Le 9 novembre 1989 était détruit le symbole d’une Europe divisée : le mur érigé dans la triste nuit du 12 au 13 août 1961 à Berlin. D’un côté, l’Allemagne libre, celle de l’ouest, de l’autre, celle de la zone soviétique — dichotomie facile. L’historien Nicolas Offenstadt, auteur d’ouvrages sur l’héritage de l’Allemagne de l’Est, évoque les années d’après le mur de la honte.