Comme une lisière violine
Ces poèmes ont choisi l'ordre alphabétique, de manière à ce que le lecteur se fraye son propre chemin. Comme tous les poèmes, il est impossible de les résumer, en voici donc la fin : "Les trilles cristallines des enfants transpercent l'été mourant Et le sexe noir des figues femelles de femelles me happe Tandis que l'été nous câline des fols espoirs de femmes lièges Sur ses ailes bourdonne l'odeur de l'herbe coupée Le râle de la terre calcinée battue du vent m'appelle appeau cosmique Dans la brûlure du chant des cigales dressant ses ciseaux au ciel pur Et les menstrues des coquelicots tachent le drap du champ débordé Alors la chaleur rouge de l'été m'enlace exigeante amante"
12/2021