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Littérature française

La dernière Révélation : La treizième salle

Après le Da Vinci Code de Dan Brown, les auteurs de ce roman La Dernière révélation vont plus loin dans le domaine de la vraie vie du Christ par le biais d'une investigation romanesque et politico-religieuse poussée et non-conformiste. Il s'agit d'un roman dont on ne sort pas indemne. Il est sept heures du matin au Vatican, Place Saint Pierre à Rome. Monseigneur Emilio Gianellis, secrétaire du Pape Jean XXVI, vient de recevoir un coup de téléphone suspect et alarmant, qui semble susceptible de changer radicalement le cours de l'histoire de la chrétienté et des fondements mêmes de l'Eglise. Or, nous sommes le jour de Pâques et l'on attend la bénédiction papale "Urbi et Orbi" , adressée par l'évêque de Rome à sa ville et au monde. Le matin même l'information reçue a permis d'apprendre aux deux hommes, le Pape et son secrétaire, que les Illuminati sont certains d'avoir retrouvé l'emplacement du vrai tombeau du Christ quelque part dans le sud de la France et que ces derniers sont prêts à en faire la révélation au monde. Face à ce risque immense de déstabilisation pour le Vatican et le grand nombre de ses fidèles, le Pape Jean XXVI décide de faire appel à deux agents secrets italien et français, une certaine Dina Piccinini et l'ingérable mais fiable agent français Hervé Hugues de Cardillac. Ces deux derniers vont découvrir pas à pas, non pas sans danger et parfois avec stupéfaction nombre d'éléments bouleversants et confidentiels. L'affaire est explosive, et le risque encouru par l'Eglise est sa crédibilité. Tout sera fait pour éviter la divulgation du secret selon lequel Jésus reposerait sur le sol français et non pas à Jérusalem... Depuis deux mille ans, à la suite des intuitions des Templiers, de Saint Louis également, la France serait donc la véritable Terre Sainte...

07/2014

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Thrillers

Les apparences. Edition collector

Découvrez le roman culte de Gillian Flynn dans une édition collector enrichie de nombreux passages inédits. Amy, une jolie jeune femme au foyer, et son mari Nick, propriétaire d'un bar, forment, selon toutes apparences, un couple idéal. Ils ont quitté New York deux ans plus tôt pour emménager dans la petite ville des bords du Mississipi où Nick a grandi. Le jour de leur cinquième anniversaire de mariage, en rentrant du travail, Charlie découvre dans leur maison un chaos indescriptible : meubles renversés, cadres aux murs brisés, et aucune trace de sa femme. Quelque chose de grave est arrivée. Après qu'il a appelé les forces de l'ordre pour signaler la disparition d'Amy, la situation prend une tournure inattendue. Chaque petit secret, lâcheté, trahison quotidienne de la vie d'un couple commence en effet à prendre, sous les yeux impitoyables de la police, une importance inattendue et Nick ne tarde pas à devenir un suspect idéal. Alors qu'il essaie désespérément, de son côté, de retrouver Amy, il découvre qu'elle aussi cachait beaucoup de choses à son conjoint, certaines sans gravité et d'autres plus inquiétantes. Si leur mariage n'était pas aussi parfait qu'il le paraissait, Nick est néanmoins encore loin de se douter à quel point leur couple prétendument idéal n'était qu'une illusion. Considérée par une critique unanime comme l'une des voix les plus originales du thriller contemporain, Gillian Flynn dissèque ici d'une main de maître la vie conjugale et ses vicissitudes et nous offre une symphonie paranoïaque aux retournements multiples, dont l'intensité suscite une angoisse quasi inédite dans le monde du thriller. Prix des lectrices Elle en 2013, vendu à des millions d'exemplaires à travers le monde, Les Apparences est rapidement devenu un roman culte, adapté au cinéma en 2017 par David Fincher sous le titre Gone Girl. A l'occasion des dix ans de la parution du roman, cette édition collector a été enrichie de nombreux passages inédits.

11/2023

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Littérature française

L'Edit de Mantes

Eté 2027. La France, accablée par une chaleur que rien ne semble pouvoir tempérer, s'embrase. Le pays, fortement communautarisé et dirigé par une classe politique à bout de souffle, bascule dans le chaos. Sur fond de querelles de pouvoir et d'islam conquérant, émeutes et exode des populations "de souche" menacent l'unité de la République. Alors, pourquoi ne pas négocier à Mantes un nouveau concordat avec la religion musulmane ? Mais comment en est-on arrivé là ? Qui se cache derrière la mystérieuse signature 1212IV revendiquant les meurtres d'imams modérés ? Et qui donc attise la rébellion ethnicoreligieuse qui met en ébullition la France toute entière ? C'est ce que va essayer de découvrir le commissaire Raoul Lelièvre, le chef de la section antiterroriste de la crim', un flic à l'ancienne qui s'attache les services d'un grouillot de la presse régionale et coureur de jupons invétéré, Grégoire Deupartou. De Mokhtar-Maurice Massoud, le maire de Saint-Denis aux dents longues et aux moeurs dissolues, aux prédicateurs fanatiques acoquinés à des sicaires brutaux, en passant par cette bien singulière Milady voilée, les suspects ne manquent pas. Et s'il ne fallait pas plutôt les chercher du côté de cette Ligue des Vieux Habitants ? Ceux qui s'opposent aux oummanistes n'avaient-ils pas intérêt eux-mêmes à engendrer le chaos ? Roman d'anticipation haletant, à la fois cruel et haut en couleur, l'Edit de Mantes est un ouvrage riche en références historiques et politiques qui passionnera tous ceux qui s'inquiètent des remises en cause incessantes de la laïcité à la Française et des coups portés à l'unité nationale. Il est une alerte et c'est sûrement ce qui rend cette fiction réaliste. Le polar d'anticipation qu'il faut lire pour imaginer les dangers de partition qui menacent notre pays si les Français ne réagissent pas. L'Edit de Mantes se situe dans la grande tradition des polars politiques et d'anticipation. Il décrit une France confrontée dans dix ans au risque d'éclatement dû aux tensions communautaires d'éléments islamistes de notre population, soucieux d'établir un pouvoir religieux. Ce livre se lit d'une traite car il possède non seulement toutes les qualités du polar de bonne facture mais aussi parce qu'il repose sur une solide documentation. On peut dire dans conteste qu'il faut lire ce livre pour imaginer les dangers de partition de la France qui s'annoncent si les politiques et les Français ne réagissent pas.

11/2016

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Littérature française

Les cités charnelles. Ou l'histoire de Roger de Montbrun

Zoé Oldenbourg nous plonge encore une fois dans le monde médiéval, et ce roman, qui est l'autre face de l'épopée des Brûlés, parle de la croisade des Albigeois et de la conquête du Languedoc. Après vingt ans de guerre, la résistance des pays occitans fut lentement et difficilement matée par les efforts conjugués de la royauté capétienne et de la Papauté soutenues par la redoutable organisation policière que fut l'Inquisition. Ce roman est le récit de la vie d'un homme engagé dans une lutte sans issue. Un pays se bat pour une indépendance qu'il va perdre. L'homme est un militaire et un courtisan ; il lutte parce qu'il ne peut faire autrement. Il ne donnera sans doute jamais de nom à son amour pour la patrie occitane mutilée et humiliée. Catholique, il ne donnera jamais le nom de tolérance à son respect instinctif pour la foi d'autrui. II y eut jadis des catholiques qui luttèrent, aussi, pour le "droit d'aller à la messe sans y être poussés à coups de bâton" : c'était une façon de défendre leur dignité d'hommes, et peut-être leur foi. Dans le coeur de Roger, la passion politique prend le pas sur la vie personnelle. II connaît cependant un grand amour. II a trente ans lorsqu'il rencontre Rigueur (la Gentiane des Brûlés). II l'aimera jusqu'à sa mort. Rigueur est cathare, ardente et austère ; séduite par la beauté de Roger, elle verra toujours dans son amour une faiblesse. Après quelques années de bonheur partagé, elle se détachera de son amant : elle est, elle aussi, marquée par la guerre, elle est intransigeante et fanatique. Roger, lui, est l'homme des compromis, des expédients, des faux serments, des fausses soumissions et des illusions tenaces ; il a l'espoir chevillé au corps. A une guerre sans merci succède une paix sans joie ; à la ruine du pays, l'Inquisition. Catholique trop fidèle à la cause de son pays, Roger gravira le calvaire réservé aux hérétiques et aux suspects d'hérésie. Après le cercle infernal des interrogatoires et des prisons, des cachots, des aveux faux et vrais, des évasions manquées, c'est la liberté chèrement gagnée, la vie de proscrit et la lutte sans cesse recommencée. Mais Roger finit par retrouver la même prison de Toulouse, le même juge, la même condamnation à perpétuité. II est vieux, tous les espoirs de reconquête se sont effondrés l'un après l'autre. Il ne s'évadera plus, sinon dans le rêve, puis dans la mort.

11/1961

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Histoire de France

Plus noir dans la nuit. La grande grève des mineurs de 1948

Qui s'en souvient ? Fin 1948, la troupe est envoyée dans tous les bassins miniers, réprimer, brutalement, la grande grève des mineurs. Six morts, deux mille arrestations, autant de condamnations à de la prison entraînent autant de licenciements. Or, être viré pour un mineur, c'était tout perdre. La maison, l'école, le médecin, le chauffage, tout appartenait aux puissantes Houillères. Pire encore, dans le Pas-de-Calais, les ouvriers grévistes ont interdiction de travailler dans la région. "Moi vivant, t'auras plus jamais de boulot !", tonne le chef de Georges Carbonnier après sa sortie de prison. Chassé du coron, Georges empile meubles et vêtements sur une charrette à bras et traverse la cité, avec Simone, son épouse et leur bébé. Le début d'une longue errance, pour eux et pour d'autres. Colette et René Lebrun échouent, avec leurs enfants, dans une baraque en bois, sans eau, ni électricité. Norbert et Lucienne Gilmez n'ont plus rien. Jeanne et Henri Couchey emménagent dans un blockhaus désaffecté, ruisselant d'eau et grouillant de souris. Leur crime à tous était le même. Être communistes et grévistes en pleine guerre froide, sans que nul ne se soucie ni de leur grève héroïque, en 1941, contre les nazis, ni de leur ardeur à extraire le charbon à la Libération. Ce livre fait revivre cette histoire oubliée, à travers ceux qui l'ont vécue. Norbert, Colette, Jeanne et les autres, au soir de leur vie, racontent ici leur jeunesse dans ce monde des mines désormais englouti et leur fureur d'avoir été traités en parias. Voici Lucienne, sur le marché de Bully-les-Mines faisant essayer à sa fille un paletot rouge qu'elle ne peut lui payer. Voilà Colette qui, à Vermelles, se lève à 2 heures le matin pour nettoyer des bureaux. Voici Jeanne et Henri, le résistant, le militant qui "en a fait des sabotages contre les Boches !" et en fut si mal récompensé. La retraite venue, Georges et Norbert n'ont pas cessé de réclamer réparation des tourments passés, se heurtant à l'indifférence de tous les gouvernements successifs. Enfin, en 2013, ils obtiennent 30000 euros par famille. "Ce n'est pas assez !" clame Norbert, 92 ans, qui refuse de baisser les bras et continue le combat de sa vie : "Quand j'aurai gagné, je pourrai mourir content !"

03/2014

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Balkans

Le camp de concentration de Goli otok, emblème infâme de la Yougoslavie titiste. Lettre d'Emiljan Milan Kalafatic au maréchal Tito

L'avènement de la dictature titiste n'a, à ce jour, pas fait l'objet de travaux historiographiques consistants. Dès le milieu de l'année 1948, la rupture avec l'Union soviétique est consommée. L'Etat yougoslave recourt aux forces de sécurité fédérales (la sinistre UDB) afin de faire taire les opposants à sa politique au sein du Parti communiste de Yougoslavie. Alors que les dirigeants ne cessent de jurer publiquement fidélité à Lénine, à la révolution d'Octobre et au socialisme, l'intervention de l'UDB, prenant des formes monstrueuses, débouche sur une répression sans précédent, et sans égale dans l'Europe d'après-guerre. Au début de 1949, des arrestations de militants communistes ont lieu dans tout le pays. Le Monténégro, où la chasse aux communistes va jusqu'à l'organisation d'attentats, de battues et d'exécutions sommaires - avec la participation d'une division de l'UDB au plein complet, c'est-à-dire plus de dix mille hommes -, et la Bosnie-Herzégovine sont plus particulièrement touchés. Et le 10 juillet 1949 le camp de concentration de Goli otok, voulu et organisé par Josip Broz-Tito avec l'aide de ses plus proches collaborateurs, accueille les premiers prisonniers. La lettre de Kalafatic, membre de quatre partis communistes et ayant participé à trois mouvements de résistance, qui fut envoyée au maréchal Tito sans que ce dernier ait jamais répondu, donne la mesure de l'épuration à grande échelle, d'une cruauté sans pareille, qui frappe le Parti communiste yougoslave à partir du mois de juin 1948. Goli otok n'est que la partie émergée de l'iceberg, la plus choquante, la plus cruelle certes, mais ce sont les 75 % des militants communistes exclus du Parti qui donnent la véritable mesure de l'événement. Par conséquent, il n'est pas excessif de dire que la Yougoslavie, née de la guerre contre l'occupant nazi, change du tout au tout à la suite de la rupture avec l'Union soviétique ; la base politique sur laquelle se fonde le pouvoir de l'Etat est totalement bouleversée. Pièce maîtresse du système politique de la Yougoslavie titiste, le camp de concentration de Goli otok s'impose à quiconque tente d'en comprendre la tragique histoire, sa dislocation y compris. Dossier préparé par Alain Jejcic

07/2021

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Autriche

Cette Autriche qui a dit non à Hitler. 1930-1945

La véritable histoire de la résistance autrichienne à Hitler. Le 13 mars 1938, Hitler proclamait le rattachement de l'Autriche au Reich et, deux jours plus tard, faisait son entrée dans la capitale danubienne. Ces événements sont connus, et plus encore les photos qui les illustrent : douaniers autrichiens accueillant les soldats de la Wehrmacht, foule acclamant le Führer au coeur de Vienne. Le 10 avril suivant, par plébiscite, 99, 75 % des Autrichiens approuvaient l'Anschluss. Mais pourquoi ne dit-on jamais que les célèbres photos de 1938 ont été orchestrées par la propagande nazie ? Et pourquoi n'expose-t-on jamais l'autre face du décor ? Le désarroi de la petite République d'Autriche créée en 1918 sur les décombres de la monarchie des Habsbourg et l'attraction exercée par l'Allemagne, dans les années 1920, sur tous les courants politiques autrichiens représentés au Parlement, à commencer par les socialistes. Le combat de l'Etat autrichien contre le national-socialisme intérieur et extérieur, de 1933 à 1938, combat mené aussi par le régime autoritaire institué en 1934. En 1934 encore, la répression par l'armée autrichienne de la tentative de putsch nazi qui conduisit à l'assassinat du chancelier Dollfuss. Quatre ans plus tard, le sursaut du chancelier Schuschnigg qui voulut consulter les Autrichiens par référendum sur leur volonté de préserver l'indépendance de leur pays, consultation prévue le 13 mars 1938 et dont le résultat aurait sûrement été positif si Hitler, précisément, n'avait pas voulu en interdire la tenue en faisant envahir le pays par l'armée allemande, dans l'indifférence des démocraties occidentales. Ensuite le trucage du plébiscite nazi du 10 avril 1938, l'impitoyable destruction des attributs souverains de l'Autriche, la poursuite des opposants (70 000 arrestations lors de l'Anschluss), le règne de la terreur et la persécution des juifs. Et enfin la résistance autrichienne en exil ou intérieure - résistance communiste et socialiste, résistance catholique, résistance conservatrice et monarchiste -, résistance méconnue, qui eut ses héros et ses martyrs. L'Autriche, libérée par les Alliés en 1945 et redevenue souveraine en 1955, se relèvera grâce à des hommes ayant survécu aux camps nazis. Jean Sévillia, fin connaisseur de l'Autriche et de son histoire, et fort de sources en grande partie inédites, brise les idées reçues et rend justice à cette Autriche qui, très tôt, a dit non à Hitler.

09/2023

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Disques et K7 Littérature

Coffret ZOLA 2 livres audio sur carte USB : L'oeuvre et la vérité en marche. Avec 1 Clé USB

NOUVEAU ! 2 livres audio sur carte USB 2 Go compatible avec tous vos dispositifs L'ŒUVRE Comme le confesse Emile Zola, ami d'enfance de Paul Cézanne, fervent défenseur des impressionnistes : "L'Oeuvre est un roman où mes souvenirs et mon coeur ont débordé ". Le livre suit une bande d'amis constituée autour d'un écrivain Pierre Sandoz et d'un peintre Claude Lantier. Ils fréquentent d'autres artistes, des sculpteurs, des architectes et des journalistes. Dans ce milieu de l'art de la fin du 19ème siècle se mêle l'enthousiasme d'une révolution artistique en marche, la camaraderie des artistes mais aussi la dèche des ateliers et la cohue des salons de peinture, avec leurs lots d'échecs, de jalousies et de déceptions. Tout cela avec Paris en décor somptueux. Mais Lantier chef de file de la bande, obsédé par ses rêves grandioses et rongé d'incertitudes, va sacrifier sa vie et son amour à sa passion de l'art. Interprété par Victor VESTIA. TEXTE INTEGRAL. Durée d'écoute : 14 heures 53 minutes LA VERITE EN MARCHE L'Affaire Dreyfus Alors au faîte de sa renommée, les cinq dernières années de la vie d'Emile Zola sont marquées par son engagement dans l'affaire Dreyfus. Ce recueil dresse la chronologie de l'Affaire et rappelle la férocité de cette lutte pour la vérité et la justice. Il rassemblent les principaux articles écris par Emile Zola dont la fameuse lettre au Président de la République Félix Faure, parue dans l'Aurore le 13 janvier 1898 sous le titre " J'Accuse... ! " L'article va relancer l'Affaire Dreyfus et lui donner une dimension politique et sociale qu'elle n'avait pas encore mais poussera Zola à l'exil. Le 29 septembre 1902, Zola décède dans des circonstances suspectes. Il ne verra pas la justice finalement rendue à Dreyfus par l'arrêt de la Cour de cassation, le 12 juillet 1906. Mais sa dépouille sera portée au Panthéon en 1908. Interprété par Frédéric FOURNIER. TEXTE INTEGRAL. Durée d'écoute : 5 heures 48 minutes Production et réalisation Patrick MEADEB et Annabell DIAZ Maquette couverture Ludovic JAFFRENOU Image couverture © Shutterstock Avec le soutien de la Région Nouvelle-Aquitaine, de la DRAC, du Centre National du Livre

10/2017

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Littérature érotique et sentim

Dirty Devil

Il fera tout pour assouvir sa vengeance... et son désir Daria est capitaine des pom-pom girls. Miss Popularité. Celle qui fait la loi à All Saints High, celle qu'on admire et qu'on redoute. Derrière cette façade, nul ne suspecte le secret dévastateur qui la ronge, et c'est très bien comme ça. Seulement, son trône de reine du lycée menace de s'effondrer lorsque Penn revient dans sa vie... Penn est le capitaine de l'équipe de foot du lycée ennemi, celui où vont tous les rebuts de la société. Penn est sexy, rancunier, et prêt à tout pour briser Daria. Même à jouer avec le désir brûlant qui les pousse l'un vers l'autre. Depuis la tragédie provoquée par leur premier baiser, il y a quatre ans, il prépare sa vengeance. Et l'occasion rêvée de l'assouvir se présente lorsqu'il est placé en famille d'accueil... chez Daria. " Ajouter des griffes, des canines et des ongles vifs à votre vision de la romance étudiante, et vous avez All Saints High. Dans ce premier tome, Shen a construit une intrigue si originale qu'on croirait un genre entièrement nouveau. " Kennedy Ryan (Let You Love Me), autrice &H " Une vengeance à mille à l'heure, de la rivalité, de l'angoisse. Ce conte complexe et venimeux a des airs de Sexe Intentions et de Mean Girl, en plus moderne. Dirty Devil est impossible à lâcher, un coup de coeur absolu ! " Kindle Crack Book Reviews " Lecture suprême. Impossible à lâcher. J'en ai le souffle coupé. Quel suspense ! " Angie's Dreamy Reads " L. J. Shen nous offre une fois de plus une histoire puissante et pleine d'émotions, qui m'a laissée totalement accro, et en manque ! " Ratula, Bookgasms Book Blog. A propos de l'autrice L. J. Shen s'est imposée dès son tout premier roman comme une voix incontournable de la romance New Adult - un succès confirmé dès la parution de Vicious qui s'est immédiatement hissé en tête de tous les palmarès de vente. Elle vit en Californie du Nord avec son mari et leur petit garçon.

09/2020

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Ethnologie

La révolution sous le voile. Femmes islamiques d'Iran

La Révolution iranienne de 1978-1979 et le régime islamique qui en est issu n'ont pas fini de nous interpeller. Mais parmi les questions que nous nous posons légitimement à leur sujet, une seule, à vrai dire, a passionné et passionne encore l'opinion occidentale : c'est la question des femmes. Sujet populaire et toujours d'actualité, mais également chargé d'ambiguïté, d'émotion, de douleur, voire de danger ! Fariba Adelkhah a eu le courage de s'y attaquer et d'aller enquêter sur place, en anthropologue, en s'efforçant de résister à la simplicité trompeuse des thèses partisanes et des oppositions manichéennes. Aussi, le travail qu'elle nous livre aujourd'hui tranche-t-il singulièrement, par son sérieux et son originalité, sur la littérature superficielle et de parti pris qui semblait régner jusqu'à présent dans ce domaine. Le résultat est une riche moisson d'observations et d'analyses sur l'idéologie et les pratiques des cercles féminins musulmans de la capitale iranienne. Fariba Adelkhah démontre notamment bien la double contradiction qui caractérise l'évolution du statut de la femme en Iran, double contradiction dont la question du voile fournit une sorte de condensé (d'où son incompréhension en Occident) : durant le règne des deux derniers Shah le dévoilement forcé des Iraniennes a contribué à accentuer leur enfermement dans le cadre familial ; à l'inverse, sous la République islamique, c'est par le truchement de leur revoilement, même contraint, qu'elles ont pu accéder à un rôle croissant dans la vie de la Cité. De même, Fariba Adelkhah nous fait découvrir que les femmes qu'elle étudie ont vécu et perçu la Révolution, non seulement comme un mouvement de contestation de l'ordre impérial, mais aussi et surtout comme un outil d'élaboration d'un autre ordre social et, notamment, d'une nouvelle identité féminine. Pour avoir su résister aux sirènes de la facilité, Fariba Adelkhah sera, n'en doutons pas, violemment contestée, tant par les uns, qui l'accuseront de tiédeur suspecte, que par les autres, qui lui reprocheront des sympathies coupables. Mais qu'elle ne s'en émeuve pas, bien au contraire : ces attaques seront le plus bel hommage qui pourra être rendu à son livre !

11/1991

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Littérature étrangère

Les Enfants de l'Arbat Tome 1

Premier volet de la trilogie du même nom, Les Enfants de l'Arbat est aussi le premier roman russe contemporain à prendre à bras-le-corps la tragédie stalinienne, en mettant en scène le dictateur lui-même. Il raconte le destin de jeunes Moscovites du quartier de l'Arbat (dans lequel l'auteur était né et avait grandi) dans les années 1930. Sacha est un jeune étudiant brillant, bon communiste, suspecté d'être un ennemi du peuple, il finit par être exilé en Sibérie pour trois ans. Tandis que son destin bascule on suit l'itinéraire de Varia, de Nina, de Charok, qui intègre le NKVD, de l'oncle de Sacha, haut dignitaire du régime incapable de sauver son neveu, et d'autres encore... Rybakov dresse ainsi le portrait de toute la société soviétique, en ces années charnières où Staline consolide son pouvoir. Mais le sujet principal du roman, c'est Staline lui-même. Après avoir suivi les aventures des jeunes gens, on le retrouve régulièrement, et le lecteur pénètre dans sa pensée. Et de sa pensée naissent les drames qui ont influencé les héros du roman, à commencer par les purges au sein de l'appareil communiste ; inévitables, pense-t-il, puisqu'on y conspire contre lui. Ce qu'il y a de remarquable dans ce roman fleuve, c'est la possibilité donnée au lecteur de penser comme le dictateur, avec le dictateur. On finit par croire qu'il a raison, que l'Etat est menacé, qu'il faut agir, sévir, exterminer. Mais, lorsqu'on revient aux jeunes héros de l'histoire, on retrouve sa raison : on voit Sacha, de retour de déportation, condamné à errer de ville en ville, ne pouvant rejoindre Varia, la jeune femme qu'il aime, et qu'il ne retrouvera qu'à la fin dans du troisième tome, pendant la guerre. On voit aussi les malheureux emprisonnés, torturés, les méthodes du NKVD, etc. Les Enfants de l'Arbat est le premier volet de la trilogie du même nom ; La Peur évoque les purges des années 1935-1938 ; Cendre et Poussière, enfin est consacré à la Seconde Guerre mondiale.

06/2017

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Philosophie

Entretiens 1926-1944. Emmanuel Mounier

De 1926 à 1936 puis de 1940 à 1942, Emmanuel Mounier a consigné dans des carnets ces "entretiens" qui sont des transcriptions de ses rencontres intellectuelles et personnelles. Il s'agit souvent de comptes rendus, écrits parallèlement à son activité d'étudiant puis de directeur de revue, qui lui permirent, à des moments-clés de son existence, d'éclairer ses choix. Ils constituent en ce sens de véritables dialogues intimes. Ces textes, dont seuls quelques extraits avaient été publiés, sont d'une valeur exceptionnelle pour mieux cerner la personnalité contrastée et l'action de Mounier. Austère étudiant en philosophie ? Mais aussi écrivain talentueux, brossant à la perfection impressions de voyages et portraits de personnages. Penseur politique de la génération du krach boursier de 1929 ? Mais aussi mystique, contemplatif. Fondateur, en 1932, d'une revue ouverte : Esprit ? Mais avec un certain purisme, à ses débuts, qui en effarouchera plus d'un. Tête solide, santé à toute épreuve ? Mais profondément perturbées par de longues fiançailles toujours au bord de la rupture. Catholique fervent ? Mais suspecté d'hétérodoxie par le Vatican qui menace plusieurs fois de mettre Esprit à l'Index. Hésitant sur l'attitude à adopter face à Vichy en 1940 ? Mais pour tenter d'infléchir la collaboration avec les nazis et la législation antisémite. Enfin, patriote jusqu'au-boutiste ? Mais pour insuffler à la France des valeurs spirituelles, qui lui vaudront d'être arrêté en janvier 1942. En prison, il fait une grève de la faim durant laquelle il prend des notes ici reproduites. Exceptionnels, ces documents le sont également pour qui s'intéresse à l'effervescence des années 1920-1940. Soucieux de comprendre son temps, Mounier est allé à la rencontre de toutes sortes de milieux en Espagne, Belgique, Ecosse, Italie, Tunisie, mais surtout en France qu'il parcourt de long en large. Il y croise les intellectuels les plus en vue dans les cercles de Jacques Chevalier, Jacques Maritain, Nicolas Berdiaev, puis ceux qu'il regroupe lui-même autour d'Esprit. Philosophes, écrivains, théologiens, historiens, éditeurs, politiques, ecclésiastiques, ou simples témoins, nombreux, arrachés à l'anonymat : tous sont approchés par Mounier dans un même souci de restituer la vérité de chaque personne.

04/2017

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Critique littéraire

Hommage à Michel Lemoine

Michel Lemoine (1944-2016) était sans doute le meilleur connaisseur à la fois de la vie et de l'oeuvre de Georges Simenon. De toutes les composantes de cette oeuvre, depuis les pochades de la jeunesse jusqu'aux Mémoires intimes, point d'orgue de la création, en passant par la production alimentaire sous divers pseudonymes, les Maigres ainsi que les "romans durs" qui ont fait la renommée internationale de l'écrivain, et les Dictées entreprises quand l'imagination romanesque s'est tarie. Disciple du professeur Piron, à qui l'on doit le legs, à l'Université de Liège, des archives du plus célèbre des écrivains liégeois, Michel Lemoine n'a cessé de tisser le fil de la biographie et celui de la création simenoniennes, mais souvent en privilégiant des aspects de cette dernière négligés par d'autres spécialistes. A première vue, on a affaire à des travaux d'érudition sur des sujets marginaux, mais l'ensemble de ces travaux s'avère, à y regarder mieux, une ambitieuse entreprise de connaissance d'un artiste dont la créativité, comme il l'a maintes fois reconnu lui-même, s'enracine profondément dans le vécu personnel. C'est un très modeste aperçu d'une oeuvre critique immense, impeccablement documentée et dont la fiabilité a été maintes fois saluée que nous donnons dans ce volume d'hommage. On y trouvera d'abord un panorama des espaces fictionnels simenoniens, ensuite un gros plan sur le cadre ligérien de plusieurs romans et un article sur l'image de l'Italie dans la fiction comme dans les Dictées. Viennent alors un essai sur le motif des cloches dans le roman et les écrits autobiographiques, un plaidoyer pour l'auteur de L'heure du nègre, suspecté d'ethnocentrisme sinon pire, une étude sur une nouvelle très peu connue, vaguement fantastique, imprégnée par une des obsessions de l'écrivain : celle de l'abolition du moi et de la fusion harmonieuse dans le monde ambiant. Le recueil se clôt sur un essai de synthèse, écrit voici une trentaine d'années, qui entrebâille bien des portes que Michel Lemoine a ensuite ouvertes au large.

01/2019

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Littérature française

Le smoking des orques

Un roman captivant, une enquête drôle et ironique dans les milieux des parcs aquatiques et de la mafia de la Côte Sébastien, documentariste en mal de projets et loser attachant, réussit à convaincre son producteur de l'envoyer à Nice en repérage pour un film sur les orques, ces prodigieux et fascinants cétacés. Mais le spectacle auquel il assiste à Océland tourne au désastre lorsqu'une vieille orque entraîne son dresseur Ludo au fond de la piscine. Ce dernier en réchappe grâce au seul courage de sa collègue May - à vrai dire aussi envoûtante aux yeux de Sébastien que les orques elles-mêmes - qui plonge pour le sauver. L'accident fait la une des journaux nationaux et relance le débat sur la condition des animaux dans les delphinariums. La mort suspecte de Ludo à l'hôpital, alors quasiment rétabli, ainsi que celle de son ami journaliste à La Provence vont convaincre Sébastien que le parc Océland baigne dans un milieu aussi saumâtre que l'eau de ses bassins. Depuis le couple qui dirige l'établissement (sorte de Balkany du Midi), jusqu'aux mafias de l'Est et du Proche-Orient, en passant par des rumeurs de sex-tapes dans le club de foot local : ça craint, c'est dangereux. Sébastien escomptait réaliser un film sur l'harmonie du vivant, le voilà entraîné dans le tourbillon de la grande chasse d'eau des basses-fosses humaines. Son enquête le mènera jusqu'au Grand Nord, sur les traces d'une famille d'orques, mais aussi au Canada où il retrouvera la mystérieuse May, qui pourrait bien détenir une clé essentielle de cette affaire... Avec verve et humour, Vincent Maillard nous entraîne dans l'univers de la télévision dont il dénonce les travers avec ironie, des parcs aquatiques qui révulsent par leur maltraitance animale, des orques qui éblouissent, et de la Mafia de la Côte, plus près de la beaufitude bling-bling que des gentlemen cambrioleurs. Le smoking, ce sont les orques qui le portent. Un roman riche et sonore qui ne laissera personne indemne, pas même le sommet de la République...

04/2023

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Littérature française

Géographies du pays proche - Poète et citoyen dans un Québec pluriel

Mon amour du Québec n'est pas nationaliste si l'on entend par là que je placerais la nation au-dessus de tout, que je serais incapable de reconnaître ses tares, au passé comme au présent, ou encore que je serais obsédé par sa différence, sa distinction, sa spécificité Mon amour du Québec n'est pas nationaliste si l'on entend par là que je placerais la nation au-dessus de tout, que je serais incapable de reconnaître ses tares, au passé comme au présent, ou encore que je serais obsédé par sa différence, sa distinction, sa spécificité. Reconnaître que le Québec est un cas unique dans l'histoire des Amériques, que sa situation linguistique fortement minoritaire au Canada et à plus forte raison sur le continent exige des politiques et motive un souci constant, être conscient des particularités de notre parcours historique - cela ne signifie aucunement que l'on doive se cantonner dans un provincialisme défensif et régressif qui en vient à considérer comme suspecte, voire péjorative, l'idée même d'un Québec ouvert, pluraliste, inclusif. A mes yeux, telle est pourtant l'idée de la nation qui colle le plus à sa réalité présente, et la seule apte à éviter sa stagnation et sa folklorisation. Mon discours n'est pas celui d'un historien, d'un sociologue, d'un politologue, d'un juriste ni même d'un philosophe, bien que toutes ces disciplines me nourrissent et qu'elles occupent une large place dans ma bibliothèque. Mon point de vue sur le monde est celui d'un littéraire et donc d'un généraliste ou, mieux encore, d'un " écologiste du réel " qui considère que le monde que nous habitons est, à portée de langage, une totalité concrète, complexe, diversifiée, qui se maintient dans des interrelations, qui vit et se recrée sans cesse dans des échanges et dont nos discours ont le devoir de faire entendre la polyphonie, les discordances autant que les harmonies. Le Québec dont je parle est imprévisible, mais il commence au seuil de ma porte, dans la proximité des choses et des êtres, dans un équilibre instable qui est, au bout du compte, la seule manière d'exister.

04/2022

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Histoire de France

La mystérieuse affaire du domaine des repentis

Avant de mourir, Nathan Bernstein, survivant d'une famille juive décimée par la Shoah a demandé à son fils, jeune journaliste new-yorkais, de poursuivre les recherches qu'il avait lui-même entreprises en vue d'éclaircir les circonstances du drame vécu en France par ses parents. En 2013, soixante-dix ans après les faits, John arrive à Lajoux, bourg situé au coeur des montagnes du Jura. Il s'installe au " Domaine des Repentis ", la ferme où ses grands-parents ont été hébergés par des résistants avant d'être arrêtés par la Milice puis déportés à Auschwitz. La plupart des habitants témoins des événements à cette époque étant décédés, l'enquête s'avère difficile. Quelqu'un va aider secrètement le journaliste. Dans un but qu'il ignore, une main inconnue dépose chez lui, en son absence, un étrange document. Il s'agit d'un cahier sur lequel, de 1980 à 1991 un nommé Marcel la Girardière, ancien milicien, Waffen SS, a raconté sa vie. Il est à l'origine de l'arrestation de la famille de John et d'autres exactions. En prenant connaissance du manuscrit assorti du titre apocryphe de " Mémoires d'un salaud ", l'Américain stupéfait suit l'avilissement d'un intellectuel français. Dès les années 1930 celui-ci a milité dans le mouvement de la Cagoule, combattu courageusement en 39-40, rallié après la défaite les collaborationnistes vichyssois, puis est devenu l'un des responsables de la Milice avant de finir par prêter serment à Hitler. L'auteur des confidences n'a pas cherché à se dédouaner. Il est resté, jusqu'à sa mort tragique en 1991 dans des conditions mystérieuses, un pur nazi. Il retrace la traque des résistants, les opérations menées de concert avec la Gestapo pour arrêter les juifs. Il relate les attaques contre les maquis. Puis vient le temps des revers, la fuite précipitée des tortionnaires vers Sigmaringen dans le sillage de Pétain et de Laval. C'est ensuite l'incorporation des miliciens dans l'unité SS française " Charlemagne ". Le narrateur raconte les combats de Poméranie, de la Baltique, de Berlin... John prend connaissance de ce récit avec un mélange croissant d'horreur et d'incompréhension. Comment un homme intelligent, cultivé, a-t-il pu rester fidèle jusqu'au bout à cette idéologie criminelle ? Comment a-t-il pu écrire à la fin du manuscrit : "Si je pouvais revenir en arrière, si c'était à refaire, fidèle au Führer Adolf Hitler, le plus grand génie du 20e siècle, dans mon combat contre le bolchévisme, la ploutocratie et la juiverie, j'appliquerais les mêmes méthodes avec plus de rigueur. Nous avons perdu la première manche de cette guerre car nous avons fait preuve de trop de pitié vis à vis de l'ennemi ! ".

08/2020

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Policiers

Les derniers jours de New Gate

En 1829, la police métropolitaine de Londres n’existait pas encore. Les affaires criminelles étaient confiées à des hommes à la moralité douteuse, qui ne se distinguaient pas toujours des malfaiteurs qu’ils recherchaient. Pyke est l’un de ces hommes, un « Bow Street Runner ». Il est également au service personnel d’un aristocrate, lord Edmonton. Ce dernier lui demande d’enquêter sur un détournement de fonds dont a été victime l’une des banques de son frère, et de ramener le coupable pieds et poings liés.Alors qu’il piste le suspect dans les ruelles du quartier de St Giles, Pyke pénètre dans le bâtiment où l’homme a disparu. Ce qu’il découvre dans l’une des pièces de la maison est tout simplement une vision d’horreur : un jeune couple et son bébé ont été sauvagement assassinés. Ce triple meurtre est mis sur le compte des conflits religieux qui déchirent le pays ; les victimes seraient des immigrés protestants venus d’Ulster. Le ministère de l’Intérieur s’en alarme et voici Pyke chargé d’éclaircir l’affaire. Ce qu’il va découvrir lui vaut de tomber dans un guet-apens : arrêté pour le meurtre de sa maîtresse et incarcéré à la prison de Newgate, il va lui falloir prouver son innocence.Premier volet d’une série située dans l’Angleterre pré-victorienne, Les derniers jours de Newgate n’est pas seulement un roman historique à l’atmosphère inquiétante. C’est un livre qui explore les débuts chaotiques de la police londonienne, composée d’individus souvent peu recommandables, à travers un personnage particulièrement original ; c’est un anti-héros, plus proche, par son opportunisme et son ambiguïté, du Ripley de Patricia Highsmith que de Philip Marlowe. Selon les mots de son créateur, il est « par essence un homme amoral qui, sous la pression des circonstances, se retrouve forcé d’agir de façon morale. »Conspirations, intrigues, conflits religieux, corruption et meurtres, c’est un monde troublé qu’évoque Andrew Pepper, prouvant avec ce roman fascinant et émaillé de nombreuses péripéties que le Londres des années 1820 n’était pas plus idyllique que le Chicago de la Prohibition.

03/2010

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Autres médecines

Ostéopathie somato-émotionnelle. Bases scientifiques et applications thérapeutiques

Qui oserait prétendre aujourd'hui sans rougir que la réalité de l'être humain se cantonne au seul corps physique ? C'est ce qu'ont bien compris les ostéopathes qui, sur les traces de Still, cherchent à rencontrer l'être dans sa globalité, physique, certes, mais aussi psychique et émotionnelle. Cela leur fait affronter la subjectivité et rencontrer l'opposition des tenants de la médecine cartésienne qui, avec " the evidence based medicine ", s'acharnent à ne considérer que ce qui est mesurable, rejetant comme suspect ce qui ne l'est pas. Pourtant, même si nous ne savons pas quantifier ni expliquer notre action, l'ostéopathie prouve journellement son efficacité ; sinon, elle aurait depuis longtemps disparu des pratiques de santé. Dans ce différend qui oppose ces approches, chacun est sûr de la véracité de ses vues et les positions, trop souvent, se radicalisent. Avec le temps, le problème - parce qu'il s'agit bien d'un problème - semble aller s'aggravant. Or, si nous écoutons Einstein, souvent cité dans cet ouvrage : " Un problème sans solution est un problème mal posé ". Pourrait-on poser le problème autrement ? Plusieurs pistes sont certainement possibles, mais l'une me semble reliée à l'opérateur logique utilisé : nous pensons " ou " au lieu de penser " et ". Penser " ou " c'est polariser, repousser aux extrêmes, se positionner d'un côté ou de l'autre, sans possibilité intermédiaire. Penser " et ", c'est déjà accepter l'autre et lui reconnaître l'existence, préalable à toute tentative de conciliation. Alors seulement de réels échanges peuvent exister qui deviennent source de richesses partagées. C'est la voie qu'a choisie Patrick Varlet avec cet ouvrage sur l'ostéopathie somato-émotionnelle : d'une part rechercher les éléments scientifiques connus concernant l'univers physique et l'humain vivant et, d'autre part, les confronter à l'expérience vécue au contact du patient et de sa subjectivité. Cela donne un ouvrage particulièrement bien documenté, débouchant sur des applications pratiques dont un des mérites est de nous inviter à aller rencontrer nos propres rigidités, physiques, psychiques, émotionnelles et de tenter de les réduire. C'est un voyage magnifique, quoique difficile, mais particulièrement enrichissant tant pour les praticiens que pour les patients.

09/2012

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Criminalité

Xavier mon frère, présumé innocent

La contre-enquête exclusive de la soeur de Xavier Dupont de Ligonnès 21 avril 2011 : cinq corps sont découverts sous la terrasse d'un pavillon nantais. Ils sont rapidement identifiés comme étant ceux de la mère et des quatre enfants de la famille Dupont de Ligonnès. Seul manque le père, Xavier, disparu sans laisser de traces et bientôt considéré par la police comme le principal suspect. Pour Christine, la soeur cadette de Xavier, comme pour son mari Bertram, ces crimes sont inconcevables. Quelques jours plus tôt, ils ont reçu de Xavier une missive datée du 8 avril, décrivant une réalité bien différente. Alors qu'un déferlement médiatique s'abat sur leur famille, ils décident de se constituer partie civile et accèdent ainsi au dossier de l'instruction. Tandis que l'enquête progresse, la France se passionne pour cette affaire qui défie toute logique : nulle trace de scène de crime, aucune empreinte ni ADN sur les emballages des corps, aucun élément prouvant formellement la culpabilité de Xavier. Au vu de ces éléments, Christine en appelle à la présomption d'innocence, mais elle n'est pas entendue, d'autant que des rumeurs sur une prétendue secte familiale discréditent sa parole. Pourtant, à mesure que Bertram et elle prennent connaissance du dossier, leur conviction se renforce : la chronologie "officielle" est tout simplement impossible. Incohérences, détails troublants, approximations, faits écartés de l'enquête, incinération précipitée, mais aussi informations erronées véhiculées par les médias... Comment se faire une idée juste des événements et de leur contexte ? Que peut-on réellement en conclure ? Christine et Bertram entreprennent dans ce livre de recenser les zones d'ombre d'une affaire jusqu'alors jamais élucidée. Une quête de vérité honnête, rigoureuse et intime, qui nous offre un éclairage inédit, bouleversant toutes nos certitudes, sur l'affaire criminelle la plus médiatisée de ces dernières décennies. A propos des auteurs : Christine Dupont de Ligonnès est la soeur de Xavier Dupont de Ligonnès. Elle est mariée à Bertram de Verdun. En retrait des médias suite au drame familial de 2011, ils livrent ici pour la première fois le déroulé et les conclusions complètes de leur incroyable contre-enquête.

03/2024

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Photographie

"Droits de regards". 1961-2011 : Amnesty international et les photographes

Les cinquante années passées depuis 1960 totalisent sans doute le plus grand nombre de violations répertoriées des droits humains : arrestations et emprisonnements arbitraires, tortures, traitements dégradants, assassinats, violences, confiscations des droits civiques et politiques … Chacun pourrait en énumérer immédiatement une suite d’exemples dramatiques pris au hasard aux quatre coins de la planète. Aussi la sélection des photographies qui composent ce livre constitue-t-elle un constat flagrant de barbarie : de l’exécution sommaire d’un prisonnier ou de la fuite éperdue d’une petite fille dont le village vient d’être bombardé au napalm, aux crimes génocidaires ou aux massacres d’opposants, de la détresse des réfugiés et des immigrés à celle des femmes battues, des enfants esclavagés ou prostitués, des femmes et des hommes jetés à la rue par les lois de l’économie… Mais à feuilleter trop vite ce livre, si l’on n’y voyait que des images d’horreur, on se tromperait sur le rôle qu’a joué la photographie au cours de ces cinquante années et qu’elle joue dans le combat pour les droits humains. Telle image, par exemple, a contribué à faire douter l’opinion publique d’un pays entier (les Etats-Unis) de la justesse de la guerre dans laquelle il était engagé. A donc contribué à y mettre fin. Telle autre, qui constitue un document accablant sur un génocide (celui des Mayas), sert de preuve dans la condamnation des coupables et de ferment de la réparation due aux victimes. Beaucoup aussi de ces photographies sont des témoignages de victoires : comme par exemple, celles de femmes qui votent, se forment, l’emportent sur les assassins de leurs enfants… D’autres représentent des personnes dont toute la vie a été consacrée au combat pour les droits humains et qui en sont devenues des figures emblématiques, comme Martin Luther King et Nelson Mandela. Car notre époque s’occupe, bien davantage qu’aucune autre avant elle, des droits humains. Qui souvent jusque là n’étaient pas même identifiés et dont, justement, il n’y avait pas d’images. Dans l’histoire contradictoire des droits humains, qui est sans doute la grande épopée de notre temps, la photographie joue un rôle essentiel. Elle montre et elle témoigne… dans le moment même, des événements. Et, au-delà, elle garde vive notre mémoire individuelle et collective. Ce livre est la preuve qu’elle constitue également un appui déterminant dans le travail des organisations et des mouvements qui se donnent, comme Amnesty International, la mission d’identifier, de nommer, de dénoncer les violations des droits humains.

07/2011

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Musique, danse

Hellfire

Alors il arriva, portant un costume rose criard aux revers pailletés et une cravate de ruban noir, du genre de celles que le vieux Lewis portait avant la guerre de Sécession, et il regarda le public, qui le regardait derrière un rideau d'applaudissements. (...) Jerry Lee Lewis ratissa les touches du piano à queue et hurla le feu, et les membres du public, recevant, chacun à sa manière, le message du Diable, ne murmuraient plus mais criaient sauvagement ou restaient silencieux, selon le penchant de leur âme. Jerry Lee leur accorda à peine plus de dix minutes. " Son attitude envers le public frise le mépris ", écrivit un journaliste britannique quelques jours plus tard. Les adolescents - ceux qui avaient fait bruyamment entendre leur excitation comme ceux qui étaient restés silencieux - se mirent à huer et à siffler quand le rideau descendit. Quelqu'un entonna le God save the Queen et d'autres se joignirent à lui au milieu des huées et des sifflements. Enfin, le rideau se releva et Jerry Lee leur donna davantage, et il le leur donna durement, frénétiquement et implacablement, tel un homme qui s'accouple, lascif et trahi, avec une femme qu'il hait ; puis il quitta la scène. NICK TOSCHES " Je veux que les choses soient bien claires. Hellfire de Nick Tosches est le plus beau livre jamais écrit sur un interprète de rock'n'roll - il est sans égal. Mais il est loin de n'être que cela. Tôt ou tard, Hellfire sera reconnu comme un classique américain. " Ainsi s'ouvre la préface de Greil Marcus à cette biographie de Jerry Lee Lewis. Elevé dans le Sud profond et marqué par les prédicateurs pentecôtistes, Jerry Lee Lewis est persuadé que le rock est la musique du Diable, et qu'il sera damné. Sa vie cahotique (alcool, drogues, bigamie, tentative d'homicide), autant que la puissance de sa musique firent de celui qu'on surnomme le Killer l'incarnation même du rock'n'roll. Le scandale provoqué par l'annonce de son mariage avec sa cousine de treize ans (sans qu'il ait pris la peine de divorcer de son épouse précédente) interrompit brusquement son ascension. Il s'enfonça alors dans l'autodestruction avant de revenir au premier plan, puis de replonger à nouveau. Sombre, terrifiante, la fin de sa vie n'est qu'une suite d'arrestations, de divorces, de deuils. Ce destin, digne d'une tragédie antique, a inspiré à Tosches un livre d'une paradoxale sobriété, écrit dans un style aux résonances bibliques en parfait accord avec son sujet.

10/2001

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Récits de voyage

Voyage en Suisse

Au lendemain de l'insurrection parisienne des 5 et 6 juin 1832 contre le régime de Louis-Philippe, Alexandre Dumas, soupçonné d'y avoir pris part et menacé d'arrestation, ressent la nécessité de quitter la France pour quelque temps. Il y est, par ailleurs, incité par le déclin de sa santé dû à une attaque de choléra : Mon médecin m'ordonna ce qu'un médecin ordonne lorsqu'il ne sait plus qu'ordonner : un voyage en Suisse. En conséquence, le 21 juillet 1832, je partis de Paris. Les Impressions de voyage qu'il publie à son retour ne tarderont pas à devenir un titre générique pour tous les récits de voyage sortis de sa plume : en Italie, aux bords du Rhin, en Espagne, en Afrique du Nord, en Russie, au Caucase... Croyant composer un livre, Dumas invente un genre, presqu'à son usage particulier. Un genre aux lois fantasques, qui n'est pas une simple relation de voyage, mais intègre différents écrits : chroniques historiques, contes, légendes, anecdotes, nouvelles contemporaines, rencontres avec d'illustres personnages comme Chateaubriand ou la reine Hortense, profession de foi républicaine... Le Voyage en Suisse apparaît donc comme le laboratoire, ô combien délectable, de la prose narrative dumasienne. Genève est, après Naples, une des villes les plus heureusement situées du monde. Paresseusement couchée à la base du mont Salève, elle semble n'avoir autre chose à faire que de regarder avec amour les mille villas semées aux flancs des montagnes neigeuses ou couronnant le sommet des collines. Sous ce beau ciel, devant ces belles eaux, il semble qu'elle n'a qu'à respirer pour vivre. Et cependant, cette odalisque nonchalante, c'est la reine de l'industrie, c'est la commerçante Genève, qui compte quatre-vingt-cinq millionnaires parmi ses vingt mille enfants. Je ne connais pas de moine, de chartreux, de trappiste, de derviche, de fakir, de phénomène vivant, d'animal curieux que l'on montre pour deux sous, qui fasse une abnégation plus complète de son libre arbitre que le malheureux voyageur qui monte dans une voiture publique. Dès lors, ses désirs, ses besoins, ses volontés sont subordonnés au caprice du conducteur dont il est devenu la chose. Je feuilletais mes guides comme des manuscrits. Pas une ruine ne s'offrait sur notre route dont je ne les forçasse de se rappeler le nom, pas un nom dont je ne les amenasse à m'expliquer le sens. Ces histoires éternelles m'ont toutes été racontées plus ou moins poétiquement par ces enfants des montagnes. Mais cependant, peut-être, ils ne le répéteront pas à leurs enfants. Car de jour en jour, le sourire incrédule du voyageur esprit fort arrête sur leurs lèvres ces légendes naïves qui fleurissent, comme les roses des Alpes, au bord de tous les torrents, au pied de tous les glaciers. Alexandre Dumas

09/2005

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Sciences historiques

La dernière catastrophe. L'histoire, le présent, le contemporain

Naguère suspecte, voire rejetée, l'histoire du temps présent a pris aujourd'hui une place sans commune mesure dans l'espace public comme à l'Université - avec l'explosion du nombre d'étudiants en cette matière. A cela, plusieurs raisons : la mémoire et le patrimoine ont envahi l'espace public et scientifique ; le témoignage a pris l'allure d'un impératif social et moral ; la justice temporelle s'est muée en tribunal de l'histoire pour juger de crimes politiques vieux de plusieurs décennies mais dont l'après-coup continue de cheminer dans notre présent. Une évidence, dira-t-on. Mais mesure-t-on pour autant le revirement qui se joue ici ? Car le passé n'est plus cet ensemble de traditions à respecter, d'héritages à transmettre, de connaissances à élaborer ni de morts à commémorer ; c'est un constant «travail» de deuil ou de mémoire à entreprendre, tant s'est enracinée l'idée que si le passé doit être arraché des limbes de l'oubli, seuls des dispositifs publics ou privés peuvent l'en exhumer, avec ou sans l'aide de l'historien. Tel est le «présentisme» : devenu un problème à résoudre, et désormais un champ de l'action publique, le passé - et singulièrement le passé proche, celui des dernières catastrophes en date - n'est pas oublié, il est constamment mobilisé et reformulé selon les urgences du jour. L'exigence de vérité propre à la démarche historique s'est muée en exigence sociale de reconnaissance, en politiques de réparation, en discours d'excuses à l'égard des victimes. La question de la contemporanéité n'est pas nouvelle : elle s'est posée à travers les âges, mais Henry Rousso prend la mesure de sa profonde transformation au cours des deux grands après-guerres du XXe siècle et définit ses enjeux fondamentaux : comment écrire une histoire en train de se faire ? Comment mettre à distance la proximité apparente ? Comment se battre sur deux fronts à la fois - celui de l'histoire et celui de la mémoire, celui d'un présent que l'on ne veut pas voir passer et celui d'un passé qui revient hanter le présent ? La nouvelle histoire du contemporain, toute entière inscrite dans cette tension, est plus que jamais marquée par l'incertitude, l'instabilité et l'inachèvement.

11/2012

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Romans noirs

Un match parfait. Une enquête de Clara Weber

La grande originalité de ce livre, c'est qu'il est écrit à quatre mains, par une femme et un homme. Avec talent et sens du suspense, les auteurs mettent en scène la quête de séduction et d'amour qui gouverne la plupart de nos vies d'humains, pas faits pour rester seuls. Mais comment concilier ses attentes et celles de l'autre, trouver un langage commun et obtenir le perfect match, la correspondance parfaite ? Un homme reprend conscience dans un endroit sombre et humide. Il ne se souvient de rien, si ce n'est de son identité : avocat genevois, député au parlement cantonal. Dans la pièce où il est attaché résonne un morceau de piano qui tourne en boucle. Que lui veut-on ? Une femme masquée lui rend brièvement visite, mais elle reste énigmatique, ne répond pas à ses questions. Dans le noir et la solitude, il est condamné à revisiter sa vie. La disparition suspecte de l'homme de loi Adam Morand est alors signalée à la police. L'enquête est menée par la commissaire Clara Weber. Quand la policière s'aperçoit qu'Adam Morand est inscrit sur de nombreux sites de rencontre, elle pressent que c'est la piste à suivre. Ce monde de la séduction en ligne, elle l'a toujours évité, bien que sortant d'une relation sentimentale difficile. Elle découvre avec stupéfaction les stratégies de certaines personnes passées maître dans l'art de la séduction, la manipulation et le mensonge. Entre fausses promesses et maltraitance psychologique, quatre femmes ont justement été les victimes du même prédateur. Elles ont décidé de se venger. Dans la cave, la mémoire revient peu à peu à Adam. Un repas au restaurant en galante compagnie, puis les arrivées successives d'anciennes relations, une perte de connaissance. Il a été drogué. Il reconnaît Pénélope, sa geôlière, et tente de négocier. Le dialogue est tendu et très révélateur des attentes souvent différentes entre femmes et hommes. Mais bientôt la situation se corse. La police est désormais sur la trace d'une des ravisseuses. Pour elle, le danger se rapproche : que vont faire les quatre complices ? Relâcher leur prisonnier en le menaçant ou l'amadouant pour qu'il ne les dénonce pas ? Ou passer à l'acte et s'en débarrasser. Et si les elles ne partageaient pas tout à fait les mêmes motivations et sentiments à l'égard de l'homme qui les a tant fait souffrir ?

06/2022

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Paranormal, Bit-lit, Science-f

Le grand méchant Loup Tome 3 : Dans la gueule du loup

L'agent Cooper Dayton s'apprête à rencontrer la famille lupine de son petit ami. Sans armes. Sur leur territoire. Et il amène son chat. Lorsque l'agent Cooper Dayton accepte d'assister aux funérailles du grand-père d'Oliver Park, il ne sait pas dans quoi il s'embarque. Il se trouve que le défunt était l'alpha de la plus puissante meute de loups-garous de la côte Est. Et sa mort est hautement suspecte. Quoi qu'il en soit, Cooper est décidé à aimer et à soutenir Park comme ce dernier l'a fait pour lui. Mais Park ne l'a pas du tout préparé à la politique et à l'étiquette des loups. Des meutes rivales ? Un plan de table bien déterminé ? Un mystérieux personnage nommé le Berger ? Le pire, c'est que Park n'a rien dit d'essentiel sur lui à sa famille, et Cooper a l'impression d'avoir deux longueurs de retard. Et Park, réticent, ne l'aide pas. Plusieurs membres de la meute sont prêts à s'ouvrir sur Park et à expliquer pourquoi Cooper n'est pas fait pour lui. Leurs histoires poussent ce dernier à se demander s'il n'est pas un frein pour son partenaire. Mais il n'a pas le temps de s'appesantir sur la question... Alors que des fléchettes de tranquillisant fatal commencent à voler, Cooper doit résoudre le mystère du décès de l'alpha et se battre pour l'homme qu'il aime - avant que quelqu'un d'autre ne meure. #Paranormal #MM #LoupGarou #Mystère #Enquête #Complot #Sexy #Humour "Ce livre est arrivé en trombe comme une bande de motards, m'a prise à la gorge et m'a entraînée jusqu'à la dernière page. J'ai tout simplement adoré l'écriture - elle est remplie d'intelligence, d'esprit et de personnages authentiques". Eli Easton, autrice de la série Mad Creek "Cette série est un vrai triomphe ! Une intrigue complexe, un univers bien construit, des personnages engageants et complexes et une romance très sexy ! " Blog All about romance. "Les loups-garous vivent parmi nous en secret... Quand l'un d'entre eux interagit avec un humain, cela crée des ennuis, mais aussi une romance mémorable ! Une excellente série ! " Beverley, lectrice Goodreads

07/2023

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Sciences historiques

Le Confesseur du Roi. Les directeurs de conscience sous la monarchie française

Eminence grise ou donneur d'absolution ? Agent des persécutions religieuses ou simplement confident, ami intime ? De Clovis à Louis XVI, quel est le rôle du confesseur du roi, cet ecclésiastique invisible et omniprésent, qui connaît les pensées les plus intimes du souverain, ses forces et ses faiblesses, ses combats intérieurs ? Les Mérovingiens et les Carolingiens, monarques encore barbares et souvent peu instruits, acceptent d'être guidés par le clergé. C'est l'époque de la pénitence publique, la plus célèbre étant celle de Louis le Pieux. La politique et la religion sont alors intimement mêlées. La monarchie féodale institutionnalise la fonction tandis que se développe la "chapelle royale". Pendant un siècle et demi, le confesseur sera un dominicain. S'il est parfois suspecté de partialité au profit de son ordre, son entente avec le roi est souvent parfaite, comme en témoignent les relations de Geoffroy de Beaulieu et de Saint Louis. A l'époque des grands conflits religieux, une légende noire entoure les confesseurs des rois, et cette mauvaise réputation s'accroît à partir du XVIIe siècle, lorsque les jésuites monopolisent la charge : de la persécution des templiers à la destruction de Port-Royal, de la bigoterie de Henri III à la révocation de l'édit de Nantes, on croit voir planer leur ombre inquiétante. En réalité, ils sont presque toujours des éléments modérateurs, ainsi le célèbre père de La Chaize qui, contrairement à l'opinion courante, s'efforça de tempérer la politique religieuse de Louis XIV. En fait, la logique de la monarchie absolue aboutissait à rendre caduque la direction de conscience. A partir de Richelieu, le confesseur ne s'occupe plus de politique ; il est désormais cantonné dans les affaires de la piété royale. Qu'il ne s'avise pas de s'élever contre les injustices sociales, qu'il n'aille pas affirmer que la guerre est opposée aux principes de l'Evangile. Pour ainsi dire muselé, il apparaît comme un "gadget" de la dévotion royale. Mme de Montespan ne parlait-elle pas de "La Chaize de commodité"? Né en 1946, docteur en Histoire et docteur ès Lettres, Georges Minois est spécialisé dans l'histoire des mentalités religieuses du Moyen Age et de l'Ancien Régime. Il est l'auteur de l'Histoire de la Vieillesse, de l'Antiquité à la Renaissance, Fayard, 1987.

04/1988

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Sciences historiques

Tourettes-sur-Loup au XVIIIe siècle. Hérésie et scandale au village

Pourquoi vouloir raconter l'histoire d'un village semblable à tant d'autres villages de Provence, d'un village où tout paraît s'être arrêté pendant des siècles jusqu'aux années 1950 dans lesquelles commence véritablement l'extraordinaire révolution d'une région qu'il est convenu d'appeler, depuis le début du XXe siècle, " la Côte d'Azur"? Peut-être parce que je suis née dans ce village le matin enneigé du 21 janvier 1942. Peut-être parce que, aux yeux de l'historienne que je suis, l'idée d'un village figé sur son promontoire depuis le Moyen Age, d'un village immobile enfermé dans son " patrimoine ", n'est pas recevable. Pourtant, si l'on ouvre les délibérations municipales, on verra l'éternel retour de problèmes lancinants : les mauvaises récoltes qui apportent les disettes, les impôts qu'il faut payer, les pauvres à qui l'on doit l'assistance, les enfants pour qui on doit payer un maître d'école, etc... Tout cela sur un fond d'élections annuelles des édiles locaux, les consuls, choisis immanquablement parmi les plus fortunés, ceux que l'on appelle les " apparents du lieu "... Mais, tous ces documents dépouillés, ainsi que les registres de baptême, mariages et sépultures qui livrent les stratégies d'alliances familiales et donnent les dates des crises les plus graves, celles qui sont dues aux guerres, aux famines ou à la peste, le " mal qui répand la terreur" et que l'on n'ose appeler par son nom au XVIll siècle, il restera toujours à comprendre les habitants de ce lieu, à connaître leur culture. Or, aux XVlIe et XVIlle siècles, la culture se définit dans et par le christianisme. Mais ce christianisme est divers. Il y a celui des évêques ou de leurs proches collaborateurs qui veulent introduire au village les réformes préconisées par le concile de Trente, qui veulent créer de nouvelles confréries. Il y a la religion des habitants qui s'enracine dans des traditions ancestrales. Il y a aussi la religion de certains groupes minoritaires qui ont vécu un moment au village, comme les protestants au XVIIe siècle, ou le petit groupe de " dévots " qui gravite autour d'un prêtre janséniste au début du XVIIIe siècle. Un prêtre accusé de doctrine suspecte et de vie scandaleuse...

09/2009

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Musique, danse

Culture barock & Gothic Flamboyant. Echo surgi des abîmes, la musique " extrême "

" ... Dans cet ouvrage, fruit dune enquête très minutieuse, l'auteur met au jour les références suspectes, quoique le plus souvent inconscientes et cachées au public, de la " culture rock " à l'occultisme, la magie et, pour certains titres et aspects limites, au satanisme. La grande majorité de ceux qu'influence, d'une manière ou d'une autre, cette culture sont, en leur âme et conscience, à des années-lumière de ces éléments pervers. Mais les concepteurs, les penseurs, certains artistes, paroliers, musiciens, metteurs en scène ne peuvent ignorer le contexte général dans lequel baigne ce mouvement, de comportements, gestes, paroles, cris et... idées d'amplitude mondiale... Le principal intérêt de cette étude est, à coup sûr, de révéler les implications en apparence innocentes d'une logique littéralement infernale. Celle-ci sert de trame à un christianisme " à rebours " ou inversé. Confusion des sentiments (" haine " pour remplacer " amour "), renversement des rôles dans les scènes où interviennent les personnages bibliques, noms sacrés et titres truqués, démons déguisés en anges, dérision radicale des vertus de foi, d'espérance et de charité, inversion de la personne et de la mission du Sauveur... Culte et adoration de Satan, blasphèmes, invocations liturgiques se changeant en autant d'évocations magiques. Nous percevons à cet examen l'une des sources encore mal repérées de la dérision anti-chrétienne qui devient, de nos jours, l'un des clichés les plus efficaces de certains médias... Vous serez plus qu'intrigués, vous serez stupéfaits par les développements de la " culture rock" et par tout ce qu'elle peut receler, dans ses aspects extrêmes. contre l'essentiel même de la foi en Dieu, dans le Christ, et en l'homme. Nous voilà loin aussi des plates perspectives de sécularisation et de rationalisation dans lesquelles beaucoup des hommes et des femmes réfléchis de notre génération ont cru pouvoir enfermer ce qui se passe sous nos yeux et à nos oreilles. Depuis Woodstock... Nul doute que le voyage dans lequel nous engage Benoît Domergue nous rende plus attentifs encore à ce qui se passe tout près de nous, voire chez nous. Que nous soyons parents, éducateurs, prêtres, responsables de la Cité, " fans " de musique contemporaine... et, pourquoi pas, jeunes, après avoir fait quelques pas avec l'auteur de ce livre, nous n'entendrons plus les choses comme avant ! " Pierre Cardinal Eyt

09/2000

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ouvrages généraux

Internationalisme ou Résistance (1940-1957). Une Vie Contre le Capitalisme (4e partie)

1929 Premier contact avec des ouvriers spartakistes ; il milite dans le cadre des jeunesses communistes et sera instructeur politique sur un district à Düsseldorf. 1933 Arrêté par les nazis, envoyé au camp de concentration de Börgermoor. Il y assiste à la naissance du Chant des Marais. Libéré faute de preuves au bout de 6 mois, il milite dans la clandestinité sous Hitler. 1934 Sous le coup d'un mandat d'arrêt pour préparation à la haute trahison, il se réfugie en France, et milite au PC allemand en émigration. Confronté aux comportements bureaucratiques de la direction, il s'y oppose, est mis en relégation. Acculé jusqu'au suicide, il est recueilli par des militants parisiens du PCF. Il est effaré de l'inconscience qui règne en France face au danger fasciste. 1936 Choisit de ne pas rejoindre les Brigades internationales en Espagne, où il risque d'être liquidé. Il s'engage fin 1938 dans l'armée française pour y militer et contribuer à combattre le fascisme. 1939 Mariage avec Denise Neveu, jeune ouvrière couturière. Suite à une grève de la faim au 17ème RAD, il est envoyé en centre psychiatrique militaire, puis réformé. 1940 Le PCF est interdit. Gengenbach est arrêté, interné au camp du Vernet (Ariège) où la "République française" interne les "suspects politiques" . Malade, il est hospitalisé à Toulouse, d'où il s'évade avec la complicité de Denise et de médecins du centre hospitalier militaire. 1941-1944 Retour à Paris dans la clandestinité. Ecoeuré par le chauvinisme du PCF ("à chacun son boche"), il milite en internationaliste. Il contacte des soldats allemands, monte un réseau d'informations sur les déplacements de troupes et organise des filières de faux papiers. Il dénonce le désintérêt des organisations de résistance, gaullistes comme PCF, face aux rafles anti-juives. Il trouve les moyens d'en être prévenu, et en informe la communauté juive de Paris. Il organise l'élimination d'un officier SS, en évitant les représailles habituelles. Il prépare l'assassinat de l'antisémite Céline. Arrêté par la Gestapo, il ne reconnaît que ses convictions. Condamné à la pendaison pour ses activités en France, il est envoyé à Düsseldorf. 1945 Interrogatoires à la prison de Ratingen, "l'épreuve la plus barbare" de sa vie de militant. Himmler décide la solution finale pour les communistes encore vivants. Wilhelm Gengenbach s'évade de justesse lors d'un dernier "transfert" . 1946 Naturalisé français, il reste un exilé éternel. Il choisit de militer en France où existe une opposition à la politique droitière dans le PCF. 1951-1956 Il s'installe à Hermé en Seine et Marne, où il anime une cellule d'ouvriers mineurs en argile, un rare moment heureux pour lui. Il soutient les nationalistes algériens, malgré l'interdiction du PCF. 1958 Il obtient une concession de bouquiniste sur le quai Voltaire, à Paris. 1970-1980 Décès de Denise et de plusieurs de ses enfants.

07/2023

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Policiers

Une enquête d'Henning Juul Tome 1 : Cicatrices

Découvrez le prince norvégien du thriller, traduit dans 29 pays Une nuit de septembre, le journaliste d'investigation norvégien Henning Juul est réveillé par les flammes. Son fils Jonas, six ans, est prisonnier du feu qui ravage son appartement. Sévèrement brûlé au visage et sur le corps, Henning survit mais échoue à sauver l'enfant. Deux ans plus tard, marqué physiquement et psychologiquement, Henning reprend le travail à 123news, un journal en ligne. Les choses ont évolué : son ancienne stagiaire est désormais sa patronne, et son supérieur direct, le nouveau compagnon de son ex-femme. On découvre dans un parc le corps lapidé, flagellé, d'une étudiante en cinéma. Elle semble avoir subi les hududs prescrites par la charia et on lui a tranché la main. Parmi les policiers chargés de l'enquête, Henning reconnaît Brogeland, un ancien camarade d'école, lequel est, pour l'anecdote, obsédé par Ella Sandland, sa partenaire, superbe et futée. D'origine pakistanaise et musulman, le petit ami de la victime est arrêté, mais Henning ne croit pas au mobile du châtiment religieux. Il cherche du côté de l'école de cinéma. Quand Tarik Marhoni, le frère du suspect, est tué sous ses yeux, il comprend qu'un gang est impliqué dans l'affaire et que sa propre vie est menacée. "Bourré de suspense, noir et impossible à lâcher, Cicatrices est un thriller incontournable". Booklist "Probablement un de vos meilleurs achats de l'année". Bookpage Mot de l'éditeur : Cicatrices inaugure une série incontournable du thriller nordique. Cinq romans, cinq intrigues, pour un arc : le retour à la vie d'un homme sensible, écorché par la vie. Contrairement à Harry Hole, le personnage emblématique de Jo Nesbo, Henning Juul ne boit pas et ne pose pas un regard sombre sur les choses. Thomas Enger cherche la nuance : sociale, politique, religieuse. Henning Juul ne s'arrête donc pas aux apparences - ces apparences dont il est le premier, en tant que grand brûlé, à faire les frais. La narration subjective projette le lecteur dans la tête de personnages francs et riches de nuances, dont la série approfondit progressivement l'histoire et les relations. Peu à peu, Juul se préoccupera moins de certains rituels qui jalonnaient sa routine (changer les piles des alarmes incendie, par exemple). Revenant à des émotions plus subtiles, il s'ouvre à celles d'autrui. C'est le début de la guérison.

11/2018