L'Agapante & Cie

Nous en avions parlé, arrive en dessin animé sur M6 dans quelques semaines!

Sophie Audouin-Mamikonian ne tient plus en place, les fans sont plus qu'enthousiaste, la chaîne l'est également...

Il y a quelques jours, dans un grand cinéma parisien, les tarradicts ont eu l'énorme privilège de voir en avant-première les images animées de leur héroïne préférée. Regardez le reportage-promo que M6 leur a consacré.

Trotro depuis 10 ans, l'inspecteur Lapou depuis quelques années et bien d'autres... L'illustratrice enchante les tout petits avec ses histoires de quelques pages et où l'humour est toujours présent.

Nous sommes partis à la rencontre de cette illustratrice où son talent n'a d'égal que sa timidité...

Bénédicte Guettier : Trotro, Lapou [&] Cie
envoyé par LesHistoiresSansFin

annoncent pour le 1er janvier 2010 un changement de distributeur et de diffuseur. Travaillant depuis 2007 avec La Diff et Volumen, la jeune filiale du groupe Ankama a opté pour la version deux-en-un proposée par Interforum. Créée en 2005, Ankama Éditions a surtout marqué par la publication du manga Dofus vendu à plus de 700 000 exemplaires, et issu du jeu de rôle éponyme développé par Ankama Games. On notera aussi la création de CFSL.ink en juin dernier, organe de publication des œuvres des artistes de la communauté du Café Salé, site Internet qui a vu éclore des talents comme Arthus de Pins, Hubert de Lartigue ou Bengal.

Les enjeux de ce changement se situent au niveau de la diffusion plus que de la distribution, Volumen et Interforum étant deux poids lourds dans ce domaine. Selon la librairie Album de Bercy, contactée par nos soins, ce glissement traduit une volonté de toucher un plus large public en bénéficiant du réseau de diffusion généraliste d’Interforum.

La Diff, diffuseur spécialisé auprès des librairies de bande dessinée, aura à regretter la perte d'un jeune pousse certainement appelé à devenir un très grand éditeur, mais qui pour l'instant ne représente pas un ténor en volume.

On devrait retrouver les livres d’Ankama Éditions dans un choix plus large de librairies en 2010, à côté des titres d’autres maisons d’éditions déjà diffusées par Interforum : 12bis, Kurokawa, Ki-oon, Asuka, Hugo & Cie.

Le temps nous dira si ce choix s'avère pertinent, et si l'appel de la grande diffusion-distribution réussira à Ankama Éditions... 

Ça va méchamment faire péter les biceps le 1er juillet, à la Société des culturistes qui souhaite mettre en accusation un illustre criminel, qui aura plus fait pour populariser l'art que ma concierge pour me remettre correctement mon courrier.

Warhol Andy aura de nouveau son quart d'heure de gloire, après avoir connu une vie de consécration, en passant à 20 h 30 devant un tribunal pris en flagrant délire de parodie judiciaire. Et c'est une honte que les autorités politiques parisiennes, en l'occurrence la mairie du CIe arrondissement s'associent à pareille infamie, visant à traîner dans la boue la haute estime que nos concitoyens se font de la justice dans leur pays.

Surtout depuis qu'elle s'est fait remanier. Enfin...

Demandons-nous en même temps ce que des gens adeptes du culte du corps ont fait de leurs dernières années : les ont-ils passées assidûment dans des lieux destinés à conquérir la culture, où dans des salles de sports où le temps perdu à se faire suer les aura éloignés de lectures saines et enrichissantes ?

Bon. Alors. Un peu de rigueur intellectuelle que diable !

Le mythe Warhol passé devant les tribunaux

Et parce que Warhol Andy fut un mythe, les voilà désireux de le déconfire, ce mythe ? Un deuxième procès qui aura pour but de confronter le libre créateur, sous la haute et incompétente présidence d'Alexandre Duval-Stalla, à sa victime, Marc Fumaroli, pour qui l'art (content pour rien ?) contemporain ne fut qu'un « gigantesque bluff ». Et Warhol en serait le pape...

Placé sous l'égide de Barrès ou Dali, pour ce qui est de la farce, nous vous invitons chaleureusement à réserver vos places pour un procès qui s'annonce riche en couleurs.

Et culture, bien évidemment. Faut pas délirer non plus...

L'annonce faite conjointement par Nintendo et HarperCollins, tous deux éditeurs de profession, mais l'un de jeux vidéo et de consoles, l'autre de livres et désormais d'ebooks n'a pas manqué de susciter plusieurs commentaires.

Ainsi, en Angleterre, où le "jeu" est prévu à la sortie, et uniquement là-bas, bien qu'un test au Japon ait déjà été réalisé voilà un certain temps, on ne manque pas de s'inquiéter. Nous avons contacté Nintendo, qui nous a d'ailleurs expliqué que dans tous les cas, rien n'était prévu en France de ce côté pour le moment.

Mais voilà, en Angleterre, on ne voit pas toujours d'un oeil bienveillant la coexistence de Shakespeare et Dickens, avec en face les plombiers moustachus, Mario et Luigi, et la clique de personnages dont les adolescents sont férus. En effet, une association improbable de noms au sein de la console portable n'est pas pour réjouir nos voisins d'outre-Manche.

Même si l'on souhaite encourager les gens à lire, et pas forcément des livres qu'ils auraient spontanément achetés, reste que d'autre part, les livres choisis sont libres de droit et gratuitement accessible sur de nombreux sites de téléchargements d'ebooks. Quant à la taille de l'écran, nous sommes déjà revenus sur ce sujet.

Un pont entre deux mondes ?

Car ce qui gêne n'est pas tant que l'on jette des ponts entre la littérature et les jeux vidéo : cela s'est déjà fait avec des adaptations de romans, comme pour Agatha Christie, ou encore de BD, avec Kid Paddle très récemment, sorti sur Wii. Non, ici, ce qui pose problème, c'est bien que les auteurs soient ramenés à une consommation de masse, le tout rangé dans une cartouche de jeu, comme n'importe quel autre titre...

Et pourquoi ? Les interprétations varient : respect de la culture (comme si le jeu vidéo n'était pas une autre forme de culture), on évoque le sacrilège et l'hérésie, mais rarement la démocratisation du livre électronique ou la promotion des auteurs par ce biais. Le jeu doit sortir le 26 décembre, nous verrons bien après quelques semaines comment les consommateurs anglais l'ont accueilli...

IPSOS et Livres Hebdo viennent de donner la listes des ventes mensuelles du mois de juin, mais tout particulièrement les meilleures.

Toutes ces choses qu'on ne s'est pas dites, de Marc Levy publié chez Robert Laffont Un lieu incertain, de Fred Vargas publié chez Viviane Hamy Où es-tu maintenant ?, de Mary Higgins Clark publié chez Albin Michel Les hommes qui n'aimaient pas les femmes (Millenium 1), de Stieg Larsson publié chez Actes Sud Je reviens te chercher, de Guillaume Musso publié chez XO

Catégorie essais et documents

Cahier de vacances pour adultes de 17 à 117 ans, publié chez Chiflet et Cie Médecin malgré moi de Patrick de Funès publié chez Le Cherche Midi Un arc-en-ciel dans la nuit, de Dominique Lapierre publié chez Robert Laffont A fleur de peau, d'Emmanuel Petit publié chez Prolongations Passeport adultes, collectif publié chez Hachette Education

Qu'en retenir ? Que la place de premier devrait assurer à Marc Lévy une promotion réciproque pour le film actuellement sur les écrans. On constatera aussi la disparition d'Anna Gavalda ou encore le maintien permanent de la série Millenium...

Cela dit, la présent du livre du footballeur Emmanuel Petit pourra faire chaud ou pincer le coeur, au choix.

Le Marché des amants, prévu pour la rentrée littéraire prochaine évoquera la relation de l’écrivaine avec Doc Gynéco. Le Seuil confirme que Christine Angot rejoindra dès la rentrée littéraire de 2008 la maison et l’éditeur Bernard Comment, à la tête de la collection « Fiction & Cie ».

Ce nouveau roman est construit en trois temps autour de trois hommes parmi lesquels le chanteur Doc Gynéco dont la relation avec l’écrivaine avait fait les titres de la presse people après leur rencontre à la Foire du livre de Brive en 2006. L’évocation du chanteur devrait le montrer sous un jour nouveau de façon à faire retomber les critiques dont il a souvent été victime.

« C’est un livre surprenant à bien des égards, assure Bernard Comment, qui n’a pas souhaité en dire plus sur son contenu. Nous sommes très convaincus par ce roman, que nous avons choisi de publier après lecture. Il y a une attente très forte autour de lui, mais il se place bien au-delà des attentes. »

Le premier tirage devrait être de plusieurs dizaines de milliers d’exemplaires. Après son premier roman, L’inceste, en 1999, Christine Angot a publié huit autres titres chez Stock, dont Pourquoi le Brésil, en 2002, et Les désaxés, en 2004. Elle a quitté Stock pour rejoindre Flammarion où elle a publié en août 2006 son dernier roman, Rendez-vous, qui a reçu la même année le prix de Flore.