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Tyna Sultan

Extraits

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Littérature française

Je tutoie la mort

Certaines expériences nous transforment et changent radicalement notre vision de la vie. Pris dans une avalanche avec plusieurs de ses camarades de la Légion étrangère, Tyna Sultan a survécu. Il partage cette épreuve, sa lutte pour surmonter les séquelles, en espérant que son témoignage permettra à chacun de prendre du recul et de mieux profiter de l'instant.

12/2019

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Littérature française

Sultan Mourad

Sultan Mourad Victor Hugo Sultan Mourad La Légende des siècles, Hetzel, 1859 (p. 253-266). Mourad, fils du sultan Bajazet, fut un homme Glorieux, plus qu'aucun des Tibères de Rome Dans son sérail veillaient les lions accroupis, Et Mourad en couvrit de meurtres les tapis On y voyait blanchir des os entre les dalles Un long fleuve de sang de dessous ses sandales Sortait, et s'épandait sur la terre, inondant L'orient, et fumant dans l'ombre à l'occident Il fit un tel carnage avec son cimeterre Que son cheval semblait au monde une panthère Sous lui Smyrne et Tunis, qui regretta ses beys, Furent comme des corps qui pendent aux gibets Il fut sublime il prit, mêlant la force aux ruses, Le Caucase aux Kirghis et le Liban aux Druses Il fit, après l'assaut, pendre les magistrats D'Ephèse, et rouer vifs les prêtres de Patras Grâce à Mourad, suivi des victoires rampantes, Le vautour essuyait son bec fauve aux charpentes Du temple de Thésée encor pleines de clous Grâce à lui, l'on voyait dans Athènes des loups, Et la ronce couvrait de sa verte tunique Tous ces vieux pans de murs écroulés, Salonique, Corinthe, Argos, Varna, Tyr, Didymothicos, Où l'on n'entendait plus parler que les échos Mourad fut saint il fit étrangler ses huit frères Comme les deux derniers, petits, cherchaient leurs mères Et s'enfuyaient, avant de les faire mourir Tout autour de la chambre il les laissa courir Mourad, parmi la foule invitée à ses fêtes, Passait, le cangiar à la main, et les têtes S'envolaient de son sabre ainsi que des oiseaux Mourad, qui ruina Delphe, Ancyre et Naxos, Comme on cueille un fruit mûr tuait une province Il anéantissait le peuple avec le prince, Les temples et les dieux, les rois et les donjons L'eau n'a pas plus d'essaims d'insectes dans ses joncs Qu'il n'avait de rois et de spectres épiques Volant autour de lui dans les forêts de piques Mourad, fils étoilé de sultans triomphants, Ouvrit, l'un après l'autre et vivants, douze enfants Pour trouver dans leur ventre une pomme volée Mourad fut magnanime il détruisit Elée,

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Poésie

Sultan Mourad

Sultan Mourad Victor Hugo Sultan Mourad La Légende des siècles, Hetzel, 1859 (p. 253-266). Mourad, fils du sultan Bajazet, fut un homme Glorieux, plus qu'aucun des Tibères de Rome Dans son sérail veillaient les lions accroupis, Et Mourad en couvrit de meurtres les tapis On y voyait blanchir des os entre les dalles Un long fleuve de sang de dessous ses sandales Sortait, et s'épandait sur la terre, inondant L'orient, et fumant dans l'ombre à l'occident Il fit un tel carnage avec son cimeterre Que son cheval semblait au monde une panthère Sous lui Smyrne et Tunis, qui regretta ses beys, Furent comme des corps qui pendent aux gibets Il fut sublime il prit, mêlant la force aux ruses, Le Caucase aux Kirghis et le Liban aux Druses Il fit, après l'assaut, pendre les magistrats D'Ephèse, et rouer vifs les prêtres de Patras Grâce à Mourad, suivi des victoires rampantes, Le vautour essuyait son bec fauve aux charpentes Du temple de Thésée encor pleines de clous Grâce à lui, l'on voyait dans Athènes des loups, Et la ronce couvrait de sa verte tunique Tous ces vieux pans de murs écroulés, Salonique, Corinthe, Argos, Varna, Tyr, Didymothicos, Où l'on n'entendait plus parler que les échos Mourad fut saint il fit étrangler ses huit frères Comme les deux derniers, petits, cherchaient leurs mères Et s'enfuyaient, avant de les faire mourir Tout autour de la chambre il les laissa courir Mourad, parmi la foule invitée à ses fêtes, Passait, le cangiar à la main, et les têtes S'envolaient de son sabre ainsi que des oiseaux Mourad, qui ruina Delphe, Ancyre et Naxos, Comme on cueille un fruit mûr tuait une province Il anéantissait le peuple avec le prince, Les temples et les dieux, les rois et les donjons L'eau n'a pas plus d'essaims d'insectes dans ses joncs Qu'il n'avait de rois et de spectres épiques Volant autour de lui dans les forêts de piques Mourad, fils étoilé de sultans triomphants, Ouvrit, l'un après l'autre et vivants, douze enfants Pour trouver dans leur ventre une pomme volée Mourad fut magnanime il détruisit Elée,

11/2022

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Littérature française

Le Sultan

Le Sultan emprunte la forme ancienne de la fable politique. Ce pastiche des contes orientaux propose une explication de l'avènement et des débuts du règne d'un nouveau souverain dans un royaume imaginaire et pourtant bien connu. Il ne se présente aucunement comme une charge ou un réquisitoire : le narrateur promène sur cette aventure singulière le regard naïf d'un voyageur étranger. S'il s'étonne souvent, il ne condamne jamais, et le souverain moins que tout autre. S'il fait rire, c'est pour éveiller l'esprit du lecteur qu'il prend pour un ami, et lui montrer que devant tant d'apparentes nouveautés c'est l'intemporelle comédie du peuple et de son roi qui continue d'être jouée.

05/2008

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Romans historiques

Le dernier sultan

En 1876, Abdul Hamid II succède à son frère Mourad devenu fou. Commence alors le règne le plus long de l'histoire de l'Empire ottoman puisqu'il durera trente-trois ans. L'homme est fascinant, secret et incompris de son peuple. Malgré les fastes somptueux dignes des Mille et une Nuits, les fêtes inoubliables qu'il offre à l'impératrice Eugénie et à l'empereur Guillaume II, l'Empire est malade et au bord de la banqueroute. Sur fond de trahisons, d'assassinats, de règlements de comptes, de complots, de drames familiaux, navigue un monarque qui n'a plus d'illusions sur la déchéance de son royaume qu'il s'efforce de moderniser, rongé de l'intérieur et convoité à l'extérieur. Balayé par un coup d'Etat et placé en résidence surveillée, Abdul Hamid a-t-il vraiment mérité les surnoms infamants qu'on lui a attribués : le " Grand Saigneur ", " Abdul le damné " et le " Sultan Rouge " ?

11/2018

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Littérature française

Le Petit Sultan

Le jeune Youger est vite repéré pour ses talents de footballeur. Après une immersion dans un milieu dont il maîtrise mal les codes, il est sur le point d'exploser au plus haut niveau lorsqu'il commet une maladresse qui entraîne son exclusion de l'équipe de France espoirs, s'attirant un déferlement de haine sur fonds de crise identitaire française. Il est alors sollicité par un club en pleine ascension qui a la particularité de n'engager que des jeunes issus des banlieues, dirigé par un curieux triumvirat. On va alors croiser un agent véreux, un ancien combattant du FLN au passé mystérieux et Kaïs, maître à jouer du puissant club parisien et grand rival de Youger. Entre Youger le banni et lui, l'affrontement est inévitable. Avec cette plongée dans la fabrique à rêves du football, l'auteur explore plusieurs enjeux comme le poids de l'héritage familial et colonial, le nationalisme, la place de la religionâ¦

03/2022

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