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Sur les origines du génocide contre les Tutsi. Tome 1, La fausse théorie de peuplement initial au Rwanda

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Histoire internationale

Sur les origines du génocide contre les Tutsi. Tome 1, La fausse théorie de peuplement initial au Rwanda

"L'Histoire nous interpelle et nous enjoint de tourner le dos à l'ethnisme de fabrication colonialo-missionnaire. Uni dans sa réalité sociologique, notre peuple fut toutefois flanqué d'une fausse image de désunion, que les Pères Blancs présentèrent comme vraie aux yeux du monde entier, à travers une falsification voulue et calculée de notre histoire orale vieille de bientôt 10 siècles". La principale préoccupation de l'auteur est de voir congédiée pour toujours l'idéologie du génocide contre les Tutsi. En vue d'une réconciliation sincère et véritable, fondée sur la vérité historique. Aussi l'auteur compte-t-il présenter dans son prochain livre, la définition exacte jusque-là inexistante de cette terrible idéologie tutsicide.

12/2019

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Histoire internationale

Le génocide des Tutsi du Rwanda

D'avril à juillet 1994, entre 800 000 et 1 million de Tutsi sont exterminés au Rwanda. Le dernier génocide du XXe siècle ne s'inscrit pourtant pas dans une histoire séculaire d'antagonisme ethnique. Il est le produit d'un racisme importé des sciences coloniales et réapproprié par une partie des acteurs politiques rwandais et de la population. Cet ouvrage analyse l'émergence et les évolutions de ce racisme, et la manière dont il conduisit au génocide et fut mis en actes par les pratiques de violence. Il montre ainsi que l'extermination des Tutsi, quoique n'étant pas inéluctable, ne fut ni un accident ni une réaction spontanée. En évoquant aussi bien les tueries au plus près de leurs conditions d'exécution que le rôle des acteurs de l'Etat et de la communauté internationale, tout particulièrement l'ONU et la France, l'auteur inscrit cet événement au coeur de notre XXe siècle et des enjeux contemporains. L'analyse des questions mémorielles et judiciaires, et de la sortie du génocide, permet enfin de comprendre que ses conséquences se font ressentir aujourd'hui encore dans tous les aspects de la vie sociale.

08/2018

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Rwanda

Témoin à « nu ». Génocide contre les Tutsi Rwanda, 1994

Rescapé du Génocide contre les Tutsi du Rwanda en 1994, Charles Butera est marié et père de quatre enfants. Dans ce récit poignant, Témoin à "nu" : Génocide contre les Tutsi, Rwanda 1994, il nous parle de ce génocide qui lui a coûté famille et amis et sa dignité d'être humain. Sous une plume limpide, le lecteur trouvera la foi en la vie que seuls les survivants parviennent à nous transmettre : cette résilience qui réaffirme la force de l'espèce devant la cruauté humaine. Une parole saisissante, un récit bouleversant.

03/2023

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Histoire internationale

Rwanda 1994, paroles de rescapés. Témoignages du génocide perpétré contre les Tutsi

Cela fait plus d'un quart de siècle. A l'occasion de la 26e commémoration du génocide perpétré contre les Tutsi, dix rescapés se souviennent. Neuf femmes et un homme racontent ce qu'ils ont vécu en 1994 au Rwanda. Cette année-là, certains d'entre eux n'étaient encore que des enfants. Aujourd'hui, ils ont préféré quitter leur pays, car tout leur rappelait l'horreur d'un pays meurtri dans sa chair. Unis dans leur combat, ils sont tous membres de l'association Tubeho Family qui a pour objet de permettre aux rescapés vivant en France de sortir de leur isolement social et psychologique, de se souvenir et de se reconstruire. Même si les blessures ont laissé des cicatrices profondes, jour après jour, souffle après souffle, la vie reprend sa place.

06/2020

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Que-sais-je ?

Le Génocide des Tutsi au Rwanda. 2e édition

Le génocide perpétré au Rwanda d'avril à juillet 1994 a été exceptionnel par son envergure, sa rapidité et son mode opératoire : plus d'un demi-million de Tutsi ont été exterminés en cent jours. Les victimes sont généralement tombées sous les coups d'un très grand nombre d'assassins ayant eu recours à des armes rudimentaires. Quels ont été les ressorts d'une telle tragédie ? Quelles en ont été les causes, lointaines ou plus immédiates ? Comment s'est-elle déroulée ? Quelles séquelles a-t-elle laissées ? Ce génocide n'appartient pas qu'à l'histoire : il reste un enjeu politique contemporain, tant au Rwanda qu'ailleurs dans la région et de par le monde, notamment en France. Les débats restent intenses ; les oppositions, souvent violentes. Filip Reyntjens, en s'appuyant sur des faits communément admis, offre des clés de lecture pour une interprétation plus sobre de ce qu'on a appelé le " dernier génocide du XXe siècle ".

08/2021

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Droit international public

Justice française et génocide des Tutsi au Rwanda

Le génocide des Tutsi au Rwanda est un fait juridique indéniable. Il hante les relations entre ce pays et le monde occidental en général et la France en particulier. Le cas français est à cet effet un terrain intellectuel et scientifique de premier ordre dès lors qu'il a participé au drame rwandais bien avant l'année tragique de 1994. Les dossiers individuels traités à ce jour "Au nom du Peuple français" par la justice française sont discutés, jugés, contestés. Cet ouvrage collectif entend mettre en évidence les dossiers judiciaires relatifs au génocide des Tutsi au Rwanda à partir du cas de la France et des décisions et arrêts des juridictions internationales, européennes, constitutionnelles, administratives et judiciaires.

04/2021

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Rwanda

Le choc. Rwanda 1994 : le génocide des Tutsi

Le Rwanda a sombré au printemps 1994 dans un drame historique majeur : un génocide décimant la plus grande partie de la population tutsi et dévastant le pays. C'est le choc qu'a provoqué cet événement que les auteurs et autrices du présent ouvrage, originaires du Rwanda, de Belgique, de France, entendent explorer : leur propre saisissement d'abord et la manière dont il a pu orienter leur travail d'investigation, d'écriture ou de création. Puis les racines culturelles, idéologiques, sociales et politiques de l'accomplissement du génocide. Car ce crime de masse systématique, prémédité et planifié, est toujours le fruit d'un enchaînement complexe de causalités. Interroger le génocide des Tutsi, c'est tenter de comprendre les ressorts de notre regard sur les violences extrêmes, de notre morale, de nos lâchetés, de nos collusions. De comprendre aussi les contours de notre commune humanité.

03/2024

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Histoire internationale

Le génocide au village. Le massacre des Tutsi au Rwanda

Fruit d'une enquête d'une dizaine d'années dans une commune du Rwanda, cette histoire "à la loupe" reconstitue, à travers ses lieux, ses acteurs et ses rescapés, l'exécution à l'échelle locale du dernier génocide du XXe siècle, concentré sur quelques mois (d'avril à mi-juillet 1994), et révèle la très grande proximité géographique, sociale, familiale des bourreaux et de leurs victimes. Nourri des témoignages aux procès, ceux des survivants, des tueurs et des témoins, mais aussi de déambulations sur les lieux de l'extermination, le récit met en lumière les mécanismes de ces massacres entre voisins et la créativité meurtrière des bourreaux qui ont assuré la redoutable efficacité du génocide des Tutsi. Il éclaire l'ampleur de la participation populaire, ainsi que le rôle des imaginaires de guerre défensive et d'animalisation des victimes qui ont animé les tueurs. Ce texte est aussi l'histoire de la confrontation d'un chercheur à la violence inouïe d'une parole et de la commotion produite par les traces physiques de l'extermination. A ce titre, il invite à une réflexion sur les manières d'écrire l'histoire d'un événement dont tant de dimensions demeurent inédites au regard des autres configurations de violence extrême.

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Rwanda

Le génocide au village. Le massacre des Tutsi au Rwanda

Fruit d'une enquête d'une dizaine d'années dans une commune du Rwanda, cette histoire "à la loupe" reconstitue, à travers ses lieux, ses acteurs et ses rescapés, l'exécution à l'échelle locale du dernier génocide du XXe siècle, concentré sur quelques mois (d'avril à mi-juillet 1994), et révèle la très grande proximité géographique, sociale, familiale des bourreaux et de leurs victimes. Nourri des témoignages aux procès, ceux des survivants, des tueurs et des témoins, mais aussi de déambulations sur les lieux de l'extermination, le récit met en lumière les mécanismes de ces massacres entre voisins et la créativité meurtrière des bourreaux qui ont assuré la redoutable efficacité du génocide des Tutsi. Il éclaire l'ampleur de la participation populaire, ainsi que le rôle des imaginaires de guerre défensive et d'animalisation des victimes qui ont animé les tueurs. Ce texte est aussi l'histoire de la confrontation d'un chercheur à la violence inouïe d'une parole et de la commotion produite par les traces physiques de l'extermination. A ce titre, il invite à une réflexion sur les manières d'écrire l'histoire d'un événement dont tant de dimensions demeurent inédites au regard des autres configurations de violence extrême.

02/2024

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Histoire internationale

Ma mère m'a tué. Survivre au génocide des Tutsis au Rwanda

" Je m'appelle Albert Nsengimana et j'aimerais vous raconter mon histoire. Je voudrais d'abord parler de ma vie avant l'année 1994. Je pense que cette année est lourde de signification pour nous, les Rwandais, car c'est alors qu'a eu lieu le génocide contre les Tutsis. J'avais à peine sept ans ". Vingt-cinq ans après cette tragédie qui aura duré cent jours et conduit au massacre de près d'un million de personnes, Albert, aujourd'hui âgé de trente et un ans, témoigne pour la première fois dans ce document exceptionnel. Alors que sa mère, une Hutue, a orchestré et accompagné la tuerie de ses propres enfants, qu'elle a pour certains d'entre eux livrés elle-même à des miliciens hutus qui perpétraient les massacres, Albert échappe miraculeusement à la mort. A travers ce récit qui dépasse l'entendement, Albert a trouvé la force de dire au monde : " Plus jamais ça ". Son histoire démontre la capacité de résilience du peuple rwandais, les difficultés que ce pays doit affronter et la nécessité du pardon à l'heure où les premiers génocidaires sortent de prison... Face à des drames personnels d'une telle ampleur et d'une insoutenable violence, la voie de la résilience est-elle concevable ?

04/2019

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Histoire internationale

Le Rwanda deux décennies après. Le génocide des Tutsi et la situation des survivants

Le génocide des Tutsi du Rwanda, entre avril et juillet 1994, comme ceux qui l'ont précédé, continue d'interpeller et invoque la sempiternelle question : comment en est-on arrivé là? Alors que, cinquante ans plus tôt, les peuples des Nations unies proclamaient, après le génocide des Juifs en Europe, leur foi dans "la dignité et la valeur de la personne humaine", faisant le serment du fameux "Plus jamais ça !". Il est d'ailleurs à noter que le génocide des Tutsi du Rwanda fut commis quand, précisément sur le continent africain, l'une des pires formes de l'intolérance, l'apartheid en Afrique du Sud, était en passe d'être définitivement vaincue. Cette XXe Commémoration du génocide des Tutsi du Rwanda appelle inévitablement à nous interroger sur un autre point. Si l'Etat rwandais s'est relevé avec une efficacité qui parfois force l'admiration des experts, qu'en est-il des survivants du génocide de 1994 ? Les conditions sont-elles réunies pour leur permettre de se relever eux aussi ? Les engagements pris aussitôt après le génocide, notamment par la communauté internationale à travers les Nations unies, sont-ils tenus afin que justice soit rendue, aux morts comme aux survivants ?

05/2018

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Histoire internationale

Génocide des Tutsi, l'imposture. Alain Juppé et le Rwanda (1993-1994)

Le génocide perpétré contre les Tutsi au Rwanda en 1994 est aussi une page de l'histoire politique et militaire de la France. Depuis 1994, Alain Juppé évite les questions gênantes, nie la réalité des faits et se contente de reprendre sa fable truffée d'erreurs, de contre-vérités et d'inventions. Maintenir comme le fait Monsieur Juppé un bouclier de désinformation, c'est mépriser l'immense travail de vérité des témoins et des chercheurs. En dénonçant l'imposture et en (r)établissant les faits, ce livre a pour objet de rendre hommage à la mémoire des victimes.

12/2017

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Actualité et médias

La Règle du jeu N° 56, janvier 2015 : Génocide des Tutsis du Rwanda

Dossier : Génocide des Tutsis du Rwanda : mémoire, justice et reconstruction post-génocide. D'avril à juillet 1994, près d'un million de Tutsis ont été pourchassés et massacrés lors du génocide. Vingt ans après, quel regard porter sur ce génocide ? Quelles en furent les racines et l'idéologie ? Quelle construction discursive et politique du projet génocidaire ? Quels liens entre racisme et génocide ? Comment s'est mise en route la mécanique de cette entreprise de destruction ? Quid du rôle de la propagande et en particulier celui des médias dans la banalisation du "travail" du mal ? Comment "expliquer" la barbarie des bourreaux ? Quelles responsabilités internationales ? Quid du discours négationniste ? Quelles similitudes avec d'autres négationnismes ? Comment juger les criminels ? Quelle justice locale et internationale ? Comment reconstruire après un génocide ? Quel est le chemin parcouru depuis par le Rwanda ? Quelle reconstruction sociétale et quelle réparation du tissu social ? Quelle mémoire et quelle transmission ? Comment dire et écrire l'indicible ? Quel rôle pour les écrivains, intellectuels et artistes dans la prévention du génocide ? Quelles responsabilités des politiques ? Des questions que ce dossier essaye de répondre. Avec : David Gakunzi, Bernard Kouchner, Bernard-Henri Lévy, Patrick de Saint-Exupéry, Laura Slimani, Dominique Sopo... Mais aussi : Un brillant essai sur Péguy et Heidegger signé Yann Moix, Les passionnants écrits de deux jeunes écrivains prodiges de 20 ans : Baptiste Rossi et Boris Bergmann, Fernando Arrabal rend poétiquement hommage à l'oeuvre de Otto Piene, La Règle du jeu publie, pour la première fois en France, les poèmes de Kaiser Haq, le grand poète bangladeshi, La réflexion de Dominique Schnapper sur la Crise du politique, la défiance populaire et la violence populiste.

01/2015

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Histoire internationale

Faire face au négationnisme du génocide des Tutsi

Le génocide et sa négation sont structurellement liés. Avant d'être accompli, le projet génocidaire est dissimulé ; pendant son accomplissement, la réalité de l'extermination est démentie ; après avoir été perpétré, la nature même du génocide est déniée. Après le génocide des Arméniens, des Juifs et des Tziganes, celui des Tutsi du Rwanda confirme cette règle. Pour parer à l'inflation des tentatives falsificatrices des nouveaux assassins de la mémoire, Josias Semujanga et Jean-Luc Galabert ont fait appel aux plus éminents experts du négationnisme du dernier génocide du XXe siècle. Leurs contributions permettent d'en comprendre les différentes facettes : sa genèse, ses procédés, ses motivations, ses déclinaisons, ses conséquences, ses acteurs et ses relais. Ouvrage de référence, Faire face au négationnisme du génocide des Tutsi est un antidote au poison de la négation. Ce livre est un outil indispensable à tous ceux qui veulent préserver la portée politique et le pouvoir d'interrogation de notre humanité que portent la pleine mémoire et histoire des génocides.

03/2013

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Histoire internationale

Pour que tu saches. Témoignage d'une survivante du génocide des Tutsi du Rwanda

Quand on a vu et vécu l'horreur humaine dans son extrémité, il est difficile de faire confiance à l'autre et à soi-même et donc difficile de communiquer son vécu qu'on sent indicible et incompréhensible. Mais, même si c'est comme dans un balbutiement, c'est mon devoir de survivante du génocide de témoigner de ce que j'ai vécu, mon vécu fait partie de l'histoire de mon peuple et de l'humanité. Avec ce livre, j'apporte ma part, pour que personne n'ignore et ne soit indifférent à ce qui est arrivé aux Tutsi du Rwanda jusqu'à la volonté de les exterminer totalement.
Le génocide est un crime contre l'humanité et donc contre tous, contre chacun. Savoir que cela peut arriver à tout moment et à n'importe quel peuple devrait nous obliger à rester vigilants contre la haine et la violence qui détruisent l'homme et les valeurs humaines qui le caractérisent.

03/2016

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Histoire internationale

Paroles d'honneur. La vérité sur les génocides au Rwanda

Les Romains disaient déjà : "Malheur aux vaincus". Vingt ans après, l'Histoire a manifestement été écrite un peu vite et la vérité sur les atrocités commises au Rwanda reste "taboue". Un témoin d'exception, le capitaine Paul Barril, a assisté aux prémices lu drame et a rencontré les principaux protagonistes. t dévoile pour la première fois les éléments factuels en sa possession. Loin de nier le génocide, il s'attache à désigner les vrais responsables et à honorer la mémoire des victimes de tous bords, Hutus comme Tutsis. Il révèle les motivations véritables qui ont inspiré l'incroyable mise en cause de la France, de ses gouvernants et de son armée par les actuels dirigeants du Rwanda et leurs soutiens inconditionnels (associations et journalistes). BBC a diffusé en octobre 2014 un documentaire inédit, "Rwanda's untold story", qui provoque une crise aiguë avec le Rwanda confirmant les révélations de Paul Barril. Ce livre met chacun devant ses responsabilités, face aux victimes et face à l'Histoire. Il ne ressasse pas une actualité dépassée : il est au contraire au coeur des relations actuelles entre la France et une partie de l'Afrique.

12/2014

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Rwanda

Combattre un génocide. Un historien face à l'extermination des Tutsi du Rwanda (1990-2024)

Face au génocide des Tutsi (1994) et à sa préparation systématique avec la caution de la France (sans intention de s'associer à l'entreprise criminelle du régime allié contre les minorités tutsi et hutu d'opposition), Jean-Pierre Chrétien se dresse contre la catastrophe. Il le fait par une production de connaissance, laquelle est transmise par des conférences, des articles dans la presse, des alertes dans la presse - autant d'écrits décisifs, mais épars et que ce livre décide de réunir, ce qui n'avait jamais été fait. Ce livre est donc un événement alors que les récents travaux (dont le rapport de la Commission Duclert) donnent raison et rendent justice à l'engagement de connaissance de Jean-Pierre Chrétien il y a trente ans.

04/2024

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Réalistes, contemporains

La Fantaisie des Dieux. Rwanda 1994 : au coeur du génocide

Il n'y avait plus de mots. Juste ce silence. Epais, lourd. C'était un génocide, le troisième du XXe siècle, celui des Tutsi du Rwanda. Il faisait beau, il faisait chaud. Nous avions pénétré le monde du grand secret. Sur les collines de Bisesero, des instituteurs tuaient leurs élèves, des policiers menaient la battue. C'était la " grande moisson ". François Mitterrand niait " le crime des crimes ". Comment raconter ? Nouvelle édition augmentée d'une postface inédite des auteurs.

04/2024

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Histoire internationale

Histoire des Togolais, Des origines aux années 1960. Tome 1, De l'histoire des origines à l'histoire du peuplement

L'objectif des auteurs du présent ouvrage est de procéder à une relecture de l'histoire des peuples du Togo à travers l'image que les gens en ont gardée, image qui doit être révisée à la lumière des techniques modernes de critique des sources utilisées. Il ne s'agit donc plus d'écrire une histoire des Européens au Togo ou d'une histoire du Togo vue par des Européens. Robert Cornevin a eu certes l'immense mérite d'avoir mis à la disposition du public un ouvrage qui fit, fait et fera encore référence pendant longtemps. Mais il s'agit pour nous de tourner une page, et d'apprendre aux Togolais à se sentir togolais, malgré les nombreux clivages accentués - ou parfois artificiellement créés - au cours des années. Au lieu d'une étude chronologique fondée sur la division géographique du pays - le clivage entre une région méridionale, dominée par l'aire culturelle ajatado, relativement homogène, et une région septentrionale aux groupes humains plus éclatés, avec une histoire multiforme -, nous avons privilégié une approche synchronique qui regroupe les éléments en grandes périodes historiques. Elle nous semble plus conforme aux objectifs qui doivent être assignés à l'histoire, en particulier dans l'enseignement scolaire : faire que les Togolais se sentent d'une même patrie, solidaires de la vie de leur nation en devenir. C'est à ce prix que, pensons-nous, seront abolis, au fil du temps, les maux qui rongent nos sociétés et qui ont pour noms régionalisme, tribalisme, ignorance et refus de l'autre... Plusieurs leçons se dégagent de cette histoire des Togolais : il n'y a jamais eu de peuple ethniquement "pur". Chacun des groupes a été constitué (qu'il en ait gardé le souvenir ou non) par des apports successifs qui se sont fondus plus ou moins totalement dans une nouvelle identité. Qu'elles se soient choisies ou simplement tolérées, ces communautés juxtaposées ont appris à vivre ensemble, presque toujours pacifiquement, quelles qu'aient pu être leurs différences. Pour les groupes humains qui sont devenus les peuples du Togo, celui-ci a été bien plus qu'un refuge : avant tout, un espace de liberté. Cohabitation pacifique, liberté, tolérance, équilibre, harmonie politique. N'y a-t-il pas là bien des leçons qui pourraient encore avoir leur valeur dans l'avenir ?

06/2011

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Critique

Récits de rescapés du génocide des Tutsi en préfecture de Gikongoro

En avril 1994, au Rwanda, dans l'ex-préfecture de Gikongoro, le processus génocidaire est en marche. Au nom d'une prétendue sécurité, des dizaines de milliers de Tutsi sont contraints à se réfugier dans des églises et des écoles d'où toute fuite est impossible. Ils seront systématiquement rassemblés et exterminés.

02/2024

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Critique

Récits de rescapés du génocide des Tutsi en préfecture de Gikongoro

En avril 1994, au Rwanda, dans l'ex-préfecture de Gikongoro, le processus génocidaire est en marche. Au nom d'une prétendue sécurité, des dizaines de milliers de Tutsi sont contraints à se réfugier dans des églises et des écoles d'où toute fuite est impossible. Ils seront systématiquement rassemblés et exterminés.

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Sciences politiques

Aux origines de la théorie du complot. Aux origines de la théorie du complot

L'étude universitaire rigoureuse de deHaven-Smith donne des clés simples pour comprendre cette stratégie et se réapproprier le droit de savoir, de comprendre, de douter. C'est un plaidoyer pour redonner une place au débat de société. La " théorie du complot " permet de ridiculiser et de décrédibiliser toute personne osant exprimer des doutes, ou des critiques, sur l'interprétation officielle (celle des gouvernements relayée par les médias mainstream) d'événements politiques de grande ampleur (assassinats, attentats, guerres, pandémies...). Les dissidents sont désormais taxés d'être " complotistes " ou " conspirationnistes ". Cette attaque ad hominem, destinée à juguler le scepticisme croissant des populations vis-à-vis des élites, a été utilisée massivement dès 1964 par la CIA, pour interdire la mise en cause des conclusions de la Commission Warren (mandatée sur l'assassinat du Pdt J. F. Kennedy). C'est est un essai universitaire, mais rédigé dans un souci pédagogique. Sa lecture est accessible au plus grand nombre. Il s'appuie sur de nombreuses sources consultables et documentées. Il est rédigé dans un style factuel, permettant au lecteur de se faire une opinion par lui-même, au lieu d'adopter celle de l'auteur. Il évite l'écueil de la polémique.

03/2022

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Histoire internationale

L'innommable (Agahomamunwa). Un récit du génocide des Tutsi

La mémoire, lourde de souvenirs effroyables de la tragédie rwandaise, a conduit Adélaïde Mukantabana à se battre avec les mots de la langue française, à ouvrir les mots du kinyarwanda, la langue rwandaise, pour en faire sortir la souffrance et la vie, enfin, à se reconstruire douloureusement mot à mot. Seul moyen pour elle de lutter contre l'absence brutale de ses deux aînés et de tout le reste de sa famille massacrée au milieu d'autres Tutsi, à Nyange, fin avril 1994. L'alchimie de l'imagination et de la mémoire se réalisant, elle nous fait traverser toute l'étendue de l'orgie génocidaire dans une narration singulière qu'irriguent deux veines : l'une historique, l'autre autobiographique. Quand elle démasque les impostures de l'Eglise catholique rwandaise, celles du dictateur Habyarimana, celles de la politique française, et quand elle dénonce la folie exterminatrice d'une bande d'intellectuels du Hutu Power, elle perce à jour de troublantes vérités. D'autre part, dans cette quête du passé le plus secret, le plus poignant, le plus vif de son Moi, elle lance au monde un appel infini à retrouver l'amour de l'humain. La sincérité totale de l'expression et de l'esprit, associée à l'acuité de la perception, donne à ses propos et à son récit une saveur merveilleuse, mais aussi une force capable de réveiller les consciences.

01/2016

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Littérature française

Le fils d'un rescape du genocide des tutsi

Né à Limoges après le génocide des Tutsi, Edouard, le fils d'un rescapé, décide, après un cours d'histoire au lycée, d'aller au Rwanda, en Ouganda et en Tanzanie rencontrer les rescapés afin de comprendre davantage ce drame sans nom. Riche en témoignages, ce roman est aussi une interrogation sur le mal absolu. Rentré de son pélérinage africain, il décide, accompagné d'un groupe d'élèves et leur professeur d'hsitoire, d'aller visiter un haut lieu de la Shoah : Auschwitz.

05/2013

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Droit

Théorie contre arbitraire. Éléments pour une théorie des théories juridiques

L'histoire à épisodes des théories juridiques, une galerie de portraits, des schémas montrent que l'espoir est permis.

04/1987

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Histoire internationale

Rwanda. Racisme et génocide

Le génocide des Tutsi du Rwanda en 1994 est emblématique de la catastrophe qui a frappé toute l'Afrique des Grands Lacs depuis une vingtaine d'années. Il n'a été le fruit ni d'une fureur conjoncturelle, ni d'une fatalité ethnographique ou biologique, mais il est le produit très moderne d'une option extrémiste, jouant du racisme comme arme de contrôle du pouvoir. En effet, cette mise en condition de tout un pays aurait été impossible sans l'inscription durable dans la culture de cette région d'Afrique d'une idéologie racialiste, discriminant, sous les étiquettes hutu et tutsi, des autochtones et des envahisseurs, le « vrai peuple » rwandais majoritaire et une « race de féodaux ». Ce livre décrypte la construction de cette idéologie, trop méconnue, qui oppose les « vrais Africains » à des « faux nègres », ceux qu'on a appelés les Hamites depuis les années 1860 dans la littérature africaniste. Cette maturation se situe à la fois en Europe, dans l'histoire de l'anthropologie, et en Afrique, dans la logique des politiques coloniales, et elle se joue sur deux siècles, donc bien en amont de la crise des années 1990, et jusqu'à aujourd'hui. Le schéma racial dit « hamitique » est né de la même matrice intellectuelle que celui opposant Aryens et Sémites, qui a embrasé l'Europe dans les années 1930-1940.

09/2016

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Rwanda

Le génocide des Tutsi et les Églises rwandaises. Entre deuil et deni

Pourquoi certains secteurs des Eglises rwandaises ont-ils adopté une attitude ambiguë face au génocide des Tutsi en 1994 qui a coûté la vie à près d'un million de personnes ? Quelle part de responsabilité portent-elles dans ce gigantesque et effroyable massacre ? Comment ont-elles géré ensuite la mémoire du génocide ? En explorant ces questions pour la première fois en profondeur, ce livre révèle plus de diversité au sein des Eglises qu'on ne le reconnait généralement. Certains chrétiens ont pris des risques pour sauver des vies ; d'autres ont adopté sans réserve le point de vue du gouvernement intérimaire selon lequel les Tutsi étaient des ennemis du peuple, certains prêtres fournissant même une assistance aux assassins. Philippe Denis examine l'attitude de l'Eglise catholique, la plus importante et la plus complexe, et de l'Eglise presbytérienne, qui demandèrent publiquement pardon en décembre 1996 pour son silence durant le génocide. L'auteur propose une étude de cas sur le prêtre catholique français Gabriel Maindron, curé d'une paroisse de l'ouest du Rwanda, que les rescapés du génocide ont accusé ne pas avoir utilisé l'autorité morale dont il bénéficiait auprès des responsables et de certains des tueurs pour tenter d'arrêter les massacres. Les relations entre l'Eglise et l'Etat, très tendues sans qu'on puisse cependant parler de persécution, se sont progressivement apaisées, surtout après le synode de l'Eglise catholique préparatoire à la célébration du Jubilé de l'an 2000. Il reste que la mémoire du génocide des Tutsi demeure douloureuse et controversée dans les Eglises comme dans le reste de la société rwandaise.

04/2024

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Histoire internationale

La battante. Renaître après le génocide des Tutsis

Dans la soirée du 6 avril 1994, l'avion du Président Habyarimana est abattu par deux missiles. Le lendemain débute une des plus grandes tragédies de l'histoire de l'humanité, le génocide rwandais, qui coûtera la vie à 800 000 personnes en cent jours à peine. Le 18 décembre 2008, au Tribunal pénal international pour le Rwanda à Arusha, dans le nord de la Tanzanie, François-Xavier Nsanzuwera assiste au verdict du jugement du colonel Théoneste Bagosora, directeur de cabinet du ministre de la Défense, considéré comme le cerveau des opérations et surnommé "l'homme de l'apocalypse". Dans cette foule, il croise le regard d'Inès. Il se souvient alors qu'ils s'étaient réfugiés ensemble à l'Hôtel des Mille Collines à Kigali... Là, face au mont Méru, au clair de lune, sur sa terrasse, elle va lui confier son histoire. Un témoignage poignant ainsi qu'un vibrant hommage à la vie. Si l'oubli n'est pas une option, la reconstruction est plus qu'un choix - une obligation. L'amour de la vie en est l'ingrédient secret.

07/2018

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Histoire internationale

Un sachet d'hosties pour cinq. Récit d'un rescapé du génocide des Tutsi commis en 1994 au Rwanda

Un sachet d'hosties pour cinq est un témoignage qui ne laisse pas indifférent. César relate ce qui est arrivé au jeune homme de vingt ans qu'il a été. Il aborde sa survie avec pudeur et précision. Il a le souci d'épargner le lecteur, en l'invitant aussi à un voyage au coeur de sa vie d'enfant et de collégien, de sa famille, ainsi que dans l'histoire de son peuple et de son pays. Bien qu'il n'ait eu aucun contrôle sur les événements, son espoir et sa détermination à survivre se sentent dès le début de son récit. Avec finesse et un peu d'humour, il nous embarque dans sa quête philosophique pour comprendre l'Homme lorsqu'il est confronté à l'indicible. Comment Lui faire encore confiance lorsque même notre ami souhaite notre mort ? Comment organiser la survie dans un contexte hostile ? A quoi peut-on penser lorsque l'on est confronté à la mort des autres et à la sienne, imminente ? Autant de questions qui nous amènent à nous interroger sur notre rapport à l'autre, sur notre rapport à la manipulation des masses, sur notre sensibilité face aux risques de crimes contre l'humanité et de crimes de génocide. César est le seul rescapé des six enfants de sa famille. Sa mère a également survécu mais il ne le saura et ne la reverra que plusieurs mois après la déclaration de fin du génocide. Celui-ci a emporté soixante-trois membres de sa famille, élargie à ses grands-parents, tantes, oncles, cousines et cousins. Trois ans après le génocide, César réussit à obtenir un visa pour la Suisse. Il y suit une formation universitaire et y fonde une famille. A côté de ses tâches professionnelles et de son rôle de père de famille, il ne cesse de parcourir la Suisse et l'Europe pour témoigner en mémoire des siens et, surtout, pour sensibiliser aux dangers de la haine et de ses discours ainsi que pour proposer des alternatives.

03/2016

ActuaLitté

Rwanda

Le genre humain N° 62 : Le Génocide des Tutsi au Rwanda (1959-2023). Devoir de recherche et droit à la vérité

Les responsabilités internationales, et françaises tout particulièrement, qui ont rendu possible ce génocide "prévisible" , selon les mots du rapport Muse de 2021, ont été objectivées. Les recherches récentes montrent que l'entreprise criminelle aurait pu être stoppée, même au début de la phase paroxystique engagée quelques heures après l'attentat contre l'avion présidentiel le 6 avril 1994. Cet engrenage vers l'extermination planifiée des Tutsi a été dans le même temps - on le sait avec le rapport Duclert -, combattu par des agents de l'Etat de la République française, par des chercheurs, journalistes, citoyens. Leurs engagements sont ici appréhendés à travers des portraits, des analyses en profondeur et des documents d'époque. Il importe de réfléchir au sens de l'événement incommensurable qu'est le génocide des Tutsi, de rechercher les traces insondables qu'il dépose dans les sociétés, de penser l'impératif de prévention pour éviter la répétition de l'histoire tragique, de s'interroger enfin sur les raisons de la faillite collective de n'avoir pu empêcher la catastrophe. Malgré les connaissances acquises sur le génocide des Arméniens et sur la Shoah, malgré les alertes nombreuses, la France et la communauté internationale ont laissé le processus génocidaire aller jusqu'à son terme au Rwanda. Des chercheurs français, rwandais, d'Europe et d'Afrique, se sont réunis pour composer ce volume du Genre humain. Ils se reconnaissent dans le devoir de recherche exigeant une quête déterminée, implacable, de la vérité historique. Des sources nouvelles, des sujets renouvelés, des faits démontrés livrent un important savoir, qui paraît un an avant la trentième commémoration du génocide, fragment d'une histoire commune désormais possible. Vincent Duclert

03/2023