Un ancien membre du GIGN se confie
Le Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale inspire toujours le respect. Même si de nombreux reportages télévisuels ont tenté de rendre compte, de l’intérieur, du fonctionnement de cette unité très spéciale, le grand public ignore encore beaucoup des pratiques et techniques utilisées par ces hommes surentraînés.
Jean-Luc Calyel a fait partie du GIGN de 1986 à 2000. Libéré de son droit de réserve et devenu écrivain, il raconte dans un livre écrit comme un roman, le quotidien de ces super–gendarmes. Recruté à l’âge de 22 ans, il fut l’un des plus jeunes membres du célèbre groupe. Pour mieux comprendre ce qui l’a amené à prendre la plume, vous pouvez retrouver une interview de Jean-Luc Calyel sur Actualitedulivre.com.
Le cadre d’intervention du GIGN va du travail de police judiciaire (filatures, flagrant délit), au transfèrement d’individus dangereux ou sensibles, à la mutinerie en milieu carcéral jusque bien sûr, au règlement de prises d’otages. Nombre d’interventions par an : entre 60 à 70. En trente ans d’existence, le GIGN a déploré le décès de huit membres du groupe, dont six au cours de l’entraînement.
GIGN, les secrets d’une unité d’élite de Jean-Luc Calyel est paru aux Editions du Cherche-Midi (334 pages, 17 €)
12/06/2008 - 06:32