Roman anti-chômage : Au moins un
Marie devrait se réjouir d'avoir décroché un boulot, car sans le bac c'était quasi inespéré. Mais télévendeuse, ce n'est vraiment pas ce dont elle rêvait. Elle, elle voulait être coiffeuse. Mais sa mère voulait qu'elle fasse des études, qu'elle ne passe pas ses journées debout à jouer le larbin pour les autres, comme elle-même et sa seconde fille. Malheureusement, le bac, ce n'était pas pour elle, ça ne l'intéressait pas, alors, bien sûr, elle l'a raté. Du coup, devenue Sonia – et oui, même la personnalité est niée dans ce genre de travail –, elle passe ses journées derrière un téléphone, surveillée par ses supérieurs, à mentir aux personnes qui appellent le standard. Jusqu'au jour où elle décide d'aller enfin au bout de ses rêves…
Dans Au moins un, nous parle de l'importance des rêves et des aspirations. À l'heure où le bac semble un passage obligatoire qui mène pourtant bien souvent au chômage, il est bon de rappeler que l'apprentissage, quand il est souhaité par un adolescent, est la solution idéale et que pousser un jeune à faire ce qui ne l'intéresse pas est contre-productif. L'enseignement est toutefois essentiel, et une simple parole d'un professeur peut être la petite étincelle qui bouleverse une vie. « Au moins un » : quand connaître « au moins un » poème par cœur peut aider à se raccrocher à la vie et sauver une existence…
La collection « d'une seule voix » nous offre à nouveau un court roman d'une grande force et plein d'espoir.
07/08/2014 - 20:35