Le drame de l'inceste habite ce premier roman sulfureux et violent, écrit par une toute jeune femme, que Charles Plisnier, dans sa préface, compare aux Hauts de Hurlevent d'Emily Brontë. A cause de cette oeuvre jugée scandaleuse, Marie-Thérèse Bodart fut exclue avec fracas de l'Ecole moyenne des filles de Verviers où elle était professeur d'histoire. La grande presse se répandit cependant en éloges à propos du même livre qui figura parmi les finalistes du prix Femina. Ce roman controversé n'a rien perdu de sa puissance et de son éclat.
Commenter ce livre