Réveillons à Virgin River

Début avril, les premiers dossiers des repreneurs intéressés par les magasins de Virgin, s'étaient manifestés. A l'époque, la directrice Christine Mondollot, n'avait pas caché sa déception, devant les cinq offres déposées : aucun professionnel du secteur ne s'était avancé. De leur côté, les syndicats criaient à la catastrophe, alors que l'unique offre massive était formulée par Rougier & Plé.

Après la décision de salariés des magasins Virgin de venir occuper les magasins de la chaîne en redressement judiciaire, la direction du groupe a pris la décision de fermer ses établissements « pour des raisons de sécurité », rapporte l'AFP.

Cela fait six mois maintenant que la presse parle d'une éventuelle fermeture du Virgin Megastore des Champs-Elysées. (voir notre actualitté) Hier la direction du magasin a présenté aux représentants du personnel un projet de résiliation du bail du magasin phare de l'enseigne. Les syndicats ont refusé de se prononcer sur la résiliation qui de fait entraînerait la fermeture du magasin.

Comme en fait état sur son blog la CGT, une trentaine de salariés de l'enseigne Virgin s'est réunie ce vendredi 31 mai devant les locaux du Comité d'Entreprise (CE) . Une mobilisation visant à demander une nouvelle fois aux organes de la procédure d'affecter l'intégralité de l'argent des soldes au financement du plan de sauvegarde de l'emploi (PSE). Une négociation qui donnera lieu à d'autres actions appelant à une augmentation financière substantielle du plan.

Le président de l'entreprise culturelle, Patrick Zelnik, était invité ce matin sur France Inter pour évoquer le rachat de Virgin. Seul acteur à s'être officiellement déclaré, il présente également son projet de souk culturel, un renouveau pour le commerce de produits culturels. Aujourd'hui, le label Naïve produit des disques, des livres, des DVD documentaires, et compte parmi les actionnaires de la Gaîté lyrique. « On se diversifie, parce qu'il le faut », explique-t-il.

Ce lundi 7 janvier, le sort du millier de salariés français de l'enseigne Virgin Megastore était toujours en suspens, tandis que le Comité d'entreprise a annoncé que la rencontre extraordinaire consacrée au projet de cessation de paiement de l'entreprise reprendrait ce mardi. La réunion qui s'est déroulée « dans un climat plutôt serein », selon Guy Olharan de la CGT, se poursuivra en la présence de l'actionnaire majoritaire de la chaîne de commerces de biens culturels : Butler Capital Partners.

La Région Ile-de-France, au premier rang pour soutenir la librairie. L'annonce du dépôt de bilan de la chaîne de magasins Virgin fait légitimement grand bruit. Elle est le symptôme d'une fragilisation croissante de la librairie. La possible disparition des 26 enseignes Virgin, et le millier d'emplois concerné, viendrait une fois encore réduire le tissu de la diffusion de livres. La librairie va-t-elle suivre le funeste destin des disquaires ? L'irrésistible ascension du numérique signe-t-elle la mort programmée de la librairie ? Et avec ce recul, allons-nous voir s'étendre encore le désert culturel et se réduire la pluralité des contenus ? Ce qui est en jeu, n'est rien de moins que le maintien de la biblio-diversité, c'est-à-dire d'une des conditions de la démocratie.

Après la débâcle de Virgin Megastore outre-Manche et tout récemment en France, voilà que l'incontournable britannique de la vente de disques HMV se retrouve lui aussi embourbé dans les difficultés financières. L'enseigne ayant accumulé des dettes, sa valeur aurait été divisée par 100 en 7 ans selon certaines estimations. Après un Noël décevant, et sur un marché physique menacé par le numérique, la chaîne a finalement déposé le bilan ce lundi.

La semaine passée, c'est le Maire de Paris, Bertrand Delanoë, qui apportait son soutien aux salariés de Virgin. Évoquant une émotion partagée, à l'annonce de la fermeture des quatre magasins, la procédure qui aboutirait à une liquidation judiciaire rendait le Maire quelque peu aigri. S'adressant à l'actionnaire Butler, il réclamait que ce dernier prenne les responsabilités qui lui incombent dans cette affaire.

Début mars, le monde ébahi apprenait dans la presse que Virgin pourrait mettre en vente son magasin des Champs Elysées. Après démenti officiel de la société, une autre information tombait, bien plus sérieuse : Groupama, propriétaire de l'immeuble dans lequel se trouve également un Monoprix, mettait en vente les 27.000 m2 de l'ensemble.

Début mars, l'enseigne au V victorieux, faisait l'actualité. Alors qu'une série de fermetures de magasins était prévue, c'est le grand emplacement des Champs-Élysées qui allait non seulement fermer, mais surtout, les murs seraient revendus au plus offrant. Les

Depuis hier, un nouveau lauréat dans le domaine de la BD a été élu. Au cours du prix Libération Virgin Megastore, le titre d'Élodie Durand, publié chez Delcourt, La Parenthèse, a été primé pour l'édition 2011.

Prenant le poste de Laurent Turillon, nommé au poste en avril 2010, Emmanuel Rochedix va donc prendre le poste de directeur commercial chez Virgin Stores.

Carrefour embarqué dans les élans culturels de Virgin

Ça ne va pas très fort dans le sud-ouest, alors que le directeur général du Virgin Megastore, situé à Mérignac, a appris au personnel que l'établissement allait fermer ses portes. Bilan des courses, 18 CDI concernés...

Project : le magazine de Virgin uniquement sur iPad

Virgin Megastore nomme Agnès Panquiault, directrice du livre

Fnac, Virgin, Cultura : un hub interporfessionnel pour 2010

Si la soirée du 31 décembre est encore en cours d’élaboration, peut-être l’UNESCO peut-il aider les plus vaillants. En effet, l’organisation a présenté sa liste de 64 villes désormais intégrées au Réseau des villes créatives. 

RÉCIT FRANCOPHONE - Toutes les écrivaines et tous les écrivains sans doute se retrouvent un jour confrontés à cette épineuse question : comment parler d’un livre en cours d’écriture. Faut-il cacher son idée pour la protéger des oreilles malveillantes et du mauvais œil ? Faut-il au contraire la partager pour l’enrichir, au risque de la voir s’évaporer ?

Hasard du calendrier ou coup de projecteur volontaire, on ne saura probablement jamais. Mais le fait est que Gary Friedrich, l'autoproclamé créateur du personnage de Ghost Rider est au cœur de l'actualité comics. Un mois après la fin du

Le  Comiket (la plus grande convention manga au monde) tenait son édition d'hiver (il y en a aussi une en été) du 29 au 31 décembre 2011. Selon les organisateurs, il y aurait eu à peu près 150.000 visiteurs le premier jour, 170.000 le deuxième et 180.000 le troisième.

Avec l'annonce du partenariat entre Google eBooks et le lecteur Story HD de iRiver - lequel est tout de même loin de faire l'unanimité, en termes d'utilisation - la presse entière s'est enflammée. Enfin, un lecteur ebook sorti par Google. Sauf que nan, du tout. Tout faux...

Michel Serres pouvait bien s’émouvoir de ce que « petite poucette » avait bouleversé le monde, de ses petits doigts sur son écran tactile. Par l’envoi de messages, d’un simple coup de pouce – et sans aide –, cette nouvelle génération vit avec cette extension. Une mutation, estimait le philosophe dans le livre éponyme, qui appelle à l’indulgence. Pourtant, ce téléphone honni ou béni incarne une solution de lecture toujours évoquée, mais rarement constatée... jusqu'à présent ?

Chagall, Soutine, Rivera, Nolde : Douze toiles dérobées à Beverly Hills

Jules Verne n'a pas fini de nous faire rêver

Du 1er décembre 2023 au 27 janvier 2024, à l'occasion des 100 ans de la naissance de Morris, créateur belge du célèbre Lucky Luke, la galerie Huberty & Breyne offre une rétrospective comprenant 100 œuvres et croquis de l’illustrateur.

Destiné à la jeunesse adolescente, ce roman noir et d’horreur islandais d’une jeune auteure, Hildur Knutsdóttir et traduit par Jean-Christophe Saläun est assez atypique et inattendu. Dans une ambiance de fin du monde, d’effondrement de la civilisation, il n’évolue pas exclusivement dans un univers de science-fiction et met en scène des personnages plutôt réalistes au cœur d’une famille ordinaire, contemporaine et urbaine, assez proche, sans doute, de son lectorat.

Au beau milieu des années cinquante, Laure Delessert, jeune enseignante diplômée, est nommée dans un collège de jeunes filles dans une ville côtière d'Algérie. Professeur de lettres, elle éprouve quelques malaises dans une société colonialiste qui assoit de plus en plus une ségrégation raciste sur l'autorité et les forces militaires.