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Mwayila Tshiyembe, Mayele Bukasa

Extraits

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Sciences politiques

L'Afrique face à ses problèmes de sécurité et de défense

De toutes les parties du monde, l'Afrique est le seul continent où États, peuples et communautés, cultures et civilisations, se sont laissé endormir dans la nuit des temps, alors qu'ailleurs, tout le monde est resté éveillé et actif. Résultat, l'Afrique s'est exclue des centres nerveux où se décident non seulement les affaires du monde, mais également son propre destin. C'est pourquoi les perspectives qui s'ouvrent à elle de fédérer ses intérêts collectifs vitaux en force de défense commune, chargée d'assurer la police régionale, sont la condition sine qua non de sa survie en tant que sujet historique, un pôle de puissance régional. L'immensité de ce nouveau défi et l'intensité de l'investissement des auteurs dans l'analyse des enjeux et des stratégies possibles, fait de cet ouvrage un événement qui mérite considération et applaudissement. D'autant qu'en l'occurrence, ce travail est original et comporte, dans un domaine que nul jusqu'à présent ne maîtrise, une contribution positive. Il ne s'arrête pas, en effet, à l'analyse de l'Afrique " enjeu " et de l'Afrique "théâtre " de la compétition Est-Ouest. Il insiste sur la dialectique entre cette dernière et les conflits internes, sur les contradictions entre les velléités sincères et profondes d'unité que recèle l'Afrique et les faiblesses dont fait preuve l'Organisation de l'Unité africaine, minée notamment par l'État postcolonial. Fait notable, l'examen est sans complaisance et évite des incantations panafricaines, en ce domaine trop fréquentes.

07/1989

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Sciences politiques

L'Etat postcolonial, facteur d'insécurité en Afrique

Cet essai est un effort d'analyse sur une question centrale du devenir collectif des sociétés et des peuples africains. Par une étude originale, l'auteur rompt avec l'approche africaniste. Il montre que l'échec de la tentative de construction de l'Etat en Afrique est une véritable tragédie, car la survie de l'Etat postcolonial qui en résulte - ce qui n'est pas le moindre des paradoxes - se réalise au prix de l'anéantissement des capacités de survie (forces productives), des capacités de cohésion (forces culturelles), des capacités d'action (forces de défense) des pays dont il a, hélas, la charge de conduire le destin. Il s'ensuit l'agonie au quotidien des communautés et des individus, la dislocation des chaînes de solidarité et de conscience collective, et surtout le sentiment pour la majorité du peuple de ne rien valoir, à cause du dénuement matériel et moral absolu dans lequel il vit. Instruit par ces faits, l'auteur soutient que l'éveil de l'Afrique, c'est-à-dire la libération des énergies des collectivités et des individus aujourd'hui gaspillées, passe impérativement par la disparition de l'Etat postcolonial et la naissance d'un Etat nouveau : l'Etat-Espace. Instance d'invention et d'innovation sociale, l'Etat-Espace se veut être l'expression transcendante de la réconciliation de l'Etat postcolonial sans Nation et des Ethnies-Nations sans Etat. A cette condition, conclut l'auteur, émergeront partout en Afrique les patries des droits de l'homme et les nations des hommes libres, tenants et aboutissants de tout progrès individuel et collectif librement consenti.

03/1990

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Sciences politiques

Régionalisme et problèmes d'intégration économique. Aléna, Mercosur, Union Européenne, Union Africaine

L'enjeu du régionalisme et de l'intégration économique est la création et la redistribution des richesses, sous-tendant la paix par le marché. Néanmoins, cette pratique pose des problèmes de théorie, de souveraineté, de normes, de production industrielle, de commerce, de biens publics régionaux, de développement, etc. Les différentes communautés économiques servent de toile de fond pour jauger les atouts et les vulnérabilités du régionalisme dans le monde.

02/2012

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Droit international public

Droit international public. Théorie générale et étude de cas jurisprudentiels

Le droit international public est la science normative de la société internationale. Produit par les Etats ou les organisations internationales, son pouvoir de régulation s'exerce sur l'ensemble du spectre mondial, jusqu'aux frontières des acteurs privés tels que les multinationales, les organisations non gouvernementales, les individus et les peuples. Plusieurs questions divisent la doctrine et l'ONU : l'universalité, l'usage de la force, le maintien de la paix de la sécurité internationale, l'effectivité, la légitime défense, la souveraineté des petits Etats ou encore la paralysie du conseil de sécurité par le véto de grandes puissances... L'invasion de l'Ukraine par la Russie depuis le mois de février 2022 le prouve.

12/2022

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Sciences politiques

La politique étrangère des grandes puissances

La politique étrangère des grandes puissances est une matière inscrite par la réforme dans le cursus universitaire des facultés des Sciences sociales, politiques et administratives, départements des Relations internationales (niveau Master ou équivalent) en République Démocratique du Congo. L'objet de cet enseignement est de fournir aux bénéficiaires les outils d'analyse (recherche des causes) et de compréhension (recherche de sens) de la politique étrangère appréhendée comme " capacité d'agir " exercée dans le monde par les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU. Variable dans l'espace et dans le temps, la " puissance ou capacité d'agir " l'est également par la multiplicité de ses facteurs structurants d'ordres politique, économique, social, culturel, militaire, technologique, etc., sous-tendant la hiérarchie (grande ou petite puissance) et la stratégie de paix ou de guerre. A cette fin, l'ouvrage est divisé en deux parties : la première partie concerne la théorie générale de la politique étrangère, articulée autour de quatre variables : le réalisme, l'idéalisme ou le libéralisme, le marxisme et le renouveau théorique (constructivisme et sociologie politique des relations internationales). A la lumière de ce cadre théorique, la deuxième partie tente de scruter et décanter les fondements et les politiques de puissance des Etats-Unis, de l'Union soviétique (la Russie), de la France, de la Grande-Bretagne et de la République populaire de Chine, tels qu'ils se chevauchent aussi bien en temps de paix qu'en temps de guerre.

04/2010

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Histoire internationale

La Namibie dans la tourmente de l'indépendance

L'indépendance de la Namibie proclamée le 21 mars 1990 vient de tourner la page du plus singulier des conflits de décolonisation que l'Afrique ait connus. A la différence des conflits classiques opposant colonisateur/colonisé, le conflit namibien a eu pour centre d'intérêt deux protagonistes un État souverain et puissance mandataire, l'Afrique du Sud, et une organisation intergouvernementale à vocation universelle, les Nations unies, puissance mandante ; l'un et l'autre agissant par le peuple namibien interposé. Ceci explique pourquoi, arrachée hier de l'emprise coloniale allemande par la Première Guerre mondiale de 1914-18, au lendemain du génocide des Namas et Hereros, la Namibie est libérée aujourd'hui par la synergie de la communauté mondiale, téléguidée par les USA et l'URSS. Après plus de cent ans de colonialisme, c'est maintenant que le plus dur commence pour cet immense pays, disposant de nombreux atouts à faire valoir et de nombreux défis à relever. Parmi les défis les plus immédiats, on peut citer : le défi spatial (concernant la maîtrise de l'espace vital : partage et gestion des terres propres à l'agriculture et à l'élevage) ; le défi humain (répondant à la capacité de mobilisation, d'adhésion et de cohabitation des Blancs et Noirs, en vue de créer une nouvelle citoyenneté) ; un défi minier (lié à la mobilisation des ressources minières comme base d'industrialisation du pays et de la répartition équitable des richesses nationales. Par ailleurs, l'enracinement de la démocratie et de la république dans ce pays pourrait donner une leçon magistrale à l'Afrique du Sud à la recherche de son africanité, et à l'Afrique noire exsangue de sa monocratie.

01/1990

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