« Je veux que tu intègres notre cercle ; que tu fasses savoir à ces jeunes que la vie c'est autre chose. Il ne s'agit ni de pacotille, ni de strass, ni de paillettes. Je veux que tu en sauves quelques-uns afin qu'ils apprennent à aller à l'essentiel. Je ne te demande pas de sauver la planète. Si une ou deux personnes s'en sortent, ce sera une avancée formidable dans ce monde de personnes empruntées. » Ce vœu formulé par Prisca, dont la vie s'en va lentement, comment Charles pourra-t-il le réaliser ? Et que transmettre aux élites africaines qui paraissent imperméables ? Avec ses personnages emblématiques et révélateurs de certains problèmes et inégalités de l'Afrique, « Le Printemps des martyrs » n'est pourtant pas un roman qui parle opposition, lutte, combat... Bien plutôt, il s'agit d'une œuvre qui prône un dépassement des conflits, la reconnaissance, l'unité, la réconciliation, conditions sine qua non du développement de tout un continent. Et F. Mben Lissouck de signer ainsi une œuvre tout en espérances.
Par
Ferdinand Mben Lissouck Chez
Publibook/Société écrivains
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