Turbo Media BD numérique

Des étudiants de l'école Estienne, au nombre de 9, se sont lancés dans la création d'une bande dessinée interactive consacrée à l'enfouissement des déchets radioactifs sur le site de Bure. Si le projet est loin de faire l'unanimité en raison de la dangerosité de ces éléments, 480 mètres sous terre — c'est le titre de la BD — apporte quelques éléments pour expliquer ce traitement des déchets.

Le Turbo Media a été créé il y a sept ans. Ce type de récit en images remet le récit en dessin au centre de l’attention. Pas question de scanner les BD et de laisser le lecteur passif face aux images. Le lecteur devient actif, même si on ne lui en demande pas trop, pour ne pas perdre son attention. Il scroll, de gauche à droite, de façon fluide, et voit défiler sous ses yeux un diaporama. Depuis 2009, Turbo Media, initiative personnelle lancée en 2009, a été le premier à exploiter ce nouveau médium. ActuaLitté s'est entretenu avec Balak, le fondateur de Turbo Interactive, créé collectivement en 2014. 

L'effervescence est là, les bulles aussi. Vendredi soir, le Labo de l'édition, à Paris, se préparait pour un hackathon consacré à la BD numérique. Les candidats volontaires devront, en 33 heures, « hacker » le format EPUB, standard du livre numérique, pour lui faire supporter une BD. Tout l'enjeu étant de ne pas se contenter d'une simple BD papier numérisée - l'éternel rendu homothétique. Et les enjeux sont importants. 

Durant trois jours, au Labo de l'édition, les amateurs de BD en numérique, pourront s'en donner à coeur joie, à l'occasion d'un Hackathon qui se déroulera, en partenariat avec Sequencity. 

Parce que la Bande dessinée est un genre qui se prête à la narration numérique, mais pas n'importe comment. Le numérique offre d'immenses possibilités, à condition de ne pas dénaturer la lecture. C'était en somme le propos tenu lors de cette table ronde, sur le stand Île-de-France, lundi 16h, alors que le salon touchait à sa fin. Tour d'horizon avec des spécialistes (à savoir Yannick Lejeune, Balak et Samuel Petit). 

Engagée depuis 1984 dans la promotion du 9e art, la Caisse d'Epargne renouvelle son action et lance Challenge Digital, à l'occasion du Festival International de la BD d'Angoulême qui se tient actuellement. Pour accompagner les jeunes talents et répondre aux innovations technologiques du moment, la banque paie son concours de création numérique.

En décembre 2011, les éditions Flammarion lançaient

Exclusif : Début 2014, la société Actialuna dévoilera un nouveau système de lecture et d'achat de bande dessinée, SEQUENCITY. Après deux années de recherche et développement intensif, cette Cité des libraires veut proposer une toute nouvelle approche, en permettant au lecteur de découvrir non pas un store unique, mais une pluralité de boutiques, toutes animées par un libraire, et dotées d'une ligne éditoriale propre. 

En s'appuyant sur les volontaires de leur base d'utilisateurs, le réseau social Babelio peut proposer à intervalles réguliers des études sur différents secteurs de l'édition. Cette fois, le site s'est tourné vers les phylactères et la bande dessinée, afin d'en tirer quelques vues sur l'un des secteurs les plus dynamiques de l'industrie du livre.

Avec le développement du numérique, la bande dessinée cherche, elle aussi, à renouveler ses formes. Après le succès des blogs de dessinateurs, des revues 100% numériques commencent à voir le jour. L'une d'elle, Professeur Cyclope, lancée en mars 2013, se revendique comme un véritable laboratoire d'expérimentation. Interview avec l'un de ses fondateurs : Fabien Velhmann.

Le magazine de Spirou va connaître une nouvelle existence sur tablette, avec Spirou.Z. Les éditions Dupuis lancent le numéro 0, gratuit pour tous sur iTunes depuis le 23 avril 2013 (et pour toujours si vous êtes abonnés au Journal Spirou). Ce projet a vu le jour grâce à la collaboration de scénaristes, dessinateurs, animateurs et photographes. Sur écran, les talents artistiques sont multipliés et nécessaires face à l'ingéniosité des applications.

La bande dessinée s'épanouit depuis un bon moment sur le Web, et les éditeurs y repèrent désormais les futures têtes d'affiche de leur catalogue. Les expérimentations transmédias, si elles semblent encore relever de publics restreints, prennent doucement la même direction grand public. Si bien qu'Arte coproduit aujourd'hui le magazine numérique d'une bande d'auteurs indés, Professeur Cyclope.