9782203105782

Joël Dicker laisse sa première place au 21e tome de la série manga Demon Slayer chez Panini (trad. Xavière Daumarie), qui se sera écoulé à 25.215 exemplaires cette semaine. En seconde position, on retrouve donc L’affaire Alaska Sander (24.668 ex.) suivie par le format poche de Skidamarink de Guillaume Musso (18.608 ex.). Autre entrée remarquée, Lucia de Bernard Minier chez XO éditions s’installe confortablement à la quatrième place pour sa première semaine sur les tables des libraires avec 15.813 tomes vendus. 

Un léger réagencement, mais peu de changement dans le trio de tête des meilleures ventes hebdomadaires. Pour la troisième semaine consécutive, L’Affaire Alaska Sanders mène la danse avec 30.744 exemplaires écoulés au cours des sept derniers jours. Il est suivi par la version poche de Skidamarink de Guillaume Musso (21.681 ex.) qui s’immisce entre les deux ouvrages de l’auteur genevois puisqu’on retrouve Joël Dicker en 3e position avec L’énigme de la chambre 622, dans sa version poche, toujours chez Rosie and Wolfe, dont 17.318 tomes ont trouvé preneur.

L’affaire Alaska Sanders et L’énigme de la chambre 622 de Joël Dicker publié par sa maison Rosie & Wolfe restent en tête des ventes pour cette 11e semaine. Avec respectivement 53.449 et 23.314 exemplaires écoulés cette semaine, ils ne sauraient cependant éclipser les trois entrées qui viennent bousculer le top 5. Ainsi on retrouve juste derrière le Genevois, la sortie en poche de Skidamarink de Guillaume Musso vendu à 22.011 exemplaires suivi par le tome 17 du manga Tokyo Revengers chez Glénat (16.342 ex.).

En écho à l’exposition Aux frontières de l’humain, qui explore nos limites et interroge notre avenir en tant qu’humains, et à l’occasion de la sortie du troisième tome de sa série de bandes dessinées Bug (série publiée aux éditions Casterman), le Musée de l’Homme donne carte blanche à Enki Bilal. Une exposition à découvrir du 16 mars au 13 juin 2022.

Dans ce troisième épisode de Bug, Enki Bilal se régale dans la mise en scène de nombreuses femmes puissantes. Le tout avec une suite de rebondissements et de séquences spectaculaires ponctué de réflexions satiriques aussi inattendues que réjouissantes... 

Cela fait des années que le travail de Bilal me laissait indifférent : son esthétique me semblait trop bien assise et ronronnante, ses ressorts scénaristiques usés, je ne m’attendais pas du tout à ce que son nouvel album ose reprendre pied dans le monde complexe qui nous entoure. Bien sûr, « Bug » se déroule dans un univers de légère anticipation, mais on sent bien que c’est de nous qu’il est question quand les citoyens du monde, connectés en permanence, se retrouvent soudain sevrés du web et des données qui permettent aux applications de tourner.