L’astringent et le fantomatique. En 2012, paraissaient deux petits livres aux titres étranges, à la couverture épurée et soignée : L’Astringent et Manger fantôme. Dans ces deux courts essais (environ 80 pages chacun), Ryoko Sekiguchi, écrivain et traductrice, réfléchissait à notre relation à la nourriture et au goût, et explorait de biais la culture japonaise. On pourrait parler de littérature gourmande ou de cuisine poétique.