Rien qu'avec toi

C'est bel et bien la rentrée, avec la diffusion de la première liste du Prix Goncourt, sans aucun doute la plus prestigieuse récompense littéraire de cette rentrée. 16 romanciers sont en compétition, dont Régis Jauffret, Catherine Cusset ou Leïla Slimani.

POLAR FRANCOPHONE - Avec Le blues du chat, Sophie Chabanel offre un polar vivant et plein d'humour. Elle nous entraîne dans les allers et venues de l'enquête et dans toutes les rencontres qui la ponctuent. Joyeux et bien écrit.

Cette année, les circonstances particulières de la crise sanitaire empêchent toute cérémonie. Mais les jurés du prix Jean-Jacques Rousseau n’en oublient pas pour autant leurs lauréats. L’édition 2020 a bien eu lieu, malgré tout, avec deux ouvrages récompensés. 

Si ça, ce n'est pas du courage, ça y ressemble tout es même bien. L'auteur Quentin Rowan, qui avait été pris en flagrant délit de plagiat, avec pour effet de dynamiser considérablement ses ventes, poursuit sa campagne de repentir.

Le casse-tête a commencé ce matin pour les él-ves de Terminale, avec le sujet de philosophie. Et ils étaient plus de 482.000 à se demander ce qu'ils allait bien pouvoir raconter sur les différentes questions posées.

Gagne-t-on vraiment bien sa vie avec du gratuit ? Durant le Mediabistro Sommet, qui se tenait la semaine passée à New York, l'éditeur Open Road est intervenu sur ce point. Pas une maison banale, mais surtout un exemple enrichissant.

On le dit souvent : les adultes sont de grands enfants. Une citation du poète anglo-américain du XXe siècle, W.H Auden, vient supporter l'idée que l'on garde toujours une part d'enfance en soi : « Alors qu'il existe de bons poèmes qui sont uniquement pour les adultes, parce qu'ils présupposent une expérience en tant qu'adulte de la part des lecteurs, il n'y a pas de bons poèmes qui sont uniquement dédiés aux enfants». 

Lettre ouverte à celui que l'on croyait un peu éternel

ROMAN ÉTRANGER - Leonard Cohen sera toujours, pour moi, le poète de Lady Midnight, de Suzanne, de Sisters of Mercy, l'amoureux de I'm Your Man, de Winter Lady, de Hey, That's No Way To Say Goodbye, le barde de Take This Waltz, le créateur du merveilleux Hallelujah, le vieux Monsieur smart et séducteur de Born In Chains ou de My Oh My, le chanteur qui aura bercé mon adolescence, et dont les chansons m'auront toujours ramené à ces soirées où je prenais la guitare pour accompagner une Marianne enthousiaste.

« L'idée de la chaîne Youtube, c'est de profiter du support vidéo pour mettre en valeur un travail d'auteur sous un autre angle. Storyfication, c'est un exercice de démystification de la fiction : c'est pour ça que je tourne dans ma cuisine, parce que j'essaie d'y démonter les clichés et les rouages d'une narration. C'est l'atelier, l'arrière-boutique. Très bientôt, je vais mettre en ligne des vidéos qui seront cette fois-ci non plus consacrées au moteur de la fiction, mais à de la fiction littéraire en elle-même, à travers des lectures un peu spéciales. Plusieurs concepts sont voués à cohabiter sur la chaîne », explique Neil Jomunsi.

James Trevino est Bookstagrammer : cela signifie qu’il recourt au réseau Instagram pour diffuser des photos de livres. Avec près de 70.000 abonnés, ce jeune homme de 24 ans fait des émules avec ses multiples mises en scène. Et en effet... faut avouer que...

Alors qu’il s’apprête à épouser sa petite amie Yoko, Baron se retrouve embarqué dans une série d’évènements tous plus étranges les uns que les autres. La mort rôde et la force herculéenne de Baron n’empêchera pas la disparition mystérieuse de sa bien-aimée. 

ROMAN ETRANGER - A la naissance de sa fille Amanda, Eva Malher s'est aperçue que cette enfant qu'elle n'avait pas désirée, et dont elle était même allée jusqu'à souhaiter avorter, n'était pas la calamité qu’elle imaginait. Pendant dix années, elle a eu le temps de l'apprivoiser et de découvrir en elle mille détails qui la lui ont fait adopter jusqu'à lui laisser prendre, de jour en jour, de plus en plus de place dans sa vie et dans son cœur.

Écrire sur Hitler n’a rien d’une sinécure. Lire sur le dictateur allemand n’est que rarement une partie de plaisir. Moralité, une partie des informations peut allégrement passer à la trappe pour un jeune lecteur. Et c’est précisément ici que la bande dessinée intervient, avec des leviers inattendus.

Après une année 2013 bien chargée, la rentrée littéraire de l'hiver s'annonce avec 521 nouveaux romans parmi lesquels 

Ah, les effluves conjugués de résineux de synthèse — 4 vaporisations maximum par heure, tenir les enfants éloignés durant l’aspersion —, de dinde qui chauffe doucement, et de bouteilles de vin qui décantent… Impossible de s’y tromper, cela n’a rien à voir avec un pot de départ : c’est Noël. Et heureusement, toute la famille réunie s’apprête à manger à outrance, avec une joie non dissimulée. 

Les douaniers avec un peu d’humour auront cru à une plaisanterie potache – rentrée littéraire oblige. Sauf que ce ne sont pas des livres de La Blanche qui ont été découverts avec de l’héroïne dissimulée, mais bien des ouvrages pour enfants, en anglais. À l’aéroport de Zurich, en Suisse alémanique, on se pose encore des questions...

Une envolée de lettres, au milieu d’un salon du livre, quoi de plus normal. Depuis plusieurs années, l’Association Lettres & Images travaille avec le salon Lire en Poche et réalise des œuvres en lien avec la thématique générale. Cette année, comme l’imaginaire a pris le pouvoir, l’œuvre a choisi d’explorer cette dimension.

C’est l’événement inattendu de la rentrée littéraire : Batman. Le Chevalier noir fera son entrée fracassante à la fin de l’automne, avec un premier ouvrage scénarisé et dessiné par Enrico Marini. Un deuxième tome est prévu dans le courant du printemps – et on aimerait bien que les deux maisons nous offrent une quadrilogie avec quatre saisons. 

Avec la série « Apprends avec Timmy », l’apprentissage de l’anglais devient un jeu d’enfant. L’adorable mouton Timmy, le plus petit du troupeau de Shaun le mouton et tous ses amis s’amusent autour d’activités créatives bien connues des enfants comme la peinture ou la construction, des situations prétextes à découvrir des mots d’anglais.

Tout commence avec un presque banal problème de harcèlement sexuel – banalisé, en réalité, et bien trop. Dans le monde du comics, toujours très masculin, un certain Scott Allie ancien rédacteur en chef de la maison Dark Horse, s’est particulièrement mal comporté avec deux auteures de la maison. Une récurrence dans son attitude qui a provoqué un gros conflit. 

Vous les aimiez enfant ? Vous les avez découverts grâce aux vidéos de l’INA — ou quelques contrefaçons diffusées sur des plateformes ? Vous les avez détestés, incompris, maudits, et finalement, vous ralliant à l’absurde, vous raillant de l’absurde, vous vous êtes convaincu qu’ils n’étaient pas bien méchants. Ils ? LES SHADOKS !

Entre Graham Jules et les éditeurs Marvel et DC Comics, le conflit dure depuis deux années. Et bien entendu, c’est une histoire de copyright et de super héros qui opposent les deux parties. Le premier est en effet auteur de Business Zero to Superhero, qui devait paraître en 2014. Les deux autres considèrent que le titre de cet ouvrage porte atteinte à leur propre commerce – celui des super héros. Et l’écrivain londonien a vu la foudre lui tomber sur le crâne, lorsque les éditeurs ont découvert le livre qu’il souhaitait commercialiser.

Le web est friand de tout ce qui touche au Tisseur : il doit y avoir des points communs.  Il semble bien qu’un spinoff de Spider Man soit prévu avec le grand retour de Venom. Alors certes, l’Homme Araigné va connaître un reboot en 2018, mais son plus farouche symbiote d’ennemi aura lui aussi sa propre production. L’idée d’un long-métrage Venom traîne depuis quelque temps, et Dante Haper, le scénariste, vient d’être engagé pour la mener à bien. 

Nos confrères de Libération sont allés mettre le doigt là où ça fait mal, montrant les incohérences et les errements du ministère de l’Education nationale sous l’ère Sarkozy. En premier lieu l’esbroufe des chiffres : Luc Chatel s’arme sans cesse de chiffres et de statistiques en tous genres pour nous faire croire qu’avec toujours moins, on fait toujours beaucoup mieux. Mieux que du temps de la gauche, bien sûr, où régnaient la gabegie et le gaspillage.

On se fait une image volontiers caricaturale de nos ancêtres les Gaulois. Mangeant force sangliers, buvant bien et portant barbe et cheveux longs, ces êtres nous semblent violents et peu civilisés. C'est là l'image construite très tôt par l'envahisseur, à commencer par Jules César. Mais c'est surtout un mythe qui a irrigué l'école depuis Napoléon III.

Si le bon roi Dagobert et le grand saint Éloi étaient des enfants, voici à quoi ils ressembleraient. Le premier est indiscret et gaffeur, l'autre méticuleux et réfléchi. Une histoire pleine d'humour qui nous plonge dans la rencontre entre Dagobert et Éloi, deux personnages aux caractères bien trempés : l'un superactif et fouineur, l'autre raisonnable voire un brin maniaque. 

Mauvais genre, peut-être, mais toujours aussi populaire, le roman policier a encore une fois connu de belles heures en 2020. Parcourant les chiffres des meilleures ventes, on retrouve des figures bien connues. En s’appuyant sur les données du panéliste GfK, voici donc un top des livres les plus bankables de l’an passé. Et uniquement en grand format.

« Et si nous utilisions les poésies et métaphores comme métadonnées ? ». Le ton est donné dès les premières lignes du site Poetry for robots (Poèsie pour robots).  Le projet élaboré en colloboration entre Neologic, Webvisions et le centre pour la sicence et l’imagination de l’Université d’Arizona a un but bien précis : apprendre aux robots à comprendre et apprécier la poésie.