Recherche

Robert Castel, Claudine Haroche

Extraits

ActuaLitté

Sociologie

Propriété privée, propriété sociale, propriété de soi. Entretiens sur la construction de l'individu moderne

L'abbé Sieyès, principal inspirateur de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, voit les travailleurs comme " une foule immense d'instruments bipèdes, sans liberté, sans moralité, ne possédant que des mains peu gagnantes et une âme absorbée ". Aux commencements de la modernité, la séparation de la propriété et du travail oppose deux manières contrastées d'être un individu. L'individu propriétaire est aussi comme le dit Locke " propriétaire de sa personne ", tandis que " la classe non propriétaire " est condamnée au mépris attaché à ceux qui, parce qu'ils n'ont rien, ne sont rien. Ces Entretiens s'interrogent sur la nature et les transformations des supports nécessaires pour exister et être reconnu comme un individu, accéder à la propriété de soi. A défaut de la propriété privée, la propriété sociale a représenté une innovation décisive qui a permis la réhabilitation des non-propriétaires en leur assurant sécurité et reconnaissance à partir de leur travail. De sorte que l'ébranlement de ces protections fait aujourd'hui émerger un profil inédit d'individus : des individus par défaut. Ils ont décroché des régulations de la société salariale qui leur permettaient d'être eux-mêmes au travers de leur participation à des ressources communes, et paraissent à présent condamnés à porter leur individualité comme un fardeau. Au moment où l'individu doté de la volonté d'entreprendre et du goût du risque est tenu pour la valeur ultime des sociétés démocratiques, il est salubre de rappeler qu'il y a individu et individu ; et que l'on ne peut être un individu au sens positif du terme qu'à la condition de disposer de ressources permettant de ne pas être réduit à payer de sa seule personne.

03/2001

ActuaLitté

Littérature française

Les «Claudine». Claudine à l'école ; Claudine à Paris ; Claudine en ménage ; Claudine s'en va

Les voilà de nouveau, après trois quarts de siècle, ces Claudine qui "font l'enfant et la follette" — le mot est de Colette elle-même, qui ajoute : "La jeunesse, certes, y éclate. "La jeunesse, oui, et l'éclat : ainsi apparut Claudine, un jour de l'année 1900, dans son sarrau noir d'écolière, campée sur le seuil de la classe des grandes... Dès sa parution, Claudine à l'école est un succès, qui tourne au triomphe après la publication, l'année suivante, de Claudine à Paris, puis coup sur coup de Claudine en ménage et Claudine s'en va. On mesure mal aujourd'hui l'engouement que suscitèrent les Claudine durant ces premières années du siècle. Le théâtre s'en empare, l'opérette, le music-hall, la mode aussi... Engouement, parfum de scandale, battage publicitaire... Mais quelque chose de plus : un ton nouveau — le naturel. Et la naissance, comme le prédisait Catulle Mendès à Colette, d'un type littéraire. Et puis, cette Claudine, "personnage acide qui, vêtu en enfant, a licence de se comporter en femme ", ne faut-il pas la voir comme le premier état, la gracieuse et fraiche ébauche de tant d'héroïnes qui vont lui faire escorte dans l'oeuvre de Colette ? Julie de Carneilhan par exemple, cette Claudine parvenue à la maturité... Blessée, bafouée, elle n'abdique ni son intrépidité ni sa sincère imprudence. Comme Claudine, Julie s'en va... Comme s'éloignent Renée Néré, la Vagabonde, et la narratrice de La Naissance du jour... Quant à la valeur autobiographique des Claudine, elle n'est peut-être pas aussi mince qu'ont pu le penser certains. Des recoupements avec des ouvrages tels que Mes apprentissages, Le Pur et l'impur, feraient à coup sûr surgir similitudes, contradictions et.. prémonitions. Cependant voici Claudine : elle se suffit à elle seule. Colette l'a voulu ainsi : "Un jeune lecteur, une jeune lectrice n'ont pas besoin d'en savoir davantage sur un écrivain caché, casanier et sage, derrière son roman voluptueux. " GB.

06/2019

ActuaLitté

Littérature française

Imagine Claudine

Le temps passe, le village change. La ville se rapproche et Claudine devient riche. En ville, être riche c'est aller au massage, se faire livrer à manger par de jeunes cyclistes, c'est faire les vitrines chaque jour, c'est porter une robe différente par semaine, c'est aller au restaurant quand ça vous chante, c'est arrêter un taxi d'un geste de la main. Au village, être riche consiste à cacher son argent et à s'arranger pour donner des imaginations, des envies et des jalousies sournoises à tout le monde. Entre les deux, Claudine hésite.

04/2024

ActuaLitté

Critique littéraire

FAIRE DIRE, VOULOIR DIRE. La détermination et la désambiguïsation dans la grammaire

D'où vient dans la grammaire ce désir insistant et impossible d'une partition radicale entre le dit et le non dit, l'explicite et l'implicite, le complet et l'incomplet, que l'on perçoit tant dans la figure de l'ellipse que dans celle de l'incise ?Le partage intérieur à la grammaire ne renvoie-t-il pas à la division qui sous-tend, dès leur naissance, les sciences humaines : division entre le repli d'une subjectivité vers une intériorité insaisissable et la mise à jour de comportements observables ?Une irréductibilité s'instaure en effet entre une intériorité indicible et une exigence de littéralité, de transparence et de désambiguïsation de l'énoncé... En prenant à la lettre la notion de détermination, en y voyant comme la condensation verbale d'un processus historique de longue durée, en étudiant son substrat théologico-universitaire, c'est l'ébauche de l'histoire des effets de la religion et du droit à la fois dans la grammaire et dans le sujet que nous entreprenons ici.

07/1997

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Claudine à Paris

Son original de père ayant brusquement décidé de s'installer à Paris, Claudine se retrouve rue Jacob dans un appartement sombre, entre deux cours. Refusant obstinément de sortir, errant d'une chambre à l'autre, la gorge rétrécie et l'appétit absent, elle finit par tomber gravement malade. Deux mois passent. Claudine, sans oublier Montigny et sa chère école, reprend petit à petit goût à la vie. Elle fait la connaissance de son ravissant neveu Marcel qui a dix-sept ans comme elle et ses confidences sont bien excitantes ! On la demande en mariage... et enfin elle découvre l'amour. Rempli de vie et de sensualité, Claudine à Paris est la suite de Claudine à l'école, premier roman de Colette.

09/2004

ActuaLitté

Littérature française

Claudine en ménage

L'édition critique du troisième roman de Colette, établie par Paul d'Hollander, la première de l'une des œuvres de la femme de lettres la plus célébrée du précédent demi-siècle, parce que, les manuscrits des deux romans antérieurs — Claudine à l'école (1900) et Claudine à Paris (1901) — ayant disparu, celui de Claudine en ménage (1902) reste le plus proche des débuts de la romancière, celui qui peut fournir les indications les plus précises sur la formation de ce talent vanté à l'égal de peu d'autres. Mais ce talent ne s'épanouit ni spontanément ni librement : tout permet de penser que Colette n'aurait jamais écrit une ligne si, peu d'années après son mariage avec un journaliste alors célèbre, il ne l'avait instamment priée de consigner ses souvenirs d'écolière, puis ses expériences parisiennes et amoureuses. Si Willy (Henry Gauthier-Villars) signait, il participait à la rédaction. Cette collaboration a suscité maintes controverses et accrédité des attributions parfois contradictoires. Seule l'édition critique peut rendre à chacun des partenaires ce qui lui est dû et, plus que toute autre, celle de Claudine en ménage dont le manuscrit contient à la fois les ébauches les plus probantes et les traces de collaboration les plus nombreuses.

01/1975

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Claudine en ménage

La bizarre comédie que fut le jour de mon mariage ! Trois semaines de fiançailles, la présence fréquente de ce Renaud que j'aime à l'affolement, ses yeux gênants encore, ses lèvres toujours en quête d'un bout de moi me firent pour ce jeudi-là une mine aiguë de chatte brûlante. Je ne compris rien à sa réserve, à son abstention, dans ce temps-là ! J'aurais été toute à lui, dès qu'il l'eût voulu : il le sentait bien.

04/1999

ActuaLitté

Divers

Claudine et Barbara

Deux géantes et leurs rapports houleux, dans un immeuble bien trop petit pour elles.

04/2023

ActuaLitté

Lecture 9-12 ans

Claudine de Lyon

Claudine a onze ans, elle travaille dix heures par jour dans l'atelier de son père, à tisser de la soie. Cette vie épuise la petite fille qui tombe gravement malade. Pour guérir, elle part à la campagne. Claudine veut retrouver la santé, elle n'a aucune envie de retourner à Lyon pour travailler. Ce qu'elle désire par-dessus tout, c'est aller à l'école et réaliser son rêve : savoir lire, écrire et surtout dessiner.

08/2019

ActuaLitté

Littérature française (poches)

La Maison de Claudine

Colette se propose, d'abord, au lecteur comme la souveraine d'un royaume sensible, la reine des choses prochaines, un écrivain de la nature. Pourtant (elle) n'est pas orientée vers la campagne à la manière des romanciers paysans. La campagne de Colette est une campagne pour citadines, une campagne dont les baumes cicatrisent les plaies du coeur. Rien ne viendra à bout d'une certitude solidement appuyée sur la terre, d'une confiance animale dans la vie qui assurera toujours en fin de compte, le ressaisissement et la reconquête de soi. Colette connaît la souffrance, et la fin inexorable de toutes choses heureuses ; elle les accepte l'une et l'autre, sûre d'une complicité secrète du monde, du chat qui dort près du feu, les pattes en manchon, de l'acidité des fruits sauvages dans les souvenirs d'enfance. Accepter est déjà la source d'une satisfaction mystérieuse. Thierry Maulnier.

05/2006

ActuaLitté

Romans de terroir

Les noces de Claudine

" J'ai écrit ce livre comme on saigne. Claudine nous avait été ravie à quelques jours de ses dix-huit ans. J'ai pensé que mon devoir était d'écrire pour rester dans son sillage. Nous étions encore dans sa lumière. Il ne fallait pas que nous la laissions s'éteindre. Sa mort aurait été trop absurde. Un an après sa disparition tragique sur la route, je me suis mis à écrire, dans la douleur. Jour après jour, pendant un an, j'ai tenu le journal de Claudine. J'ai essayé de comprendre l'incompréhensible. J'ai été révolté. J'ai essayé de trouver un sens, avec ma foi toute bête de charbonnier. Je n'ai rien percé du mystère. Il ne me semblait pas possible que Claudine ne fût pas promise à d'autres noces. Vingt-cinq ans après je le pense toujours. " Y. V " Les Noces de Claudine, un livre bouleversant, pathétique de vérité et de simplicité, soucieux de n'omettre rien... " Jacques Duquesne

02/2000

ActuaLitté

BD tout public

Claudine à l'école

Cette année qui débute doit se conclure avec les épreuves du brevet, mais les études ennuient profondément Claudine qui préfère jouer des tours à ses camarades et se mêler des affaires des grandes personnes. Du haut de ses quinze ans, cette jeune fille vive, un brin effrontée, déstabilise le petit monde qui l'entoure. Si certains hommes commencent à la courtiser franchement, elle, de son côté, s'éprend de la nouvelle institutrice. Dès lors, l'école de jeunes filles du village devient le théâtre d'une comédie de moeurs tendre et piquante aux accents vaudevillesques.

03/2018

ActuaLitté

Littérature érotique et sentim

Pretty and dangerous. Claudine

Etudiante à Yale, Maria Lantos, vingt-six ans, est spécialisée dans la littérature érotique du XVIIIe siècle. Chaque soir, toutefois, elle devient Claudine, une femme voluptueuse, fatale, qui offre sa compagnie à des hommes extrêmement puissants, parmi les plus riches du monde. Auprès de ses clients, Claudine gravite dans des sphères ultra privées, côtoie la haute société. Ses trois mots d'ordre : anonymat, satisfaction, discrétion. Mais le meurtre d'une inconnue, dont les papiers d'identité indiquent une certaine Maria Lantos, pourrait bien faire voler en éclats la frontière entre ces deux univers...

02/2018

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Claudine s'en va

Le roman est sous-titré "Journal d'Annie". C'est, en effet, une jeune femme rencontrée dans le milieu journalistique et mondain qui relate les événements. Le cercle amical de Claudine et Renaud s'est élargi. Des personnages multiples, pittoresques et hauts en couleur, entrent, sortent, reviennent, en une vaste comédie, vivante et chaleureuse. Cependant, en contrepoint, Annie raconte sa propre histoire, en particulier sa libération : son cheminement vers le divorce. Le sujet était neuf, presque tabou, en ce début du XXe siècle. Ce roman est tout à fait symptomatique de la série des Claudine : la gravité des situations se laisse toujours deviner sous la légèreté du ton.

03/2015

ActuaLitté

Littérature française

Claudine à l'école

" Ces quatre-là et moi, nous formons cette année la pléiade enviée, désormais au-dessus des " grandes ", qui aspirons au brevet élémentaire ". Avec Claudine, quinze ans, intelligente, séduisante, très avertie, ses camarades, la flamboyante directrice de l'école et sa jolie adjointe, les deux instituteurs des garçons et quelques autres, nous allons vivre une année scolaire peu banale. Rempli de vie et de sensualité, Claudine à l'école, premier roman de Colette, réunit déjà toutes les qualités qui assureront l'immense succès du grand écrivain.

09/2004

ActuaLitté

Policiers

Cartel

On l'appelle El Turco depuis qu'il a tenté d'établir une filière avec les trafiquants d'Istanbul, six ans plus tôt. Pour des raisons inconnues, le projet n'a pas vu le jour, mais le nom est resté. Même si le sobriquet ne l'incommode pas, on s'adresse à lui avec son vrai prénom : don Alfonso... Autour du célèbre narco-trafiquant mexicain, une faune hétéroclite s'active à faire régner sa loi, celle du cartel, guère difficile à retenir : "Tu travailles pour moi ou tu es mort ! " Or, à Ciudad Juárez, tous ne sont pas d'accord avec cette règle et, depuis, la ville est devenue l'une des plus violentes de la planète. Entouré de ses tueurs sanguinaires, tel Alejandro le taciturne, de ses hommes de confiance, tel le vieux don Juan, El Turco se sait en sécurité. Ce qui ne l'empêche pas de craindre pour sa famille — son talon d'Achille —, car pour don Alfonso, il n'y a rien de plus précieux que les enfants, dont ses trois filles, Paulina, Soledad et Maritere. Cartel : une plongée apocalyptique dans l'univers déjanté des narco-trafiquants, à la recherche de ces pathétiques parcelles d'amour et d'humanité qui résistent à la folie des hommes.

11/2018

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Pastel

Au milieu du XVe siècle, en Albigeois, Simon est compagnon dans l'atelier de teinture de son père. Selon l'usage du temps, l'enseigne " Au caméléon " pratique une seule couleur : le rouge. A la suite du vieux maître, le compagnon se destine à devenir teinturier d'écarlate. N'est-il pas " rouge jusqu'à la figure ", avec cette tache de vin sur le visage ? Mais voici que Simon fait la connaissance d'un riche marchand de pastel, Joachim Fressard, qui l'initie au bleu : cette rencontre et l'appel mystérieux ressenti devant une madone peinte d'azur persuadent le compagnon d'abandonner les cuves familiales pour se lancer dans la teinture au bleu de pastel. Cependant, Fressard s'avère un protecteur ambigu, prêt à tout pour étendre sa fortune. Un amour frelaté, des confrères hostiles, la terrible confrontation avec son père achèvent de plonger Simon en enfer : tout n'est pas rose au pays de cocagne. Le compagnon risquera tout pour conquérir l'azur sans tache du manteau de la Madone...

01/2002

ActuaLitté

Sociologie

L'insécurité sociale. Qu'est ce qu'être protégé ?

L 'association de l 'Etat de droit et de l 'Etat social devait permettre de construire une " société de semblables " où, à défaut d'une stricte égalité, chacun serait reconnu comme personne indépendante et prémuni contre les aléas de l'existence (chômage, vieillesse, maladie, accident du travail...) ; " protégé ", en somme. Ce double pacte - civil et social - est aujourd'hui menacé. D'un côté, par une demande de protection sans limites, de nature à générer sa propre frustration. De l'autre, par une série de transformations qui érodent progressivement les digues dressées par l 'Etat social : individualisation, déclin des collectifs protecteurs, précarisation des relations de travail, prolifération des " nouveaux risques "... Comment combattre cette nouvelle insécurité sociale ? Que signifie être protégé dans des " sociétés d'individus " ? C'est à ces questions que tente de répondre Robert Castel.

09/2003

ActuaLitté

Sociologie

Les métamorphoses de la question sociale. Une chronique du salariat

Il a fallu des siècles de sacrifices, de souffrances et d'exercice continu de la contrainte pour fixer le travailleur à la tâche, puis pour l'y maintenir en lui associant un large éventail de protections qui définissent un statut constitutif de l'identité sociale. Mais c'est au moment même où la " civilisation du travail ", issue de ce processus séculaire, paraissait consolidée sous l'hégémonie du salariat et avec la garantie de l'État social que l'édifice s'est fissuré, faisant ressurgir la vieille obsession populaire d'avoir à vivre " au jour la journée ". Désormais, l'avenir est marqué du sceau de l'aléatoire. La question sociale, aujourd'hui, se pose à partir du foyer de la production et de la distribution des richesses, dans l'entreprise, à travers le règne sans partage du marché - et donc n'est pas, comme on le croit communément, celle de l'exclusion. Elle se traduit par l'érosion des protections et la vulnérabilisation des statuts... L'onde de choc produite par l'effritement de la société salariale traverse toute la structure sociale et l'ébranle de part en part. Quelles sont alors les ressources mobilisables pour faire face à cette hémorragie et pour sauver les naufragés de la société salariale ?

09/1999

ActuaLitté

Sociologie

La discrimination négative. Citoyens ou indigènes ?

La discrimination négative n'est pas le fait de sociétés qui instituent en droit des différences de traitement entre les individus en raison de leur origine, de leur rang ou de leur religion. Elle est au contraire le fait de sociétés qui proscrivent formellement ce type de différenciations, mais les pratiquent massivement. Telle est la contradiction que donne à comprendre la situation des "jeunes de banlieue" aujourd'hui en France, singulièrement lorsqu'ils sont "issus de l'immigration". Revenant sur les émeutes de l'automne 2005, Robert Castel analyse ici les mécanismes de stigmatisation et de relégation qui tiennent ces populations en marge d'une citoyenneté pleine et entière, au mépris des principes fondamentaux de la République. Si l'on veut appeler les choses par leur nom, c'est bien à un retour de la race sur la scène politique et sociale que l'on assiste aujourd'hui.

10/2007

ActuaLitté

Littérature francophone

Coumba Castel de Gorée

Coumba Castel, est-ce le nom d'une chaloupe, celle qui assure la liaison maritime entre Dakar et l'île de Gorée ? Le nom d'une équipe de navétanes ? Coumba Castel, s'agit-il du génie tutélaire de l'île de Gorée, un des plus beaux endroits du Sénégal ? Sous la forme de prosopopée, le livre nous replonge dans l'histoire de Gorée, délivrant certains pans de vie. Un voyage insulaire dans une ambiance et un décor bien retranscrits. Voyage fait de découvertes entre récits, histoires, anecdotes et souvenirs à travers les rues et les bâtisses coloniales, à travers les sites pittoresques de Gorée parmi lesquels la maison des Esclaves, les musées (historique, de la mer), le Chevalier de Boufflers, le fort Saint-Michel et autres...

02/2021

ActuaLitté

Littérature française

Le mystère du Castel

Août 1959 - Pauline et Angelo, s'identifiant aux héros du "Hussard sur le toit" , le roman de Jean Giono, vivent dans la petite métairie du Castel, une passion intense exacerbée par la perspective du départ d'Angelo pour la guerre d'Algérie. Août 2015 - Ses lettres sont toujours restées sans réponses, sa raison a fini par renoncer mais pas sa mémoire... Angelo retourne sur les pas de Pauline qui semble ne jamais avoir existé. Entre Résistance et Barbouzes quels sont ces secrets de famille qui se cachent derrière les hauts murs du Castel ?

11/2018

ActuaLitté

Critique littéraire

Willy. Le père des Claudine

Quand paraît Claudine à l'École en 1900, Colette est une inconnue. C'est la jeune épouse discrète d'un des hommes les plus en vue de la vie parisienne, Henry Gauthier-Villars, dit Willy : le boulevardier, l'écrivain polisson, le critique musical, l'homme qui signa une centaine d'ouvrages (dont les six premiers romans de Colette) et n'en avait peut-être pas écrit cent lignes en tout. La situation s'est inversée : aujourd'hui, l'inconnu c'est lui. Elle était la femme de Willy, il est devenu le mari de Colette - celui qui un jour de dèche a vendu les droits des Claudine à ses éditeurs, sans même la prévenir. Elle ne lui a jamais pardonné. Un fascinant personnage. Colette elle-même le dit : " Je le trouve d'une taille, et d'une essence, à inspirer et à supporter la curiosité. Ce qu'il faudrait écrire, c'est le roman de cet homme-là. " Cette biographie n'est pas un roman. Riche en révélations, elle restitue avec fidélité le visage d'un homme hors du commun (et celui d'une Colette assez différente de ses légendes), mais aussi ceux des journalistes, des jeunes écrivains, des viveurs, des cabots et des demi-mondaines qui ont fait ce qui était (pour eux) la Belle Époque, tels Jean de Tinan ou Jean-Paul Toulet, ses géniaux proches collaborateurs, Missy, l'excentrique maîtresse de Colette, Erik Satie, le musicien qui s'opposa en duel à Willy, et beaucoup d'autres...

01/2004

ActuaLitté

Photographie

Robert

J'ai toujours eu un faible pour Robert Doisneau et ses photographies qui dégrisent la réalité, comme un lendemain de fête. J'y ai croisé des gens plus ou moins abordables, fréquemment aimables, tantôt embarrassés par leur corps, les soucis, les parapluies, tantôt en harmonie avec cette société d'après-guerre où l'espoir renaissait. En photographiant ces gens ordinaires dans leur décor, souvent en bas de chez eux, Doisneau les a rendus hors du commun. Ce qui n'en fait pas un saint, heureusement, il rie se prenait pas la tête, ce qui l'a sauvé du pire, probablement. Reste le meilleur.

03/2011

ActuaLitté

Sociologie

COMMUNICATIONS N° 69 : LA DEFERENCE

Claudine Haroche Le comportement de déférence Jacques Le Goff La déférence a-t-elle existé au Moyen Age ? Raymond Firth Attitudes et gestes de respect Pierre Saint-Amand Insolence et incivilité chez Diderot Elena Brambilla Histoire de Mie Mie Françoise Fortunet La Révolution, la déférence et l'égalité Olivier Ihl La république des titres et des honneurs Aurélie Billebault " Pardonnez-nous nos offenses... " Yves Déloye Le charisme contrôlé Gilles J. Guglielmi Des marques de déférence épistolaires au fondement du droit Eugène Enriquez L'effacement de la déférence dans les sociétés démocratiques Geneviève Koubi La déférence, un devoir sans droit ? Edward Shils Déférence Pierre Ansart La déférence ou le refus du pouvoir

01/2000

ActuaLitté

Romance historique

Balvenie Castle

John Stewart, comte d'Athol et farouche guerrier écossais, est furieux. Ses terres sont systématiquement pillées et ses gens rançonnés par un ennemi qui demeure introuvable : Adam des Glens. Un jour, sa mère lui avoue que ce mystérieux bandit est son frère bâtard qui estime avoir autant de droits que lui sur le domaine. S'il veut le contrer, John n'a qu'une solution : se marier et avoir un héritier. Le temps presse. Pourquoi ne pas choisir Catherine Percy, venue se placer sous sa protection après avoir fui les sbires de Henri VIII ? Mais la jeune fille refuse tout net cette union. Qu'importe l'accord de cette entêtée, John entend la soumettre sans attendre et se glisse dans son lit !

11/2022

ActuaLitté

Photographie

The castle

James Hill photographie depuis 20 ans la vie dans la demeure ancestrale de son épouse en France, le château de Maillebois. Entourée d'un parc clos de murs, la propriété est une île du passé capturée dans le présent. Les images, à la fois tendres et fantasques, explorent la pléthore d'émotions qui découlent de la vie dans une maison riche en histoire et la manière dont la famille et la communauté locale interagissent avec elle. Le photographe observe sa famille dans son rôle de gardien temporaire du château, essayant de préserver ses traditions et de les mener vers un avenir incertain. James Hill est photographe contractuel pour le New York Times depuis 1995 et ses images ont remporté de nombreux prix parmi les plus importants du photojournalisme, notamment World Press Photo, le Prix Pulitzer et le Visa d'Or. Son dernier livre, Somewhere between War and Peace , a été publié par Kehrer Verlag en 2014

06/2019

ActuaLitté

Romans policiers

Treize Gastel

Henri Descombes est retrouvé dans son atelier, écrasé sous une automobile de collection qu'il réparait. Ce retraité présidait d'une main ferme un groupe d'amateurs de voitures anciennes. Son décès est-il accidentel ou criminel ? La question se pose car, quelques jours avant sa mort, il a été photographié au sein d'un groupe de treize personnes. Fait troublant, il occupait, sur le cliché, la place du Christ lors de la Cène, son dernier repas. L' enquête de Bernie Andrew et de Jean-Jacques Bordier, qui les conduit, entre autres, à Pleumeur-Bodou, Trégastel, Perros-Guirec et Lannion, débouche sur ce qui semble être une impasse. Alors qu'ils s'apprêtent à renoncer, un autre membre du groupe est retrouvé assassiné, relançant aussitôt les deux détectives amateurs sur la piste encore chaude d'un bien mystérieux meurtrier.

11/2021

ActuaLitté

Policiers

Cartel Bogota

Colombie, 2017. Tragiquement réunis par le meurtre d'un ami commun, Ethan Sanders, de la CIA, enquête aux côtés de l'inspecteur Lauzet de Paris. Le luxe, le sexe, la violence, tout semble exacerbé dans l'univers des narcotrafiquants. Du centre-ville embouteillé à la jungle profonde, Claude Molinari nous entraîne sur les chemins de la cruauté et de la vengeance. La pauvreté et la richesse côtoient la mort de près, si bien que personne n'en sortira indemne...

01/2019

ActuaLitté

Littérature française

Pastel fauve

C'est la dernière nuit de l'année. Paloma, quatorze ans, s'apprête à réveillonner sur l'île de Bréhat, où ses parents ont une maison de vacances. Elle doit retrouver Pierre, de deux ans son aîné, qu'elle connaît depuis toujours. Ils ne se sont pas vus depuis l'été précédent, l'adolescente s'est transformée et les rapports sont à réinventer. C'est la dernière nuit de l'année et peut-être aussi un adieu à l'enfance.

08/2010