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Reynald Abad

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Sciences historiques

La conjuration contre les carpes. Enquête sur les origines du décret de dessèchement des étangs du 14 frimaire an II

Le 14 frimaire an II, la Convention ordonna le dessèchement et la mise en culture immédiats de la quasi-totalité des étangs en France. Le décret, présenté comme une nouvelle arme mise au service de la République en guerre, avait été adopté à l'issue d'un débat houleux, au cours duquel Danton s'était écrié, pour vaincre les résistances de l'assemblée : " nous sommes tous de la conjuration contre les carpes ". En effet, d'un point de vue pratique, la mesure signifiait la disparition brutale de l'élevage et du commerce du poisson d'eau douce, qui contribuaient pourtant à faire vivre de nombreux terroirs, voire des régions entières, telles la Dombes, la Sologne ou la Brenne. D'un point de vue juridique, elle signifiait l'obligation, pour les propriétaires fonciers concernés, de renoncer définitivement à un mode de mise en valeur de la terre qu'ils avaient choisi en connaissance de cause. Comment la carpe a-t-elle pu devenir, aux yeux du législateur, un animal contre-révolutionnaire et la pisciculture un symbole de l'Ancien Régime ? C'est ce que ce livre se propose d'élucider. Une telle investigation suppose d'abord de décrire ce qu'était l'univers des étangs en France au XVIIIe siècle, pour comprendre les critiques formulées à l'encontre de cette forme de mise en valeur de la terre et pour mesurer les enjeux représentés par une politique de dessèchement. Elle implique ensuite de rendre compte du débat né au sujet des étangs, dans le milieu académique, dès les débuts du règne de Louis XVI. Elle exige enfin d'expliquer les circonstances qui ont permis au discours contre les étangs de trouver aussi rapidement une traduction législative. Avec ce livre brillant et suggestif, les étangs ont trouvé leur historien.

01/2006

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Histoire de France

Le grand marché. L'approvisionnement alimentaire de Paris sous l'Ancien Régime

La place occupée par le pain dans l'alimentation, l'économie et l'imaginaire des XVIIe et XVIIIe sicles ne doit pas faire oublier que les citadins, en particulier les plus aisés, consommaient une large variété de comestibles : à Paris, métropole abritant une population nombreuse et des élites fortunées, le commerce alimentaire était d'une prodigieuse diversité. Pour chaque grande famille d'aliments, ce livre étudie l'organisation du ravitaillement en s'efforçant de répondre à quelques questions simples : d'où venaient les denrées ? Quels trajets suivaient-elles depuis leur lieu de production ? Quels étaient les gens qui se chargeaient de leur commerce et de leur transfert ? Quels étaient les volumes nécessaires à la consommation de la ville ? Comment les autorités intervenaient-elles dans le processus ? Les réponses offrent une reconstitution vivante, souvent même pittoresque de ce qu'était alors l'approvisionnement alimentaire de Paris. Suivre, depuis leur lieu d'origine, les bœufs, les huîtres, le beurre ou encore l'huile d'olive - pour se borner à quelques exemples - permet de découvrir les méthodes employées par les producteurs, les transporteurs et les marchands. Cette histoire matérielle reste inséparable de l'histoire politique, car il apparaît que la monarchie portait un soin beaucoup plus grand qu'on ne l'imaginait aux diverses branches de l'approvisionnement. Loin de ne se soucier que des blés, elle savait exercer à l'égard des autres denrées une vigilance non moins scrupuleuse. Ce livre répond pour finir à un problème d'histoire économique, en évaluant le rôle du ravitaillement de la capitale dans l'économie du royaume. Il montre que, dès l'époque moderne, l'approvisionnement alimentaire de Paris concernait tout le pays, qu'il provoquait une vaste redistribution financière au profit des provinces et qu'il était un puissant moteur de spécialisation pour les secteurs de l'agriculture et de la pêche.

06/2002

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Compositeurs

Reynaldo Hahn

Reynaldo Hahn (1874-1947) est longtemps demeuré attaché à la seule figure d'un musicien mondain, compositeur précoce fêté dès son enfance dans les salons parisiens. La postérité de ce spirituel et distingué Vénézuélien d'origine juive allemande, affectionné et admiré de Massenet et d'Alphonse Daudet, ne semblait pouvoir dépasser son affinité première avec la poésie de Verlaine, sa relation amoureuse avec Marcel Proust et sa fervente amitié pour Sarah Bernhardt. Incarnation immuable de la Belle Epoque, il était rivé à quelques mélodies à succès et une opérette célèbre, Ciboulette, qui l'érigeait en nouvel André Messager. Aujourd'hui pourtant, la musique de Reynaldo Hahn séduit une nouvelle génération d'interprètes et sa stature est reconsidérée, notamment en ce qui se rapporte à ses échanges intellectuels et esthétiques avec Proust. Cette biographie se propose, en revenant aux sources - dont son journal inédit - et en ne s'aliénant pas aux clichés, de retrouver l'artiste sous le personnage. Autrement dit le créateur d'une oeuvre multiple, riche de bien d'autres poèmes vocaux et ouvrages lyriques que ceux toujours entendus, où le ballet côtoie l'oratorio et le quatuor à cordes. Certaines oeuvres, comme Sagesse ou La Corsaire, sont étudiées ici pour la première fois. On découvrira également un interprète d'exception et un homme de lettres accompli, chanteur-né, chef d'orchestre et directeur musical de grande envergure, critique musical influent et alerte conférencier. Restait à faire apparaître sous le plastron du contempteur brillant d'une modernité de commande, acteur incontournable de la vie musicale de l'entre-deux-guerres et parangon incontesté de l'esprit français le plus piquant, un être voué à l'art s'exprimant par nécessité intérieure. Fidèle à une conception non progressiste de la beauté et meurtri face à une époque d'intenses mutations qui ne lui correspondait pas, Reynaldo Hahn s'est voulu à la fois un éclectique et un classique

05/2021

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Littérature française

Lettres à Reynaldo Hahn

Reynaldo Hahn a été sans doute un des êtres que Marcel Proust a le plus aimés. Proust avait vingt-deux ans lorsqu'il le rencontra pour la première fois, au printemps de 1894. De cette première entrevue devait sortir une amitié à la fois profonde et délicate. Ces cent quatre-vingt-quinze lettres en témoignent. La première date de 1894 ; la dernière de 1915. L'intérêt d'une telle correspondance est exceptionnel : elle nous fait connaître un Proust intime, charmant au sens le plus fort du terme, souvent cocasse, quelquefois grave, toujours merveilleusement sensible. Chose curieuse et bien digne d'être notée : les dernières lettres ne sont ni plus ni moins gracieuses et chatoyantes que les premières. Celles-ci datent de l'époque où Proust crayonnait ses nouvelles les moins réussies, celles-là de l'époque où il écrit A la recherche du temps perdu : il a déjà publié Swann, il a acquis sa personnalité, il travaille à une oeuvre dont il mesure parfaitement l'importance. Et cet énorme progrès, ses lettres à son meilleur ami ne le font même pas soupçonner. On a reproduit dans cette édition les dessins dont Proust, pour Reynaldo Hahn, et pour lui seul, parsemait ses lettres.

04/1956

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Beaux arts

Reynold Arnould. Une poétique de l'industrie

Tubulures de l'industrie chimique et grands pylônes électriques, pales de turbines et torchères pétrolières... La grande industrie moderne respire une beauté particulière, inquiétante et fascinante. Peu de peintres pourtant s'en sont saisis. Aucun, en tous cas, autant que Reynold Arnould (1919-1980), qui a transfiguré cette industrie dans des toiles d'apparence abstraite à l'occasion d'une grande exposition au musée des Arts décoratifs en 1959. Artiste typique de la génération d'après-guerre, Reynold Arnould a dirigé les musées du Havre de 1952 à 1965 et inauguré en 1961 dans cette ville le premier musée de conception moderne en France. André Malraux l'appela en 1965 à la direction des Galeries nationales du Grand-Palais. Mais cette brillante carrière de conservateur ne doit pas occulter son oeuvre picturale, inlassablement poursuivie pendant cinquante ans, dont les toiles industrielles sont une composante majeure. La première partie de cet ouvrage décline le thème de l'industrie chez Reynold Arnould, depuis ses portraits d'automobiles de 1955 jusqu'à ses oeuvres murales des années 1960-1970. La seconde partie éclaire cette peinture par le récit de la jeunesse de cet artiste, de sa rencontre avec le peintre et écrivain mondain Jacques-Emile Blanche en 1934 à sa nomination au Havre en 1952. A travers ce cas singulier : jeune prodige, premier Prix de Rome à vingt ans, professeur de beauxarts dans une université du Texas de 1949 à 1952, c'est aussi un pan d'histoire sociale de la peinture du XXe siècle qui est ainsi mis à jour.

11/2019

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Littérature francophone

Azad

Alep, septembre 2015. Le matin de ses vingt ans, Nayef quitte sa ville sous les bombes. Le conflit qui déchire la Syrie le laisse orphelin et le pousse sur la route de l'exil. Dans le sac qu'il emporte à la hâte, il découvre un carnet manuscrit. Sur la couverture, un seul mot : AZAD. D'où vient ce journal ? Qui l'a rédigé ? D'Alep à Calais, sur la route périlleuse empruntée par des milliers de migrants, Nayef découvre que le voyage le plus bouleversant n'est peut-être pas celui qu'il croit...

02/2023

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Essais biographiques

Reynold Arnould. Un artiste-conservateur dans le siècle

Reynold Arnould, né au Havre en 1919, fut d'abord un peintre dont les prédispositions précoces se sont révélées au sein des milieux artistiques rouennais. Grand prix de Rome de peinture en 1939, c'est dans le Paris d'après-guerre qu'il entreprend une carrière d'artiste et s'affirme comme un représentant talentueux de la Nouvelle Ecole de Paris. Son oeuvre, présentée dans les sélections officielles, sera largement diffusée en France et à l'étranger. Artiste, Arnould fut aussi un grand créateur de musées. Conservateur des musées sinistrés du Havre en1952, il recrée un musée d'histoire, invente un musée d'Art moderne dans une boîte de verre et de métal et devient en 1961 directeur de la première Maison de la culture pensée et installée par ses soins dans son musée. En 1964, chargé par le ministre des Affaires culturelles d'aménager les Galeries nationales d'exposition du Grand Palais il en devient le directeur artistique jusqu'en 1980, tout en assurant la conservation du musée de Blérancourt. Son parcours d'artiste et de conservateur, à travers la féconde diversité de ses missions, entre dans une belle résonance avec une histoire des institutions et des politiques artistiques et culturelles de la France des Trente Glorieuses.

09/2021

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Histoire de France

Paul Reynaud (1878-1966). Un indépendant en politique

" Nous vaincrons parce que nous sommes les plus forts ", " La route du fer est coupée "... De Paul Reynaud, on ne retient guère aujourd'hui que son passage à la tête du gouvernement aux heures les plus sombres. Pourtant, il aura été député pendant plus de trente ans et souvent ministre : résumer sa carrière à quelques semaines paraît réducteur. Ce Bas-Alpin monté à Paris et devenu avocat, député de la Chambre bleu horizon, va participer à tous les grands débats de l'entre-deux-guerres, de la dévaluation du franc à la réforme de l'outil militaire en passant par les enjeux diplomatiques. A chaque fois, il se démarque de ses propres amis, faisant de lui un indépendant en politique. Une seule chose compte pour lui : tout faire pour maintenir en l'état la puissance française, en particulier face à l'Allemagne dont il perçoit très tôt le danger. Ministre du gouvernement Daladier en 1938, il prend une part essentielle dans la préparation de la guerre. Toutefois, parvenu enfin au pouvoir, il ne parviendra pas à renverser le cours des événements : manque de volonté ? accession au pouvoir trop tardive ? Cette question mérite un examen attentif. Après cinq années de captivité, on retrouve l'ancien président du Conseil, de 1945 à 1962, prenant position sur toutes les grandes affaires qui engagent l'avenir : décolonisation, construction de l'Europe, avènement de la Ve République. Farouchement opposé à la réforme de l'élection du chef de l'État, il prend la tête du cartel des non et parvient à censurer le gouvernement de Georges Pompidou. Fruit d'une étude minutieuse qui s'appuie sur une documentation souvent méconnue ou inédite, ce livre a pour ambition de redonner à Reynaud la place qui est la sienne dans l'histoire politique du XXe siècle. Sa contribution à la défense du modèle parlementaire comme sur l'intégration européenne a valeur de réflexion aujourd'hui encore.

04/2005

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Musique, danse

Reynaldo Hahn. Le musicien de la Belle Epoque

Ce musicien, devenu dès l'âge de quinze ans "le musicien de Paris" , fut le disciple préféré de Massenet. Hahn était notamment l'ami de Stéphane Mallarmé qui rime en son honneur un distique en forme de slogan : "Du do premier au final do glissent les doigts de Reynaldo. ". .

01/1997

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Critique littéraire

Marcel Proust et Reynaldo Hahn. Une création à quatre mains

Quand Marcel Proust et Reynaldo Hahn se rencontrent, en 1894-1895, le premier est en train de composer Les Plaisirs et les Jours, le second d'orchestrer L'Île du rêve. Les deux artistes ne cesseront dès lors de cheminer en connivence dans leurs parcours.

04/2018

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Policiers

Bad

Se débarrasser de Beth, sa soeur jumelle riche et belle, fut chose facile pour Alvie Knightly... après tout, une chute est vite arrivée. En revanche, prendre sa place se révèle beaucoup plus difficile. Dans un moment d'inattention et de débauche, Alvie s'est fait dépouiller de sa nouvelle fortune par son amant, disparu depuis. Grâce à Tinder, elle finit par le localiser à Rome et se met aussitôt à sa poursuite. Mais un autre événement risque fort de lui compliquer la vie : le corps de sa soeur vient d'être découvert et Alvie alias Beth est désormais le suspect numéro un. Prête à tout et forte d'une imagination sans pareil, Alvie commence un drôle de jeu, avec la police à ses trousses.

06/2019

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Littérature sud-américaine

La Secrète

Principal " protagoniste " de ce roman, La Secrète est le nom d'un vaste domaine dans les montagnes d'Antioquia, au coeur des Andes et de la zone de production du célèbre café de Colombie. Il donne son titre à cette grande saga familiale contemporaine qui se structure polyphoniquement autour de trois voix, trois récits parallèles intelligemment interconnectés. Le premier est tenu par la soeur ainée, Pilar Angel, la gardienne du logis, de la terre, de l'héritage, celle qui refuse de vendre La Secrète et est prête à assumer les compromis les plus dangereux pour la garder en tant que patrimoine commun et mémoire familiale. Mariée avec Alberto depuis quarante ans, mère de trois enfants, héritière des bijoux et des meubles, Pilar passe la majeure partie de l'année à La Secrète et s'occupe de l'entretien de la vieille demeure familiale. Le deuxième récit est celui d'Antonio (Tono) Angel, jeune gay colombien qui habite New York. Il y est violoniste dans l'un des orchestres de la ville et vit une longue histoire d'amour avec son compagnon Jon, un artiste conceptuel afro-américain qui n'aime pas particulièrement aller en Colombie ni passer des vacances dans une région montagneuses où les guérilleros, les paramilitaires et les narcotrafiquants font souvent régner la terreur. Comme pour compenser ses absences ou pour se faire pardonner son infidélité à la famille, Antonio consacre son temps libre à des recherches généalogiques et historiques sur les origines de la ferme et de la famille Angel. C'est grâce à lui, et à son récit, que le roman devient une véritable saga familiale : il nous raconte un chapitre méconnu de l'épopée du café et de la diaspora juive en Amérique latine. Enfin, le troisième récit, le plus palpitant, le plus terrifiant, celui qui accroche le lecteur dès le début du roman, est celui d'Eva, la brebis galeuse. Cette jeune et belle femme moderne (ou postmoderne) qui a eu trois maris et s'adonne aussi occasionnellement aux plaisirs lesbiens, ne veut que rien ne l'attache à cette terre où elle a failli laisser la vie. La narration de la longue nuit tropicale où des hommes armés (paramilitaires, narcotrafiquants ?) essaient de la tuer est sans conteste l'un des moments forts de ce livre. La Secrète est d'une lecture très agréable et s'offre diversement à chaque lecteur : soit dans l'épopée des Juifs colombiens et dans l'aventure du développement de la production de café ; soit dans le récit de la vie d'un homosexuel dans un pays machiste et intransigeant ; soit dans la recherche d'un compromis entre tradition et changement au sein d'une famille dont l'unité est toujours fragile ; soit dans la quête d'une forme d'existence authentique de la part d'une femme colombienne qui ne veut pas ressembler à ses aînées. Les lecteurs de l'Oubli que nous serons (Gallimard, 2011) retrouveront ici toute la finesse et la sensibilité dont Abad fait preuve lorsqu'il conte la vie intime d'une famille ; ceux qui ne le connaissent pas encore vont découvrir un romancier capable de leur faire appréhender différemment l'histoire à la fois magique et violente de la Colombie contemporaine.

02/2016

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Littérature sud-américaine

Trahisons de la mémoire

Trahisons de la mémoire est une sorte de suite ou de supplément à L'oubli que nous serons (Gallimard, 2010), dont les trois récits qui le composent sont étroitement liés aux circonstances de la mort du docteur Abad, le père de l'auteur, telle qu'elle nous est racontée par l'auteur dans son précédent livre. Le premier récit revient ainsi sur la polémique lancée par la fin de L'oubli que nous serons. Abad racontait avoir trouvé dans la poche de son père, le jour de l'assassinat, un poème inédit de Borges. Accusé d'avoir menti pour attirer l'attention, il mène une enquête minutieuse pour faire la lumière sur cette affaire littéraire. C'est ainsi que débute un long voyage qui le mène de Bogotá à Buenos Aires et de Buenos Aires à Paris, puis à Berlin, un voyage au cours duquel il rencontrera des éditeurs, des libraires, des bouquinistes, des critiques littéraires, des amis et des ennemis de Borges. Plusieurs versions du poème vont apparaître ici et là, des deux côtés de l'Atlantique - les récits sur sa genèse et sa diffusion vont bifurquer et se multiplier d'une manière vertigineuse - et les versions inédites vont souvent se confondre avec des apocryphes. L'investigation prend fin à Paris. Le poète français Jean-Dominique Rey apporte à Abad la preuve dont il avait besoin pour valider l'authenticité du poème et pour expliquer pourquoi il n'avait pas été inclus dans les oeuvres de l'Argentin. Mais au-delà de l'enquête, Héctor Abad livre une belle méditation sur l'oubli et la mémoire : " Je suis une tête en l'air, un distrait ", écrit-il, " mais je peux néanmoins dire que grâce à mon désir de ne pas oublier cette ombre, mon père, il m'est arrivé quelque chose d'extraordinaire : cet après-midi-là sa poitrine n'était protégée que par un fragile morceau de papier, un poème qui n'a pas empêché sa mort. Mais il est beau de penser que quelques lettres tachées par les dernières gouttes de sa vie aient sauvé un poème oublié de Borges sur l'oubli ". Les deux autres récits décrivent les premières années de l'exil d'Héctor Abad en Italie, après l'assassinat de son père. Rappelons qu'il a lui-même été menacé par les escadrons de la mort après le meurtre et qu'il a dû quitter la Colombie avec sa famille. Le dernier récit prolonge notamment cette mélancolie sous la forme d'une réflexion littéraire sur ce qu'il appelle les " ex futurs moi ", les chemins que l'on aurait pu prendre dans la vie mais également ceux que l'écrivain trace à travers ses personnages.

02/2016

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Littérature étrangère

Plaisirs d'amour, Jours d'amitié. De Marcel Proust et Reynaldo Hahn

22 octobre 1922. Marcel Proust n'a plus qu'un mois à vivre. A son chevet, Reynaldo Hahn, l'amour de ses vingt ans, l'ami dune vie et Robert Proust son frère et médecin. Marcel refuse la clinique que lui propose son frère à qui il ferme désormais sa porte. L'un des rares visiteurs qu'il reçoit ce dernier mois de sa vie, c'est Reynaldo Hahn. C'est cet amour qui dura deux ans entre Reynaldo musicien vénézuélien, coqueluche des salons mondains de la Belle Epoque, et Marcel dandy en quête d'ascension sociale, et leur amitié parfois contrariée mais intacte, que retrace Lorenza Foschini dans ce récit brillant, enrichi de documents inédits. Alors que Marcel construit son oeuvre et devient Proust, Reynaldo a du mal à inscrire sa musique dans la modernité. Au Père-Lachaise où l'un et l'autre sont enterrés, le nom vie l'un brille en lettres d'or, celui de l'autre s'est peu à peu effacé. Reste la richesse d'une relation que la romancière retrace avec panache.

09/2019

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Sociologie

Une sociologie pour l'action. ItinéraIre et héritages de Jean-Daniel Reynaud

Chercheur de réputation internationale, Jean-Daniel Reynaud (1926-2019) a bâti une sociologie pour l'action dont la grammaire donne sens à la façon dont les femmes et les hommes agissent pour mener des projets communs. Spécialiste du travail, des organisations et des relations professionnelles, il a jeté les bases d'une théorie de la production et de l'usage des règles sociales. Cet ouvrage présente les multiples apports de J. -D. Reynaud à la sociologie, à commencer par sa théorie de la régulation sociale qui s'est imposée comme un des instruments privilégiés pour rendre compte de la marche des organisations et, plus généralement, des mutations sociales en cours depuis de nombreuses décennies. On y trouvera également un bouquet de témoignages d'intellectuel·le·s et d'ami·e·s qui ont travaillé et/ou qui ont bien connu celui qui fût longtemps professeur du Conservatoire national des arts et métiers de Paris. Ces témoignages de première main, comme la présentation inédite de son parcours biographique, jettent un éclairage nouveau sur les conditions de renaissance de la sociologie française après la seconde Guerre mondiale. En liant la trajectoire d'un homme, ses implications publiques multiples et ses apports à la sociologie du travail et à la sociologie générale, cet hommage à la fois amical et scientifique retiendra l'attention de celles et ceux qui s'intéressent aux organisations, aux reconfigurations de l'action publique et aux conditions de fabrication d'une pensée originale sur la vie en société. Lise Conté est le pseudonyme d'un groupe de chercheuses et enseignant·e·s-chercheur·e·s de l'Unité mixte de recherche Lise CNAM-CNRS n° 3320 composé d'Isabelle Berrebi-Hoffmann, Catherine Bourgeois, Anne Gillet, Michel Lallement et Chantal Nicole-Drancourt.

09/2021

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Policiers

Bad run

Harry rêvait juste d'un coin tranquille pour vivre de sa retraite de gendarme. Puis Marie est morte, la faute à un crabe hargneux, le laissant seul avec ce projet de gîte. Lionnel est venu lui proposer ce taf de sécurité, une histoire de parties de poker. Puis elle est arrivée : Muriel...

12/2022

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Littérature française

Bad Writer

Jean Marc Flahaut (de son véritable nom "Kevin Smith", patronyme qu'il a dû abandonner dans une mine de sel sur les conseils de Jean-Pierre Siméon) n'a pas voté "Trump" aux dernières élections américaines. Pour plusieurs raisons. Déjà, il est Ch'ti, pas redneck. Puis, il a d'autres choses à faire. Jean Marc Flahaut collectionne les V. H. S. Les cassettes vidéo. Pas n'importe lesquelles. Il possède quelques pièces rares. Sur l'une d'elles, on voit Charles Juliet faire du surf avant de vanter une marque d'orange californienne. Sur une autre, comme filmé par un Wes Craven débutant, on reconnaît distinctement (le grand) Yves Martin en train de se branler au fond d'une salle porno des années 70. Jean Marc Flahaut dispose de quelques preuves : le faux suicide-véritable assassinat de Richard Brautigan filmé sous trente-six angles par Brian de Palma, un scopitone dans lequel Bukowski roule un patin à Patty Hearst, etc. Pour toutes ces raisons, "Jim" Flahaut ne compte pas que des amis dans le milieu poétique. Mais son nom ne pourra pas éternellement être passé sous silence. Frédérick Houdaer

05/2017

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Comics divers

Bad Mother

April Walters est une femme au foyer dont le feu intérieur a été étouffé par sa sinistre vie de banlieusarde. Quand sa fille adolescente disparaît dans des circonstances mystérieuses, April se lance dans une aventure terrifiante qui va l'emmener visiter la face cachée de son quartier, et affronter un syndicat du crime et sa terrible matriarche. April va découvrir les ressources dont peut faire preuve une mère qui protège son enfant. Deuxième album du nouveau label AWA Comics ! Bad Mother est une mini-série complète illustrée par la superstar Mike Deodato (Savage Avengers).

07/2021

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Littérature française

Bad girl

Je suis belle. De cette beauté qui gêne, qui crée un malaise. Ma beauté n'est pas classique, elle est animale, sexuelle, arrogante, anti-conventionnelle. Elle ne se coiffe pas, ne se discipline pas. Elle est à elle seule, le fil conducteur, l'itinéraire de toute mon existence. L'histoire d'Enja c'est l'histoire d'une fille trop. Trop belle, trop feignante, trop cul, trop défoncée qui veut juste profiter de la vie. Et pour ça, elle choisit d'être escort. C'est simple, elle aime ça et ça rapporte gros. Mais quand les années passent, le plaisir des débuts s'estompent et ramène au réel. Alors Enja se marie, fait deux enfants à un homme riche qui ne connait rien de son passé. Et quand les démons d'Enja ressurgissent, elle plonge tête la première. Mais cette fois, ce n'est pas elle l'escort... Roman contemporain, Bad Girl est écrit comme un rap dur et mélodique qui emporte tout sur son passage et nous laisse sonné.

10/2017

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Fantasy

Bad Queen

Miroir, miroir... connaissez-vous son histoire ? Bien avant qu'elle soit reine ou sorcière, Violaine, guerrière décelant les destins, était loin de se douter que le pouvoir coulant dans ses veines lui vaudrait tant d'attentions. D'abord de la part de cruels étrangers, prêts à l'arracher à sa famille et à sa patrie pour s'approprier ses pouvoirs... Puis d'un royaume menacé et de sa reine, dont elle deviendrait le dernier espoir... Et enfin de cet homme, l'ennemi honorable dont elle ne pouvait deviner le futur et qui, pourtant, faisait battre son coeur avec tant de force... Miroir, miroir... préparez-vous à entendre l'histoire de Violaine, la Reine-Sorcière !

03/2023

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Sociologie

Bad Feminist

Bad Feminist. Derrière ce titre ironique, Roxane Gay développe une réflexion révolutionnaire et bienvenue sur l'état actuel du féminisme. Lassée des prises de position parfois trop clivantes de certaines organisations féministes, et fatiguée d'entendre des femmes dire qu'elles ne sont pas féministes, elle rappelle que la défense de l'égalité des sexes ne dispense pas d'assumer ses contradictions : on peut aimer la télé-réalité, se peindre les ongles en rose et revendiquer le fait d'être féministe. Bad Feminist regroupe ses chroniques initialement publiées dans The Guardian et sur le site The Rumpus. Roxane Gay y parle de culture, de race, de sexe et de genres, de stéréotypes sur l'amitié féminine, en se fondant sur sa propre histoire de femme noire dans l'Amérique contemporaine. Le portrait qui émerge en filigrane est celui d'une femme au regard d'une incroyable justesse, aussi bien sur elle-même que sur notre société. Une société dans laquelle les produits culturels que nous consommons entretiennent bon nombre de stéréotypes qui finissent par nous définir. Après avoir lu Bad Feminist, vous ne verrez plus les femmes, ni le monde, de la même façon.

03/2018

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Romans policiers

Bad run

Harry se méfie de tout le monde. C'est un gendarme à la retraite, veuf, qui vit dans une ferme qu'il n'arrive plus à retaper. Pour ajouter du beurre dans les épinards, il bosse pour Lionnel, comme "détroncheur". Il assure la sécurité de parties de poker clandestines. Peinards, tranquilles, planqués dans la campagne berrichonne, qui viendrait les chercher ?

12/2023

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Policiers

Bad boy

Jaff est beau, ambitieux, et sait s'entourer d'un irrésistible parfum de mystère. Mais il est aussi très dangereux. Tracy, la fille de l'inspecteur Banks, a succombé à son charme... et à son emprise. Au point d'accepter de le suivre lorsqu'il tente de semer la police qui le recherche pour détention d'arme. Pour la jeune femme, c'est le début d'une traque mortelle à travers le pays. Parti soigner sa dernière désillusion amoureuse sous le soleil de la Californie, Banks, qui ignore tout, découvre à son retour le coup de tête de sa fille. Il sera alors confronté à l'enquête la plus angoissante et la plus personnelle de sa carrière.

10/2012

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Cinéma

Bad Clowns

Du tonitruant Joker, ennemi juré de Batman, à Grippe-Sou, tueur d'enfants imaginé par Stephen King, en passant par Twisty ou le Captain Spaulding, une vague de clowns tristes, psychopathes ou malfaisants a envahi la pop culture. Littérature, cinéma, série TV, jeux vidéo, bande dessinée, rock... ces bouffons de cauchemar arpentent tous les territoires de la création pour marauder dans notre imaginaire. Ce livre réunit les plus beaux spécimens de cette inquiétante engeance, retrace l'histoire de ces sinistres trublions et de leurs ancêtres, explore les ressorts psychologiques et sociologiques des peurs et phobies qu'ils suscitent. Méfiez-vous de leur rictus ! Avec leur humour aiguisé. Ils sont à mourir de rire...

09/2017

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Policiers

Bad man

On dit que, passé quarante-huit heures, les chances de retrouver une personne disparue sont quasi nulles. Deux jours pour ratisser les bois alentour, frapper à toutes les portes, remuer ciel et terre. Passé ce délai, l'espoir n'est plus permis. Eric, trois ans, a disparu il y a cinq ans. Peu à peu, les affichettes ont jauni, les policiers se sont désintéressés de l'affaire, la vie a repris son cours dans cette petite ville désaffectée de Floride. Pas pour Ben, le grand frère de la victime. Qui ne s'est jamais remis du drame. Qui a vu sa famille sombrer. Mais qui n'a jamais cessé ses recherches. Recruté en tant que magasinier de nuit dans le supermarché même où Eric a disparu, Ben sent que les lieux ont quelque chose à lui révéler. Quelqu'un sait où est son frère, une personne qui prend un malin plaisir à se jouer de lui. Qui ? Le directeur qui n'a jamais collaboré à l'enquête ? Ses collègues auxquels il a accordé trop vite sa confiance ? Mais il y a plus que ça, une présence impalpable, diffuse, qui brouille ses pensées... Qui est ce bad man dont l'ombre inquiétante plane sur la ville ?

02/2019

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Roman d'amour, roman sentiment

Bad Devils

Un job de rêve ? Pas sûr. . . Kaylee vient de recevoir une proposition qu'elle peut difficilement refuser. Si elle veut fuir son boulot dans ce bar sordide où l'ambiance est de plus en plus nocive, elle doit sauter sur cette occasion inespérée ! Suivre le groupe de rock mondialement connu, les Hot Devils, dans sa tournée européenne pour jouer les baby-sitters. Qui n'en rêverait pas ? Mais petit problème : son ex ! Il n'est autre que le batteur du groupe. . . Autre souci : il la déteste ! Et elle ne voit pas bien comment cela pourrait changer, vu la façon dont elle a interrompu leur relation, le laissant sur le carreau, le coeur brisé, sans même une explication. En tout cas, une chose est sûre : Ethan va lui rendre la monnaie de sa pièce, et faire de sa vie un enfer par la même occasion. Son caractère de musicien rebelle ne va d'ailleurs pas améliorer les choses, loin de là ! La cohabitation risque bien de devenir éprouvante. . . surtout avec une telle proximité. Malgré tout, elle n'a pas d'autre choix que d'affronter ses démons. . . ce beau démon. . . Que la tournée commence et advienne que pourra ! *** Je porte mon attention sur mon ex qui a les yeux à nouveau rivés sur moi, les lèvres entrouvertes. Si je ne m'abuse, elle salive sur mon torse. Malheureusement pour elle, il ne lui appartient plus depuis un bon bout de temps. Pourtant, j'adorais lorsqu'elle me caressait de ses mains expertes, qu'elle l'amadouait de ses baisers tendres à me provoquer de rudes effets dans le caleçon. On était bien tous les deux, on se disputait rarement. Ouais, on était fait l'un pour l'autre. Mais elle a tout gâché, bordel de merde ! Plus fort que moi, mes iris toisent les siens d'une façon meurtrière. Voilà que la rage revient me perturber. Putain. . . Il faut que je me casse. Impossible de rester dans la même pièce qu'elle sans que le passé vienne me tourmenter. Je ne sais pas comment je vais faire pendant un mois, je sens bien que je vais péter un câble plus d'une fois ! Je pose brutalement le mug sur la table noire face à moi, me lève et fonce jusqu'à ma piaule. Bref, je sens que je vais vivre une tournée de merde !

04/2022

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Suspense romantique

Bad Judgement

Une romance épique déjà vue par 100 000 lectrices ! - tous les ingrédients d'une bonne romance - 100 000 lectrices conquises sur WattPad - Une édition librairies attendue Injustement condamnés, Sam et Nessi vont-ils réussir à s'en sortir ? Depuis que Sam a été accusé du meurtre de son meilleur ami, il n'a pas d'autre choix que d'encaisser continuellement le regard des autres. Pour résister à cette pression de chaque instant, Sam a pris l'habitude de repousser systématiquement toute personne tentant de pénétrer dans sa zone de vie qu'il a soigneusement construite. Jusqu'au jour où Nessi est entrée dans sa vie... Exclue injustement de son université suite à son aventure avec l'un de ses professeurs, Nessi est transférée dans celle de Seattle. Là-bas, elle souhaite profiter de son anonymat retrouvé pour enfin avoir une vie plus paisible et ne pas répéter ses erreurs passées. Quand elle croise Sam, elle est intriguée puis attirée par le mystère qui l'entoure. Quitte à mettre en péril sa nouvelle vie ?

05/2021

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Romans, témoignages & Co

Bad girls

1964, Houston, Texas. Evie et ses amies sont des "bad girls" et fières de l'être ! Trop bruyantes, trop maquillées... infréquentables ! Leurs ennemis ? Les filles et fils de la haute, qu'elles évitent à tout prix. Jusqu'au jour où Evie croise la route de Diane. Diane, qui est l'incarnation même de la jeune fille de bonne famille. Diane, qui tue un homme pour sauver Evie. Un roman historique aux accents cinématographiques Situé dans l'Amérique des années 60, "Bad Girls" est une formidable histoire d'amitié : la rencontre idéale de "Grease" et de "Thelma et Louise". Bad girls vs Good Girls A travers ses héroïnes rebelles, Jennifer Mathieu aborde la thématique de l'amitié au féminin et de la sororité.

02/2023

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BD tout public

Abcd de la typographie

Quel rapport y a-t-il entre notre lettre A et un boeuf ? Pourquoi une affiche composée en Comic Sans paraîtra moins sérieuse qu'une autre composée en Trajan ? D'où vient la typographie et quels artistes ont marqué son histoire ? Omniprésente dans les livres, dans les publicités et sur les écrans, la typographie reste un art méconnu. Onze dessinateurs racontent ici de manière accessible et ludique les grandes étapes historiques de sa création, de la naissance de l'écriture occidentale à la photocomposition, en passant par la Rome antique, le Bauhaus et la classification Vox.

11/2018

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Policiers

Bad Penny Blues

1959. Londres vit une période charnière entre les austères années d’après-guerre et les swinging sixties. Alors que l’extrême droite tente une percée en Angleterre, alimentée par le racisme contre les immigrés jamaïcains, l’émergence du pop art scandalise l’establishment artistique. Stella et Toby sont deux étudiants en art à qui tout semble sourire : ils sont jeunes, talentueux et bien décidés à marquer la prochaine décennie. Aussi quand un étrange cauchemar jette une ombre sur sa vie, Stella s’empresse de l’oublier. Mais quelques années plus tard, alors qu’elle est devenue une styliste en vue et Toby un peintre reconnu, les cauchemars recommencent. Des femmes sur le point de mourir lui envoient des appels au secours. Elle s’aperçoit avec horreur que les prostituées de ses visions ont véritablement été assassinées.Pete Bradley, jeune policier idéaliste et ambitieux au sein d’une équipe corrompue, enquête sur ces meurtres inexpliqués dont les ramifications semblent toucher tous les niveaux de la société londonienne. Les deux récits s’entrecroisent au rythme des chansons de l’époque, qui introduisent chaque chapitre.Fondé sur une affaire réelle et jamais élucidée qui défraya la chronique entre 1959 et 1965, Bad Penny Blues mêle réalité et fiction, action et fantasmes, pour peindre un tableau social, culturel et politique très vivant de l’Angleterre des années soixante. Un tableau également très noir duquel émerge une superbe héroïne qui voyage aux frontières de la mort.

04/2012