Val McDermid, Val McDermid

Le Festival international Quais du Polar, l'événement « qui éclaire la noirceur », célébre sa 20ème édition et invite les grands noms du polar du monde entier. Du 5 au 7 avril 2024, Lyon devient le lieu de rencontres singulières et d'activités originales pour un événement anniversaire inoubliable.

Âgé de 72 ans, l'écrivain britannique Peter Robinson est mort le 4 octobre dernier après une courte maladie, a indiqué son éditeur, Hodder & Stoughton. À l'origine de la création du personnage Alan Banks, série de livres, déclinée à la télévision, Robinson avait vu un certain nombre de ses ouvrages traduits en français.

Qui est la véritable « Reine du crime »  ? Longtemps, ce fut la plus célèbre des romancières du genre, Agatha Christie. Jusqu'à ce que l'auteure Val McDermid, une autre Britannique, d'Écosse cette fois, hérite du titre. Si cette distinction reste simplement honorifique, on ne plaisante pas avec les appellations aristocratiques : les éditeurs de McDermid auraient reçu une lettre des représentants de l'écrivaine disparue pour qu'ils cessent de s'approprier ce titre pour leur autrice.

Le groupe HarperCollins signe un gros coup éditorial en cette rentrée 2021 avec la parution prochaine d'un recueil de nouvelles inédites signées par 12 autrices, mettant en scène Miss Marple, célèbre personnage créé par Agatha Christie. Parmi les plumes réunies pour le recueil, Kate Mosse, Val McDermid ou encore Elly Griffiths.

L’auteur écossais Ian Rankin a fait don d’une partie de sa correspondance à la National Library of Scotland (la Bibliothèque nationale écossaise). Y figurent des lettres d’autres auteurs écossais illustres, à savoir JK Rowling, Val McDermid et Iain Banks. C’est un déménagement vers un appartement plus petit qui en partie aurait encouragé l’auteur de polars à léguer 50 boîtes de manuscrits et de correspondance. Soit plus de 45 années d’une carrière littéraire couronnée de succès. 

LBF 2019 — La Foire du Livre de Londres, caisse de résonnance de l'édition au Royaume-Uni, a accueilli avec plaisir l'initiative portée par l'auteure turque Elif Shafak, qui signe ses ouvrages en anglais. Des organisations britanniques lui ont demandé d'établir une liste de 10 autrices à suivre, pour inciter éditeurs et manifestations littéraires du monde entier à leur prêter un peu plus d'attention.

Le Man Booker Prize, l'un des plus prestigieux prix britanniques, et sans doute l'un des mieux dotés avec 50.000 £ à la clé, a dévoilé sa « longlist » de romans, avec 13 titres retenus pour ce premier tour des délibérations. Rendez-vous est pris pour le 20 septembre, avec une liste réduite, puis le 16 octobre pour l'annonce finale.

Jours de fête pour les éditions du Masque : la maison célébre ses 90 ans d'existence au salon Livre Paris avec une exposition rétrospective, aux couleurs de la collection culte Le Masque. Depuis la création en 1925 par Albert Pigasse aux premiers livres jeunesse de la collection MsK, retour sur l'aventure éditoriale de la marque jaune, en 9 dates.

La situation des bibliothèques britanniques est probablement l’une des plus délicates en Occident. Et le rapport publié par le Department of Culture, Media and Sport la semaine passée, fait redouter que le pire soit à venir. Les auteurs se sont d’ailleurs réunis pour dénoncer le comportement et l’attitude du gouvernement.

L’écrivain britannique Stephen Leather, auteur de thriller, est accusé de mener une campagne de diffamation en ligne contre des confrères. La guerre fait rage sur les réseaux, au point que l’éditeur Hachette UK ait dû intervenir. Agressivité, multiplication de faux comptes, logorrhée dénigrante et injurieuse, les écrivains se sentent assez mal.

Blackbird. Avec ce titre, Anna Carey aurait rangé l'immensité de fans de Paul McCartney derrière elle. Et il est vrai que son roman a bien quelque chose de la chanson de l'ancien Beatles. « Blackbird singing in the dead of night / Take these broken wings and learn to fly »... La ligne mélodique est inscrite dès les premières pages : la maison s'essaye au genre polar/thriller, orientation Young Adult. Récit d'une expérimentation avec Charlotte Mériaux, l'éditrice et le traducteur, Éric Moreau. 

D'ici 2015 le crime fera sa rentrée des classes au Royaume-Uni. L'université d'Est-Anglie (East-Anglia) vient d'annoncer l'ajout d'une maîtrise en fiction policière à son éventail d'enseignements proposés aux étudiants dans le cadre de son programme Creative Writings. Les héritiers spirituels d'Edgar Poe, Conan Doyle et Agatha Christie auront l'opportunité d'étudier le registre littéraire à travers les angles critique, théorique, historique et créatif.

La conservation de mémoire aura comme un parfum de formol, pour certains écrivains. Comme d'autres avant elle, la romancière écossaise Val McDermid voit un lieu baptisé en son honneur. Mais celle qui a entre autres signé trois séries de romans policiers ne lègue pas son nom à une rue, une place publique ni même une école, mais plutôt à une morgue, celle de l'université de Dundee. Une attention morbide qu'elle partage avec son compatriote Stuart MacBride, qui, s'il avait autrefois loupé son entretien pour devenir directeur de pompes funèbres, obtient réparation en donnant son patronyme à la salle de dissection.

Une auteure australienne a refusé de se plier aux demandes de censure de l'imprimeur chinois chargé de sa réalisation. Son ouvrage, Thirst, contient des références assez peu appréciées en Chine, comme le Falun Gong, pratique martiale taoïste redoutée par le Parti communiste, ou encore des allusions à la torture. Suffisamment pour que l'éditeur intervienne et demande… que les termes soient effectivement remplacés.

Non, OxCrimes n'est définitivement pas le moyen de racheter ses crimes. La fine fleur du roman policier britannique s'est rassemblée autour d'un recueil de nouvelles, avec introduction de Ian Rankin, afin de collecter un maximum de fonds pour l'association Oxfam. Cet organisme mondial lutte « contre les injustices et la pauvreté », et il semble y avoir du boulot pour 2014.

C'était « un début remarquable » pour « un roman policier classique dans la tradition de James et Rendell », assurait l'éditeur, Sphere. L'histoire évoquait un détective privé, travaillant pour l'agence Cormoran Strike, qui devait enquêter sur la mort d'une jeune femme. La thèse officielle : un suicide. Mais son frère a des doutes. Strike, l'enquêteur, est un vétéran de la guerre, et cette affaire lui offre une véritable bouée de sauvetage, pour ses finances. Sauf que derrière l'auteur, Robert Galbraith, se cachait une célèbre romancière... JK Rowling. 

« De toute ma vie d'auteure, je n'ai jamais connu ça » : la déclaration de Val McDermid au tribunal de première instance de Sunderland est à la hauteur de l'agression qu'elle a subie au cours d'une récente séance de dédicaces. Une femme déguisée a attendu d'être devant l'auteure de polar pour lui faire signer deux autographes, avant de l'asperger d'encre pour se venger d'un paragraphe qu'elle considérait comme un affront personnel.

Il y a quelques mois se déclenchait une guerre des auteurs sur internet, autour du principe (et du scandale) de sock puppet. C'est-à-dire prendre un pseudonyme pour faire l'apologie de ses propres romans, et massacrer ceux de la concurrence (voir notre actualitté). Depuis, Amazon aurait supprimé une vague de commentaires critiques concernant l'ouvrage de plusieurs écrivains, comme une réponse à ce scandale.

Voilà deux noms qui vont bien ensemble : le Festival international d'Ecosse du polar et Ian Rankin. Quoi de plus évident que le célèbre auteur écossais de romans policiers et de romans d'espionnages comme l'attraction phare de cet événement ?

Demain, le Parlement européen de Bruxelles accueillera une réunion inédite, entre 12h30 et 15h. Il s'agit d'un dialogue, entre auteurs et éditeurs, « sous le parrainage de la députée Marielle Gallo et avec la participation du Commissaire au Marché Intérieur Michel Barnier ».

Quoi de plus naturel, quel élan plus spontané, que celui d'auteurs de polars qui s'emparent d'une campagne de dons, pour solliciter le public ? Surtout quand la campagne vise effectivement la création d'un centre universitaire médico-légal... et plus particulièrement, une morgue.

Des psychopathes sérieusement atteints

L'auteur fait la promo de ses polars dans un stade de foot

Une semaine pour célébrer Agatha Christie

Des polars et des nouvelles contre le cancer du sein