Musique et surréalisme en France d’Erik Satie à Pierre Boulez

Sur un territoire déchiré par les vents vivent d'étranges tribus soumises au règne d'un invisible roi-dragon. Le jour où Aegir, l'enfant à la peau d'ours, échappe aux guerriers qui le gardent en cage, le destin du royaume bascule. Traqué sans relâche, Aegir croise la route de Sheylis, une apprentie sorcière chassée de son village. Un sortilège puissant va bientôt unir les deux adolescents contre leur volonté.

est un auteur qu'on ne présente plus en littérature jeunesse. Il nous emporte ici dans un univers de fantasy parsemé de tribus et clans au cœur d'un nouveau monde : Terre-Dragon. L'intrigue est fouillée et les deux héros qui la portent vont avoir un destin hors norme. Aegir, le héros à la peau d'ours, peut sembler faible mais a tout du héros courageux qui porte en lui une puissance mystérieuse. Sheylis, quant à elle, toute désignée comme sorcière, est très attachante avec sa maladresse, sa sensibilité et sa bonne volonté à toute épreuve. L'intrigue progresse en étoffant les différents personnages et nous permet de voir se construire le royaume d'Eric L'Homme avec ses différents peuples, ses lois, ses ambitions claniques et un soupçon de magie.

L'écriture est dynamique et pour amplifier ce rythme, l'auteur a choisi des chapitres courts qui présente l'épopée de chacun des héros en alternance. Ce changement de point de vue à chaque chapitre tient vraiment le lecteur en haleine sur la suite des péripéties de chacun des personnages.

Ce premier tome pose les bases d'une trilogie qui devrait plaire aux jeunes lecteurs. En outre, dans ce premier tome Erik L'Homme éveille notre curiosité en évoquant une prophétie dont les détails seront vraisemblablement révélés dans les prochains tomes. Le lecteur attendra donc avec impatience d'en savoir plus sur le rôle que ces deux adolescents peuvent jouer pour la survie du royaume Terre-Dragon.

Ce premier opus de la saga Terre-Dragon est une belle plongée dans la fantasy genre à l'ambiance toute singulière.

NDLR : Le Tome 2 vient de paraître : Le chant du fleuve

l'Alsace, DirectGroup France, qui possède France Loisirs et Chapitre.com, chercherait à élargir ses activités de distribution au delà du livre, et changerait de nom pour devenir Actissia. Le groupe a été revendu ce printemps à Nafaji Companies, un fonds d'investissement américain.

En mai dernier, l'ancien propriétaire de DirectGroup, Bertelsmann était tellement heureux de vendre le groupe qu'il a financé lui-même la vente, par un emprunt à un taux très préférentiel (notre actualitté).

Bertelsmann possède les plus rentables Random Houses du Canada et de l'Angleterre, tandis Nafaji possédait déjà DirectBrands Inc, qui a les mêmes activités aux États-Unis que DirectGroup en France.

En France, DirectGroup est le numéro deux après la FNAC de la distribution de livres, et compte plus de 4 500 collaborateurs et 250 implantations.

Il atteint avec 5,5 millions de clients un chiffre d'affaires de 600 millions d'euros. La restructuration ou l'élargissement envisagé par Nafaji semblent prévus depuis le rachat par Nafaji, car le nom de domaine actissia.fr a été enregistré le 19 mai, soit la veille du rachat.

Il y a quelques jours avait lieu la conférence de presse de la branche jeunesse de et plusieurs annonces ont retenues notre attention.

Nous parlions içi-même du besoin d'un magazine de décryptage d'actualité pour les jeunes et c'est France 4 qui va s'y atteler avec le concours du CLEMI (Centre de Liaison de l'Enseignement et des Médias d'information). Pour le moment nous n'en savons pas beaucoup plus mais c'est à la rentrée 2015 que ce programme devrait voir le jour.

France 4 fait aujourd'hui 7,3 de part d'audience sur les 4-14 ans.

En ce qui concerne l'animation et qui là relie à la littérature jeunesse, tous support confondus, France Télévisions réalise plus de 274 millions de vidéos vue durant l'année 2014.

Mi-février, la groupe va créer deux chaines officielles sur Youtube, autour des marques Zouzou (3-6 ans) et Ludo (6-12 ans).

Pour Zouzou, une nouvelle création autour de Lulu Vroumette, l'héroïne de Daniel Picouly, avec « Les Carnets natures de Lulu Vroumette » pour « découvrir la nature, ses secrets et ses richesses sous un angle à la fois ludique et pédagogique ».

Une autre adaptation d'album jeunesse, celle des Pyjamasques de Romuald aux éditions Gallimard jeunesse.

Les Pyjamasques sont trois super-héros super-rigolos qui n'ont pas froid aux yeux. Quand sonne minuit, les trois inséparables enfilent leurs pyjamasques et déambulent dans la nuit, au lieu d'être dans leur lit...
Grâce à leurs étranges pyjamas, ils se retrouvent dotés de pouvoirs particuliers : Yoyo rebondit comme une balle en caoutchouc, Gluglu court sur les murs sans jamais se casser la figure, et Bibou, avec ses ailes, s'envole dans le ciel !

La très libre adaptation du Petit Prince revient pour une 3e saison en attendant la version américaine au cinéma le 29 juillet, réalisée par Mark Osborne. Rappelons qu'en librairie, vous pouvez trouver la version novelisée de la série, elle est écrite par Fabrice Colin.

Il a été annoncé également le grand retour de Oui-oui, la nouvelle série. Pour le moment, on sait qu'il devrait ressembler à ceci…

Mystère, mystère… Même si l'on pari qu'il aura un petit pull rouge, un short et un bonnet bleu et un foulard jaune à pois rouge…

En avril, une série Les Grandes Grandes Vacances qui s'annonce prometteuse ; un feuilleton de dix épisodes sur la seconde guerre mondiale « vue à hauteur d'enfant ». La série sera accompagnée de témoignages de personnes ayant vécu enfant cette période. Ce n'est pas une adaptation d'un livre mais il nous semblait interressant d'en parler...

Sept nains et moi, une série française de 26 épisodes de 26 minutes, à la fois en plans réels avec de vrais acteurs mais également de l'animation et qui reprend le thème, comme son nom l'indique, de Blanche Neige et les sept nains, mais à notre époque. On suit les aventures de Blanche, la descendante de l'héröine du conte de fée.

Découvrez les dessous de cette nouvelle série en cliquant sur l'image...

Et dans la saga des retours, est également annoncé, celle de Titeuf avec une nouvelle série de 75 épisodes de 7 minutes. Elle est adaptée des tomes 10, 11, 12 et 13 des albums de Zep (Ed. Glénat).

Dans ce petit village de Touraine, une dynamique association culturelle invite, depuis des années, des écrivains à passer quelques mois en résidence d'écriture, les logeant dans l'ancien presbytère.

Théo, écrivain togolais, accueilli comme tous ses prédécesseurs par la plupart des membres de l'association au cours d'un sympathique pique-nique, commence à faire connaissance avec les uns, avec les autres.

Alors, au fil des rencontres, des découvertes, Théo couche sur le papier quelques portraits des habitants croisés autour d'un café au bar de l'unique café-restaurant du village ou bien au cours de promenades champêtres ou encore lors de soirées organisées chez eux et auxquelles il est, bien sûr, invité.

Le séjour campagnard de cet écrivain qui lui ressemble donne à l'occasion d'élaborer une galerie de portraits qui s'imbriquent les uns dans les autres pour créer une petite communauté mi-branchée, mi-artistique, un peu soixante-huitarde sur le tard, exilée, pour certains de ses membres, de la région parisienne et venue se mettre au vert à quelques encablures de la capitale : assez loin, assez près !

Ces quelques tranches de vies croquées avec beaucoup de finesse ne manquent pas d'attrait même si, pour moi, elles présentent deux petites lacunes pouvant être désagréablement ressenties.

D'abord elles sont très « culturo-centristes », oubliant définitivement ceux qui ne gravitent pas autour de l'association. Même le patron du café n'est qu'une ombre. Les agriculteurs, dans leurs champs, ne sont, eux, que des tracteurs solitaires qui labourent la nuit à la lueur de leurs phares.

Ensuite, elles sont très « culturo-gauchistes ». Il semble que, pour Théo ANANISSOH, ne peut être que de gauche celui ou celle qui a quelques prétentions culturelles ou artistiques et, par conséquent, que de droite tout ce qui n'en a pas ! Un peu sommaire malgré tout ! Et si l'enfant du pays qui est parti en Afrique n'y a apporté que le colonialisme et n'en a ramené qu'un profond mépris pour ces peuples qu'il n'a que contribué à asservir, le schéma est un peu caricatural.

N'empêche ! Il y a malgré tout, au sein de ces photographies parfois un peu sépia, une grande douceur, une grande capacité d'écoute et certainement une bonne dose d'amour pour l'humanité en général. Dans ce petit microcosme (encore une fois un peu tronqué malheureusement), transpirent partout les regards de l'homme sur l'homme, les douleurs, le plaisir, les regrets, le bonheur. La vie, quoi !