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Elisabetta Rasy

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Monographies

Suzanne Valadon. Révolte

Après le livre sur Berthe Morisot (2021), Pagine d'Arte accueille un nouveau texte d'Elisabetta Rasy, cette fois sur la vie et l'oeuvre de Suzanne Valadon. Au départ, tout oppose ces deux artistes. La première, née dans la familiarité des poètes et des artistes, a toujours été entourée et suivie par des maîtres qui ont su stimuler son talent ; Suzanne Valadon, au contraire, est née en province de père inconnu et dans une situation familiale d'extrême précarité. Enfant, sa mère l'emmène à Paris où le village de Montmartre promet du travail... et l'enfant qui refuse l'école deviendra modèle avant de passer de l'autre côté du chevalet : sa place est devenue rapidement celle du peintre. Habituée à défier l'ordre établi, Suzanne Valadon quitte son rôle de modèle et s'invente artiste, écartant des obstacles de tout genre. Mais sa persévérance lui permettra de connaître, encore en vie, la reconnaissance de son oeuvre, notamment de la part d'artistes comme Toulouse-Lautrec. Son fils unique, Maurice Utrillo, toujours soutenu dans son art et son talent par sa mère, deviendra à son tour un peintre reconnu. Entre difficultés et extravagances, comme le souligne bien Elisabetta Rasy dans son texte, Suzanne Valadon et Maurice Utrillo ont su créer leur place dans l'histoire de la peinture.

11/2022

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Littérature étrangère

L'amie des jours en feu

Printemps 1917. Engagées comme infirmières volontaires, Maria Rosa et Eugenia font connaissance dans un hôpital militaire proche du front, dans le nord de l'Italie. La première, riche et belle Napolitaine, a fui les règles bourgeoises de sa famille, la seconde, une petite provinciale du lac de Côme, entend prouver à son père qu'elle est capable de devenir médecin. Le soir elles regagnent leur chambre, anéanties par un quotidien que dominent la souffrance, l'angoisse et la mort. Malgré un premier élan de méfiance, elles apprennent à se connaître et se laissent bientôt emporter par une passion qui les transforme au point de leur insuffler la conviction qu'elles vivront ensemble, en femmes libres, une fois la guerre achevée. Mais, alors que les blessés affluent, de plus en plus nombreux, et que disparaissent autour d'elles médecins, amis, soldats, l'avenir semble aussi irréel qu'incertain. La voix vibrante de Maria Rosa nous raconte la vie au front d'un point de vue inédit, révélant le courage de ces femmes volontaires et donnant ainsi à la guerre un visage inattendu. Une histoire d'amour, autant que le roman d'un apprentissage de la liberté.

03/2018

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Essais biographiques

Berthe Morisot. Inquiétude

Elisabetta Rasy invite le lecteur à une rencontre innatendue avec l'artiste Berthe Morisot dont elle raconte l'immense talent et l'esprit indépendant. Le texte de l'écrivaine italienne est illustré par un choix de dessins , gravures et de tableaux de l'artiste.

10/2021

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Littérature étrangère

Un hiver à Rome

Arrivée à la cinquantaine, Costanza traverse une sorte d'hiver : en proie à une soif insatiable de lumière et d'amour, elle arpente les rues de Rome et en particulier le mausolée de la sainte dont elle porte le prénom, où elle croit entrevoir la clef d'un mystère commun. Mais c'est la mort de Bruno, un photographe allemand de grand talent, qui lui apportera la solution à sa quête. L'ordinateur qu'il lui a légué renferme non seulement ses travaux sur les statues antiques, sorte de testament spirituel, mais aussi une incroyable surprise. Car l'hiver, à Rome, est parfois traversé par une lumière si vive qu'on en est presque aveuglé. Tout en finesse, Elisabetta Rasy nous offre un roman de formation d'un genre inédit, celui de la maturité d'une femme.

03/2014

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Littérature étrangère

L'obscure ennemie

De sa jeunesse d'aspirante actrice, avant guerre, madame B. a gardé une grâce que ses amours contrariées et les difficultés n'ont jamais altérée; et quand elle arpente de son pas léger les rues de Rome le matin de bonne heure, on pourrait la croire éternelle. Aussi la radio des poumons qu'elle mentionne au détour de la conversation n'alarme-t-elle en rien sa fille, la narratrice, qui ne l'a jamais vue vieillir. Un simple examen de routine, que justifie une ancienne tuberculose. Mais il en va tout autrement. C'est le début d'un douloureux voyage à travers le monde hostile de la maladie, où tout, vocabulaire, codes, relations humaines, est à apprendre. La narratrice voudrait accompagner sa mère le long de ce chemin, mais elle ne sait comment s'y prendre, elle a peur, elle se perd. Et, peu à peu, un silence maladroit s'installe entre les deux femmes pourtant profondément liées. Car madame B. a également entrepris un voyage intérieur, parmi les souvenirs et au fond de son âme, où elle aimerait entraîner sa fille. Une fille écrivain à laquelle le langage fait soudain défaut. Elisabetta Rasy brosse avec pudeur le portrait d'une mère insoumise confrontée à la mort et aux fantômes de son histoire, et celui d'une fille, spectatrice épouvantée.

01/2010

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Littérature étrangère

La science des adieux

Nadejda n'a que dix-neuf ans quand elle rencontre Ossip, le 1er mai 1919 ; elle est fascinée par ses vers, convaincue de partager avec lui quelque chose de mystérieux, " l'insouciance et la conscience d'une catastrophe inéluctable ". Un amour absolu naît aussitôt entre eux. Tout au long de leurs vingt ans de vie commune, dans un pays bouleversé par la révolution et la guerre civile, affrontant la misère et la faim, la maladie, la peur, les délations, les vexations littéraires et politiques, les époux Mandelstam vagabondent, de Kiev à Leningrad, puis en Crimée, à Moscou, en Arménie, à Yalta... jusqu'en 1938, année où Ossip est déporté et meurt dans un goulag sibérien. Au fil des années, Nadejda est devenue la mémoire vivante de ce poète habité. Pressentant la persécution dont il sera victime, elle a retranscrit ses vers, les a appris par cœur et diffusés auprès de leurs amis. C'est ainsi qu'elle donnera aux poèmes de son mari le destin public que l'Union soviétique avait peu à peu nié à cet homme ayant " l'habitude dangereuse de dire ce qu'il pense ". Derrière le portrait de cet être fragile qui fut l'un des plus grands poètes du XXe siècle, Elisabetta Rasy dépeint la Russie des années trente, en faisant revivre la tragédie des artistes d'avant-garde.

02/2007

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