ROMAN ETRANGER - « Guaglio » ! « Mon garçon » ! C'est ainsi que l'appelle, en napolitain, le patron chez qui il travaille maintenant ! Le patron d'une petite menuiserie du quartier dans lequel son père a réussi à le faire embaucher dès qu'il a eu quitté l'école. C'est normal de travailler. A treize ans ! C'est même extraordinaire car son père a fait en sorte de le laisser poursuivre des études bien au-delà de ce qui est obligatoire : pour qu'il ait un « meilleur niveau d'études ». Pour qu'il parle, écrive et comprenne l'italien alors que c'est seulement le napolitain qui est utilisé dans les rues, les petits commerces ou encore les docks où travaille son père.