La borne biométrique du collège de Poussan dans l'Hérault avait provoqué un véritable scandale dans l'établissement, suite à ce que les parents d'élèves nous ont décrit comme un « projet mené en catimini ».
Les parents avaient déjà protesté contre le fait que la borne soit imposée, sans autre mesure alternative, alors que légalement une telle solution doit être proposée. D'autres sources internes nous ont confié que l'inspecteur au fait de ce qui se déroulait aurait cependant décidé de couvrir la directrice, déclarant officieusement que tout avait été fait, de ce qui ne devait pas l'être.
« Vous comprenez, c'est la fin de l'année dans une semaine, et nous n'aurons plus d'interlocuteur à qui nous adresser à compter de cette date », nous explique une personne tout particulièrement concernée par l'affaire.
En effet, en parallèle de cette installation de borne et du passage des élèves à la reconnaissance digitale, une vague de renvois avait eu lieu. Et Mme Dubos, la directrice de l'établissement avait reconnu avoir frappé, en position de légitime défense, un parent d'élève. Nous avons été contactés pour que cette personne puisse expliquer sa version des faits.
Selon nos sources, il ne s'agissait pas de légitime défense, mais bien d'une agression de la part de la principale, qui aurait refusé aux parents, venus pour comprendre la raison du renvoi de leur fille, de consulter le dossier de cette dernière. Un comportement erratique et violent, nous décrit la personne.
Des renvois en masse...
Manifestement, le collège ne souhaite pas s'éterniser sur le sujet. Quant aux multiples renvois effectués, on a assuré aux parents qu'ils ne seraient pas mentionnés dans le dossier des élèves. Il découlerait d'un contrôle des absences, qui, dans l'établissement, et quand elles sont injustifiées, sont passibles d'une exclusion.