Les jours sont une ombre sur la terre
A partir du plus minuscule, du plus intime, mettons une fourmi qui rôderait dans notre cœur, s'élèverait l'espérance du plus vaste : un périple aux quatre coins de la terre, sur le dos de la fourmi. Mais les nuages balaient si vite l'ombre de notre vie passagère. Qui n'est ni sombre ni lumineuse. Qui devient ce que l'on en fait : une flèche dans le néant, une source dans le désert, quelques bribes, pêle-mêle, que l'on recueille, que l'on accueille. J. V.
02/1999