the Art of the Deal Tony Schwartz

« Je doute sérieusement que Trump n’ait jamais lu un livre de sa vie d’adulte. » La phrase, douloureuse pour l’intéressé, provient de son ghostwritter, Tony Schwartz. Alors que l’ex-président des États-Unis se voit proposer des montants records pour des livres et de la télévision, l’écrivain vient d’objecter une fin de non-retour.

Son plus fidèle lieutenant, Mike Pompeo, assurait dernièrement qu’une transition en douceur s’effectuerait pour le second mandat de… Donald Trump. Alors que les chiffres donnent le président américain perdant, ce dernier semble entré dans un déni complet. Mais les éditeurs d’outre-Atlantique ne s’en frottent que plus encore les mains.

Depuis sa publication, le livre de Mary Trump, consacré à Donald et sa famille, bat tous les records, dépassant même en une semaine le nombre de ventes réalisées en 30 ans par l’ouvrage de Trump, The Art of the Deal (L’art de la négociation, traduit par Thierry Navacelle, Catherine Plasait, Archipoche). Un symbole fort : cet essai avait permis au magnat de l’immobilier de commencer à travailler son image et sa popularité, en 1987.

Hautain, odieux et orange, Donald Trump est devenu le punching-ball préféré d'internet, et en particulier de Twitter où il a dernièrement eu l'honneur d'être cité par Stephen King et JK Rowling, excusez du peu. En suivant le hashtag #TrumpBiographyTitles, les internautes se sont laissés à imaginer les titres potentiels de la biographie du président des États-Unis...

Il y a de l’eau dans le gaz entre Donald Trump et Tony Schwartz, l’auteur américain qui a aidé le candidat républicain à la présidentielle Américaine à écrire son livre The Art of the Deal publié en 1987, vendu à plusieurs millions d’exemplaires, et, à ce jour encore, best-seller du politicien. Tony Schwartz, qui ne soupçonnait pas un instant que Trump puisse un jour se présenter aux présidentielles, supporte très mal le fait que le candidat républicain s’accorde tous les crédits de l’ouvrage. Aujourd'hui, les avocats de Trump lui ordonnent de cesser ses discours diffamatoires.