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Sales baraques. Gurs, un camp français (1940-1942)

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Romans historiques

Sales baraques. Gurs, un camp français (1940-1942)

Qui dit "camp" et "Deuxième Guerre mondiale" pense immédiatement Allemagne, Est, territoires lointains. Pourtant, en France aussi, des camps "d accueil" ont existé, où l être humain a dévoilé toutes ses facettes. Des lieux où l on a été enfermé injustement. Où l on est mort. D où l on est parti vers la mort. Dans ce contexte, certains ont su réagir pour apporter tout le soulagement possible à leurs frères et soeurs en humanité. "Sales baraques", c est l histoire des hommes et femmes enfermés à Gurs dans les Pyrénées-Atlantiques. C est aussi celle d une Jeanne Merle d Aubigné, d une Madeleine Barot ou d un Charles Cadier, que leur foi a empêchés de rester sans réaction. C est un roman, certes, mais qui nous rapproche de la vérité historique.

10/2015

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Beaux arts

Neufchatel en Bray, tome 2, ville occupée 1941 1942 1943 début 1944. Tome II Éphéméride 1941-1942-1943-début 1944

Après les terribles bombardements du 7 juin 1940, vouloir redonner "une vie" à notre ville encore groggy s'avère une tâche bien délicate, surtout "quand on a dans les pattes" , une armée d'occupation qui s'ingénie à contrarier le moindre de nos projets. Ajouter à cela la prétendue "relève" de nos prisonniers qui s'apparente vite à une nouvelle mascarade montée par l'Etat collaborationniste de Vichy, juste avant que "le couple diabolique Pétain-Laval" mette sur pied le Service du Travail Obligatoire. Aux réquisitions, restrictions, convocations et pressions en tout genre, notre municipalité est parfois amenée à opposer un "non" catégorique, certes avec diplomatie, mais un "non" tout de même, qui engendre quelques épiques affrontements verbaux. A l'inverse, comment vouloir toujours demander à une "jeunesse neufchâteloise" au "sang chaud" de garder en toutes circonstances son "sans froid" ? Fort heureusement la Résistance locale, qui réalise un précieux "travail" , doit parfois faire office de "soupape" en abritant et en fournissant des papiers à nos jeunes réfractaires. Tout comme elle doit s'évertuer à "réparer" les dégâts causés par l'efficace D. C. A. allemande, en cachant au péril de sa vie des aviateurs alliés. En tournant les pages de cette nouvelle éphéméride de Neufchâtel-en-Bray - années 41, 42, 43 et les deux premiers mois de l'année 44 - nous allons redécouvrir les "frasques" et aussi, la face cachée de l'occupation allemande. Dans cet ouvrage : témoignages exclusifs de Marcel Deveaux, Noël des Robert, Renée Hébert, Rolande Alleaume et Jacques Bove.

05/2011

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BD tout public

Wotan Intégrale : Tome 1, 2 et 3 : 1939-1940 ; 1941-1943 ; 1943-1945

Louison un enfant amnésique, Etienne un soldat français séduit un temps par les mythologies aryennes et Yin-Tsu une photographe japonaise chargée d'espionner l'Ahnenerbe de Himmler, traversent la guerre et ses événements les plus terribles : la Shoah par balles sur le front de l'Est, les camps de concentration, les sinistres recherches médicales des "docteurs" SS dans les camps. A travers cette fresque sans concession et très documentée, Eric Liberge plonge dans les méandres les plus noirs du nazisme et de l'âme humaine, tout en développant une réflexion philosophique sur les thèmes du choix, de l'engagement et du courage. Explorant les zones d'ombre de chacun de ses personnages, loin de tout manichéisme, il les confronte à l'innommable et montre les conséquences qui en découlent. Eric Liberge déroule la mécanique complexe d'une fiction, où, en dépit de l'horreur, le courage et l'espoir surgissent. Les 162 pages de bande dessinée sont complétées par un dossier historique, présentant notamment des archives familiales de l'auteur.

04/2014

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Livres 3 ans et +

Alex et Léon dans les camps français. 1942/1943

Une famille juive, arrêtée en zone libre, est prise dans la tourmente des camps français. La mère et ses cinq enfants sont envoyés dans trois camps : Nexon, Gurs et Rivesaltes. Souffrance des internés, faim, froid, maladies, menaces de déportation, mais aussi débrouillardise des garçons, camaraderie et amitié entre les femmes juives et espagnoles. La mère, ses trois petites filles et ses deux garçons, ont été enfermés dix mois dans ces camps.

05/2013

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Histoire de France

Midi rouge, ombres et lumières. Tome 3, Résistance et Occupation (1940-1944)

Ce troisième tome de Midi rouge, qui fait suite aux deux précédents consacrés aux années 1930 et à la prise en main du département par Vichy en 1940-1942, offre un tableau d’ensemble de Marseille et des Bouches-du-Rhône de 1940 à juin 1944. Il revient sur la création de la Résistance dès 1940, décrit son affirmation, évoque l’Occupation à partir de 1942, l’évolution des pouvoirs de Vichy en 1943-1944 et la vie quotidienne des Provençaux. La Résistance commence très tôt à Marseille. Dès l’été 1940, s’organisent des départs maritimes clandestins vers l’Afrique du Nord. Des groupes très divers tentent de protéger les persécutés, en particulier dans le camp des Milles, lors des déportations de l’été 1942. Les grands mouvements de Résistance et les réseaux se développent rapidement. Après l’Occupation en novembre 1942, les quartiers nord du Vieux-Port de Marseille sont détruits par les Allemands, les suspects raflés par la police française, les jeunes envoyés en Allemagne pour le STO. La Milice et le PPF de Simon Sabiani tiennent le haut du pavé, en lien avec la Gestapo. Par ailleurs, la population provençale souffre de plus en plus des pénuries. En 1943, la Résistance, fortement réprimée, se regroupe, s’engage dans l’action armée, avec les Groupes francs et les FTP, et organise de grandes grèves en mars et mai 1944. Mais, en juin 1944, la montée au maquis dans les collines du nord du département est réprimée par de véritables massacres. La Libération approche. « Robert Mencherini dissèque ces années de « révolution nationale » où les Bouches-du-Rhône doivent se passer de la République. Au plus fort de l’Etat français, l’historien décortique chaque pièce du puzzle pétainiste et en mesure l’influence ». La Provence, à propos du tome 2.

04/2011

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résistances, sauvetages

Résistances. (1940-1945) ((Coédition Arte Editions)). (1940-1945)

Pendant la traversée des années noires, la Résistance n'est pas une, mais multiple. L'agent de renseignement qui espionne une base sous-marine, la femme à bicyclette qui assure les liaisons, le saboteur qui fait sauter une usine, le combattant qui jette une grenade sur un convoi, le maquisard qui attaque une unité de la Wehrmacht, le radio parachuté, le cheminot qui relève les horaires des trains ont tous été résistants. Ils n'ont pas fait la même résistance. Ils ont fait l'histoire de la Résistance. Ce livre propose par un récit vivant de raconter, dans sa diversité, l'armée des ombres, fantassins et chefs mêlés, à travers les destins croisés d'une trentaine de femmes et d'hommes, célèbres ou méconnus, aux profils très différents : Emmanuel d'Astier de la Vigerie, Lucie et Raymond Aubrac, Pierre Brossolette, Jeanne Bohec, Henri Frenay, Georges Guingouin, Denise Jacob, Jean Moulin, Serge Ravanel, Marcel Rayman, Henri Rol-Tanguy parmi beaucoup d'autres. Par l'auteur et réalisateur du documentaire Résistances (Une coproduction ARTE France & Kuiv-Michel Rotman, diffusion ARTE).

10/2022

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Histoire de France

Georges Orselli. Officier, gouverneur des colonies, industriel : un patriote critique

Fils d'instituteur, Georges Orselli (1896-1971) échoue au concours de l'Ecole Polytechnique arrêté par la guerre en 1914. Engagé en 1915, il refuse d'être officier. Il entre à Polytechnique en 1919. Officier d'aviation par passion du vol, ingénieur au Service du matériel et homme de terrain, il fait la guerre au Maroc (1931-1933). Lors du célèbre raid de la Croisière Noire (8 novembre 1933-15 janvier 1934), il est le copilote de son chef, le général Vuillemin, futur Chef d'état-major général de l'Armée de l'Air de 1938 à 1940. Plus jeune Commandant de l'Aviation en 1934, il quitte l'armée en 1938 et entre à L'Air Liquide qui l'envoie au Japon au début de 1939. Mobilisé sur place malgré ses demandes à revenir se battre, il rejoint la France libre en janvier 1941 et s'engage dans la Royal Canadian Air Force, où il fait un nouvel apprentissage d'officier britannique. De Gaulle le récupère et l'envoie en septembre 1941 dans le Pacifique pour commander l'aviation que devaient y fournir les Britanniques, ce qui avorta. Il le nomme alors Gouverneur des Etablissements français d'Océanie où il restera jusqu'en fin 1945 malgré sa demande d'obtenir un commandement dans l'aviation française en début 1944. Gouverneur à la Martinique en 1946-1947, puis en Côte d'Ivoire en 1948, il est mis à la retraite d'office pour s'être opposé à la violente reprise en main de la colonie, ce dont il témoignera devant une Commission d'enquête parlementaire en 1950. En 1949, il entame une carrière d'importateur de matériel industriel allemand, en précurseur de la réconciliation franco-allemande et de la Communauté européenne du charbon et de l'acier créée en 1951.

10/2014

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Littérature française

Journal 1942-1945

Tête d'affiche et tête de Turc, tel est le sort paradoxal fait à Cocteau tant que l'aigle allemande étend son ombre sur la France. Les critiques ont beau l'injurier et déchaîner contre lui des "boy-scouts criminels", ses pièces, ses mises en scène, ses scénarios triomphent : Renaud et Armide, L'Eternel Retour, Antigone à l'Opéra. Après la Libération, et même si ce défenseur de Max Jacob, ce compagnon d'Eluard n'a pas à être "épuré", il entre dans une période de persécution silencieuse. Il mettra de longues années à sortir de cette semi-disgrâce. Cause unique : un article consacré en 1942 à l'artiste favori de Hitler, le "Salut à Breker" lancé par bravade, comme un acte gratuit, au nom de la liberté et de la fraternité des artistes, à l'abri de l'histoire et de tout mot d'ordre. Il ne "comprend rien à la politique" et le démontre de façon consternante en notant, avec une crédulité voisine de l'inconscience, les propos du sculpteur allemand. Cocteau voit passer des aventuriers, des opportunistes, des "zazous", des académiciens ; il s'attarde sur Picasso, Valéry, Colette, et sur Genet découvert en 1943. Les événements de la vie culturelle ou mondaine provoquent sa verve, alimentent un esprit parfois malveillant, fournissant à sa chronique des épisodes cocasses. Toutefois des pages graves et intimes, sur l'expérience du délaissement, sur la mort de sa mère, ruinent la fable de l'écrivain frivole et nous ramènent à ce qu'il va bientôt appeler "difficulté d'être".

04/1989

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Ouvrages généraux

Toulouse 1940-1944

Jean Estèbe s'est appuyé sur une documentation largement inédite comprenant quelques sources allemandes surprenantes et des rapports clandestins de la Résistance pour étudier, sous des optiques variées, l'histoire de Toulouse au temps de Vichy et de l'occupation. Il évoque la vie quotidienne des Toulousains, l'évolution de l'opinion publique, le comportement de l'administration, de la presse, de l'Eglise, de la police et des acteurs économiques, l'activité de la Résistance, des partis collaborationnistes, de la Milice et de la Gestapo, et enfin le climat conflictuel de la Libération. Au passage, l'auteur égratigne certaines idées reçues et présente des perspectives nouvelles. Ce sont quatre ans de la vie d'une grande ville de la zone libre, d'une ville qui, par conséquent, à la différence de Bordeaux, sa voisine, n'a été occupée par les Allemands qu'à partir de novembre 1942. Ce ne fut naturellement pas sans incidence sur l'évolution des mentalités, des attitudes et des conditions d'existence.

02/2022

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Résistance

Résistantes. 1940-1944

Coédition Gallimard/Ministère des Armées

09/2021

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Histoire internationale

Auschwitz. 1940-1945

Vite construit en 1940 en adaptant et en agrandissant une caserne de l'armée polonaise, Auschwitz est transformé en moins de deux ans en camp de concentration et en centre de mise à mort principalement destiné aux Juifs d'Europe, mais aussi aux Tsiganes, aux prisonniers de guerre soviétiques sur lesquels ont été expérimentés les premiers gazages et aux déportés jugés trop faibles pour travailler. Après des recherches dans les archives du Musée d'Auschwitz, à l'aide de témoignages et en dialoguant avec les études des historiens les plus qualifiés, Frediano Sessi reconstitue la vie quotidienne dans ce complexe de terreur sans pareil comprenant le camp principal (Auschwitz I), Birkenau (Auschwitz II) et Buna-Monowitz (Auschwitz III). Cette étude, à la fois détaillée et accessible à tous les publics, répond aux exigences fixées par Primo Levi : chaque homme est tenu de savoir qu'Auschwitz a existé et ce qui y a été perpétré, car si comprendre est impossible, connaître est nécessaire.

03/2014

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Histoire de France

Journal. (1941-1942)

Prague, 1941. Petr Ginz, un adolescent juif âgé de quatorze ans, entame un journal. Celui-ci, avec ses références sobres et concises, ponctuées de poèmes et de dessins, reflète un insatiable appétit de connaissances et de lectures et atteste de dons littéraires et artistiques très sûrs. Avant tout, il capte avec une ironie et un sens aigu de l'absurde la texture de plus en plus précaire de la vie quotidienne, la tension palpable, la peur du "transport à l'Est". Et il décrit comment la ville bien-aimée et familière se transforme peu à peu en un "ghetto sans murs ", un espace en apparence ouvert mais délimité par un nombre croissant d'interdictions. Le journal s'achève à l'été 1942, avec le départ de Petr au camp de Terezin. Pendant deux ans, il y déploie une grande force morale, crée et édite la revue clandestine Vedem ("Nous menons"), continue furieusement à dessiner, peindre, écrire et lire, se préparant avec un optimisme indéfectible à un avenir meilleur qu'il ne connaîtra jamais. Le 28 septembre 1944, il monte à bord d'un train à destination d'Auschwitz. Cet ouvrage est un document historique d'une valeur inestimable, le témoignage candide et bouleversant d'une jeune vie pleine de promesses, brutalement interrompue par la barbarie nazie.

03/2010

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Histoire de France

Les Tsiganes au camp de Rivesaltes (1941-1942)

Quoique bien moins nombreux que les Juifs et les Espagnols internés au camp de Rivesaltes, les Tsiganes ont été près de 1500 à "passer" par le camp. Ce chiffre fait de Rivesaltes le camp le plus important dans l'histoire de la persécution des Tsiganes en zone sud. C'est la principale nouveauté de cette étude qui repose essentiellement sur les registres des camps du Languedoc (Agde, Argelès, le Barcarès et Rivesaltes) et sur les archives de diverses préfectures, les témoignages des victimes étant excessivement rares. Autre découverte de ce livre, la grande majorité de ces Tsiganes sont des nomades d'Alsace-Moselle, qu'ils soient évacués en 1939 vers le sud-ouest, partis vers le sud durant l'exode en mai 1940, ou encore expulsés par les Allemands vers la zone libre au deuxième semestre 1940. Dans un premier temps c'est en tant que réfugiés qu'ils sont internés ; ensuite en 1941-1942, l'arrivée des Tsiganes de plusieurs départements résultent cette fois d'une véritable politique d'exclusion physique de la société. L'auteur s'interroge alors, pourquoi certains préfets n'ont envoyé aucun "nomade "de leur département derrière les barbelés, quand d'autres convoyaient vers Rivesaltes des centaines d'hommes, de femmes et d'enfants. Enfin l'auteur démonte les mécanismes administratifs qui ont permis l'internement de centaines de Français dans un camp créé pour les indésirables étrangers. Une riche iconographie montrera au lecteur l'étendue de la surveillance policière qui entoure les Tsiganes davantage que tout autre groupe de proscrits durant la guerre.

01/2015

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Histoire de France

Un camp de Juifs oublié. Soudeilles (1941-1942), 3e édition

Le camp de Soudeilles n'était répertorié nulle part. Même à Soudeilles ses vestiges avaient disparu et son souvenir s'était complètement estompé. Le devoir de mémoire imposait ce travail de recherche historique mené depuis 1997 aux archives départementales de la Corrèze et de la Haute-Vienne et auprès des survivants, des descendants comme des témoins oculaires de ce camp qui a fonctionné de juin 1941 à décembre 1942 à Soudeilles (Corrèze). Ce sont environ 550 hommes qui ont été immatriculés dans ce camp, travaillant à l'extérieur chez les agriculteurs, les artisans, et sur les chantiers d'exploitation des forêts et des tourbières... Les auteurs présentent des aspects peu connus de la période de la Seconde Guerre mondiale et de l'Occupation : statut des travailleurs étrangers (TE), situation des réfugiés juifs. Ils cherchent à comprendre comment d'un village tranquille, en zone "dite" libre plusieurs dizaines de personnes ont pu être déportées à Drancy puis Auschwitz à partir d'août 1942. L'ouvrage comprend en annexe, d'une part les biographies succinctes de plus de 500 TE et d'autre part les listes des 182 déportés et suppliciés du 665e GTE de Soudeilles.

06/2015

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Régionalisme

Séraphin. D'une guerre à l'autre - Haute-Savoie : 1940-1945 ; Indochine : 1945-1948

Dans sa jeunesse, Séraphin n'aura jamais connu que la guerre. ses horreurs et ses atrocités. Ses ambiguïtés aussi. Résistant, combattant des Glières, il rejoint le fameux groupe "Liberté Chérie", emmené par Marcel Lamouille, si controversé, aujourd'hui encore. A la Libération, il n'en a pas fini avec la guerre. Le voilà en Indochine, combattant encore mais à front renversé cette fois contre un peuple uni, dressé dans la lutte pour conquérir son indépendance. Rescapé des Glières, Séraphin échappera miraculeusement à la tragédie indochinoise. Mais, du peuple vietnamien, il fera un peuple ami. Ami, oui ! et frère aussi avec les autochtones comme il l'était de ses frères d'armes en Haute-Savoie, farouches défenseurs de la Liberté contre l'Occupant allemand et ses laquais du régime honni de Vichy et ses fantoches de la Collaboration avec les nazis. Non ! Jamais Séraphin ne sera du côté des vainqueurs ! Non plus des puissants. Entré dans l'Histoire par un mouvement de l'âme naturel et spontané, il en ressortira aussitôt sur la pointe des pieds... Voilà pour la somme des guerres. Le reste ? Séraphin retrouve la vie simple d'un honnête artisan tonnelier. Sa vie ? Celle d'un bon père de famille, élevant sa progéniture avec les fruits de son labeur de travailleur respectable. Car Séraphin a toujours dit non. A la gloire, aux "pompes", aux couronnes tressées, aux discours capiteux et non encore aux imposteurs, aux "faiseurs", aux usurpateurs, aux corrompus. A ceux qui possèdent la Parole et qui la vendent. Entendez sa voix, celle du bon peuple de France. Ecoutez sa parole, celle d'une espèce de "saint laïque". Ecoutez l'épopée d'un véritable héros du quotidien ! Si fraîche, si rare, souterraine, clandestine ou bien soigneusement dissimulée. Hors d'atteinte, aujourd'hui, pour nos contemporains. Inaudible, peut-être ?

07/2017

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Economie

Inflation, État et opinion en France de 1944 à 1952

Issu d'une thèse de doctorat dirigée par M. François Caron sur La politique des prix en France de 1944 à 1952, cet ouvrage retrace l'histoire de la plus violente inflation enregistrée en France à l'époque contemporaine avec un indice des prix officiels qui augmente de 25 fois entre 1938 et 1952. A partir d'une documentation exceptionnelle par son ampleur et par sa diversité, Michel-Pierre Chélini s'attache à présenter l'ensemble des facteurs qui participent au processus inflationniste de ces années de reconstruction ; au-delà d'une simple politique des prix rapidement dépassée dès 1945, on mesure le rôle de la volatilité des salaires, du déficit budgétaire et du déficit des paiements extérieurs. Au fil du récit, le lecteur voit se dérouler les différentes étapes du processus : le dérapage de 1944-1945 qui aurait pu être contenu, l'incohérence de 1946 et l'impuissance de 1947, le redressement enfin de 1948-1949, malheureusement provisoire. " La politique des prix est ainsi analysée dans une triple perspective : pour elle-même d'abord, sous le double aspect de la réglementation et du contrôle ; elle est ensuite replacée dans le cadre de la politique économique, monétaire, budgétaire, fiscale et planificatrice, replacée enfin dans le mouvement général de l'économie. La fin des pénuries aurait dû marquer la fin de l'inflation. Il n'en fut rien avant quatre ans (1948-1952). Michel-Pierre Chélini nous aide à comprendre pourquoi. Il y eut bien une inflation à la française, associée à des pratiques spécifiques, soit trop, soit insuffisamment dirigistes, selon les secteurs et selon les moments ". François Caron

12/1998

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Sciences historiques

Jeunes résistants en Loire-Atlantique

En remettant officiellement à la Ville de Nantes la Croix de compagnon de la Libération, le 14 janvier 1945, le général De Gaulle salue l'engagement de la ville dans la lutte pour la Libération. Plus que le nombre de Résistants, infime rapporté à la population, les événements qui s'y sont déroulés font de Nantes et plus largement du département l'un des carrefours de la Résistance : qu'il s'agisse de la mobilisation des étudiants le 11 Novembre 1940, de la première liaison radio entre la France occupée et Londres la nuit de Noël 1940, de la première exécution massive d'otages en octobre 1941, des procès et des exécutions en série de militants communistes en 1943, de la mobilisation des maquisards en juin 1944 ou de la reddition de la Poche de Saint-Nazaire en mai 1945 qui marque la fin de la guerre en Europe. Les jeunes y ont pris toute leur place. Dans tout le département, comme d'ailleurs dans d'autres régions de France occupée, de 1940 à 1945, des hommes et des femmes, certains à peine sortis de l'adolescence, ont refusé le joug hitlérien et pétainiste : ils sont des centaines à l'avoir payé de leur vie, fusillés, massacrés dans une cave ou une forêt, morts exténués ou bien exécutés dans un camp de concentration. Les plus jeunes avaient 15 ou 16 ans, tels Claude Leguiader fusillé alors que son oncle était en train de mourir en camp, ou Francis Guibert mort à Sandbostel en mai 1945. Le Nazairien André Le Moal, otage fusillé en octobre 1941, avait 17 ans, tout comme Robert Geffriaud, abattu en forêt de Saffré le 28 juin 1944. Et comment ne pas rappeler le sacrifice de toutes ces jeunes Nantaises déportées à Ravensbrück.

05/2014

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Romans, témoignages & Co

Les papillons bleus. 1940-1942

Les Allemands déclarent la guerre à la France, et très vite les premiers réfugiés surgissent dans le village où vivent Philippe et son meilleur ami Félix. Alors que Philippe et ses parents recueillent une famille juive en exil, dont la jeune Esther, Félix aide son père qui, propriétaire d'une scierie, s'accommode de l'occupation. Bravant les autorités allemandes, Philippe va intégrer la résistance et suivre les traces de son père.

07/2023

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Critique littéraire

Lettres d'Amérique. 1940-1942

En 1933, Stefan Zweig et sa deuxième femme, Lotte, quittent l'Autriche annexée par l'Allemagne nazie pour l'Angleterre. En 1941, ils arrivent aux Etats-Unis où ils sont accueillis en héros de l'humanisme et de la paix. Les Zweig vont parcourir le continent nord et sud-américain, de New York au Brésil. Ce livre réunit leurs lettres écrites pendant ces années d'exil à leur famille restée en Europe et à leurs amis, célèbres pour beaucoup, comme Somerset Maugham, H. G. Wells et Romain Rolland. Ils évoquent la ferveur avec laquelle les Américains les accueillent, s'inquiètent et s'enquièrent de la situation politique de l'autre côté de l'Atlantique, racontent leur vie quotidienne d'exilés. Si l'espoir de voir le fascisme vaincu les anime jusqu'à leurs derniers jours, on découvre aussi la lassitude et la tristesse de Stefan Zweig. Loin de son pays, impuissant face à la maladie de celle qu'il aime, l'écrivain ne supporte plus de vivre et annonce son suicide dans une dernière lettre : " Nous avons énormément aimé ce pays, mais ça a toujours été une vie provisoire, loin de chez nous, de nos amis, et pour moi, à soixante ans, l'idée de devoir attendre encore des années, en des temps si terribles, est devenue insoutenable ". Cette correspondance à deux voix est un document littéraire exceptionnel : elle a permis de lire les derniers mots de Stefan Zweig, mais aussi de découvrir les "lettres d'une inconnue", celles de Lotte, femme exceptionnelle, aussi courageuse que discrète, qui a joué dans la vie de Zweig un rôle jusque-là insoupçonné. Ce voyage dans le passé, témoignage poignant d'un amour qui a uni le couple jusque dans la mort, a révélé de la manière la plus intime l'un des plus grands écrivains européens du XXe siècle.

05/2019

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Histoire de France

Rafles, Nice 1942-1944

« Partez à leur recherche ! m'a écrit un jour Serge Klarsfeld, après m'avoir précisé que la plus importante des lacunes, en ce qui concerne les rafles d'août 1942, étaient les adresses des Juifs arrêtés. Si leurs noms figurent sur les listes établies, leurs adresses, pour la plupart, manquent. Partez à leur recherche ! Ces mots, en forme de demande, m'ont longtemps tenu éveillé. C'était cela qu'il me fallait entreprendre. Les retrouver pour mieux encore préciser les arrestations, mais surtout pour donner plus d'épaisseur humaine aux victimes et à leurs familles. » Jean-Luc Guillet (extrait de la Postface).

05/2013

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Régionalisme

Lyon occupé 1940-1944

19 juin 1940 ! Lyon s'installe dans l'atmosphère pesante d'une ville occupée. Tout Lyonnais qui arrive sur La place des Terreaux peut désormais voir flotter sur le porche de L'Hôtel de Ville le drapeau à croix gammée des vainqueurs d'une guerre éclair. Sur les places, dans Les grandes artères, sur les bas-ports du Rhône s'entasse et défile un matériel de guerre impressionnant, qui accroit le triste ressenti de l'impuissance militaire française. Cette première occupation dure un mois, période durant laquelle Le vainqueur est allemand et le fait sentir, alors que le régime installé à Vichy impose "le temps d'une cure", qui dérive vers l'exclusion et la collaboration. La petite note insérée dans la presse, considérant "comme non avenues" Les déclarations à La radio de Londres du général de Gaulle, donne le signal d'une Résistance qui ne lâchera rien à l'ennemi. jusqu'à faire de Lyon, ville-refuge, et à nouveau occupée de novembre 1942 à septembre 1944, une "capitale de la Résistance". Voilà racontée cette période de juin 1940 à septembre 1944, durant Laquelle il fallait bien que la vie continue à Lyon, comme à Villeurbanne, Bron, Oullins, Caluire, une vie ponctuée d'actes héroïques et de déchirures douloureuses, d'espoirs fous et de désillusions sévères, de pertes irrémédiables aussi... Plus de deux cents documents, pour la plupart inédits, ponctuent un parcours dont beaucoup ne reviendront pas indemnes.

10/2019

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Poésie

Épreuves, exorcismes. 1940-1944

"Il serait bien extraordinaire que des milliers d'événements qui surviennent chaque année résultât une harmonie parfaite. Il y en a toujours qui ne passent pas, et qu'on garde en soi, blessants. Une des choses à faire : l'exorcisme. Toute situation est dépendance et centaines de dépendances. Il serait inouï qu'il en résultât une satisfaction sans ombre ou qu'un homme pût, si actif fût-il, les combattre toutes efficacement, dans la réalité. Une des choses à faire : l'exorcisme. L'exorcisme, réaction en force, en attaque de bélier, est le véritable poème du prisonnier. Dans le lieu même de la souffrance et de l'idée fixe, on introduit une exaltation telle, une si magnifique violence, unies au martèlement des mots, que le mal progressivement dissous est remplacé par une boule aérienne et démoniaque - état merveilleux ! [... ]Pour qui l'a compris, les poèmes du début de ce livre ne sont point précisément faits en haine de ceci, ou de cela, mais pour se délivrer d'emprises. La plupart des textes qui suivent sont en quelque sorte des exorcismes par ruse. Leur raison d'être : tenir en échec les puissances environnantes du monde hostile". Henri Michaux.

01/1989

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Histoire de France

Les Collaborateurs. 1940-1945

Encore un livre sur la collaboration ? Pas tout à fait. Le premier sur les collaborateurs, plutôt. Une topographie de ces itinéraires qui ont conduit à l'apologie de " l'Europe nouvelle " des Français convergeant de tous les points de l'horizon français, du communisme au royalisme. Le parti pris collaborationniste interpelle chacun et pose, au passage, quelques questions graves : glissements et conversions politiques, responsabilité de l'intellectuel, pacifisme de principe face à un impérialisme conquérant, fascination des régimes " virils ", fragilité des valeurs démocratiques françaises. Cet ouvrage essaie de faire en sorte qu'on parle désormais de cette Collaboration mythifiante et mythifiée " en connaissance de cause ".

01/1976

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Littérature française

Déposition. Journal 1940-1944

"Parce qu'il est un des meilleurs amis que j'aie au monde, mais aussi à cause d'une dette spirituelle car bien avant de le connaître je le lisais - et il ne sait pas combien je lui dois." Antoine de Saint-Exupéry. "Par son admirable sincérité, par la probité d'une logique qui habille tous les faits, tous les hommes, tous les propos sur mesure, Déposition est pour l'historien un des témoignages les plus directs et les plus précieux dont il puisse disposer pour recomposer l'évolution des esprits dans un coin de terre française, entre les temps nauséeux de l'armistice stagnant et cette grande année de la Libération." Lucien Febvre, Les Annales, 1948 "Werth n'oublie pas cette formulation de Febvre : "Au fond de l'histoire, il y a des sentiments." Cette quête des ambivalences, cette complexité des portraits pourtant composés avec une si féroce netteté, cette prise en compte de toutes les composantes, c'est ce que recherchent aujourd'hui, plus que naguère sans doute, les historiens qui travaillent sur cette période. C'est ce qui rend ce texte à tous égards singulièrement moderne. Un texte hors du commun. " Jean-Pierre Azéma, juillet 1992. "Déposition est le journal littéraire d'un écrivain en pleine maturité, et celui d'un esprit rebelle à tous les embrigadements. (.../...) S'il présente un intérêt historique évident, ce n'est pas seulement parce que c'est un document exceptionnel sur la France profonde pendant l'Occupation, c'est parce que Werth préfère toujours l'analyse objective aux facilités du manichéisme." Gérard Meudal, Libération

01/2006

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Histoire de France

Radio libre. 1940-1945

La déclaration de guerre trouve Maurice de Cheveigné, 19 ans, ouvrier chez Berliet à Aubervilliers. En 1940 sur les routes de l'exode, il comprend qu'il n'y a qu'une solution : n'accepter ni le statu quo ni la collaboration. Commence alors le récit palpitant de son passage par l'Espagne et les prisons de Franco - pour rejoindre l'Angleterre où il séjournera afin de préparer ses missions en France pour le BCRA. De là des portraits savoureux de ses camarades anglais et français, puis le récit de son rôle comme radio, si nécessaire à la transmission des informations et donc à la protection des résistants. Il est alors attaché sans le savoir à l'organisation de Jean Moulin. Enfin l'effrayant récit de sa déportation le ter septembre 1944 au camp de Sachsenhausen qui en reste à ce jour l'une des descriptions les plus terribles.

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Résistance

Radio Libre. 1940-1945

En 1940, sur les routes de l'exode, Maurice de Cheveigné à 19 ans quand il décide "de faire quelque chose". Commence alors le récit palpitant de son passage par l'Espagne - et les prisons de Franco - pour rejoindre l'Angleterre où il séjournera afin de préparer ses missions en France pour le BCRA. De là des portraits savoureux de ses camarades anglais et français, puis le récit de son rôle comme radio, si nécessaire à la transmission des informations et donc à la protection des résistants. Enfin, l'effrayant récit de sa déportation au camp de Sachsenhausen qui en reste à ce jour l'une des descriptions les plus terribles. Prix littéraire de la Résistance 2014, Radio Libre est enfin disponible en poche. Sans concession, les mémoires de celui qui fut un temps le "radio" de Jean Moulin avant d'être déporté étaient considérées par Daniel Cordier comme "un bouleversant chef-d'oeuvre".

04/2024

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BD tout public

Lyon en guerre. 1940-1944

Juin 1940. Les Allemands occupent Lyon et pillent ses ressources. Ils reviendront deux ans plus tard, mais trouveront un autre accueil. L'effet de surprise est passé, la ville s'est préparée et ne compte pas supporter pareille infamie une nouvelle fois. Lyon est en guerre. Madeleine, Rémi, Lucien et Auguste, quatre destins face aux choix de leur vie : résister ou collaborer, se taire ou se battre au risque d'y laisser sa vie pour ses idéaux. Une aventure complète, accompagnée d'un cahier historique sur la Seconde Guerre mondiale à Lyon.

12/2013

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Suisse

Boncourt, un dilemme suisse 1942-1944

A l’été 1942, la borne 239 de Boncourt (JU) à la frontière entre la France et la Suisse devient pour les autorités fédérales la porte du refoulement des «indésirables», notamment des juifs fuyant la barbarie nazie. Une poignée d’habitants de ce village n’écoutant que leur conscience, facilite leur passage clandestin. A l’automne 1944, par un retournement surprenant de la politique envers les réfugiés, la même borne frontière 239 devient la porte d’entrée de 13 500 enfants français réfugiés de guerre, en provenance du Territoire de Belfort et du Doubs, venus chercher asile en Suisse. A travers la mise en miroir de ces deux faits historiques contraires qui se sont déroulés à Boncourt, ce récit nous plonge au coeur des dilemmes partagés autant par l’administration bernoise, la Croix-Rouge suisse, que de simples citoyens durant les années noires de la Seconde Guerre mondiale.

11/2022

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Littérature française (poches)

Une enfance en Charente. 1940-1947

C'était en Charente, dans le village de mon enfance niché au creux de l'une des boucles du fleuve, durant les années troubles de l'Occupation. Nous étions cinq. Cinq comme les doigts de la main. Il y avait Mimi, Laure et Josette que les garçons, pour la faire bisquer, appelaient Chaussette. Une pour cinq. Cinq pour une ! Nous ne faisions rien les unes sans les autres. Solange, Mimi, moi et les autres. Mon histoire est celle d'une bande de garnements et d'une fille de la campagne qui vivent sans doute leurs plus belles années d'insouciance au milieu des vignes… et de la guerre.

06/2018

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Militaire

Un élève-pilote français aux USA. 1943-1946

Du haut de ses 18 ans, Adrien, natif de la région de Bougie (Algérie), engagé volontaire, rejoint fin 1943 Casablanca pour intégrer "Le Centre de Préparation du Personnel Naviguant" au sein duquel il fut "inscrit d'office" pour suivre des cours de pilotage aux USA. Embarqué avec le 14ème détachement pour une traversée périlleuse, il découvre Boston avec ses camarades, avant d'être transféré en Alabama où les attendait une organisation militaire implacable et méticuleuse, pour accéder au niveau de maîtrise exigé permettant d'être incorporé en qualité de pilote dans les forces armées. Ce furent ensuite diverses étapes Formatrices dans le Colorado, en Caroline du Sud, dans le Michigan, dans le cadre de la "formation en escadrilles". L'auteur nous fait ainsi découvrir différents visages de l'Amérique de l'époque, avec en apothéose la visite de son détachement par le Général de Gaulle, suivie peu après du fait de la fin de la guerre, du rapatriement de sa formation en métropole, précédant le retour sur le sol de son enfance... Ce témoignage authentique révèle un fait demeuré ignoré en France, à savoir la formation outre-Atlantique de plus de 4000 pilotes, radios, navigateurs, mécaniciens et mitrailleurs Français, dans le cadre des Centres de Formation du Personnel Naviguant en Amérique (CFPNA), qui ont "concouru à la victoire finale".

07/2021