère en classe de sixième, il rencontrera Emilie, professeur de Français, soucieuse des absences répétées de son jeune élève. Lionel Berthoux ne tardera pas à devenir l'homme de sa vie. En filigrane "les renardières" , propriété des deux frères, un monde inconnu auquel Emilie est d'abord confrontée. Puis très vite fascinée, éprise, séduite, elle ne reculera devant rien pour son bien-aimé, décidée à se battre pour l'aider à sauver son domaine. Cet engagement la conduira à se heurter à la jalousie de Cathy, l'ex-maîtresse de Lionel. La vengeance de cette dernière réussira-t-elle à briser leur amour ? Danièle, alias Emilie, Emilie, alias Danièle met son âme à nu et son coeur en pages. Un auteur dont la plume sensible émeut et court sur le papier, déterminée. "Monsieur Berthoux s'interrompit soudain. Debout près de son bureau, il me signifiait qu'il était temps de partir. Mais troublée par cette phrase en suspens, je n'arrivais pas à m'en aller. Je m'étais pourtant levée du fauteuil. Seulement le grand chien ne me quittait plus, se plaquait contre mes jambes, me léchait les mains... "Il a l'air de vous aimer notre Tino" , lança son maître plutôt ironique".

04/2012

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Policiers

Zigzag

Après Ping-pong et Tohu-bohu, Jean-Bernard Pouy et Marc Villard nous livrent un nouvel opus, sorti de leur atelier de littérature policière expérimentale. A chaque ouvrage, une contrainte. Le principe qui a présidé à l’écriture de celui-ci est simple. Marc Villard a dressé pour Pouy une liste de dix thèmes récurrents dans ses livres : le foot, Barbès, la vie de famille, les immigrés, les flics pourris, les tueurs à gages, le jazz, la drogue, les éducateurs, les Halles. De son côté, Jean-Bernard Pouy a proposé à Villard les dix thèmes suivants : le vélo, la Bretagne, le cinéma expérimental, les libertaires, les citations philosophiques, la vache, le rock ‘n’ roll, la peinture, le train, la patate. Après quoi, chacun a écrit une histoire sur les thèmes de l’autre soit vingt nouvelles dans lesquelles les deux complices rivalisent d’imagination et aussi de malice, chacun se coulant dans la thématique de l’autre, en adoptant aussi le style, le détournant, voire le pastichant ? Le lecteur familier des univers de Pouy et Villard s’amusera de voir que chacun, en explorant les thèmes de l’autre, enfourche plus ou moins consciemment ses propres dadas ; ainsi de Marc Villard qui traite des libertaires en s’offrant le plaisir d’un clin d’œil au Poulpe créé par Pouy, tout en mettant en scène de jeunes dealers à Barbès dans une nouvelle où il est aussi question de musique, tous sujets éminemment villardiens !Il ne faudrait pas pour autant croire que Zig-zag n’est qu’un jeu littéraire réservé aux aficionados. La variété des histoires, leur humour décapant, leur fantaisie, leur punch, en un mot le style et la maîtrise de deux grands noms du polar français font de ce recueil un cocktail de pur plaisir à déguster sans modération.

09/2010

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Policiers

Monstre sacré

Jack Pine, acteur célèbre et richissime, égocentrique, arriviste et décadent, se réveille un matin dans un tel état qu’il ne parvient même pas à se souvenir de ce qu’il a fait la veille pour en arriver là. Il a forcé sur les substances toxiques, sans aucun doute, mais encore ? Alors qu’il essaye de rassembler ses esprits, un certain Michael O’Connor, du magazine People, débarque pour l’interviewer. Jack ressent l’urgent besoin de se reposer, mais il faut bien ménager ses relations avec la presse, n’est-ce pas ? Heureusement, O’Connor est un type consciencieux, qui parvient avec une grande patience à faire raconter à Jack les grands moments de son existence. Au début, la star s’en tient à sa biographie « autorisée », bien entendu, mais au fur et à mesure que l’habile O’Connor l’interroge, et qu’il renonce à lutter contre les conséquences physiologiques de ses excès, il se laisse aller à des confidences de plus en plus compromettantes, au fil desquelles la figure de son copain d’enfance Buddy Pal prend beaucoup d’importance. Petit à petit apparaît la véritable nature, très malsaine, de leur relation, qui aura eu des conséquences incalculables sur la vie de Jack. Jusqu’à un coup de théâtre final, de ceux dont Westlake a le secret.Construit autour d’une succession de flash-back, ce roman atypique, plein de l’humour noir et de l’ironie qui caractérisent Westlake, est aussi une satire cruelle du monde du spectacle.« Westlake manie merveilleusement l’absurde. »New York Times Book Review« Westlake est toujours original. »Elmore Leonard« Le spécialiste des coups tordus qui vous prennent toujours au dépourvu. »James Grady

06/2011

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Policiers

Meurtre en la majeur

Dans l'Allemagne du XIXe siècle, les compositeurs étaient ce que sont les rock stars aujourd'hui : célèbres, courtisés, jalousés, entourés d'admirateurs et d'ennemis. Alors, quand un des nombreux parasites qui constituent l'entourage de Robert et Clara Schumann est assassiné dans d'étranges circonstances, l'inspecteur Hermann Preiss de Düsseldorf tente de résoudre le mystère, ainsi que l'énigme d'un la qui s'obstine à sonner faux sur le piano de M. Schumann ou à lui bourdonner aux oreilles tel le plus terrible des acouphènes- Sur ce la, les avis des témoins sont partagés : Liszt, Brahms, Helena, la belle violoncelliste amie de Preiss, Hupfer, l'accordeur des plus grands, chacun a quelque chose à en dire, ou à se reprocher. Avec un humour subtil, Morley Torgov nous balade dans les cercles musicaux et les soirées de Düsseldorf. Belles femmes et bijoux, jeunes arrivistes tel Liszt drapé dans sa cape noire, journaliste prêt au chantage, tout cela est vu par les yeux et raconté par la voix de l'inspecteur Preiss, vieux routard des rues sordides et des bassesses de l'âme humaine. L'accordeur est-il honnête ? Clara aurait-elle un amant ? Robert ment-il entre ses crises de démence ? Comme dans les bons vieux polars en huis clos, les suspects sont en nombre restreint, mais ils le sont bien tous, surtout quand de nouveaux éléments permettent d'ajouter aux soupçons et que l'on découvre des raisons de complicité entre eux. Très finement, ce roman est basé sur la stricte réalité (hormis le crime) d'un milieu, d'une époque et de personnages essentiels dans l'histoire de la musique. voilà pourquoi Meurtre en la majeur est un livre hors norme.

02/2010

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Musique, danse

Hector Berlioz

Figure de proue du romantisme français, Berlioz s'est raconté dans ses écrits comme dans sa musique. " Ma vie est un roman qui m'intéresse beaucoup " disait-il. Même dépouillée de l'anecdote et du faux pittoresque, et racontée aussi fidèlement et objectivement que possible, comme a eu soin de le faire ici Henry Barraud, la vie de Berlioz présente une tension narrative et une faculté ininterrompue de surprise et de fascination que les meilleurs romanciers de son époque ont pu égaler, mais non surpasser. Reste le vaste royaume de sa musique. Le public l'aime mais n'ose souvent pas aller au-delà de l'antichambre, la Symphonie Fantastique, en craignant de s'égarer, alors qu'on devrait entrer plus avant et prendre conscience de la qualité prophétique de cette musique qui ira féconder, des générations plus tard, l'art d'autres compositeurs. Sans s'appesantir sur des thèses opposées et contradictoires, l'auteur, compositeur lui-même, va droit au but et livre le résultat d'une lecture directe des textes. Véritable classique, cet ouvrage sans cesse réédité depuis sa première parution déroule sous nos yeux l'ensemble de la production de Berlioz et nous aide à mieux cerner la véritable originalité de celui qui reste un cas unique dans l'histoire de la musique. Henry Barraud est né à Bordeaux en 1900. Directeur musical de la R. T. F. puis directeur de la chaîne nationale jusqu'en 1965, il a en même temps développé une importante activité de compositeur. Sa production musicale, d'une grande noblesse de ton et d'un lyrisme tout à la fois romantique et tragique, couvre tous les genres (six opéras, oratorios, trois symphonies, cantates, pièces pour piano, etc.).

10/1989

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Gestion

Messier Story

Jean-Marie Messier était jeune, brillant, ambitieux, pressé. Aucun patron français avant lui n'avait à ce point fasciné les gazettes. Aucun non plus n'avait reconverti aussi vite un vénérable groupe industriel, la Compagnie Générale des Eaux, pour le lancer avec autant d'allant dans la " modernité ". En sept ans, la CGE devenue Vivendi, puis Vivendi Universal, passait du service aux communes de France aux vertiges d'Hollywood, des affres de l'immobilier parisien à la musique en ligne, des ordures ménagères à l'Internet mobile et à la télévision payante. Et voilà que Messier laisse derrière lui des actionnaires ruinés, un groupe au bord de la faillite, des salariés perdus, un rêve pulvérisé. Après la déroute de l'homme parti à la conquête de l'Amérique pour y damer le pion aux géants de la communication et des médias, ce livre tente de répondre à la simple question : comment en est-on arrivé là ? Le premier de la classe " monté " de Grenoble pour devenir un des " maîtres du monde ", l'héritier du vieux capitalisme français hypnotisé par la nouvelle économie, le financier prodige se voulant grand industriel, l'apôtre de la " création de valeur " qui périt par la Bourse, le jeune homme sage et introverti saisi par la débauche médiatique, le héraut de la transparence dont les comptes sont restés opaques cette saga romanesque n'explique pas tout. Et si, sous les apparences d'un iconoclaste au pays du capitalisme de papa, Messier était surtout le produit des liens incestueux entre politique, finance et industrie qui caractérisent le modèle français ? Au-delà de l'ego démesuré et du dérapage shakespearien d'un homme se lit aussi la vérité d'une époque.

11/2002

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Musique, danse

Sexe, drogues et rock'n'roll

La vie de Fabienne Shine est un condensé de cet esprit nouveau qui anime les filles à l'orée des seventies, celles qui vont vraiment vivre la révolution contre-culturelle, avec leur corollaire de sexe, de drogues et de voyages. Après des histoires d'amour avec Jean-Pierre Léaud et Charles Aznavour (il a 44 ans, elle 17), elle est tin peu mannequin, comédienne, aventurière, fréquente Salvador Dali, tourne avec Vadim et Fellini, forme un trio sensuel avec Klaus Kinski et une jolie vietnamienne puis devient le jouet sensuel d'un monument de la littérature, Alberto Moravia. Tout au long de cet étonnant parcours de femme libre, l'héroïne croise la route et le destin des plus grandes stars de son époque, elle est amie avec Bob Marley, les Rolling Stones, Nico, Patti Smith, amante de Rick Wright des Pink Floyd, de Johnny Thunders des New York Doits, et devient la compagne officielle de Jimmy Page de Led Zeppelin, pendant leur tournée américaine de 1975. Avec deux futurs membres de Téléphone, elle monte un groupe de rock à Paris, Shakin' Street, qui tutoie la gloire aux tISA, puis elle épouse une rock star underground qui la force à témoigner a de sa déchéance opiacée. s Sur trois continents, entre utopies et quotidien marqué par les stupéfiants et l'instinct de survie, c'est une trajectoire unique de . bohémienne électrique, de muse devenue créatrice. I)e la Coupole au Chelsea Hotel, du Gendarme de St Tropez aux tournées de Led Zeppelin, de Rome à New York, San Francisco ou Bombay, Sexe, Drogues et Rock'n'roll : c'est un bon résumé de cette vie échevelée, dans un roman du réel qui prend des allures de conte épique.

03/2014

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Musique, danse

La Musique dans l'Allemagne romantique

L'Allemagne a donné au patrimoine musical un legs inestimable, et l'époque romantique se distingue par une floraison éblouissante. Brigitte François-Sappey propose ici une synthèse qui place la musique au cœur du mouvement romantique, en croisant musique et civilisation. Les écueils historiques sont nombreux dans un tel sujet, tant le concept d'" âme allemande " célébré par les romantiques a été récupéré et utilisé à des fins douteuses. Une étude fine des thèmes dominant le romantisme germanique, qui n'exclut pas l'aspiration à l'identité nationale, fait la part de l'idéologie et des œuvres auxquelles ce souffle a donné vie. L'auteur ne néglige pas de présenter le répertoire sous ses différentes rubriques (la musique de piano, de chambre, d'orchestre, le lied, l'opéra et la musique sacrée). Mis à l'honneur, les compositeurs les plus illustres (Weber, Spohr, Schumann, Mendelssohn, Liszt, Wagner et Brahms) sont entourés d'une pléiade de musiciens qui, pour avoir moins marqué la postérité, n'en ont pas moins joué un rôle essentiel, témoignant de la vitalité du cadre culturel dans lequel ils évoluent. L'esprit de l'ouvrage est donc de brosser le tableau d'une phase de la civilisation, celle issue de Goethe et de Beethoven, où, portée par les penseurs, la musique accède au sommet du monde des arts et des lettres. Soutenue par la bourgeoisie progressiste, la musique est dorénavant inséparable de la philosophie de F. Schlegel, Schopenhauer ou Nietzsche, de la peinture de Friedrich ou de l'architecture de Schinkel. Cette culture allemande une et multiple est cernée dans une vaste partie introductive et les liens qu'elle entretient avec la musique innervent l'ensemble de cet essai magistral.

01/2009

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Littérature étrangère

L'âme poétique du Japon. Yamato Uta... Le chant du Yamato

Ce livre n'est pas au sens strict une anthologie de la littérature japonaise, mais plutôt un survol " impressionniste " de l'âme poétique du Japon. Aux temps anciens émergent des brumes de la première histoire les empereurs mythiques aux chronologies incertaines et les légendes des myriades de divinités du shintô, la Voie des Dieux dans un grand souffle épique que se transmettent oralement les bardes et les aèdes. Puis vint, tardivement, l'écriture, importée de Chine, qui permet la première diffusion des anciennes anthologies poétiques où se révèlent les amours nostalgiques de délicats poètes. Elle nous livre aussi les premiers écrits mystiques du bouddhisme japonais. Au Xe siècle, des contes : les Monogatari (ou Récits de choses) et des chroniques : les Soshi (ou Notes écrites au fil du pinceau) donnent à la prose poétique ses lettres de noblesse. Après une longue période de paix, le temps des guerres civiles n'empêche pas une nouvelle forme particulière de théâtre poétique d'apparaître, le No. Il unit avec une préciosité particulière la parole, le chant, la danse et la musique. Deux No célèbres sont ici présentés en totalité : La Robe de plumes et Le Vent dans les pins ; plusieurs autres sont évoqués. Avec le XVIe siècle vient le temps des poèmes courts, les Haiku, notations furtives, évocations discrètes en trois vers de 7-5-7 syllabes qui suffisent à donner le sens de la vie. Enfin, à notre époque, l'auteur a eu la chance de se lier d'amitié avec deux grands poètes : une religieuse bouddhiste apparentée à la famille impériale et un célèbre potier de Kyoto. On retrouve dans leurs œuvres toute l'âme poétique du Japon, qui continue à se manifester au delà des épreuves et de l'adversité.

01/2002

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Littérature française

Correspondance

Ce huitième tome de la Correspondance de Mallarmé couvre la seule année 1896 ; on y suit jour par jour une vie vouée totalement aux Lettres. La mort de Verlaine inspire à Mallarmé un de ses plus beaux sonnets. Contre son gré, mais avec une parfaite justice, il est sacré à son tour "Prince des Poètes". Il préside, avec énergie et sagacité, le Comité pour le Monument Verlaine. Avec Renoir, Degas et Monet, il aide Julie Manet à organiser la grande rétrospective Berthe Morisot ; sa préface au catalogue est un de ses plus beaux écrits en prose. S'il commémore dignement les morts, il encourage les vivants, en les recevant rue de Rome ou à Valvins, et en leur adressant, avec une virtuosité éblouissante, et avec une fidélité méthodique, des lettres de remerciements pour des livres envoyés. Il multiplie les vers de circonstance, et donne à La Revue blanche un article capital, "Le Mystère, dans les Lettres" : par une vigoureuse contre-attaque, il s'y défend contre le reproche d'obscurité. Si la préparation de ses Poésies est troublée par un désaccord avec Deman, il rassemble et remanie ses écrits en prose pour la savante synthèse des Divagations. Tout un aspect plus intime de Mallarmé ressort de ses lettres à Julie Manet et à Paule et Jeannie Gobillard, ainsi que de ses échanges quotidiens avec sa fille Geneviève, lorsqu'il séjourne solitaire à Valvins, soit pour y diriger des travaux de peinture et de menuiserie (en y participant lui-même), soit pour y guetter la chute de la dernière feuille d'automne. Sa solitude est alors mitigée par l'hospitalité de ses voisins Natanson ; Misia, virtuose du piano, affirmera plus tard : "Jamais je n'eus si merveilleux auditeur ; il savait écouter comme personne."

01/1983

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Musique, danse

ARRAU PARLE. Conversations

"Il y a deux ans, Claudio Arrau fêtait à la fois ses quatre-vingts ans et ses soixante-quinze ans de carrière avec un marathon pianistique sans précédent : les Beethoven les plus scabreux et les Liszt les plus lourds en une même soirée. Il y a un secret derrière cette énergie enthousiaste, et cette jouvence. La même année, des entretiens conduits par le journaliste new-yorkais Joseph Horowitz paraissaient en Amérique et livraient une partie du secret. Arrau parlait. Ce livre est d'abord et de toute façon celui d'un témoin majeur de notre siècle : né au Chili, mais formé à Berlin depuis ses huit ans, Arrau a vécu en Européen, en artiste, en témoin partial, passionné et lucide le fabuleux foisonnement culturel de la république de Weimar, stoppé par la montée du nazisme. Il a confronté ses blocages d'enfant prodige transplanté, couvé, devenu adulte et déchu de son auréole, à cette arme spirituelle neuve, la psychanalyse. C'est un homme guéri, mais qui regarde en face ses démons, qui nous parle. Comment s'étant conquis lui-même, il a dû conquérir l'Amérique, alors vendue aux virtuoses secs qui semblaient marcher à l'électricité ; comment il s'accommode depuis trois quarts de siècle de ce piano au bout de ses doigts qui n'est pour lui que comme un membre de plus ; comment l'angoisse, la peur de perdre se sont transmuées pour lui en jubilation tellurique, en joie de jouer et, presque, de jouir : au-delà de tout le paysage culturel qui s'anime, qu'on aurait pu croire austère, ce qui saisit le lecteur de ces entretiens c'est, conquise, ascétique et rayonnante, inattendue et salubre, une moderne (et très antique) morale du plaisir". André Tubeuf.

10/1985

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Cinéma

Mes chères filles, je vais vous raconter...

En France, quand on évoque la famille Bruni Tedeschi, on pense d'abord à Carla, mannequin, chanteuse, ancienne Première dame, et à sa soeur aînée Valeria, actrice et réalisatrice. Et puis, on se souvient du très beau film autobiographique de Valeria, Un château en Italie, et le visage de Marisa, sa mère, nous revient en mémoire : ses yeux bleus de chat, son grand sourire, son port de tête et ses gestes gracieux. Marisa Bruni Tedeschi n'est pourtant pas qu'une mère - c'est une femme incroyablement indépendante qui a traversé le siècle et qui, aujourd'hui, s'adresse à ses filles pour leur raconter sa vie, ses secrets, ses joies et ses peines ; sa jeunesse en Italie pendant la guerre, la mort de son père, la rencontre avec son mari Alberto, leur exil en France, ses grandes histoires d'amour et sa passion pour le piano. Avec une incroyable générosité, et beaucoup de fantaisie, elle nous fait voyager : on est dans les coulisses des grands festivals de musique de Venise et de Spoletto ; on écoute les conversations des bonnes ; on passe à table avec la Reine d'Angleterre lors du voyage présidentiel de 2008 ; on visite tous les recoins du château de Castagneto ; on fume le cigare avec Nicolas Sarkozy au Cap Nègre ; on assiste à un dîner d'affaires avec Gérard Depardieu et John Travolta... Dans une galerie de portraits incroyablement vivants, elle nous présente ses amis les plus fidèles - musiciens, artistes, médecins, antiquaires - et, avec pudeur et tendresse, parle de ses filles - leur jeunesse, leurs relations, leurs carrières. Et dans des chapitres bouleversants, Marisa nous raconte les grands drames de sa vie : la perte de son mari et, dix ans plus tard, celle de son fils, à qui elle dédie ce livre.

05/2016

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Compositeurs

Bartok, Bela

Compositeur et pianiste hongrois, Béla Bartók (1881-1945) naît dans le Banat austro-hongrois (aujourd'hui en Roumanie) au sein d'une famille d'enseignants. Il débute sur un tambour, puis compose dès ses 9 ans, alors que sa mère, devenue veuve, s'est installée à Nagyszollos (aujourd'hui en Ukraine), avant d'habiter l'actuelle Bratislava (Slovaquie). Il part ensuite se former à Budapest, notamment avec Kodaly qui l'initie au folklore hongrois et l'oriente vers l'ethnographie. Il compose pour l'Opéra Le Château de Barbe-Bleue et les ballets Le Prince de bois et Le Mandarin merveilleux. Marié une première fois en 1909 avec la très jeune Márta Ziegler (16 ans et avec qui a deux enfants), il divorce en 1923 pour épouser Ditta Pásztory (âgée de 20 ans) avec qui il a un fils, Péter. En désaccord avec l'idéologie nazie, il s'exile en 1940 aux Etats-Unis d'Amérique mais refuse d'y donner des cours de composition. Ses dernières Åuvres flamboyantes sont instrumentales. Une leucémie l'emporte en 1945, le privant d'un retour en Hongrie libérée, où il avait été élu député. D'abord inhumé à New York, ses restes seront finalement transférés à Budapest en 1988. Défenseur de la musique populaire et du nationalisme, Bartók s'est imposé comme ambassadeur de la culture hongroise, au même titre que ses prédécesseurs Liszt et Kodaly. Mais chez lui, la musique se libère du carcan tonal "classique" et se caractérise par un sens aigu du rythme. Outre sa musique de chambre, ses nombreuses pièces pour piano, ses Åuvres chorales et ses divers concertos, ses Danses populaires roumaines (1917), sa Musique pour cordes, percussion et célesta (1936) et son Concerto pour orchestre (1943) restent fréquemment programmés en concert.

03/2023

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Littérature française

Un lieu de justice

Le Socle, nom donné au bâtiment principal du Tribunal de justice de Paris, est une sorte de portrait de ce grand édifice aux innombrables composantes, de l'architecture au travail du magistrat, de la rhétorique judiciaire aux propos de cafétéria. Jean-Paul Honoré nous le propose en témoin distancié et rêveur, enclin à l'humour autant qu'à la gravité. Le Socle est le nom donné au bâtiment principal du Tribunal de justice de Paris, tour de verre et de métal conçue par Renzo Piano et inaugurée en 2018 dans le quartier des Batignolles. Cette partie de l'édifice abrite, entre autres, les chambres du tribunal correctionnel. Elle est ouverte au public. Pendant plusieurs mois, en 2019, l'auteur a fréquenté ce bâtiment. Il en propose une description en plusieurs chapitres comportant des textes courts, où sont convoquées toutes les composantes du lieu : de l'implantation géographique à la topographie des salles d'audience, de l'architecture au mobilier, du travail du magistrat à celui de l'agent d'entretien, de la rhétorique judiciaire aux propos de cafétéria, de l'abstraction des symboles au pathétique des situations humaines. Au coeur de ce tableau, on retrouve, comme un fil rouge, l'écho d'un procès historique - celui du harcèlement moral au sein d'une très grande entreprise - mêlé aux propos des salles d'audience où se traite le tout-venant de la délinquance quotidienne. Il s'agit donc d'une sorte de portrait de ce grand édifice, où le rituel judiciaire, les mots qui le portent, l'univers matériel qui l'abrite, sont envisagés indissociablement, dans une perspective qui n'est pas celle du spécialiste de l'architecture ou du droit, mais celle du témoin distancié, méditatif et rêveur, parfois saisi par la poésie des objets, et enclin à l'humour autant qu'à la gravité.

04/2021

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Littérature anglo-saxonne

Copies non conformes

Lark et Robin sont demi-soeurs, profondément di érentes et pourtant très liées. Tandis que Lark, l'aînée, est réservée et studieuse, Robin a un tempérament farouche et artistique a rmé. Elles sont élevées à Montréal par une mère célibataire distante chérissant plus que tout sa propre indépendance. Le lien entre les deux soeurs n'en est que renforcé. Lark excelle dans ses études et développe un intérêt pour le cinéma et l'art du montage en particulier ; Robin quant à elle se découvre un incomparable talent pour le piano. Lorsque Lark part faire ses études aux Etats-Unis, sa soeur ne tarde pas à la rejoindre. Leur vie à New York les met cependant à l'épreuve. Lark alimente son goût pour les films documentaires auprès de professeures inspirantes sans pour autant trouver sa voix propre et doute de ses capacités de réalisatrice. Robin de son côté est acceptée à la prestigieuse école Juilliard mais lutte avec ses enseignants qui la brident et n'aspirent à faire d'elle qu'une pure technicienne. Sous cette pression, leurs chemins divergeront radicalement. Pourtant, des années plus tard, le destin les réunira de façon inattendue. Copies non conformes dresse avec tendresse et précision le portrait de ces deux soeurs au fil de leur vie, mais aussi de deux femmes face à leurs talents respectifs. Alix Ohlin interroge brillamment le rapport entre la passion et la technique, l'originalité et la contrainte du cadre. Dans un style limpide et délicat, elle parvient à capturer le langage unique des frères et soeurs et à révéler l'imperceptible lien qui nous relie à ceux qu'on aime, nous offrant ainsi un roman bouleversant sur la sororité, l'ambition, le désir, l'art et la maternité.

03/2021

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Pédagogie

Enseignants et élèves en souffrance. Guide pratique pour des partenariats entre école et pédopsychiatrie

Qu'ils soient malades dans l'école ou malades de l'école, les enseignants et les élèves en souffrance sont trop souvent ignorés. Quand ils ne le sont pas, ils sont généralement "externalisés" pour être pris en charge par une médecine individuelle et spécialisée... Nicole Catheline et son équipe proposent ici une autre voie. C'est la voie de la prévention et de l'accompagnement bienveillant dès l'apparition des premiers signes préoccupants. C'est, surtout, la voie de la collaboration et du partenariat au service des acteurs de l'institution scolaire. Pas question de se renvoyer les responsabilités, en une partie de ping-pong infernale, entre partenaires rivaux. Pas question, non plus, de "découper la personne en tranches" en ignorant que les dimensions affectives et cognitives, personnelles et professionnelles, sont étroitement liées et en interaction permanente. Pas question, enfin, de jouer aux "apprentis sorciers" en s'improvisant psychologue ou pédagogue sans en avoir la formation et les compétences. Forts d'une expérience de trente années, les auteurs de ce livre nous proposent une méthodologie rigoureuse pour un vrai travail partenariat entre professionnels de santé et professionnels de l'éducation. Ils nous présentent des exemples particulièrement convaincants de dispositifs structurés de collaboration. Ils nous montrent comment la souffrance au travail ou le décrochage scolaire peuvent être pris en charge par des équipes ou des binômes pluridisciplinaires afin d'éviter une externalisation systématique et une médicalisation excessive. Ce livre s'adresse aussi bien aux enseignants et cadres éducatifs, qu'aux infirmiers, éducateurs spécialisés, psychologues et médecins. Tous y trouveront des analyses et des outils grâce auxquels ils pourront mieux prendre soin ensemble de toutes les personnes qui fréquentent l'Ecole. Philippe Meirieu

09/2019

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Récits de voyage

Reine a borneo

"Je fus surprise de voir la porte s'ouvrir et le rajah entrer dans la pièce. Il s'installa sur une chaise, près de moi, et posa sur les touches du piano un petit morceau de papier sale, griffonné au crayon. - Lisez ça ! , me dit-il. Je le regardai, surprise, pris le papier et découvris ces mots : "Si humblement, le roi vous demandait d'être sa reine, diriez-vous non ? " En les lisant, j'éclatais de rire, car je pensais que c'était une plaisanterie destinée à me distraire. - Ne riez pas, ordonna-t-il, mécontent, je suis on ne peut plus sincère..." Ainsi démarre la folle aventure d'une jeune fille de vingt et un ans, britannique née en France, que rien ne prédestinait à tenir un tel rôle en Malaisie. Margaret Brooke (1849-1936) raconte sans fards la vie qu'elle mène au Sarawak au temps des s rajahs blancs" et des Dayaks coupeurs de tête. Faisant fi de beaucoup des convenances de son époque victorienne, elle se lie davantage avec ses "amies malaises", qui lui apportent sérénité, curiosité et joie de vivre, plutôt qu'avec la "bonne société" présente sur place. Son récit, Good morning and good night (1934), traduit par Michelle Deperrois-Fayet et Christine Ribardière, est le portrait d'une femme libre, capable de passer des splendeurs d'un pays a exotique a aux fastes de la cour de Londres au gré de l'alternance de ses séjours, et de nourrir ses amitiés avec simplicité auprès de gens humbles comme avec des grands intellectuels tels que Henry James ou Pierre Loti. Tous ses malheurs personnels, avec notamment la perte de ses enfants, n'entament pas un solide appétit de vivre pour profiter à plein de son histoire, dont Main Quella-Villéger retrace les grandes lignes dans une postface circonstanciée.

03/2022

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Littérature française

Sa façon d'être à moi

Elsa Colombani, "mi-héroïne des temps moderne, mi-cas social" , vit à Paris entre sa fille, Nina, adolescente engagée, et sa mère, à moitié folle, qui passe ses journées à jouer en boucle le même air au piano. Elsa est séparée "unilatéralement" de son mari, qui, en guise de crise de la quarantaine, a décidé de quitter la France pour l'Australie... Quand le directeur des affaires publiques de Biotyfull, une société de cosmétiques bio dans laquelle Elsa est responsable de la communication, est accusé de harcèlement sexuel, c'est elle qui est choisie pour le remplacer, à la surprise générale. Son seul fait d'armes pour avoir été nommée à ce poste : être la meilleure amie de Marvin Martin, un député influenceur écologiste noir et gay, qui porte la future loi sur la transparence des produits de beauté bio. Mais Elsa n'y connait pas grand-chose en affaires publiques, encore moins en politique. Elle doit composer avec ses idéaux éco-responsables, son amitié avec Marvin mise à mal par ses nouvelles responsabilités et son envie d'offrir une vie meilleure à sa fille. Elle doit aussi faire face à la colère de son meilleur ami lorsque celui-ci apprend qu'Elsa en pince pour ce journaliste du Figaro qu'il déteste par-dessus tout : Arthur de Lavallière. Or le journaliste est persuadé que Biotyfull cherche à s'acheter une conscience éco-responsable et cache une forêt de mensonges et de pratiques plus que douteuses pour l'environnement comme pour la santé des femmes. Une histoire politique au scénario drôle et palpitant, qui nous plonge au coeur du greenwashing dans un chassé-croisé où tout le monde a quelque chose à cacher - à commencer par les compromis que l'on négocie avec soi-même.

10/2021

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Littérature francophone

Dernier bateau pour l'Amérique [EDITION EN GROS CARACTERES

On a bien failli le rater, ce bateau de la dernière chance. On nous a prévenues à 6 heures du matin que le Serpa Pinto avait enfin accosté au vieux port. Nous avons rassemblé nos affaires à la hâte et nous sommes parties avec les valises et les paquets à travers les rues sinueuses de Marseille, soufflant, trébuchant, courant comme des poules sans tête. Les passants nous regardaient ébahis. Moi je craignais qu'on se trompe de direction. J'ai découvert le navire en deux temps. D'abord l'odeur de la fumée. Puis en arrivant sur le quai, l'immense coque noire et les trois cheminées rouges alignées. Il était sur le point de larguer les amarres. Valia a crié : " Attendez-nous ! " Anvers, 10 mai 1940. Pianiste prodige, Germaine Schamisso s'apprête à fêter ses dix ans au moment où les Allemands envahissent la Belgique. Benjamine d'une famille d'émigrés juifs russes, elle fuit avec les siens. Bruxelles, aujourd'hui. Karine Lambert apprend la mort de Germaine, sa mère, qu'elle n'a pas vue depuis vingt ans. Surgit alors chez la romancière le désir de comprendre qui était cette femme qui ne lui a jamais dit qu'elle l'aimait. Ni avec ses mains, ni avec ses yeux, ni avec ses mots. Encore moins avec ses baisers. Au fil des mois, son enquête la conduit d'Odessa à Anvers, de Marseille à Ellis Island, de New York à Bruxelles. Elle découvre le tumultueux destin de ses ancêtres, leurs déchirures, leurs secrets enfouis. La vie que sa mère ne lui a pas racontée, elle décide de l'imaginer. Dans une narration virtuose entre les lieux et les époques, Karine Lambert livre son roman le plus personnel.

04/2024

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Livres sonores

Mes premières comptines de Noël à toucher

"Mes premières comptines de Noël à toucher" propose une sélection soigneusement choisie des comptines les plus populaires pour les tout-petits. Les enfants auront la chance d'écouter des classiques tels que "Petit papa Noël" interprété par Tino Rossi, "Douce nuit" chantée par une chorale d'enfants, "Vive le vent d'hiver" et "Le petit renne au nez rouge". Ces mélodies familières évoqueront la magie et l'ambiance chaleureuse de Noël, créant ainsi des souvenirs précieux dès le plus jeune âge.Interaction sonore et contrôle du volume : Notre livre est équipé de piles AAA et d'un bouton de réglage du volume, offrant ainsi aux parents un contrôle total sur le niveau sonore. Les tout-petits pourront ainsi profiter pleinement des comptines de Noël sans déranger leur entourage. La fonctionnalité de réglage du volume garantit une expérience d'écoute optimale, adaptée aux préférences de chaque enfant et à différents environnements.Découverte tactile et sensorielle : "Mes premières comptines de Noël à toucher" a été spécialement conçu pour offrir une expérience tactile enrichissante aux tout-petits. Chaque page du livre présente des textures à toucher qui éveillent leurs sens. Des morceaux de fourrure douce et de flocage délicat sont habilement intégrés pour permettre aux tout-petits de découvrir différentes sensations tout en explorant les illustrations de Noël. Cela favorise leur développement moteur et éveille leur curiosité.Qualité et durabilité : Nous accordons une grande importance à la qualité de nos produits. "Mes premières comptines de Noël à toucher" est fabriqué avec des matériaux durables et résistants, conçus pour résister aux manipulations des petites mains. Chaque page est solide et facile à tourner, garantissant une expérience de lecture agréable et durable pour les tout-petits.

10/2023

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Poésie

Ancres d'encre. Clapotis des mots

De là où je t'écris, je ne vois plus que toi. Les feuilles des arbres m'évoquent le souffle de tes cheveux mêlés à mes pages infiniment gardées, le ciel distille le bleu de tes yeux, le vélin de ce livre me conduit au grain de ta peau. Elles me redonnent l'envie de me perdre en ta forêt de mots. La voie du jour dans tes paroles... Vois-tu la langue muette et humide des racines de cet arbre creuser son chemin dans la pierre pour atteindre l'eau ? Entends-tu la neige qui tombe sur les chemins balayés par le vent ? Ressens-tu encore l'ailleurs qui ruisselle dans ma mémoire quand je regarde les oiseaux épars partir ? Goûte-tu parfois à la morille qui émerge du plaisir dans le sous-bois et m'écorche de sa douceur ? Je voudrais que tu sois pieds nus sur la ligne coupante qui rejoint mon histoire déchirée. Ecrire, je n'ai jamais su qu'écrire. Nul regard ne revient. Et je renferme le livre et la dernière tasse du dernier café et surtout ne plus écrire... Et chaque jour, je renouvelle l'expérience sacrée par laquelle se trame la parole poétique. Le regard se pose seul sur la page primitive, dans le vent des lourdes blancheurs. Faut-il venir vers elle, à pas de mots ? Est-ce le mot qui varie par-delà la fragile nudité des feuilles ? Dans mon oeil croît toujours le même arbre qui couvre d'ombre la moitié de moi-même. Qui traverse le chemin sous l'averse sans laisser de trace ? Qui connaît l'oiseau sous les pins ou le vent qui ne sait pas son chemin ni rien ?

10/2020

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Aventure

Legio patria nostra Tome 3 : Tierras calientes

A la rencontre de leur destin. Algérie, 1863. Casimir Laï, l'orphelin des rues devenu légionnaire, découvre que le Maure, l'assassin de son ami Dino, s'est lui aussi engagé dans la Légion sous une fausse identité. Alors que la Légion embarque enfin pour aller se battre au Mexique, il doit surveiller ses arrières, craignant que l'ancien criminel veuille se venger. Au bout de 48 jours d'une traversée éprouvante, leur navire accoste enfin à Vera Cruz. Et ils découvrent l'horreur. Le Vomito Negro, la fièvre jaune, tue les soldats français plus efficacement que les balles des Mexicains. Irina et Zélie risquent leur vie à soigner les malades dans des camps de fortune. Le capitaine Danjou et ses hommes veulent se battre. Mais méprisés par le commandement, ils sont cantonnés à des missions de surveillance de la route qui relie Vera Cruz à la ville de Puebla où se déroulent les combats. Lorsqu'un convoi est organisé pour acheminer des armes et de l'or jusqu'à Puebla, c'est à Danjou que l'on confie la mission de reconnaître la route. Les chemins sont tout sauf sûrs, les guérilleros attaquent et pillent sans vergogne, la chaleur et l'humidité épuisent les hommes et les bêtes. Quant à la compagnie, elle a un traitre dans ses rangs et elle ne le sait pas encore. Alors que la compagnie arrive au hameau de Cameron, l'armée mexicaine attaque. Pris en tenaille, Danjou n'a pas d'autre choix que de se replier dans les ruines de l'hacienda, espérant tenir suffisamment longtemps pour donner l'alerte et empêcher l'attaque du convoi. 3000 hommes les entourent et ils ne sont que 60. Ils n'ont aucune chance de s'en sortir. Le combat de Cameron commence.

04/2023

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Languedoc-Roussillon

Chemin Charles Péguy. De Palaiseau à Chartres

En juin 1912 et juillet 1913, le trajet de Charles Péguy vers Chartres empruntait plusieurs routes départementales de Palaiseau à Dourdan, puis la route nationale 10 d'Ablis à Chartres, que le marcheur parcourut en quatre jours (aller et retour), avec haltes à chaque fois à Dourdan, soit 144 km. Péguy habitait alors la Maison des Pins à Palaiseau, toute proche de la halte de chemin de fer de Lozère, une station de l'actuel rer b sur la branche de Saint-Rémy-lès- Chevreuse. A Dourdan il séjourna chez les Yvon, parents d'un ami d'études (en bord de l'Orge, au 2 rue du Puits des Champs). A Chartres, il passa la nuit dans une auberge disparue sur l'actuelle place Châtelet. Dans la cathédrale, il se recueillit à la chapelle Notre Dame du Pilier (une plaque en témoigne). L'Amitié Charles Péguy a entrepris le tracé puis le balisage d'un chemin pédestre épousant au plus près le parcours de l'écrivain. Ce trajet, qui évite pratiquement le macadam et la circulation, mesure 93 km. Vingt-deux communes sont traversées ou côtoyées par le chemin, à travers l'Essonne, les Yvelines et l'Eure-et-Loir. En 2023 le balisage a été réalisé dans le sens Chartres-Palaiseau. Le chemin Charles Péguy a été ouvert les 1er, 2 et 3 juillet 2013. Michel Péguy, petit-fils de Charles, faisait partie de l'équipée. AUTEUR Charles Péguy est né le 7 janvier 1873 à Orléans. Pleinement engagé dans son oeuvre comme dans les combats du siècle, il meurt au front, d'une balle dans la tête, le 5 septembre 1914, laissant trois enfants et une épouse enceinte. Un siècle après sa mort, Péguy reste un auteur à découvrir, un penseur prophétique et un écrivain novateur.

06/2023

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Comédie romantique et humorist

Un jour, je te rencontrerai

- Je ne me trouve pas spécialement difficile. Je sais ce que je veux et je ne crois pas que je devrais me contenter de moins. - Et qu'est-ce que tu veux exactement ? - Je le saurai quand je l'aurai trouvé. Laura croit en l'amour, le vrai, le grand. Mais il semble se refuser à elle, et elle doit se contenter des histoires d'amour des autres - et en faire le récit pour un site de life style. L'article du jour nécessite qu'elle se rende à Jersey, là où ses propres parents se sont rencontrés. Mais en arrivant à son hôtel, elle se rend compte qu'elle a récupéré la mauvaise valise à l'aéroport. Elle se console toutefois en en explorant le contenu on ne peut plus séduisant ; entre partitions pour piano et exemplaire usagé de son livre préféré, Laura trouve dans ce bagage tout ce qu'elle désirerait chez un potentiel partenaire. Et si, elle était là, sa chance de vivre sa grande histoire d'amour ? Une erreur de bagage peut-elle changer votre vie à jamais ? "Un merveilleux voyage. J'ai ri, pleuré et souri tout au long de ma lecture. Un jour, je te rencontrerai coche toutes les cases d'une super comédie romantique". Helen Hoang "Pétillant et hilarant... une escapade romantique du plus haut niveau". Josie Silver "Pétillant et exaltant ! " Mhairi McFarlane "Evasion pure ! " Lindsey Kelk "Une chaleureuse escapade en bord de mer, charmante et pleine d'esprit qui ravira les fans de Sophie Kinsella". Kirkus Reviews "Lire Sophie Cousens, c'est comme rencontrer une nouvelle meilleure amie. Elle vous fait rire, elle vous fait pleurer, vous avez l'impression de l'aimer depuis toujours et vous ne voulez pas qu'elle s'en aille". Clare Pooley "Un succès assuré ! " Laura Jane Williams "Réchauffe le coeur... romantisme assumé". Ruth Jones

07/2024

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Littérature française

La danse de la tarentule

Bouleversante histoire sur l'amour d'une enfant pour sa mère aux lisières de la folie, ce roman d'une grande justesse nous entraîne dans le cercle infernal de la violence familiale... Très jeunes, Emilie et son frère Jean-Baptiste sont confiés à leur grand-mère maternelle et leur tante qui habitent un manoir au Croisic. Pendant que leurs parents sont en Inde - père ingénieur et mère prof de maths - ils vivent l'enfer auprès de l'aïeule richissime, folle, et de la tante alcoolique tout aussi maltraitante. Le seul espoir d'Emilie, c'est l'arrivée de sa mère idolâtrée pour Noël et l'été. Quand ses parents reviennent, Emilie a douze ans. La famille s'installe à Paris. Là, derrière l'apparence lisse d'une famille bourgeoise, le véritable enfer commence : la mère admirable se révèle un monstre : manipulatrice, violente, humiliante... un monstre au visage charmant. Dans cette existence où les parents entretiennent une relation malsaine (le père bat la mère, qui l'insulte), Emilie se protège en se réfugiant dans les études et dans le piano. Très douée, elle passe les concours avec succès, promise à une belle carrière... jusqu'à ce que sa mère lui brûle volontairement la main la veille d'un concours important. Son frère, lui, devient dyslexique, est en retard à l'école. Quant au père, il est indifférent quand il n'ajoute pas sa violence à celle de la mère, puis il finit par quitter la maison. La violence se poursuit sur plusieurs années, conduisant à la constante révolte d'Emilie et à la chute de Jean-Baptiste dans une dépression que nul ne voit. Emilie à son tour le maltraite par moments, avant de se reprendre (cycle habituel dans les fratries violentées). Le cercle vicieux semble sans fin. Jusqu'au drame... Alors Emilie quitte sa mère en acceptant de partir en pension. Elle ne reverra sa mère que vingt ans plus tard, dans le vieux manoir où elle n'a plus remis les pieds depuis son enfance.

01/2021

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Non classé

Paroles d'une fan-Lettres à Claude François

L'auteure, à travers son histoire personnelle, nous raconte, alors qu'elle ne l'a jamais connu, sa passion dévorante pour Claude François. Elle nait en 1966 dans une famille où l'on n'écoute pas de musique ! C'est bien Claude François, ainsi que la Cinquième Symphonie de Beethoven qui amèneront Odile à la musique, puis au piano. Et malgré son âge, portée par l'image de son idole, cette femme s'acharnera à réussir, jusqu'à ouvrir une école de musique. En parallèle, l'auteure nous fait découvrir un pan souvent mal connu de la vie de Claude François : les années qui ont précédé le succès du chanteur, son enfance en Egypte, son retour en France, la déchéance de son père mais aussi l'amour qu'il portait à sa mère, sa possessivité envers les femmes ... On est encore loin de la célébrité et c'est ce qui rend le récit encore plus touchant. Enfin, comme un ultime hommage, l'auteure termine son livre par une série de lettres qu'elle adresse à cet homme qu'elle n'a pas connu, dressant ainsi une sorte de bilan du passé, du présent et en le projetant vers l'avenir. A travers ce livre, l'auteure nous fait partager sa relation fusionnelle avec Claude François par de nombreux va-et-vient entre sa propre vie et celle de son idole. Ce sont comme autant de passerelles, de ponts et d'analogies qui se croisent et se répondent, mettant bien en valeur la relation passionnelle propre à la fan, tout en ne cachant pas non plus ses exagérations, ses propres obsessions, au point qu'en découleront nombres de tensions au sein de sa famille et de son entourage. Par ailleurs, c'est aussi toute une époque qui est retranscrite. L'ambiance des années 60/70, le milieu populaire et assez rude dans lequel elle vit, les restrictions de l'époque, la difficulté de gagner son pain, l'impossibilité d'envisager de prendre des vacances. Ce livre est un hommage.

06/2015