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Kader Abdolah

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Littérature étrangère

Cunéiforme

Le jeune Aga Akbar, cadet de sept enfants et fils illégitime d'un noble persan, est sourd-muet. Il communique dans un langage de signes rudimentaire, mais souffre de ne pouvoir exprimer ses pensées, ses sentiments. Ne sachant comment lui enseigner l'alphabet persan, son oncle lui demande de recopier une inscription en écriture cunéiforme vieille de trois mille ans, sans doute un ordre du premier roi de Perse. Dès lors, Aga Akbar se sert de ces caractères cunéiformes et remplit des cahiers dans une écriture que personne d'autre que lui ne comprend. Des années plus tard, son fils Ismaël quitte l'Iran et arrive en tant que réfugié politique aux Pays-Bas. Désemparé face à une société dont il ne connaît pas les règles, il décide de traduire les notes de son père, réputées indéchiffrables. Il devient alors d'une certaine manière la voix de son père, le porte-parole de l'histoire de son pays. La construction de la première ligne de chemin de fer, l'hostilité de la dynastie régnante à la religion puis la révolution islamiste ne sont que quelques-uns des épisodes que le narrateur fait revivre à travers le récit de la vie d'Aga Akbar. Par ce va-et-vient entre le passé et le présent, entre l'histoire de son père et la sienne, il crée lui aussi un langage inédit, poétique et évocateur. Cunéiforme est un grand livre romanesque dont la toile de fond est constituée par les mythes et les récits de la culture persane millénaire, en même temps qu'un roman fortement politique sur les errements de l'Iran au vingtième siècle, entre fanatisme et modernité. Mais surtout, Kader Abdolah a écrit avec Cunéiforme un magnifique livre sur l'amour d'un fils pour son père.

02/2003

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Littérature étrangère

La maison de la mosquée

Vaste demeure séculaire attenante à la mosquée de la ville, la maison des trois cousins, Aga Djan, le riche marchand de tapis et chef du bazar, Alsabéri, l'imam, et Aga Shodja, le muezzin, symbolise l'harmonie de la société persane reposant sur un islam modéré et sur un socle de mythes et de récits millénaires empreints de sagesse. Mais lorsque l'Iran se transforme en un guêpier de valeurs américaines, intégristes et communistes, la maison est bientôt gagnée par ce désordre nouveau. En effet, tout change quand, à la mort d'Alsabéri, son beau-fils Galgal occupe la charge d'imam vacante. Adoptant aussitôt une attitude arrogante, il enferme sa femme, propage un islam intolérant et pousse les fidèles de la mosquée à faire sauter le cinéma de la ville qui doit être inauguré par l'épouse du shah. Puis il devient le bras droit de Khomeyni et contribue à l'implantation du nouveau régime à grand renfort d'exécutions. S'il condamne les dérives du fanatisme, ce roman sur les errements de l'Iran au XXe siècle ne néglige aucune des multiples facettes de ce pays et, à travers d'innombrables personnages, témoigne tout autant d'une société attachée à son histoire, à sa culture, à un islam modéré et sage, une société vivante et moderne. Avec La maison de la mosquée, Kader Abdolah signe une grande fresque romanesque à la fois très politique et d'une force poétique indéniable.

01/2008

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Littérature étrangère

Le voyage des bouteilles vides

«Les gouttes de pluie tambourinaient maintenant clairement sur les bouteilles vides. Elles étaient dans l'herbe, à mes pieds, mais j'entendais un bruit, celui de gouttes derrière moi. Je tournai la tête et vis un tas de bouteilles vides alignées dans l'obscurité. Prêtes à partir. Pour entreprendre leur voyage. Le voyage des bouteilles vides.»C'est ainsi que Bolfazl, réfugié politique iranien, vit son exil aux Pays-Bas. Il découvre un pays où on fête les anniversaires, mais non les morts. Un pays où il n'y a pas de rideaux aux fenêtres et où on montre ses jambes, son ventre, son sexe. Un pays où deux hommes peuvent vivre ensemble et dormir dans le même lit, comme ses nouveaux voisins. Mais la Hollande, pour Bolfazl, c'est aussi un paysage fait de digues, d'herbes hautes et d'oiseaux, où le brouillard et les nuages l'empêchent de s'orienter : lors de sa première visite, il ne sait pas indiquer à sa mère dans quelle direction elle doit se tourner pour sa prière... Le voyage des bouteilles vides est ainsi l'évocation poétique d'un destin entre deux pays et deux cultures dont le charme très singulier vient de la juxtaposition réussie de deux imaginaires, l'un occidental, l'autre persan.

05/2001

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Littérature étrangère

Le messager

Adopté par Muhammad à l'âge de sept ans, Zayd devient vite son serviteur dévoué, son ombre, puis son chroniqueur. Après la mort de celui qui se faisait appeler le messager d'Allah, il se voit en effet chargé de rassembler ses méditations et commandements en un seul livre : le Coran. Mais les successeurs de Muhammad n'arrivent pas à se mettre d'accord sur le texte. Zayd réalise alors que l'homme qui unira les différents courants de l'islam ne peut pas être le même que celui qu'il a connu. A travers les témoignages d'amis et d'ennemis, d'épouses, de savants et de poètes, il cherche à reconstruire la vie de Muhammad : ses débuts de vendeur sur le marché, sa réussite comme commerçant, ses premières expériences spirituelles, jusqu'à sa reconnaissance en tant que prophète et grand seigneur de guerre. Dans un récit courageux et haut en couleur, Kader Abdolah offre au lecteur le portrait éclairant d'un Muhammad plein d'humanité et d'humour, surmontant obstacles, amours difficiles et jeux de pouvoir, pour devenir un des hommes les plus réformateurs de son temps.

10/2018

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Littérature étrangère

Les jeunes filles et les partisans. Récits

" Dans ma patrie, les rivières sont des témoins. Elles ne cachent rien. Elles viennent des hautes montagnes. Tantôt elles chantent. Tantôt elles crient, parfois elles pleurent en silence avec nous. Parfois elles sont douces, parfois coléreuses, parfois elles apportent des fleurs. Parfois aussi un cadavre. Les rivières sont des rivières, qu'elles- coulent ici ou dans mon pays. " C'est ainsi, avec une force poétique peu commune, que Kader Abdolah évoque son pays d'origine, l'Iran, tout comme son pays d'adoption, la Hollande. Son écriture lui sert de trait d'union entre ces deux pôles, et les dix récits rassemblés ici, déclinant tous le thème de la perte et de l'exil, forment un univers romanesque singulier et fascinant.

06/1999

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Algérie

Abd el-Kader

L'exposition proposée par le Mucem en 2022 entend remettre en lumière la figure d'Abd el-Kader dans toute sa richesse et son importance historique et intellectuelle. A l'aide des recherches les plus récentes, de sources nouvelles et de collections inédites, elle déroulera le fil chronologique de sa vie et explorera certains aspects saillants de sa personnalité et de son action en le replaçant dans son contexte historique et géographique méditerranéen, entre Orient et Occident. Par-delà les éloges et les critiques que suscite toute grande personnalité de cette qualité, la fascination qu'il continue à exercer en se jouant des frontières invite à la meilleure connaissance de son expérience d'homme, riche d'enseignement pour les générations actuelles et futures.

04/2022

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