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Un piton séparé du reste du monde. ma guerre en Kabylie : journal d'un appelé en Algérie, 1961-1962

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Histoire de France

Un piton séparé du reste du monde. ma guerre en Kabylie : journal d'un appelé en Algérie, 1961-1962

Claude Georges Picard apporte ici le témoignage d'un soldat "appelé" , chasseur alpin, envoyé, en 1961, lors des "événements d'Algérie" sur un piton de Kabylie, dans un poste militaire isolé au coeur de la zone rebelle, à 1200 m d'altitude dans la neige hivernale et sous le soleil accablant de l'été, remplissant à la fois son devoir de soldat et celui d'instituteur-infirmier-écrivain public improvisé dans un village kabyle entièrement acquis à la rebellion. "Encore un accrochage dans le village avec les fells. Leur pouvoir d'évanouissement est magique. Ne dit-on pas disparaître par enchantement. A la première rafale ils se fondent dans la nuit, se volatilisent et nous restons comme des cons, seuls et désemparés sur le terrain. Ils doivent bien rire, planqués dans la forêt, enterrés dans leurs caches invisibles... Les lendemains d'accrochage, toujours beaucoup d'appréhension en descendant dans le village. Entre le soldat de nuit, qui n'hésiterait pas à tirer et le gentil soldat qui soigne, apprend à lire et compter, je m'y perds. Lequel est le vrai ? " Un témoignage unique, sans la moindre concession sur les faits et une interrogation profonde sur le drame de conscience qui fut celui de la jeunesse de l'époque. Témoignage qui a fait l'objet en avril 1984 , de cinq émissions à France-inter : "Le Passé singulier" , de Michel Winock et en 1992 d'une lecture de certains passage par Richard Berry sur France 2 dans "Envoyé Spécial" . "Ce manuscrit édité par les EDITIONS DU NET est unique en son genre. J'ai déja publié trois de ses prédécésseurs au CNRS. A ma connaissance il est un des rares à dire ce qu'il tente de faire pour saisir sa hiérarchie contre l'abus des tortures et autres exactions". Jean-Charles Jauffret

01/2013

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Histoire internationale

Algérie mon amour. Journal épistolaire d'un appelé en Algérie (1960-1962)

1960-1962 : 2 ans, 24 mois, 730 jours. 730 lettres écrites avec une régularité de métronome, non par défi ou serment, mais par besoin et nécessité. Besoin de tout dire d'événements qui appartiendraient un jour à l'histoire, de ne rien cacher, même si l'inquiétude de la destinataire est à la clef. Journal épistolaire que cette chronique au jour le jour de la vie d'un appelé, comme les 1 400 000 jeunes Français du contingent qui firent leur service militaire en Algérie de 1954 à 1962, mais qui ne connurent pas tous la même expérience de ce "maintien de l'ordre" : la guerre n'exista que longtemps après sa fin. Le destin militaire plaça l'auteur dans un secteur dangereux, celui de la frontière tunisienne, mais à un poste qui l'était moins, celui de responsable chiffre du bataillon, au coeur des informations les plus secrètes, dans une unité en charge du poste de Sakiet sur la frontière même. Là il fit la découverte de la guerre, telle qu'il ne pouvait l'imaginer : quadrillage, ratissage et accrochages, mais aussi intervention de l'aviation, de l'artillerie, des blindés, déplacement des populations, ramassage des suspects et leur fouille, torture suivie de la "corvée de bois", embuscades qui tuent les copains, garde nocturne avec la peur au ventre, mesquinerie de la vie militaire, chaleur et manque d'eau mais aussi froid et boue. Par-dessus tout, ce fut la découverte d'un pays magnifique et d'une misère insondable, d'un peuple déchiré et accueillant, avec toute la révolte et l'indignation d'un jeune homme plein de l'idéal humaniste, mais stoppé dans son élan et ses projets d'avenir.

03/2012

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Histoire de France

Oran 1961-1962. Journal d'un prêtre en Algérie

Le Père Michel de Laparre de Saint Sernin fut envoyé par l'église de France comme curé d'une paroisse à Oran en 1961, au moment de la fin de la présence française en Al-gérie. Il arrive dans une ville en état de siège, où le FLN, l'ALN, l'OAS, l'Armée française, les CRS, les Gardes mo-biles, les ATO (Auxiliaires Temporels Occasionnels) et les barbouzes s'affrontent dans une lutte meurtrière. Du 5 juillet 1961 jusqu'au 19 août 1962, il notera presque au jour le jour ses observations et ses réflexions. Ce témoignage authentique réserve beaucoup de surprises pour tous ceux qui cherchent à savoir et à comprendre ce qui s'est vraiment passé pendant la guerre d'Algérie. Il fait voler en éclats les déformations et diffamations de certains historiens "politiquement corrects". Le texte inédit "Misères de la guerre d'Algérie" de Jean Brune ainsi que 22 gravures de Jean François Galéa sur les horreurs de la guerre d'Algérie viennent enrichir cette nouvelle édition. Ces dernières nous donnent une idée des atrocités commises par le FLN contre les civils européens et musulmans.

05/2013

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Droit

La justice en Algérie, 1962-1968

En juillet 1962, au lendemain de l'indépendance et par la suite du départ massif des magistrats et auxiliaires de justice français, la situation de la justice en Algérie paraît catastrophique. Mais assez rapidement l'appareil judiciaire va à nouveau s'organiser. Cet ouvrage analyse les étapes de cette organisation. L'auteur, en s'appuyant sur les textes de lois et de décrets, étudie de façon systématique la formation du personnel judiciaire et le fonctionnement des juridictions ; puis, par une analyse des déclarations et écrits des dirigeants politiques, tente une approche de la justice politique; il dresse, enfin, le bilan des premières années de l'indépendance.

01/1968

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Histoire de France

GENERAL DU CONTINGENT. En Algérie, 1960-1962

Le général Ailleret rejoint l'Algérie en mai 1960, quelques jours après le succès de la première explosion atomique française au Sahara. Il y reste jusqu'au printemps 1962. Pendant presque deux ans, il est le "patron" de quelque quatre cent mille officiers, sous-officiers et soldats, qui mènent une guerre sans nom, sans visage : la guerre d'Algérie. C'est donc un témoignage exceptionnel que nous publions aujourd'hui, une page de notre histoire retrouvée trente ans après la mort d'un de ses acteurs principaux. Le général Ailleret fait revivre ces années de sang et de larmes, depuis sa nomination dans le Constantinois, comme commandant de la Zone Nord, jusqu'à l'arrêt des combats. Il ne nous cache rien de ses doutes, de ses difficultés, de ses angoisses. Il évoque aussi ses succès, les nuits sans sommeil, le contingent qui le soutient contre les putschistes, la guerre des rues, les ordres de Paris, l'arrestation des factieux... Deux années épuisantes, exaltées. Car les généraux se font rebelles, les rebelles agents secrets, et les agents secrets... terroristes. Le général Ailleret mêle avec talent ses réflexions stratégiques personnelles, des anecdotes tragiques, drôles parfois, l'évocation des combats. C'est toute une époque qui renaît sous nos yeux, des années de souffrance et de malentendus. Général du contingent est un témoignage historique hors du commun : quand un soldat se fait chroniqueur.

11/1998

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Aventure

24 Heures du Mans : Anthologie sixties. 1961-1963 : Rivalités italiennes ; 1964-1967 : Le duel Ferrari-Ford ; 1968-1969 : Rien ne sert de courir...

Revivez en BD les grands moments de la plus célèbre des courses d'endurance ! Depuis sa création en 1923, le rendez-vous des 24 Heures du Mans a connu des moments d'anthologie. Après sa victoire en 1960 face à Aston Martin, Ferrari compte bien prouver l'efficacité de ses TR61 et 250GT. En 1961, la marque italienne au cheval cabré s'apprête à devenir hégémonique. Mais le mitan des années 60 marque aussi l'arrivée de l'emblématique constructeur américain Ford dans la course. C'est le début des rivalités. De 1964 à 1967, les deux constructeurs n'auront de cesse de se défier ! A la fin des années 60, malgré le modèle vieillissant de la GT 40, Ford continuera à défier l'ambitieuse écurie Porsche avec notamment une dernière course de légende dont le héros est un jeune pilote belge prometteur : Jacky Ickx. Frissons, innovations techniques, révélations et rebondissements sont au rendez-vous de cette décennie remarquable pour le sport automobile, une époque qui méritait bien une anthologie.

11/2023

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Littérature étrangère

Journal 1962-1969

En 1962, après six années d'interruption et l'autodafé de ses précédents cahiers, S+awomir Mrozek reprend l'habitude de tenir son journal. Il jouit déjà en Pologne d'une immense popularité, les autorités communistes lui font les yeux doux et l'encouragent même à voyager. Et c'est à l'occasion d'un séjour en Italie, sans l'avoir nullement prémédité, que Mrozek fait le choix de l'exil. Il écrit Tango, l'une des pièces qui lui vaudront sa renommée internationale, voyage d'une capitale à l'autre au gré des représentations, et se trouve à Paris en août 1968, lorsque les armées du Pacte de Varsovie écrasent le Printemps de Prague. Par une lettre ouverte dans Le Monde, Mrozek s'insurge et, dans la foulée, il demande l'asile politique à la France. Sa femme, l'artiste peintre Maria Obremba, tombe soudain gravement malade. Elle mourra d'un cancer à Berlin-Ouest et c'est sur cette tragédie intime que s'achève ce premier volume du journal. Le lecteur découvrira non seulement le laboratoire d'un auteurà l'humour irrésistible, mais aussi ses doutes, ses tourments, ses colères, comme lorsqu'il s'écrie : " Seigneur, comme je hais la littérature ! "

11/2015

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Histoire de France

La 4e batterie. Journal intime d'un appelé en Algérie (1er mars 1961 - 5 janvier 1963)

Jeune appelé du contingent en Algérie, Renaud de Bary a relaté dans son journal intime son trajet de soldat du 1er mars 1961 au 5 janvier 1963. Après une période de formation à Dinan, il évoque Alger, les Aurès, Behagle, Lafayette, El Arous, Boghari et Boghar. Autant de toponymes qui éveilleront sans doute bien des souvenirs dans la mémoire de ceux qui ont vécu ce qu'on appelait alors pudiquement les événements d'Algérie et qu'on ne craint plus d'appeler aujourd'hui la guerre d'Algérie. Le jeune soldat traverse cette période charnière de notre Histoire qui encadre les accords de cessez-le-feu puis du référendum d'autodétermination et il parle à coeur ouvert de son quotidien, de ses échanges avec ses camarades, de ses angoisses, de ses peurs. Il le fait sans pathos, mais, sans jamais se prendre pour un héros, soulève avec pudeur bien des questions restées encore en suspens, sur la torture notamment ou sur la vie militaire pendant cette période douloureuse. Ce livre intéressera à coup sûr ceux qui ont fait la guerre d'Algérie mais aussi très certainement tous ceux qui sont en quête d'informations sur ces années difficiles.

12/2014

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Histoire internationale

Algérie : sortie(s) de guerre. 1962-1965

Souvent prisonnier de "mémoires affrontées ", le traitement historique de la guerre (l'Algérie a eu peine à sortir de tels horizons. Qu'il s'agisse des mémoires combattantes (surtout françaises), de celles des victimes de toutes natures, de leurs collatéraux, voire (les Etats, la liste est longue (les travaux portés par le besoin - plus ou moins conscient - de faire le deuil, sans qu'on sache toujours ce qui relève de la mise à jour objectivée ou de l'enfouissement. En la matière, la période postérieure au 19 mars 1962 est souvent absorbée, dans les images mentales des métropolitains, par un besoin de passer à autre chose, qu'exprime bien l'idée de liquidation du passé colonial. Il y a là, au coeur de l'événementialité, une asymétrie voisine et violente, rappelant celle vécue après septembre et surtout décembre 1944.1 oblitération métropolitaine des violences, qui de militaires deviennent au printemps et à l'été 1962 désormais civiles (dans leur immense majorité), doit donc être évaluée. La compréhension de ce hiatus est en effet centrale pour saisir les mécanismes de sorties de guerre. Il y a d'abord celles des hommes (supplétifs, soldats perdus de l'OAS, militants anticolonialistes, prêtres) dont les destins basculent entre la fuite éperdue et l'espoir bientôt démenti de pouvoir " faire société " en Algérie. Il y a ensuite celles de l'Etat qui génère des temporalités différentes allant de l'urgence du rapatriement et de l'insertion (pour les Français) en métropole aux illusions de maintien d'une présence militaire ou industrielle en Algérie. Enfin, il y a les échos régionaux de la guerre. A cet égard, l'intégration économique voire sociale des rapatriés n'exclue ni des conflits d'identités individuelles, ni de profonds clivages politiques dont les effets se font encore sentir : le combat anticolonial étant la matrice d'une génération.

07/2014

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Algérie

Autogestion en Algérie. Une autre révolution? (1963-1965)

On l'ignore souvent, mais dès la fin de la guerre d'indépendance, un million d'hectares et 500 entreprises sont délaissés par leurs propriétaires coloniaux. Spontanément, paysans et travailleurs occupent ces biens sans maîtres. Reconnaissant officiellement cette situation, le gouvernement Ben Bella promulgue, le 23 ? mars 1963, un décret ? : la gestion des biens déclarés vacants - ainsi que celle des biens "? anormalement exploités ? " - sera assurée par les travailleurs. Le 30 ? mars, un nouveau décret fait explicitement référence à "l'organisation et la gestion des entreprises en autogestion" . Autogestion ? : le mot est lancé, officialisé, avec de nouvelles structures ? : assemblée générale des travailleurs, conseil des travailleurs, comité de gestion, directeur, conseil communal d'animation de l'autogestion. Le Bureau national des biens vacants devient Bureau national d'animation du secteur socialiste sous la responsabilité de Mohammed Harbi, qui mobilise militants et chercheurs, algériens et français. Les résistances sont fortes : l'armée accapare une bonne partie du secteur agricole mis hors autogestion ? ; dans beaucoup d'entreprises et de terres le pouvoir des travailleurs est confisqué par une nouvelle bourgeoisie qui entend accaparer la révolution à son profit. Après le coup d'Etat de Houari Boumedienne en 1965, seule demeurera le vocabulaire socialiste sans réalité pratique. Dans ce recueil qu'il introduit, présente et annote, Mohammed Harbi a sélectionné une série de ses propres écrits, de textes et de documents, pour beaucoup inédits, et des enquêtes de terrain qu'il a dirigées dans les fermes et usines autogérées. Alors que l'on commémore, en mars ? 2022, les 60 ans des accords d'Evian et de l'indépendance de l'Algérie, alors que le Hirak réclame une nouvelle révolution, ce livre vient rappeler l'histoire de l'autogestion algérienne, mise sous le boisseau par les autorités.

04/2022

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Histoire de France

La guerre des appelés en Algérie. 1956-1962

Février 1956 : dans le cadre des renforts promis par Guy Mollet à l'Algérie, les premiers "Disponibles" quittent Marseille pour Alger. A leur suite, l'auteur nous entraîne à Oran, à Bône, en Kabylie, dans des fermes qu'il faut aménager, des postes qu'il faut construire, en bordure des forêts, des montagnes où, insaisissable, rôde le Rebelle. Peu à peu pourtant, les "Appelés" apprennent à dominer leur peur, à "crapahuter" comme leur adversaire, à nouer contact avec la population. Et ils se prennent d'amour pour ce pays rude, sauvage, difficile. Voici la "Bataille d'Alger". Vue du bled, elle prend une autre dimension : sur place, avec leurs pauvres moyens, les "naufragés du Quadrillage" font face à la grève, à l'insurrection. Voici le 13 mai, vécu de loin, à travers les transistors, depuis le bled, en Oranie ou en Kabylie ; vécu de près, en contact étroit avec les habitants des mechtas, des douars, des villages. Si les "Barricades" de 1960, le "Putsch" de 1961 ne les atteignent qu'étouffés par la distance, ils leur montrent que la fin de l'Algérie française est proche. Après avoir cru à la victoire en participant aux grandes opérations "Challe", ils se résignent au départ. L'auteur, qui les a vus vivre, souffrir, être tristes ou gais, a voulu rendre hommage à tous ces Appelés qui avaient vingt ans, et qui étaient fiers.

09/1999

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Littérature française

A tout prix. Journal d'un écrivain (1961-1962)

Il paraît qu'on n'est pas sérieux quand on a 17 ans et qu'on est poète. Mais Roger Rudigoz sait surtout qu'on n'est pas vernis quand on en a 40 et qu'on l'est resté... Il ne demande pourtant pas grand-chose, juste qu'on lui foute la paix et qu'on le laisse écrire. Est-ce trop demander ? Manifestement oui, tant il a l'impression que le monde entier se ligue contre lui, du percepteur à son patron, de son éditeur à ses voisins, jusqu'aux chiens avides de la chair de ses mollets. Ici, pas de langue de bois, pas de bons sentiments, juste une voix lucide et puissante qui s'est toujours bien gardée de hurler avec la meute.

11/2014

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Littérature française

TOUS FEUX ETEINTS (CARNETS 1965,1966,1967)

N'a-t-on pas tout dit sur un écrivain qui occupe depuis plus d'un demi-siècle l'avant-scène de la littérature contemporaine ? Cependant la parution des Carnets 1965, 1966, 1967, Carnets sans dates, Carnets 1972 qui précédèrent de peu son suicide, apporte sur l'homme et le moraliste un éclairage plus intime, plus féroce et plus absolu. En notant ses réflexions à propos de son travail et de ses rencontres, il se parle et nous parle à travers son orgueil et sa volonté de solitude. Lorsque je mourrai, écrit-il déjà en 1965, on trouvera encore des raisons pour montrer que je ne suis pas mort comme il fallait. L'obsession de la mort et le besoin de maintenir une distance entre les autres et lui-même sont comme le tracé secret, émouvant, d'une pensée parallèle à son oeuvre de créateur.

05/1975

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Critique littéraire

Retour en Kabylie

Claude Georges Picard a publié aux Editions du Net en décembre 2013, "Un piton séparé du reste du monde", témoignage d'un soldat "appelé", chasseur-alpin, affecté en 1961 en Algérie dans un poste militaire sur un piton de Kabylie. Il y remplissait à la fois, son devoir de soldat et celui d'instituteur-infirmier-écrivain public improvisé dans un village Kabyle acquis totalement à la cause des rebelles. A la suite de la parution de ce témoignage et d'une émission de télévision très suivie en Kabylie, il est invité par l'association culturelle du village à revenir sur les lieux où il avait passé quatorze mois sous l'uniforme militaire. "Retour en Kabylie" est le récit de ces trois jours de retrouvailles entre un ancien soldat français accompagné de sa fille et la population d'un village kabyle un demi-siècle après les événements relatés dans "Un piton séparé du reste du monde".

11/2015

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Littérature française

COMPLAINTE MANDINGUE. Journal 1960-1962

Une succession d'aventures aussi bien désolantes que désopilantes remplit ce Journal intime dont le très picaresque narrateur, héritier de Gil Blas, nous livre à sa manière le récit d'une éducation sentimentale et des illusions perdues de sa génération au début des années soixante. De Paris au cœur de l'Afrique noire, du Dahomey au Danemark ou en son pays basque d'origine, avec le souvenir rémanent de l'enfance et de la guerre (où notre auteur parvint à rallier la mythique France Libre à travers l'Espagne), c'est un tourbillon de vie intense, de passions folles, de dépressions et de rebondissements dans un suspense émotif qui ne vous lâche pas. Deux figures féminines imposent l'image la plus moderne et la plus contrastée de l'éternel féminin : Kid, petite danoise déchirée entre son romantisme et sa fringale d'émancipation ; Alice, délicieuse fille des îles éprise de traditions et victime de son tempérament. Tout cela, traversé de rencontres et d'entretiens saisissants avec Céline peu avant sa mort, de personnages aussi divers que Joris Ivens, Michel Leiris, Jean-Louis Curtis, Dominique de Roux sur lequel se termine l'ouvrage, et des amis épars auxquels l'auteur reste fidèle quelles que soient leurs opinions : Jean-Jacques l'ex-officier para de l'OAS, Nicolas le Communiste. Quant au style, il justifie une fois de plus l'exceptionnel hommage qu'avec les plus fins critiques, Pol Vandromme a su lui rendre dès la parution du premier volume, et confirmer depuis : " Ce Journal est celui d'un homme libre. Libre devant les intimidations du siècle comme devant celle des mantes religieuses et des benêts pâmés. Libre comme on a désappris à l'être aujourd'hui ; en esprit fort et en vivant magnifique. Jacques d'Arribehaude défie et nargue. Il contredit en sauvage et il en jubile en hédoniste, irrégulier et insoumis, se moquant des prudences opportunes en polémiste de race, le carquois plein de flèches qu'il lance en archet virtuose... Avec cela, pour accompagner ses morceaux de bravoure, les affermir et les exprimer à la perfection, une langue superbe, d'une abondance et d'une diversité qui donnent le vertige. Un grand écrivain méconnu à découvrir pour l'admirer en happy few. " " C'est une lecture qui enchante dans son désenchantement, mais dans le désenchantement la vitalité reste la plus forte. Avec ma tripe de gauche, je constate, dans la jubilation, à quel point la communauté des sensibilités est plus forte que la communauté des idées. " Edgar MORIN

05/1999

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Littérature française

Antonia. Journal 1965-1966

Palerme, 1965. Antonia est mariée à un notable de la ville. Soumise et contrainte à l'oisiveté, elle rend compte dans son journal de ses " journées-lignes " et d'un profond malaise. Suite au décès de sa grand-mère, Antonia reçoit quantité de boîtes contenant lettres, carnets et photographies. En dépouillant ces archives, elle reconstruit le puzzle du passé familial, cosmopolite et vertigineux. Deux ans durant, elle puise dans cette recherche la force nécessaire pour échapper à sa condition. Roman d'une émancipation féminine dans les années 1960, Antonia est rythmé de photographies tirées des archives familiales de Gabriella Zalapì. Comme chez Sebald, elles amplifient la puissante capacité d'évocation du texte.. tout en brouillant les pistes sur le statut fictif du texte.

01/2019

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Littérature française

Le Sursitaire Lettres d'un appelé à sa femme (1961-1962)

Les lettres réunies dans ce livre ont été écrites au début des années soixante par un universitaire de 27 ans, marié et père de famille, accomplissant son service militaire comme simple soldat... Un témoignage authentique, parfois comique, parfois navrant, mais toujours pittoresque.

07/2014

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Critique littéraire

Saute le temps. Journal d'un écrivain (1960-1961)

Saute le Temps est le journal d'un écrivain d'une rare insolence. Mordant et ironique, il n'épargne rien ni personne dans ce début des années soixante tristement gaulliennes. Ni les politiques, ni le monde des lettres, pas plus que ses propres petites compromissions n'échappent à sa virulence. Rudigoz est un observateur et un moraliste, un styliste et un pamphlétaire. Il y a du Céline dans ses rapports aigres-doux avec son éditeur, du Léautaud dans ses vitupérations, du Léon Bloy dans sa hargne quotidienne contre la bêtise ambiante. Ici, pas de langue de bois, pas de bons sentiments, juste une voix lucide et puissante qui s'est toujours bien gardée de hurler avec la meute.

10/2012

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Humour

Quelques manifestants

Ces dessins sont extraits de divers albums : Rien n'est simple (1962), Tout se complique (1963), Sauve qui peut (1964), La grande panique (1966, 1994), Information-consommation (1968), Face à face (1972), Bonjour, bonsoir (1974), Un léger décalage (1977), Comme par hasard (1981), Vaguement compétitif (1985), Luxe, calme et volupté (1987) et Beau temps (1999).

10/2000

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Romans historiques

Tlemcen. Journal d'un appelé en Algérie

Au coeur d'un coup d'état... TLEMCEN  est un récit où s’entremêlent faits vécus et événements fictionnels. C’est à la fois une œuvre qui porte témoignage de ma vie d’appelé, durant la guerre d’Algérie, et un récit où les péripéties ajoutées enrichissent un quotidien souvent peu romanesque. L’auteur est donc un des acteurs de cette fiction. Le pari étant que le lecteur, saura démêler sa propre voix, de celle des autres personnages. L’intrigue essaie d’introduire une tension dramatique s’intégrant à celle propre au déroulé des événements historiques. On s’achemine vers les accords d’Evian, les français ont voté « oui » au référendum d’autodétermination. Les Pieds-noirs ne se font guère d’illusions, ils soutiennent l’OAS qui se bat pour une Algérie Française. Putsch des généraux, affaire de Bizerte, attentats OAS, FLN, actions des Barbouzes, les Appelés subissent et réagissent à tous ces événements, auxquels ils participent ou suivent sur leurs Transistors. Histoire vécue, histoire fictionnelle, histoire officielle et collective, s’entrecroisent dans cette autofiction. Tlemcen est le tableau, vu à travers le filtre d’un jeune français, arraché à son milieu familial, d’une période trouble et agitée de l’Histoire de France. Il relate une étape de la vie de l’auteur et la fin de vie de l’Algérie Française !

10/2018

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Cinéma

Les années Karina (1960 à 1967)

Après les Années Cahiers (1950-1959) durant lesquelles Jean-Luc Godard fit ses premières armes de critique aux Cahiers du cinéma, les Années Karina couvrent la première période créatrice du célèbre metteur en scène. Epouse de Jean-Luc Godard, Anna Karina va jouer dans la plupart de ses films tournés entre 1960 et 1967 : Le Petit soldat (1960), Une femme est une femme (1961), Vivre sa vie (1962), Bande à part (1964), Une femme mariée (1964), Pierrot le Fou (1965). Il y aura aussi le Mépris (1963), avec Brigitte Bardot, et tant d'autres films encore. Ce volume contient des entretiens avec Godard parus dans les Cahiers et dans d'autres revues (dont un entretien avec J.-M.G. Le Clézio par exemple), ainsi que des articles qui permettent d'évaluer aujourd'hui ce que furent ces sept années dans la vie de Jean-Luc Godard.

03/2007

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Poésie

Journal 1952-1962

En 1952, Allen Ginsberg a 26 ans. Il n'a encore rien publié. Il erre, fait des rencontres, s'interroge et commence à écrire. Howl et Kaddish sont en gestation. L'importance de cet ouvrage tient justement au fait qu'il présente les "sources" de l'écriture de ce grand poète de la Beat Generation : des notes, des croquis, des brouillons, des ébauches de poèmes publiés plus tard, des carnets des voyages qu'il a effectués au Mexique, dans le bassin méditerranéen, en Afrique de l'Est ainsi qu'à travers les Etats-Unis.

11/2012

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Histoire de France

J'ai mal à l'Algérie de mes vingt ans. Carnets d'un appelé, 1960-1961

"D'autres ont préféré déserter. Pour moi, il n'en était pas question. Appelé en Algérie, je n'y suis pas allé pour faire la guerre mais pour gagner mes compatriotes à la conscience que cette guerre n'avait rien à voir avec les intérêts de la France. Le moment était venu de faire mon travail de militant de la paix. Paix qui ne pouvait survenir que si les appelés comprenaient les véritables enjeux de la pacification". De février 1960 à mai 1961, "au vu et au su de tout le monde", Marcel Yanelli écrit sur des petits carnets, pendant les opérations ou après. "Ces écrits, ainsi que les quelques 200 photos prises là-bas, sont restés longtemps dans un coin de mon bureau. Seuls, les plus proches de ma famille les avaient lus..." Pourquoi sortent-ils seulement maintenant ? "Les choses doivent venir en leur temps, celui du mûrissement par exemple... Ou encore celui du sentiment aigu de la précarité du temps, surtout pour les gens de mon âge qui ont vécu cette période...Celui, également, du travail de mémoire, de réparation que la France n'a pas voulu effectuer..." "Cette guerre d'Algérie est toujours là, dans un coin de ma tête, dans mes émotions, dans mon bien-être et mon mal-être...".

02/2016

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Monographies

Bissière. La part de l'Autre. Journal en images 1962-1964

Au cours des deux dernières années de sa vie, entre 1962 et 1964, Roger Bissière a peint ce qu'il appelait son "Journal en images" , composé de plus de 150 petits tableaux datés du jour de leur réalisation, et dédiés à la mémoire sa femme. Cette dernière avait d'abord été son modèle, puis le sujet de sa peinture. Dès le milieu des années quarante, elle participera en outre activement à la "fabrique" de l'oeuvre, en cousant et brodant des tentures faites de tissus appliqués. Quand elle meurt brutalement en octobre 1962, celle qui a été surnommée "Mousse" devient alors l'objet et la raison d'être de ce questionnement quotidien. La disparition de son épouse laisse en effet Bissière dévasté. Toutefois, il reprend vite le chemin de l'atelier. Et "comme un pommier fait des pommes" , le peintre crée, à l'aide de ses pinceaux et de quelques feutres, une imposante série de tableaux dans lesquels il livre jour après jour une chronique intime. Il ne cherche pas ici à recréer le monde mais à restituer, par les couleurs et les rythmes de son pinceau, la fraîcheur des bois, l'incandescence du feu, la légèreté d'une journée de printemps. Plongé dans la nature de ce pays qu'il affectionne, la campagne du Lot, il en redit la vie germinative et la perpétuelle renaissance. Ces images sont ainsi une projection de lui-même en quête d'une communion spirituelle avec celui qui contemple ses images, peignant "pour être moins seul en ce monde misérable" et pour tendre la main par-delà l'espace et le temps aux autres hommes. Cette publication, accompagnée de trois essais d'Isabelle Bissière, d'Alain Madeleine-Perdrillat et de Florian Rodari, est éditée à l'occasion de l'exposition présentée sous le même titre de septembre 2023 à janvier 2024 à la Chapelle des Pénitents du Musée Granet d'Aix-en-Provence, où la collection de Jean Planque - qui fut l'ami de l'artiste et son soutien auprès de la galerie Beyeler de Bâle - est déposée

11/2023

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Histoire de France

Lili à Alger. Une jeune prof dans une ville en guerre (1961-1962)

En septembre 1961, une toute jeune prof de 22 ans, nommée au lycée Fromentin d'Alger, est expédiée sans ménagement dans le «chaudron» algérois. Sa première année d'enseignement coïncide avec la fin de l'Algérie française. Difficultés, contraintes, discussions enflammées marquent son apprentissage professionnel et politique. Ce témoignage d'une patos, «Française métropolitaine» en langage pied-noir, est forcément partiel mais rigoureusement authentique.

01/2015

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Humour

Quelques jours de congé

Ces dessins sont extraits de divers albums : Rien n'est simple (1962), Tout se complique (1963), Sauve qui peut (1964), La grande panique (1966, 1994), Saint-Tropez (1968), Face à face (1972), De bon matin (1983), Insondables mystères (1993) et Grands rêves (1997).

10/2000

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Humour

Quelques jours de congé

Ces dessins sont extraits de divers albums : Rien n'est simple (1962), Tout se complique (1963), Sauve qui peut (1964), La grande panique (1966, 1994), Saint-Tropez (1968), Face à face (1972), De bon matin (1983), Insondables mystères (1993) et Grands rêves (1997).

11/2023

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Littérature française

Koléa. Un village pacifié de l'Algérois au temps de la Guerre d'Algérie (1960-1962)

Nos politiques ne manquent jamais de procéder à des rappels historiques à propos de ce que fut la Guerre d'Algérie. Ils s'évertuent à tirer des conclusions volontairement radicales et définitives afin de plaider une cause qui ne manque jamais d'être partisane, pleine d'arrière-pensées politiques. N'est-il pas de bon ton de stigmatiser, même au plus haut niveau de l'Etat, le "colonialisme" , les "exactions" de l'Armée Française et notre "impérialisme occidental" ? J'ai la naïveté de croire que je suis, aujourd'hui, en mesure d'apporter une contribution et de porter un témoignage sur la grande et riche Histoire de l'Algérie, vue par un simple appelé du contingent dans un village tranquille de l'Algérois où il a participé, 22 mois durant, à une mission culturelle et pacificatrice telle que la souhaitait officiellement le Gouvernement Français. J'ignorais alors qu'un tel comportement me conduirait, plus de 60 ans plus tard, à être qualifié, comme tous mes compagnons d'arme, de "criminel contre l'humanité" !

02/2023

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BD tout public

Charonne - Bou Kadir. 1961-1962, Une enfance à la fin de la guerre d'Algérie

Jeanne Puchol est née, vit et travaille à Paris. Après des études de photo à l'École nationale supérieure des Arts Décoratifs, elle publie son premier album de bande dessinée en 1983, aux éditions Futuropolis. Elle est l'auteur d'une vingtaine de titres, parus chez Casterman, Delcourt, Dupuis, Des Ronds dans l'O ou encore L'An 2. A illustré Meurtres pour Mémoire de Didier Daeninck aux éditions Gallimard. Elle a participé, textes ou illustrations, à cinq livres aux éditions Tirésias.

05/2012

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Histoire de France

L'Algérie en couleurs. 1954-1962, Photographies d'appelés pendant la guerre

L'Algérie comme vous ne l'avez jamais vue. 1 400 000 appelés du contingent se sont succédé en Algérie entre 1954 et 1962. La plupart avait juste vingt ans, n'avait jamais quitté la France et parfois même leur village. Munis de petits appareils kodachrome, ils ont photographié ce pays qu'ils découvraient : la vie des populations, les femmes et les enfants, la beauté des paysages exceptionnels. Mais aussi leur quotidien de soldat, les marches sans fin à travers la montagne kabyle, les opérations militaires, le contrôle exercé sur les populations civiles... Des milliers de photographies ont ainsi été prises. Les voilà pour la première fois. Elles ne racontent pas la guerre. Elles donnent à voir une autre Algérie, loin des images réalisées par les services photographiques des armées ou les reporters des journaux en quête de scoops ou d'images choc. Ce livre est le fruit d'une récolte unique réalisée auprès des anciens appelés. Plus de 2000 photos ont été envoyées, par des centaines d'anonymes, sollicités par les auteurs et France Info.

10/2011