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Un préfet dans la résistance

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Histoire de France

Un préfet dans la résistance

« J'ai voulu comprendre comment Jean Benedetti, mon oncle, avait traversé la Seconde Guerre mondiale. Formé à l'école de la Troisième République, chef de cabinet d'un ministre du Front populaire, préfet sous Vichy, déporté par les Allemands en 1944, c'est ce même homme qui a prêté serment au maréchal Pétain en février 1942 et qui a sauvé des centaines de juifs sous l'Occupation. C'est bien la guerre de Jean Benedetti que j'ai voulu raconter, celle de ce Juste qui s'ignorait et qui évita toutes les embûches de la compromission. J'ai visité les archives, rencontré les derniers témoins, épluché les correspondances, lu les rapports préfectoraux et sous le papier jauni, les clichés un peu éteints, toute une époque a resurgi où l'on croise les silhouettes incertaines de quelques grands hommes comme le maréchal de Lattre, de contrebandiers de la collaboration comme Georges Albertini, de résistants de la première heure comme Pierre-Henri Teitgen, de messagers de l'espoir comme Sabine Zlatin , la grande dame d'Yzieux, d'amis fidèles comme le docteur Abraham Drucker et de rescapés du naufrage comme le jeune Paul Niederman... Le récit d'une histoire française qui restitue dans toute l'épaisseur de la complexité une époque et une vie avec ses réseaux, ses jeux de pouvoirs, ses amitiés, son quotidien et ses mouvements d'opinion ». Arnaud Benedetti

01/2013

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Régionalisme

Albert Reynier. Préfet de la Résistance

A qui observe avec attention le parcours d'Albert Reynier (1889-1949) afin d'en qualifier le sens profond d'un seul mot, c'est le terme d'intégrité qui s'impose. Dans toutes les circonstances d'une intense vie d'engagement, c'est cette valeur suprême qui toujours présida aux choix qu'il eut à opérer, notamment quand, dans la nuit de l'Occupation, il s'agissait d'organiser la lutte clandestine. D'importants jalons marquent cet itinéraire d'exigeante honnêteté morale ; ils scandent les principales étapes de l'existence d'un homme juste qui ne choisit certes pas par hasard "Vauban" pour nom de guerre. Leur enchaînement impressionne, qui est d'une rare cohérence : instituteur dévoué et pédagogue reconnu (en Tunisie comme en France), républicain engagé, soldat valeureux de la Première Guerre mondiale et encore, à cinquante ans, de 1939 à 1940, chef de la Résistance dauphinoise, il est nommé préfet de l'Isère en 1944 et meurt cinq ans plus tard. Son destin est celui d'un héros, simple et tragique à la fois. Il va droit au but, comme une flèche : servir.

10/2016

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Littérature française (poches)

Un amour sans résistance

" Où était-il passé depuis l'Armistice ? Renvoyé dans ses foyers, prisonnier en Allemagne ?J'avais souvent rêvé de lui. Je pensais ne plus le revoir et il était là, à cette heure où j'attendais des Roulieres, au milieu du couloir de la Gestapo. " Quelque part en France, durant l'Occupation, une cave est transformée en cabinet de lecture abritant les auteurs allemands mis à l'index par les nazis. Le personnage, qui enseigne l'allemand dans une école de jeunes filles, et qui, à l'occasion, effectue des traductions pour la Gestapo, mène une vie sans histoire, presque normale malgré la guerre. Jusqu'au jour où, dans un moment de folie frisant l'héroïsme, il aide un prisonnier juif à s'enfuir et le cache dans la cave, aux côtés des écrivains allemands bannis... A travers ce narrateur, dont le sexe demeure mystérieux, Gilles Rozier évoque, dans une France sans résistance, entre passivité et lâcheté, une passion nourrie d'ombre, de silence et de désirs bruts, portée par les fascinantes liaisons de deux langues antagonistes, le yiddish et l'allemand.

06/2005

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Résistance

Lieutenant Darthenay. Un Saint-Cyrien dans la Résistance

Sa vie est un éclair dans un ciel de cendres, lumière du Héros qui magnifie l'Histoire. Né en 1913, ce Saint-Cyrien est peintre, poète et écrivain mais surtout déterminé à se battre. A la tête de sa compagnie d'infanterie, il lutte avec bravoure lors de la Bataille de France en mai 1940, de Gembloux à Lille, avant d'être fait prisonnier. Refusant l'infamie de la défaite, après plusieurs tentatives, il réussit à s'évader de la forteresse de Colditz en juillet 1943. Après avoir tenté de rejoindre les Forces Françaises Libres du général de Gaulle en octobre 1943, il gagne les Maquis de la Résistance dans l'Ain et le Haut-Jura, dirigés par Romans-Petit. Arrêté et abominablement torturé par les sbires de Klaus Barbie, Darthenay ne parle pas. Le courage de son silence sauve des centaines de maquisards. Il est sauvagement exécuté le 11 avril 1944, parachevant un destin exceptionnel tragiquement brisé par la barbarie nazie. Nous suivons, pas à pas, le récit passionnant de cet homme, ce jeune lieutenant, pour lequel servir et résister jusqu'au sacrifice suprême en ont fait un Héros reconnu par ses pairs mais méconnu du grand public. Un Héros Français dont l'exemple est toujours inspirant aujourd'hui.

01/2022

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Histoire de France

Un chasseur alpin dans la guerre et la Résistance

A travers les carnets de Louis Valon c'est une page de l'histoire de la seconde guerre mondiale qui nous est dévoilée. En 1938, Louis Vallon s'engage dans les chasseurs alpins à l'âge de dix-huit ans. En 1940, son régiment est envoyé sur le front de Narvik en Norvège afin de combattre les troupes allemandes. Après son retour en France, il rejoint la Résistance avant d'intégrer l'armée du général de Lattre de Tassigny en 1944. Il participera à la victoire finale des alliés en Allemagne. De sa formation militaire dans les Alpes jusqu'à son combat contre l'ennemi, le parcours extraordinaire de Louis Valon est aussi un témoignage sur l'engagement de nombreux chasseur alpin durant le conflit 39-45.

01/2014

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Actualité politique France

Préfet de la République

Racontant sa carrière hors-norme de préfet, c'est la République que dépeint et que défend Jean-François Carenco, en montrant que le service de l'Etat n'a de sens qu'au regard des valeurs universelles qui le portent. Une tranche d'histoire française qui dessine les voies d'avenir pour la France. Un préfet de la République qui reste en place pendant plus de 25 ans a nécessairement traversé des crises, des doutes, approuvé ou réfuté les orientations des gouvernements qui se succèdent. S'il survit à tous les changements d'époque, de gouvernement, de lieux, c'est qu'il a la République en lui et aussi une histoire personnelle qui lui permet de tenir. Cette histoire personnelle, c'est la promotion républicaine, le travail et encore le travail. Quant à la République, de Marseille à Paris, de F. Mitterrand à E. Macron, c'est toujours la même idée qui a animé Jean-François Carenco : la République est le meilleur vecteur vers ce qui est appelé aujourd'hui le " vivre-ensemble ". Avec ce livre, l'auteur nous permet d'entrevoir une face essentielle de l'action de l'état. Il nous parle du préfet qui incarne la Nation et l'état dont il est le représentant, de sa difficile tâche du maintien de l'ordre, de son travail d'organisateur sur le terrain et de bien d'autres choses encore. Dans un pays où l'état a construit la Nation ces lignes veulent convaincre que notre avenir est toujours à inventer ensemble et que la République en est le chemin.

10/2022

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Sciences historiques

Souvenirs d'un préfet de police

" Voilà que l'on découvre un préfet, et préfet de Police à Paris s'il vous plaît, mais aussi un avocat, un " journaliste intermittent " (c'est son terme), qui ne semble pas éprouver trop de gêne ou de scrupules à cumuler le poste de préfet avec un mandat d'élu, comme à créer un journal (La Ligue) pour y publier ses propres mémoires. Sous la fameuse " République des Jules ", voilà bien un drôle de préfet, qui vous ouvre tous les couloirs de la cuisine, à commencer par son propre dossier, qui n'hésite pas à mettre à plat ses conflits - avec la presse, avec le Conseil municipal de Paris, avec les successifs ministres de la Justice eux-mêmes -, à révéler les petites comme les grandes manipulations, éludant tout au plus parfois les noms pour ne pas mettre dans l'embarras certains de ses concitoyens. Drôle de préfet, mais manifestement drôle de personnage, dandy à coup sûr, qui s'honore de l'image de " l'homme aux gants gris perle " qu'on s'escrime à lui accoler, qui veut même bien passer pour le " Monsieur Mystère " des " maisons de rendez-vous ", qui ne craint pas de se battre en duel et sait manier la plume aussi bien que le pistolet ou l'épée. Ces Souvenirs d'un préfet de police ne sont pas seulement l'histoire d'un homme retraçant sa carrière, mais un étonnant tableau des mœurs à l'époque où la République allait prendre son envol. Et dont nous restons les héritiers. "

04/2002

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Résistance

Berty Albrecht. Une féministe dans la Résistance

Berty Albrecht, née à Marseille, en 1893, dans une famille protestante d'origine suisse, a été infirmière Pendant la Première Guerre mondiale, puis a épousé à Rotterdam en 1918 le financier Frédéric Albrecht qu'elle suit à Londres, avant de s'installer seule à Paris avec ses deux enfants en 1931. Elle y fonde Le Problème sexuel, revue défendant le droit à l'avortement. Au moment de la montée des fascismes, elle accueille des réfugiés allemands et espagnols. Devenue surintendante d'usine, elle rencontre en 1934 Henri Frenay, grand amour de sa vie. Ensemble, ils organisent à Lyon, en 1941, le mouvement Combat. Arrêtée en 1942 par la police de Vichy, elle s'évade et reprend ses activités clandestines. Capturée par la Gestapo, torturée, elle se pend, à Fresnes, le 31 mai 1943. Inhumée au Mont-Valérien, elle est l'une des six femmes Compagnon de la Libération. A l'aide de sources nouvelles, Robert Mencherini et Ann Blanchet retracent le destin de cette femme exceptionnelle. Robert Mencherini est professeur honoraire des universités en histoire contemporaine, président des Amis du Musée de la Résistance en Ligne en Provence-Alpes-Côte d'Azur, membre des conseils d'administration et scientifique du Mémorial des Milles. Ann Blanchet est conservatrice du Patrimoine au Service des collections des musées de la ville de Marseille.

09/2022

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Poésie

Danse en résitance

L'écriture poétique et l'écriture chorégraphique de Marie-Françoise Ghesquier sont très liées. Toutes deux nécessitent un long travail de mise en oeuvre, finesse, précision, un lien intime avec les profondeurs de la vie psychique. Chaque pas de danse est une prise de risque à la recherche d'un idéal. Une écriture qui arpente inlassablement le même domaine : le corps qui cherche à exprimer le mouvement enraciné dans l'imaginaire et projeté vers l'autre. Figurer la beauté du monde à travers la danse, précieuse huile essentielle, ne pouvait résulter que de l'expression d'une douleur suprême, "au point exquis" . En voici quelques gouttes, distillées au fil de ces pages.

08/2021

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Résistance

Un Juif berlinois organise la résistance dans la Wehrmacht. Arbeiter und Soldat

Cette biographie raconte l'histoire de Martin ­Monath, socialiste juif, et de son activité pour dresser les soldats allemands contre leurs officiers. Né à Berlin en 1913, Martin Monath a été, dans les années 1930, un dirigeant de l'organisation de jeunesse socialiste juive Hashomer Hatzaïr en Allemagne. Fuyant Berlin, réfugié à Bruxelles en 1939, il rejoignit le mouvement trotskiste clandestin dirigé par ­Abraham Léon. Il se réfugie ensuite Paris en 1943 où il crée le journal Arbeiter und Soldat dont le premier numéro paraît en juillet ? 1943. Martin Monath lance alors son travail d'organisation de cellules clandestines de soldats allemands pour une lutte révolutionnaire contre les nazis. A Brest, sur la base navale, ce sont plus de 50 soldats allemands qui participent à la diffusion du journal, dont la Gestapo retrouve des exemplaires dans les mains de soldats stationnés en Italie. Trahis, les soldats allemands de la base navale de Brest qui se sont engagés dans la lutte antinazie sont arrêtés et fusillés. De même, des trotskistes français qui participent à Arbeiter und Soldat sont arrêtés. Certains d'entre eux sont fusillés, d'autres déportés à Buchenwald, dont ils ne sont pas revenus. Monath s'enfuit en Belgique, puis revient à Paris pour la Conférence européenne de la 4e Internationale en février ? 1944 et d'où il produit d'autres numéros d'Arbeiter und Soldat à partir de mai ? 1944. Dans cette biographie, Nathaniel Flakin nous raconte les derniers jours de Martin Monath qui, après sa capture par la police française en juillet, est finalement grièvement blessé par un gestapiste. Miraculeusement rescapé, en fuite, il sera repris et pendu pendant la première quinzaine d'août par des nazis en fuite, la corde semblant à la Gestapo plus fiable que les balles auxquelles il avait miraculeusement échappé. S'appuyant sur des recherches archivistiques approfondies, Nathaniel Flakin utilise des lettres, des témoignages et des documents non publiés.

11/2021

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résistances, sauvetages

L'Art de la Résistance. Quatre ans dans la clandestinité en France

Comment résister quand on a dix-neuf ans ? Telle est la question qui se pose à Justus Rosenberg, jeune juif de culture allemande étudiant à la Sorbonne lorsque les nazis lancent la campagne contre la Belgique et imposent bientôt l'Occupation au nord de la France, le régime antisémite de Vichy dans la zone sud. Porté par son courage, un sens moral à toute épreuve et le hasard des rencontres, Justus se fraye alors un chemin vers la Résistance. D'abord à Marseille, où il organise l'exil d'artistes, d'écrivains et d'intellectuels menacés par le nazisme au sein du réseau Varian Fry, tels Heinrich Mann, Marc Chagall, Alma Mahler et André Breton. Puis depuis le maquis, et jusque dans les bataillons de la Libération. Ces mémoires, rédigés tardivement par un homme d'action devenu professeur de littérature, constituent un témoignage aussi personnel qu'exemplaire sur la lutte contre le totalitarisme.

03/2024

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Histoire de France

Ma Résistance dans la compagnie Stéphane. Une jeunesse dans la tourmente

Jacques Maréchaux a vingt ans lorsqu'il décide d'entrer en Résistance. Le nom d'un contact en poche, il prend le train pour Grenoble et rejoint le maquis en octobre 1943 avant d'intégrer la compagnie Stéphane. Pendant une année, sous le nom de Cousin, il sillonne avec ses compagnons les massifs environnants. Son récit, un des derniers témoignages majeurs inédits du maquis, narre la vie quotidienne de la compagnie. Il nous permet de découvrir les conditions de vie extrêmes de ce groupe de camarades prêts à tout, soudés derrière leur chef charismatique : de repérages en embuscades, ces hommes constituent une unité de guérilla active et efficace qui deviendra, à la fin de la guerre, le noyau du 15e bataillon de chasseurs alpins. Au fil des pages et des actions, on voit se dessiner les profils de ses compagnons et le grand brassage culturel et humain de la Résistance : déserteurs yougoslaves de l'armée allemande, réfractaires au STO, étudiants, paysans, ouvriers, tous unis dans une fraternité du combat qui force le respect. On y découvre comment l'engagement de ces hommes, leur vigilance, leur entraînement, leur endurance, leur courage, ont contribué à la Libération.

05/2015

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Histoire de France

Le 8e cuirassiers dans la Résistance

Les nombreux ouvrages sur la résistance évoquent rarement "l'Organisation de la Résistance Armée". L'ORA, composée d'officiers de l'armée active, eut cependant l'occasion de mener des opérations remarquables contre l'occupant. C'est ici le regroupement issu d'un escadron du 1er Régiment de France et d'anciens officiers et sous-officiers du 8e Cuirassier dissous en 1942 qui rassemble nombre de Résistants sous l'égide de leurs chefs. Leurs actions se dérouleront en Indre, et en Loir et Cher, pour rejoindre le front de la Poche de Saint-Nazaire en Loire Atlantique, et pour revenir à la Libération, en Loir et Cher et en Touraine dont est originaire le Colonel du régiment.

04/2014

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Histoire de France

Solange s'engage dans la Résistance

Solange Dubuisson est née à Mamers, dans la Sarthe, le 9 septembre 1922. Quand la guerre éclate, elle suit ses études à l'Ecole Normale d'institutrices du Mans. Dès 1941, elle intègre un groupe de la Résistance puis devient agent de liaison de l'Organisation Civile et Militaire pour laquelle elle effectue de nombreuses missions dans le Maine, en Bretagne et en Normandie. Contrainte de se cacher après l'arrestation de son chef, elle échappe par deux fois à la Gestapo. Elle n'en continue pas moins ses missions, tout en cachant des réfractaires au STO qui vont ensuite constituer, à Ruillé-sur-Loir, un maquis mis en place avec l'aide de Guy Déliot et Michel Gadois. En compagnie de ses hommes, elle organise des sabotages, recueille des aviateurs anglais, combat les Allemands les armes à la main. Enfin elle participe à la libération de la région de Tours avec le bataillon IV/4 du 65e régiment d'infanterie qu'elle a intégré. Au retour des opérations sur la Loire, elle est nommée chef départe- mental du service social des FFI, et assure l'accueil des déportés et des prisonniers. En avril 1945, elle se marie au gendarme Guy Déliot, puis en 1951 le suit en Nouvelle Calédonie où, faute de poste d'enseignement disponible, elle devient Secrétaire générale de la Chambre d'Agriculture de Nouméa. En 1960, après la mort de son mari, en servi- ce commandé à la Martinique, elle revient en France avec ses trois enfants pour exercer au Mans son métier d'institutrice, jusqu'à sa re- traite en 1978. En 1981, elle se remarie avec Bernard Alexandre. Toujours active, elle est actuellement membre de l'ADMD (Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité).

09/2015

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Histoire de France

La résistance dans le Midi toulousain

"Quand Pétain prend les rênes, je déchiffre instantanément ce que signifie cet événement. Je comprends qu'en raison de la défaite on va fiche en l'air ce que j'ai appelé ma France", témoigne Jean-Pierre Vernant (1914-2007), résistant et professeur de philosophie au lycée Pierre-de-Fermat à Toulouse. Michel Goubet, à travers les témoignages de nombreux résistants, nous raconte le régime de Vichy, la Collaboration et le combat dans la clandestinité, au prix de nombreuses souffrances, de ces hommes et ces femmes de nationalités et d'origines très diverses. L'auteur aborde les périodes critiques de la Libération et de l'après-Libération, avec leurs dissensions et fractures. Le monde résistant est d'abord glorifié durant la période du "résistancialisme", puis il devient une source de controverses, avant d'être menacé par l'oubli. Seule l'histoire est capable d'apporter sérénité et objectivité à cette période.

11/2015

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Actualité politique France

Marmaille de la République. Les confessions d'un préfet

De "Marmaille la cour" , ou enfant élevé en plein air à La Réunion, à Préfet de la République. Gilbert Payet nous dépeint un parcours d'une richesse et d'une diversité exceptionnelles. Son regard acéré et sa capacité de recul lui permettent d'analyser sans détour les maux de notre Etat et de notre administration : Hypertrophie des administrations centrales, culte du présentéisme, dérives de notre monarchie républicaine. S'appuyant sur des exemples concrets, il livre une analyse impitoyable des incohérences de notre droit et des entraves mises à l'action de ceux qui sont chargés de sa mise en oeuvre : étrangers condamnés et interdits du territoire mais circulant librement munis d'une convocation en préfecture ou sous protection de l'autorité judiciaire ; quartiers ou écoles sous emprise salafiste ; mais aussi entreprises françaises confrontées à une concurrence déloyale sous le couvert d'une règlementation européenne aussi injuste qu'inadaptée ou croulant sous les charges d'un modèle social aujourd'hui dépassé. Cette analyse s'accompagne de propositions personnelles en faveur de la reconquête de notre souveraineté et du retour à la reconnaissance du pouvoir discrétionnaire de l'administration lorsque la sécurité de nos concitoyens est en jeu.

12/2021

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Autres collections (9 à 12 ans

Olga Bancic - Une jeune mère dans la Résistance

"Ma chère petite fille, mon cher petit amour. Ta mère écrit la dernière lettre, ma chère petite, demain à 6 heures, le 10 mai, je ne serai plus. Mon amour, ne pleure pas, ta mère ne pleure pas non plus. ". . Ces mots sont extraits de la lettre écrite le 9 mai 1944 par Olga Bancic à sa fille Dolorès, alors âgée de 5 ans. Engagée dans la Résistance française, cette jeune femme roumaine, juive et communiste, faisait partie du groupe de FTP immigrés dirigés par Missak Manouchian. Arrêtée avec ses camarades, elle fut exécutée par les nazis. La vie et le combat d'Olga Bancic sont un exemple pour tous ceux qui refusent le triomphe de la barbarie. Le destin du groupe Manouchian auquel elle appartenait a inspiré le célèbre poème d'Aragon chanté par Léo Ferré sous le titre de L'Affiche rouge.

02/2022

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Historique

39-45 (fr). Une famille dans la Résistance

Après avoir vécu l'enfer des tranchées, on avait dit à Ulysse que c'était la der des ders. L'histoire en a voulu autrement. Vingt ans après, la Seconde Guerre mondiale éclate. Dans ce nouveau tome, retrouvez Ulysse et toute sa famille, au coeur de ce conflit, entre Occupation et Résistance... Points forts, mots-clés : Seconde Guerre mondiale - Occupation - Résistance - Paris - Normandie - Histoire - Famille - BD

10/2022

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Troisième République

Un préfet de la Troisième République en terre d'Algérie. Biographie

Un jeune normand débute par hasard une carrière préfectorale en pleine Troisième République. Il est confronté aux grandes idéologies du moment : la laïcité, l'anticléricalisme, la colonisation... Après trois sous-préfectures et trois préfectures en Métropole, il est nommé préfet d'Oran où il restera 15 ans, durée exceptionnelle dans cette administration. Ainsi la majeure partie de sa carrière concerne l'Algérie et tous les problèmes du moment : la question des populations autochtones, la question juive, la question espagnole, et également la question marocaine, en raison de la frontière commune et des visées françaises sur ce pays du Maghreb qui est resté autonome. Le préfet croisera de nombreuses personnalités. Durant sa carrière il aura représenté le gouvernement de la République de façon ferme, rigoureuse, adoptant les politiques définies, tout en bénéficiant d'une grande indépendance pour la gestion du département d'Oran, si loin de Paris.

06/2022

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Littérature française

Disparu au mont Mouchet. Un Français de Tunisie dans la Résistance en Auvergne

Un roman au contexte historique avéré qui montre que des Français et des Musulmans d'Afrique du Nord, ainsi que des Républicains Espagnols émigrés, s'engagèrent aussi dans la résistance avec toute leur foi en la France qu'ils vénéraient et pour l'amour de la Liberté qui les habitait. Certains furent impliqués dans le Maquis du Vercors et combattirent les Allemands jusqu'à leur anéantissement ; d'autres, comme dans ce roman, intégrèrent les différents maquis d'Auvergne où ils se battirent avec courage et abnégation, y laissant leur vie, contre l'occupant nazi et ses collaborateurs indignes.

11/2010

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Résistance

Jean et Alice Pelletier, un couple dans la Résistance et la Déportation

Jean Pelletier est originaire du Loiret (Orléans et Saint-Jean-de-Braye). Il s'engage très tôt dans la Résistance au sein du réseau de renseignements CND Castille du colonel Rémy. Il agit en région parisienne, en Orléanais et en Belgique. A partir des informations recueillies par d'autres agents, il réalise des microfilms qui sont transmis aux services londoniens de la France libre. Son épouse Alice est également membre du réseau. Trahis, ils sont arrêtés et déportés en 1942. Après cinq transferts de camps, Jean Pelletier meurt d'épuisement à Nordhausen, le 29 mars 1945. Malgré la maladie et ses conditions terribles de détention, Alice Pelletier survit du camp d'Auchswitz et retrouve ses quatre enfants. Elle est décédée en 1994. Le destin de ce couple de résistants a été essentiellement reconstitué à partir de nombreuses archives privées familiales et des dossiers du Service historique de la Défense (SHD) de Vincennes.

06/2022

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Histoire de France

Le prix du courage. Une famille dans la résistance

Après la défaite de juin 1940, la famille d'André Boulloche refuse en bloc l'armistice, le régime de Vichy et la collaboration. Tous vont participer de façon active et trois d'entre eux vont mourir en déportation : sa mère Hélène à Ravensbrück en octobre 1944, son frère Robert, inspecteur des finances, à Ellrich (annexe de Dora - Buchenwald) en janvier 1945, et son père Jacques, ingénieur général des Ponts et Chaussées, à Buchenwald en février 1945. Ses soeurs Jacqueline et Christiane se mettront à la disposition de la Résistance parisienne comme agents de liaison avant de rejoindre le maquis en juin 1944. Charles Kaiser nous conte, à travers la figure d'André Boulloche, délégué militaire du Général de Gaulle à Paris, unificateur des mouvements de Résistance de la région Nord, avant d'être trahi, arrêté, blessé et déporté, le récit de ces destins hors du commun brisés par le prix même de leur courage. Haut fonctionnaire après-guerre, ministre de l'éducation nationale sous la Ve République, pionnier de la construction européenne, André Boulloche fut un personnage de l'ombre qui oeuvra sa vie durant pour la paix. Charles Kaiser qui a côtoyé la famille pendant près de cinq décennies raconte leur l'histoire. Le prix du courage est l'histoire édifiante de l'engagement héroïque d'une famille dans la Résistance.

06/2017

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Histoire de France

Femmes dans la Résistance, aux armes, citoyennes !

Elles n'étaient pas même citoyennes, puisque le chemin des urnes leur était fermé : La République, c'était une affaire d'hommes ! Mineures politiquement, socialement, juridiquement, les femmes subirent le désastre de l'été 1940 avec effarement, convaincues que leurs hommes, comme en 1914, sauraient faire face. Prenant conscience de l'inhumaine réalité de l'Occupation et de la complicité du régime, beaucoup parmi elles allaient relever le glaive et combattre l'inacceptable. De leur engagement naquit à la Libération un mouvement irrésistible destiné à les emmener vers l'égalité avec les hommes. Alors que 2015 voit Germaine Tillion et Geneviève de Gaulle-Anthonioz entrer au Panthéon, Jean-Pierre Martin revient sur le rôle des femmes dans la Résistance pendant la seconde guerre mondiale. Le lieutenant-colonel Martin est l'auteur de nombreux ouvrages d'histoire militaire et régionale. Il a notamment publié un ouvrage sur la Résistance en Rhône-Alpes et sur La libération de la Provence.

10/2015

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Lecture 9-12 ans

Emile et Mado. Enfants dans la Résistance

Paris, printemps 1942. Depuis l'emprisonnement de son père par les Allemands dès le début de la guerre, Emile, 12 ans, vit seul avec sa maman et leur chien Puce. Les conditions de vie sont difficiles à cause de l'occupation et du rationnement. La mère d'Emile qui est infirmière doit travailler double. Mais ce soir - ou plutôt cette nuit - Emile est inquiet. Il est deux heures du matin et sa mère n'est toujours pas rentrée. "Si un soir, je ne reviens pas, l'a prévenu sa maman, tu dois quitter immédiatement Paris et aller chez ma soeur Jeanne à Nogent-le-Rotrou. Prends Puce avec toi et quelques bagages que tu glisseras dans la sacoche de ton père. Il y tient beaucoup. J'aimerais qu'il la retrouve à son retour. Ensuite, va. Et ne te retourne pas". Fidèle à sa promesse, Emile prend la route de Nogent-le-Rotrou à 150 kilomètres de Paris. En chemin, il rencontre Mado - Madeleine de son vrai nom -, 12 ans elle aussi qui tente de passer en zone libre. Les deux enfants

03/2020

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Histoire de France

Le Préfet & le Saumon

Durant toute sa vie, chargée de rencontres exceptionnelles avec les hommes et l'Histoire, Jean Deleplanque a puisé la maîtrise de ses diverses fonctions dans son initiation à la pêche par Fernand Lejeune, le "pêcheur solitaire" de Mauriac. "Elle me permit souvent de mieux comprendre mon partenaire ou adversaire et, parfois, comme lors de la prise du saumon, d'anticiper, de prévoir les réactions de l'autre, de freiner progressivement son élan, d'éviter la faute brutale, de laisser du temps au temps et de lui accorder sa chance." La vie de Jean Deleplanque a véritablement débuté à 20 ans, sous l'Occupation, avec son entrée clans la Résistance et la libération de nombreux prisonniers des geôles gestapistes. Puis est venu le temps de la guerre d'Algérie avec Soustelle, et le massacre évité de Batna; le service de l'Etat et la préfectorale avec Maurice Bourgès-Maunoury, le général de Gaulle, Michel Poniatowski, Pierre Messmer et François Mitterrand. Passé dans le privé, l'auteur a poursuivi son incroyable parcours en étant, depuis 30 ans, administrateur de Cartier. Ce récit fourmille de rencontres et d'anecdotes (jusqu'au lieu de résidence du général de Gaulle à Londres et aux dessins de la Croix de Lorraine), autant d'événements insolites qui permettent de comprendre un peu mieux le fond de l'Histoire.

06/2011

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Littérature française

Le préfet est mort

Ce livre est une tragédie tropicale qui se déroule dans une bourgade montagnarde d'une colonie britannique d'Afrique australe en 1955. Le préfet va rendre visite aux habitants, mais ses heures sont comptées. Tous le détestent. Tous auraient une bonne raison d'en finir avec lui. Qui a tué James Roscoe et pourquoi est-il mort ? C'est un roman policier d'atmosphère, dépaysant, et celui des passés cachés.

04/2019

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Histoire de France

Le genre de la Résistance. La Résistance féminine dans le Nord de la France

La Résistance se développe sur un terreau fortement imprégné par la différence des rôles sociaux entre les sexes. Si elle entraîne quelques femmes dans une vie d'homme, la plupart agissent au coeur du foyer, dans la continuité des rôles traditionnels. Quand bien même elles acceptent le sacrifice à l'égal des hommes, les résistantes ne sont pas des combattants de l'ombre comme les autres. Parce que l'histoire de la Résistance a longtemps été écrite au masculin, sa version féminine demeure méconnue. flue signifie résister au féminin ? Quel sens les résistantes ont-elles donné à leur engagement ? Comment a-t-il été perçu par la société, en temps de guerre puis après la guerre ? Autrement dit, dans quelle mesure l'identité féminine a-t-elle influé sur les modalités comme sur les représentations de l'engagement ? L'ouvrage propose de découvrir la résistance féminine en l'éclairant d'un double regard : celui de sa répression orchestrée par l'occupant et celui des reconnaissances mises en oeuvre à la Libération. Menée à l'échelle d'un laboratoire privilégié - le Nord, rattaché au commandement militaire allemand de Bruxelles -, cette étude de la mobilisation féminine dépasse les frontières régionales. En montrant le rôle majeur joué par les femmes dans le tissage des liens entre Résistance et société, elle donne sens à la formule du colonel Roi-Tanguy : «Sans elles, la moitié de notre travail eût été impossible.»

04/2015

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Religion

Journal de résistance d'un chrétien dans le monde

" Quand tout ce à quoi l'on croit, tout ce que l'on aime, tout ce dont on est héritier est menacé, alors il faut résister. A un monde sans repère et déjà barbare, j'oppose ma foi de chrétien. A la mondialisation qui efface tout, les identités et les cultures, j'oppose la splendeur de ma civilisation. A la cité planétaire, j'oppose la simplicité de mon village. Au monde des lettres, trop souvent injuste et cruel, j'oppose ma vérité d'écrivain. A la culture de mort, j'ose opposer la culture de la vie et de l'amour. Aux tueurs embusqués, j'oppose la sérénité des veilleurs. Ce que j'ai écrit là est donc un acte de résistance, le plus juste moyen de protéger la beauté menacée du monde. "

09/2003

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Droit

La Résistance dans la pratique judiciaire (1940-1944)

Entre 1940 et 1944, l'appareil judiciaire français a été mobilisé par le régime de Vichy et mis au service tant de sa politique d'exclusion que de sa politique de répression sans cesse aggravée. Le serment de fidélité à la personne du Maréchal Pétain, exigé de l'ensemble du corps judiciaire, est demeuré jusqu'à nos jours le symbole par excellence de l'asservissement de la magistrature française à ce régime honni. La soumission du corps judiciaire apparaît encore bien souvent totale, puisque l'on sait bien que seul un magistrat, Paul Didier, a refusé de prêter ce serment exigé de l'ensemble des agents de l'Etat. C'est bien à tort, cependant, que l'on réduirait la résistance judiciaire à cet unique et emblématique acte d'insubordination. Ceux qui, pendant les années sombres, ont continué à exercer leur profession de magistrat, au parquet comme au siège, disposaient, en raison même de leur place privilégiée dans les rouages de la répression, de moyens non négligeables, sinon pour soutenir l'effort de résistance de leurs compatriotes, du moins pour leur éviter le pire. Ces actes de protection à l'égard des inculpés de résistance, voire ces actes de soustraction pure et simple à la répression, peuvent prendre diverses formes qui vont de la qualification juridique de complaisance à de bien opportunes abstentions de poursuivre, en passant par des services subrepticement rendus. Ces actes ne se laissent pas facilement cerner et ils n'ont d'ailleurs pas toujours été pris en considération à la Libération. C'est à ces grains de sable désireux d'enrayer le bon fonctionnement de la mécanique d'élimination des opposants, à ces magistrats discrets qui luttèrent avec les armes pour eux familières du droit et de la procédure, que ce nouveau volume de la collection "Histoire de la Justice" est dédié.

11/2012

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Encyclopédies de poche

La Résistance. Une morale en action

Juin 1940. La France, humiliée et défaite, n'est plus que l'ombre d'elle-même. Pourtant, aussitôt, une poignée d'hommes et de femmes décident de " faire quelque chose Cette phase pionnière est suivie d'une lutte longue et incertaine pour transformer cette volonté de résistance en une action structurée aussi efficace que possible. Rude tâche tant pour la Résistance intérieure que pour la France Libre qui, non sans frictions et désaccords, s'épaulent au fil du temps. Filières d'évasion, collecte de renseignements, publications clandestines, faux papiers, attentats... graduellement, malgré une répression féroce, la Résistance tisse sa toile. En 1943 et 1944, tout en ne cessant jamais d'être minoritaire, elle s'enracine socialement, gagnant le combat idéologique et politique qu'elle livre à l'occupant et au gouvernement installé à vichy. Laurent Douzou retrace l'histoire, les combats, les souffrances de cette " armée des ombres " qui eut le courage et l'audace de mettre sa morale en action.

11/2010