Matthieu Galey n’est pas à proprement parler un « ensablé », même si les noms de nombre d’ensablés sont évoqués sous sa plume. La réédition récente de son journal intégrale par Robert Laffont dans la collection Bouquins, sans les coupes de « politesse » de la première édition de 1987, en est la preuve manifeste. L’homme n’a pas été oublié. Il a un public fidèle et probablement croissant. Le bouche-à-oreille et des critiques élogieuses font le reste. Tant mieux. Il m’aurait été désagréable de passer à côté de cette œuvre attachante dont la lecture m’a procuré une des plus grandes délectations littéraires de ces derniers mois.