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Pourquoi tant de haine contre les juifs : la Shoah. Le livre mondial

Extraits

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Théâtre

Pourquoi tant de haine contre les juifs : la Shoah. Le livre mondial

Depuis sa désobéissance à Dieu dans le jardin d'éden qui a conduit à sa chute, les actes et comportements quotidiens de l'homme sont désormais teintés de méchanceté et d'inhumanité (Genèse 3 : 1-7 ; Genèse 4 : 1-8). Tout porte à croire comme le dit la Bible, que le coeur de l'être humain le porte à chaque instant vers le mal (Genèse 6 : 5). L'homme a toujours l'épée dans la main, prêt à détruire tout ce qui se trouve autour de lui. L'esclavage des noirs, le crime contre les Amérindiens, et surtout le génocide des Juifs appelé "Shoah" ou "holocauste" , perpétré par Adolf Hitler et ses pairs Allemands, sont l'expression de cette méchanceté ou bestialité humaine qui monte toujours en intensité. Ce sang Juif, répandu une seconde fois sur la terre comme si le monde en avait besoin après le sacrifice rédempteur du Seigneur Jésus-Christ, restera à jamais gravé dans la mémoire des hommes. Le but de ce livre n'est pas de réveiller une vielle histoire classée dans les oubliettes, ou de ressusciter de vieux démons pour une quelconque vengeance, mais d'interpeller tous les peuples du monde à faire usage de leur conscience afin de cultiver la tolérance, l'amour, le pardon, la solidarité en vue de sauver l'unité de la race humaine.

10/2023

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Actualité et médias

Macron, pourquoi tant de haine !

C'est une histoire singulière, ambigüe, complexe : celle des relations entre le président Macron et les Français. Une histoire de passions et parfois de haine, qui va bien au-delà de ce qu'on a connu. Une affaire psychanalytique, presque personnelle, entre eux. Au-delà des protestations, la violence a surgi avec une intensité croissante, semant parfois le chaos dans le quinquennat. A chaque fois, Emmanuel Macron a été déclaré" perdu ". A chaque fois, il s'en est relevé. Mais comment expliquer ces réactions névrotiques que provoque l'homme qui voulait apaiser la France ? Sur un ton très personnel, comme ils le font depuis qu'ils décryptent la vie politique, les auteurs ont recueilli les confidences des principaux acteurs du pouvoir. Et ils ont eu accès, rare privilège, au Président lui-même, qui a accepté de s'expliquer. Entre récit et enquête, un livre écrit avec une rare liberté de ton sur un règne qui reste bien mystérieux.

01/2022

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Energie

Eoliennes, pourquoi tant de haine ?

Les éoliennes ont mauvaise presse. On les accuse de dévaster les paysages, de tuer les oiseaux et les vaches, de bétonner les terres, de coûter cher aux contribuables, de polluer (recyclage, utilisation de terres rares)... et même de favoriser l'usage des énergies fossiles, en raison de leur "intermittence". Ces accusations soutiennent généralement un plaidoyer en faveur d'une forte relance du nucléaire, énergie décarbonée. Tous ces arguments, Cédric Philibert les passe au crible de nombreuses données chiffrées. Il apporte ainsi des réponses documentées aux interrogations légitimes du public, mais pourfend également une vaste entreprise de désinformation, une coalition d'intérêts économiques ou purement politiques. Non, la variabilité du solaire et de l'éolien ne constitue pas une réelle difficulté ; oui, on peut quadrupler la puissance des éoliennes en France sans entraîner un désastre écologique ; non, elles ne sont pas ruineuses pour les finances publiques, elles y contribuent même au-delà des investissements réalisés... Enfin, le parc nucléaire vieillit et les nouveaux réacteurs envisagés ne produiraient rien avant 2035 au mieux. Si nous n'accélérons pas le développement de l'éolien et du solaire, nous ne pourrons pas tenir nos engagements pour le climat, ni décarboner notre économie, et nous paierons notre énergie de plus en plus cher.

03/2023

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Psychologie, psychanalyse

Mais pourquoi tant de haine ?

Un brûlot est publié, qui dénonce "l'affabulation freudienne ". Sigmund Freud serait un homme cupide, menteur, phallocrate, homophobe, incestueux, pervers, fasciste, persécuteur de son peuple (les Juifs), un pseudo-savant dont il conviendrait de dénoncer enfin les méfaits. Et pourquoi ne pas l'écrire si cela est vrai? Mais le brûlot est truffé d'erreurs, il véhicule de fort anciennes rumeurs (et de bien méchantes légendes), il n'établit rien. Et d'affabulation freudienne" apparaît bientôt pour ce qu'elle est: la pure affabulation de l'auteur du brûlot. Voici les pièces du dossier.

05/2010

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Actualité médiatique France

Flics de France. Pourquoi tant de haine ?

Le livre choc qui nous plonge dans le quotidien brutal d'un flic de France, dans une nouvelle édition revue et augmentée. A travers une série de courts récits, Marcel Mennecier, "flic" à la retraite, décrit le quotidien d'un policier sur le terrain. L'auteur, qui a consacré sa vie à "protéger et servir" , raconte les longues heures de service, les confrontations souvent brutales avec les interpellés, la misère humaine qui frappe sans prévenir et, parfois, le sentiment d'impuissance face au manque de moyens. A l'heure où les débats et les polémiques qui entourent la Police nationale enflent, Marcel Mennecier ouvre le dialogue en dévoilant les jours et les nuits de service, et nous amène à nous demander comment nos policiers sont passés de héros lors des attentats à salauds au moment des manifestations. Un livre choc qui aborde sans détour la réalité d'une profession en crise, fustigée par une grande partie de la population et abîmée par le sentiment d'un manque de reconnaissance, voire d'un abandon de la part de l'Etat. Flics de France donne à lire un quotidien auquel on préfèrerait n'être confronté que dans l'univers du polar très noir, mais qui est bien réel pour ces femmes et ces hommes qui choisissent de porter l'uniforme bleu marine.

10/2021

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Histoire de France

Les Juifs de France dans la Shoah

À la veille de la Seconde Guerre Mondiale vivent en France environ 300 000 Juifs, soit moins de 1 % de la population. Un tiers est établi depuis des générations. Les deux autres tiers sont des Juifs étrangers provenant principalement de Russie, de Roumanie, de Pologne et du pourtour méditerranéen. La dernière vague, celle qui annonce la tragédie de la guerre, est constituée de Juifs d’Allemagne, d’Autriche et de Juifs tchèques. Tous ont en commun leur attachement sans faille à la France de la Révolution et des droits de l’homme. De la genèse de la politique de persécution nazie à l’égard des 9 millions de Juifs d’Europe, au chiffre tragique de la fin de la Seconde Guerre Mondiale, 6 millions de victimes dont 76 000 pour la France, cet ouvrage, réalisé en collaboration avec le Mémorial de la Shoah de Paris, s’attache à l’histoire des Juifs en France. Entre 1940 et 1944, ils sont frappés de plein fouet par une double législation française et allemande, qui les fait passer de l’humiliation à l’exclusion, puis de l’internement à la déportation.

11/2011

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Violence

Contre les femmes. La montée d'une haine mondiale

Mutilations, viols, crimes d'honneur, féminicides, vitriolages, avortements forcés... Le patriarcat est un régime de terreur. Les hommes ont tiré pendant des siècles avantage symbolique et matériel d'une domination qu'ils ont établie par la force brute. Aujourd'hui, grâce à la scolarisation et à leur entrée sur le marché du travail, les femmes parviennent en de nombreux endroits à secouer le joug. Mais cette aspiration à l'égalité, dont le mouvement #MeToo a été une manifestation planétaire, ne va pas sans déchaîner en retour la colère ni sans alimenter un désir de représailles. La lutte pour l'émancipation est âpre. Aucun groupe dirigeant ne renonce à sa position de supériorité sans combattre. C'est cette résistance acharnée, parfois sanglante, qu'Abram de Swaan documente de manière implacable, d'un bout à l'autre du monde. Djihadisme, fondamentalisme religieux, courants réactionnaires, mouvements d'extrême droite... : son attention se porte sur tous les groupes qui, quand il s'agit des femmes et du féminisme, montrent une parfaite identité de vue. Cette enquête globale et percutante pose les fondements d'une encyclopédie contemporaine de la misogynie.

02/2021

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Histoire internationale

Les survivants. Les Juifs de Pologne depuis la Shoah

De 1939 à 1945, le meurtre systématique de près de 90% de plus de trois millions de Juifs polonais laisse exsangue l'une des communautés juives les plus florissantes d'Europe. Au sortir du conflit, les quelques dizaines de milliers de survivants doivent alors faire face à l'incompréhensible : la persistance d'un antisémitisme après Auschwitz, l'exclusion, le rejet et même des pogromes faisant de nombreuses victimes. Un antisémitisme de proximité en quelque sorte. Craignant leurs voisins, fuyant aussi le nouveau régime socialiste, plus de la moitié des rescapés juifs choisissent alors l'exil. Ceux qui restent en Pologne communiste continuent d'affronter l'antisémitisme mais sous de nouvelles formes. Ce livre retrace, pour la première fois, l'histoire méconnue de ces survivants et de leur descendance, de 1945 à nos jours. Il se penche sur cette communauté meurtrie et sur la manière dont elle a été perçue par la société et les autorités polonaises. Les débats et combats entre l'assimilation systématique d'un côté et les efforts pour préserver une culture et une mémoire juives malgré les soubresauts antisémites récurrents de l'autre, forment le coeur du récit. C'est un ouvrage essentiel pour comprendre les phénomènes révisionnistes qui émergent au plus haut niveau dans la Pologne d'aujourd'hui.

05/2018

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Famille

Pourquoi tant de haine ? Enquête sur l'évolution de la coparentalité en France

Les Editions Ouest-France lance une nouvelle collection "Enquête", une série d'enquêtes journalistiques qui pourront porter sur des sujets de société, des enjeux locaux, des personnages publiques, des faits divers... Enqête sur la famille est le 2e titre de la collection.

03/2023

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Religion

Une goy, la Shoah et les Juifs

Ce livre est d'abord une réflexion sur le fait d'être juif et sur l'antique malédiction qui poursuit ce peuple. Je n'y cache pas ma judéophilie, mesurée cependant au regard de la véritable guerre défensive menée par les Israéliens contre les Palestiniens. La majeure partie du texte est consacrée à la Shoah qui, curieusement, est beaucoup moins connue qu'on pourrait le croire. En effet, des personnes cultivées confondent les camps, internement, concentration, extermination et ignorent les massacres par balles qui complètent le sinistre tableau, lequel ne se résume donc pas au camp. J'espère faire preuve de pédagogie et susciter l'interrogation : comment un peuple (les Allemands) des plus civilisés a pu commettre l'irréparable ?

12/2013

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Philosophie

Heidegger, les Juifs, la Shoah. Les Cahiers noirs

Ecrit dans le sillage de la publication récente des Cahiers noirs, ce livre dit l'urgence et la nécessité de relire aujourd'hui la philosophie de Heidegger. Dans sa préface à l'édition française, Donatella Di Cesare écrit :" J'espère que ce livre ne sera jugé qu'après avoir été véritablement lu jusqu'à la fin. Nous sommes dans une période où la complexité est mal supportée [...]. Ce livre prend en considération ce que Heidegger écrit sur les Juifs et sur le judaïsme dans les Cahiers noirs publiés jusqu'à présent, qui couvrent la période de 1931 à 1948. L'antisémitisme est la grande nouveauté de cette oeuvre [...]. Il ne peut en aucune façon être minimisé, pas plus qu'il ne peut être nié [...].Il n'a rien d'un sentiment, d'une haine qui va et vient, et qui peut être circonscrite à une seule période. Il a une provenance théologique et une intention politique. Dans le cas de Heidegger, il revêt également une dimension philosophique. L'adjectif "métaphysique" n'atténue pas l'antisémitisme. Il en indique au contraire la profondeur. Il s'agit d'un antisémitisme plus abstrait et en même temps, pour cette raison, plus dangereux qu'une simple aversion. Mais "métaphysique" renvoie aussi à la tradition de la métaphysique occidentale. Dans son antisémitisme métaphysique, Heidegger n'est pas isolé : il s'inscrit dans le sillage des philosophes, de Kant à Hegel et à Nietzsche. J'ai brièvement reconstruit une sorte d'histoire de l'antisémitisme dans la philosophie allemande qui aide à contextualiser et à comprendre quelques stéréotypes et concepts que Heidegger reprend."

02/2016

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Histoire internationale

Les Juifs d'Orient, Israël et la Shoah

Au cours des vingt années qui suivirent la création de l’Etat d’Israël en 1948, une puissante vague d’immigrants juifs venus des pays arabes (Irak, Yémen, Maghreb, Libye, Egypte et Syrie), pour une grande partie d’entre eux poussés au départ de leur pays de naissance après avoir été spoliés au passage, s’établissent dans l’Etat juif. Mais ils ont d’emblée le sentiment d’être mis à l’écart d’une société dominée par l’élément ashkénaze ; et de fait, ils ont du mal à considérer la Shoah comme faisant partie de leur histoire, la Shoah reste celle d’un monde ashkénaze qui les considère souvent avec mépris. La destruction des Juifs d’Europe ne fut donc pas une mémoire partagée dès le début par tous les Israéliens. C’est à partir des années 70 que progresse l’idée d’une catastrophe juive globale et donc d’unité du destin juif : sans distinction d’origine, la Shoah aurait impliqué, en effet, tous les Juifs désignés pour la mort. En 1959, les émeutes de Haïfa démontrent une fracture ethnique du pays. Deux ans plus tard, le procès d’Adolf Eichmann, dont le résumé quotidien des audiences est suivi à la radio par des dizaines de milliers d’Israéliens, est un choc politique. C’est à partir de ce tournant que la mémoire de la Shoah devient une mémoire israélienne en y intégrant les Juifs d’Orient. Enfin, les guerres menées par Israël en 1967 et 1973 qui apparaissent comme des guerres de survie, réactivent une angoisse de l’anéantissement. Le rapport des Juifs orientaux à la Shoah montre combien cette catastrophe n’est pas à l’origine de l’Etat juif ; elle a pourtant renforcé l’identité israélienne pour devenir un pan de l’identité nationale, voire peut-être aujourd’hui son lieu de mémoire cardinal.

02/2016

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Ouvrages généraux

La haine des Juifs et les Juifs. Un bilan de l'antisémitisme pré-nazi

Au fil des années, le philosophe allemand d'origine juive Constantin Brunner (1862-1937) émerge comme une figure singulière à la croisée de la pensée classique (Spinoza, Kant, Hegel) et du monisme judaïque articulant une théorie spéculative unitaire à la connaissance des faits naturels et historiques. La mise en question de sa double condition juive et allemande le contraint à dresser une analyse de l'antisémitisme politique qui se développe à partir de 1880. Il y combat cette forme de résistance de la société civile à l'Etat de droit de tous les citoyens, quelles que soient leurs croyances ou traditions culturelles. Il en trace ici en 1919 la synthèse la plus complète, avant que le national-socialisme ne radicalise l'antisémitisme en programme d'exclusion des Juifs.

10/2021

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Critique littéraire

ECRITURES DE L'IDENTITE. Les écrivains juifs après la Shoah

Existe-t-il une relation entre la judéité d'un écrivain et sa pratique littéraire ? Pour répondre à cette question, ce livre s'inscrit dans une perspective sociologique et se fonde sur l'analyse d'un corpus de plus de trois cents ouvrages, publiés entre 1945 et le début des années quatre-vingts par une soixantaine d'écrivains juifs contemporains de langue française. La mémoire, l'exil, la famille, l'engagement politique, l'attachement à la France, le sentiment de solitude et un rapport à la langue complexe et parfois douloureux sont les thèmes le plus fréquemment abordés. Ces points communs ne suffisent cependant pas à accréditer la thèse de l'existence d'une littérature juive française. En revanche, l'étude minutieuse des œuvres de cinq écrivains permet de préciser la nature du lien entre sentiment identitaire et pratique littéraire. Judéité et écriture sont expérimentées par Georges Perec sur le mode de l'absence, du gommage ; pour Romain Gary, l'identité comme la littérature sont soigneusement tenues à distance. Albert Memmi aborde à la fois les questions juives et les questions littéraires d'un point de vue politique ; un même principe d'ambivalence joue dans la manière dont Albert Cohen se définit en tant que juif et écrivain. Un des enjeux des textes d'Edmond Jabès, enfin, consiste à réaliser la fusion entre judéité et écriture. Une relation d'affinité entre écriture et judéité est ainsi démontrée. En cherchant à concilier l'analyse des conditions sociales de production littéraire et l'étude des formes élémentaires de l'écriture, ce livre constitue un apport décisif à la sociologie de la littérature.

11/1998

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Littérature française

Mais pourquoi tant de M ?

Monsieur Muller Michel, anéanti par le deuil, ne fait que survivre depuis des années. Son hôtel au coeur de la forêt ressemble au Titanic dont les employés, loyaux et fidèles, sont les musiciens qui ne quittent pas le navire, jusqu'à l'arrivée de la nouvelle serveuse andalouse, Malika et de sa fille Millie. Afin de fuir une vie de violence et de débauche, elles se sont installées clandestinement sur le domaine forestier de l'hôtel dans leur vieux camping-car. Mère et fille vont bousculer, déranger pour enfin réveiller Monsieur Muller et son équipage au bord du naufrage. Une histoire pleine de rebondissements et de contrastes, d'émotions et d'humanité.

06/2021

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Histoire du judaïsme

Projet macabre contre juifs. Le sort des Juifs

C'était du temps d'Assuérus, de cet Assuérus qui régnait depuis l'Inde jusqu'en Ethiopie sur cent vingt-sept provinces ; Et le roi Assuérus était alors assis sur son trône royale à Suse, dans la capitale. La troisième année de son règne, le roi Assuérus fit un festin à tous ses princes et tous ses serviteurs ; Les commandants de l'armée de Perse et de Médès, Les grands et les chefs des provinces étaient réunis en sa présence.

09/2023

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Histoire des mentalités

De la haine du Juif. Essai historique

Pascal Ory s'interroge en historien sur les origines et la persistance de l'antisémitisme, dans un essai utile et percutant appelé à faire débat face à la montée de l'islamo-gauchisme. C'est une tragédie en trois actes, avec un prologue. Le prologue se situe en des temps très lointains, avant l'ère chrétienne. Le peuple juif, contrairement à une version très répandue (on appelle ça la Bible), n'y fait pas l'objet d'une attention particulière. Acte 1 : Si le monothéisme juif n'était pas un problème pour les polythéistes, le judaïsme, lui, est un problème pour les chrétiens - donc, dans la foulée, pour les musulmans : le peuple élu refuse obstinément de reconnaître ici son sauveur, là son prophète. Mauvais exemple. Acte 2 : Lorsque l'Occident va commencer à s'éloigner de l'hégémonie chrétienne, cela fait déjà mille cinq cents ans qu'il y a une supposée "question juive". Ca laisse des traces, que le monde moderne ne pourra jamais effacer, surtout quand une certaine science invente la "race", quand un certain athéisme invente "l'antisémitisme". Acte 3 : A peine, avec la défaite d'Hitler, cette haine-là a-t-elle été anéantie que la naissance de l'Etat d'Israël en allume une troisième, " antisioniste ", géopolitique, qu'on peut instrumentaliser à loisir, et qui n'a aucune (dé)raison de s'éteindre. Et voilà pourquoi la judéophobie ne remonte pas à la nuit des temps, mais prend date pour être éternelle.

10/2021

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Actualité et médias

Juifs de france, pourquoi partir ?

Ils sont français - jeunes, moins jeunes, croyants, non croyants, écoliers, enseignants, parents, retraités, ingénieurs, entrepreneurs… Après l'assassinat d'Ilan Halimi, les meurtres de Mohamed Merah et l'horreur de l'Hyper Cacher, ils sont nombreux à partir vivre en Israël, à quitter une France qu'ils ne reconnaissent plus, une France qui leur fait peur. Mais que vont-ils chercher en Israël ? Qui fuient-ils ? Quelque chose ? Quelqu'un ? Ce livre est aussi un portrait de la France en creux. Serge Moati a rencontré en France et en Israël ces candidats à l'alya pour comprendre les raisons de leur départ et, parfois, de leur retour. Comprendre. Sans juger. Avec humour et mélancolie, il raconte son histoire personnelle, ses inquiétudes sur l'obsessionnelle question de l'identité. "L'an prochain à Jérusalem", avait lancé l'Ancien Testament... Cette prophétie va-t-elle se réaliser ?

01/2017

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Histoire de France

Les enfants dans la Shoah. La déportation des enfants juifs et tsiganes de France

L'histoire des enfants juifs pendant la Seconde Guerre mondiale est celle d'un long martyre, leur assassinat par les nazis restant sans précédent dans l'Histoire. Première étude globale consacrée au thème de la déportation de ces enfants, presque tous français ou nés en France, elle aborde tous les points de leur long calvaire : arrestation par la police de Vichy, internement dans les camps français, déportation dans les camps de concentration du IIIe Reich, extermination... Et, pour les rares rescapés, les traumatismes apparus après la Libération. Il a paru indispensable à l'auteur, lui-même déporté à 3 ans et demi avec sa famille au camp de concentration de Ravensbrück puis de Bergen-Belsen, d'octobre 1943 à mai 1945, et qui a survécu, de mettre en relief une autre souffrance, souvent occultée, souvent ignorée, celle des enfants tsiganes. Ce livre, qui a demandé à André Rosenberg un énorme travail d'investigation et de recherche, décrit une longue marche vers la mort dont il dévoile tous les rouages et toute l'abomination.

05/2013

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Couple, famille

Pourquoi la politesse ? Le savoir-vivre contre l'incivilité

Le savoir-vivre n'est pas une notion désuète. D'abord parce que ses règles sont toujours en usage, même si elles évoluent. Et puis, si aujourd'hui on se plaint autant de l'" incivilité ", c'est bien parce que la " civilité " reste un besoin fondamental. L'incivilité, c'est la méconnaissance, la négation et le rejet de l'autre. La politesse, elle, repose sur le respect, la reconnaissance et la réciprocité. Ensemble, ces valeurs essentielles constituent un système cohérent, qui facilite le contact et régule les relations sociales. Au-delà des variations culturelles, c'est ce système qu'on retrouve dans toutes les civilisations. En saisir les logiques, c'est comprendre la nature des liens qui nous relient aux autres ; c'est devenir acteurs de notre convivialité ; et c'est aussi se doter d'une clé pour accepter les différences et savoir vivre ensemble. Dans un style alerte et vivant, Dominique Picard met en perspective une analyse rigoureuse des codes du savoir-vivre avec l'observation de situations vécues prises dans la vie quotidienne. Elle en dégage les significations plurielles. Elle apporte ainsi une réponse approfondie et convaincante à la question : pourquoi la politesse ?

03/2007

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Sociologie politique

Premiers combats. La démocratie républicaine et la haine des juifs

"Les victoires démocratiques restent toujours imparfaites et provisoires, et c'est leur force que de rappeler combien l'histoire est incertaine, l'humanité fragile". Vincent DuclertFace à tant d'impuissance pour agir et penser aujourd'hui face à l'antisémitisme, il n'est pas vain de rappeler à la France, à l'Europe, le meilleur de ce qu'elles ont été dans le passé, afin de demeurer capables encore d'édifier des sociétés démocratiques. Ces récits de combats héroïques réinsufflent à la raison démocratique un supplément d'âme. Il ne suffit pas d'invoquer la démocratie pour la défendre. On doit "croire" en elle et trouver, dans cette croyance de raison, le courage de se battre pour elle. En 1910, Charles Péguy écrit dans Notre jeunesse que l'affaire Dreyfus "ne finira jamais" . Plus elle est finie, explique-t-il, "plus elle prouve" .

12/2021

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Religion

La haine de soi. Le refus d'être juif

Les événements de l'histoire humaine, chaîne ininterrompue de changements fortuits du pouvoir et d'actions arbitraires, océan de sang, de fiel et de sueur serait insupportable si l'homme ne pouvait leur attribuer un sens. Il ne suffit pas pour lui d'assigner à chaque effet une cause, il lui faut donner un sens à chaque événement ; ainsi lorsqu'il dit à qui la faute ?, il a déjà émis un jugement moral. Même si les destins des peuples étaient fortuits et même si tout avait pu être autrement, l'homme n'en continuerait pas moins de chercher à interpréter la signification logique et la valeur morale. Ce besoin de conférer un sens, même à ce qui n'en a guère (c'est-à-dire une souffrance inexpliquée) intervient de deux manières : soit en faisant retomber la faute sur l'autre, soit en se déclarant soi-même coupable... Pour Théodore Lessing, la psychologie des juifs n'est qu'un exemple particulièrement éclairant de la psychologie d'une minorité, quelle qu'elle soit, qui souffre en vivant sous le regard soupçonneux et constamment vigilant de sa conscience critique, détruisant ainsi toute spontanéité au profit d'une société dont elle est exclue et qu'elle perçoit comme supérieure.

01/2011

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Documentaires jeunesse

La Grande Mosquée de Paris. Comment des Musulmans ont sauvé des Juifs de la Shoah

De 1940 à 1944, pendant l'Occupation de Paris par les nazis, toute personne juive pouvait être arrêtée et déportée vers un camp de concentration. Peu de Parisiens étaient prêts à risquer leur vie pour les aider. Pendant ces temps si périlleux, beaucoup de Juifs ont trouvé refuge dans un lieu des plus improbables : La Grande Mosquée de Paris. Sise au coeur d'une grande propriété, la Grande Mosquée de Paris n'était pas seulement un centre spirituel, mais aussi un lieu communautaire avec des jardins, des appartements, un dispensaire, une bibliothèque, et même un restaurant. Véritable ruche où se déroulaient de multiples activités, la Grande Mosquée était un lieu idéal où ont pu se cacher temporairement des prisonniers de guerre évadés, et des Juifs de tous âges, y compris des enfants. Karen Gray Ruelle et Deborah Durland DeSaix racontent cette histoire peu connue des annales de la Résistance française à laquelle participa la communauté kabyle via la Grande Mosquée. Les auteures montrent magnifiquement comment le courage, la foi et le sens de la justice de ces Français musulmans ont sauvé tant de vies, juives et non juives.

08/2010

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Sciences politiques

Entre Shoah, communisme et sionisme. Les Juifs yiddish de Paris et leur presse au lendemain de la Seconde Guerre mondiale

Les Juifs originaires d'Europe orientale partagent une langue et une culture : le Yiddish. Ceux arrivés à Paris au cours des années précédant la deuxième guerre mondiale et rescapés de la Shoah, tentèrent au lendemain de la guerre, de reconstituer une vie normale et de perpétuer la culture yiddish de leur pays d'origine. Cette communauté et ses oeuvres n'ont pratiquement pas été étudiées, qu'il s'agisse de l'impressionnant réseau d'institutions mises sur pied, de leur presse quotidienne, probablement la plus abondante du monde en yiddish au lendemain de la guerre, ou des graves préoccupations purement juives qui surgirent dans les années de l'après-guerre, comme la résurgence de l'antisémitisme, la découverte des crimes soviétiques envers les Juifs ou la naissance et la lutte pour la survie de l'Etat d'Israël. Cette étude présente plusieurs aspects originaux : l'accès à de nombreux documents internes d'organisations de toute nature, une étude quantitative du profil des quotidiens yiddish de Paris, et une analyse de contenu portant sur près de trente ans. L'ouvrage, structuré en trois parties comporte une description multi facettes des Juifs yiddish de Paris et de leurs institutions. La deuxième partie est consacrée aux analyses des quotidiens. La couverture par ces journaux des préoccupations évoquées plus haut et la réaction de leurs lecteurs, font l'objet de la troisième partie. Le retour en force de l'intérêt pour la langue et la culture yiddish devrait favoriser l'intérêt de cet ouvrage qui décrit ceux qui en furent sans doute les derniers militants.

10/2012

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Déportation

Revue d'histoire de la Shoah N° 215, mars 2022 : Le cimetière juif dans la Shoah

Qu'est-il advenu des cimetières juifs, certains récents, d'autres immémoriaux, dans la persécution et la Shoah ? Paysages péri-urbains ou ruraux singuliers, ils ont, comme toutes les institutions juives, été bouleversés en Allemagne dès 1933 puis tout au long de la guerre. Suicides et déportations s'y lisent. Parfois, ils ont disparu et été désacralisés, tandis que les corps ont été transférés dans des fosses communes. Pourtant, la plus grande partie des cimetières juifs d'Allemagne et d'Europe n'ont pas été détruits par les nazis. Pendant la guerre, le cimetière juif fut un espace de passage, de transit au coeur de la ville hostile (comme le cimetière juif de Varsovie, adjacent au ghetto) ; il servit à rassembler les Juifs et à leur donner refuge, lorsque tous les autres lieux leur étaient interdits ; il fut le dépôt ultime des corps des victimes (juives ou non) auxquels était refusé tout traitement funéraire humain, entraînant l'ouverture de fosses communes ; il offrit aussi un cadre aux exécutions. Après la Shoah, les cimetières abandonnés, privés de leurs morts "naturels", sont demeurés les lieux témoins de la catastrophe juive, en dépit des mouvements de réenterrement – les parents survivants recherchant les corps des disparus pour les rendre au cimetière juif. A l'absence des tombes répond la construction de milliers de mémoriaux dans les cimetières mêmes, dédiés à ceux qui sont morts dans les camps, dans la clandestinité. Lieu du recueillement, lieu pour penser à la mort des disparus de la Shoah, le cimetière juif est aussi le lieu des traces d'années de persécution, celles gravées sur les pierres tombales des morts prématurées, celles que forment les espaces vides, en attente de morts jamais venus...

03/2022

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Littérature française

Vaincre la haine. Conte historique

Malgré le fond historique de ce conte, une grande liberté se dessine à travers certains récits des événements. Il ne s'agit donc pas d'un travail objectivement historique, ni même d'un roman historique, mais d'un conte historique. Enfin la partie écrite avant l'indépendance de l'Algérie, avant 1962, fera peut-être sourire ceux qui ont une connaissance historique intégrale de l'ALN et leur paraîtra subjective, voire sentimentale. En 1958-1960, l'auteur décrit l'ALN de la Wilaya IV (Zone 4 - Nahia 2), l'ALN de son secteur, l'ALN qu'il voit de ses yeux, jour après jour. et aussi à travers l'influence positive de son amitié avec le commandant Si Lakhdhar Bouchemaa et avec bien d'autres officiers de l'ALN, sur le terrain rencontrés. Ce n'est qu'après l'indépendance que le regard de l'auteur se révèlera plus objectif, grâce à des travaux d'historiens, comme ceux de Mohammed Harbi, plus particulièrement Le FLN, Mirage et Réalité, de Mohammed Téguia, et de bien d'autres auteurs algériens, comme ce travail remarquable de Mohand-Aarav Bessaoud intitulé Heureux les martyrs qui n'ont rien vu.

03/2009

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Histoire internationale

Le livre noir des Juifs de Pologne

A la publication de ce livre en octobre 1943, plus de 8o % des victimes de la Shoah ont déjà été assassinées. L'Aktion Reinhardt, qui a causé la mort de la plupart des juifs de Pologne, touche à sa fin. Ville par ville, cet ouvrage présente toutes les étapes du génocide : l'entrée meurtrière des Allemands sur le sol polonais (le Blitzpogrom), la ghettoïsation, les déportations et l'extermination. Il constitue un état des lieux précis et implacable fondé sur une multitude de témoignages et d'articles de journaux officiels ou clandestins. On y trouve notamment des extraits du rapport de Jan Karski, alors en mission d'espionnage au service du gouvernement polonais réfugié à Londres. Mis en oeuvre par Jacob Apenszlak, écrivain et militant sioniste polonais réfugié aux Etats-Unis, Le Livre noir des Juifs de Pologne a été édité par The American Federation for Polish Jews, un organisme d'entraide et de bienfaisance destiné aux nouveaux immigrants juifs de Pologne arrivant à New York. Soutenu par Eleanor Roosevelt et Albert Einstein, il fut vendu dans les librairies de la côte Est des Etats-Unis et chroniqué dans les rubriques littéraires de la presse écrite. Même si sa portée fut limitée, il est la preuve que les Alliés pouvaient tout savoir en 1943. Il est publié pour la première fois en France.

01/2013

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Philosophie

La haine de la culture. Pourquoi les démocraties ont besoin de citoyens cultivés

Tout le monde parle de culture, de formation, d'éducation. C'est devenu une doctrine laïque du salut permettant de résoudre tous les problèmes - de la lutte contre la pauvreté à l'intégration des migrants, du changement climatique à la lutte contre le terrorisme. Mais alors que la culture est devenue un slogan omniprésent dans notre société, les revendications culturelles sérieuses sont paradoxalement ressenties comme des provocations élitistes issues d'un âge révolu. Konrad Paul Liessmann, philosophe autrichien dont ce livre est la première oeuvre traduite en français, dénonce la barbarie intellectuelle engendrée par le primat de l'économie et de la technologie, particulièrement dévastateur depuis l'avènement du réseau informatique mondial. Réfléchissant au discours moralisateur du politiquement correct, qui confond instruction et compétences, il pointe un renversement des valeurs - mortel pour l'Europe - conduisant à une véritable haine de la formation classique du citoyen à la liberté.

09/2020

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Littérature française

Pourquoi faut-il rationaliser la haine de l'occident ?

La rationalisation de la haine de l'Occident provient de la résurgence historique des mémoires blessées par les terrorismes politiques, économiques et djihadistes religieux occidentaux et de leur intégration dans la modernité tiers-mondiste. Ce processus historique renforce des affinités avec la Russie, la Chine, auxquelles il faut ajouter l'Iran, la Corée du Nord et le reste du tiers-monde. Ces affinités, liées aux blessures communes infligées par le terrorisme et la barbarie de l'Occident, fédèrent une politique géostratégique de roll back occidental. L'hégémonie occidentale barbare, technocratique et terroriste a entièrement ruiné la confiance en l'éthique procédurale de la discussion comme fondement des relations entre les sociétés et les cultures sur une base démocratique de discussion égalitaire. Ce mépris de l'éthique de la discussion par l'Occident dans un monde culturellement et moralement pluriel l'expose comme une culture de violence barbare et technocratique, de sans respect de l'autre et en inimitié avec tout ce qui n'est pas le sien.

07/2022

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Histoire de France

La Shoah en France. Volume 4, Le mémorial des enfants juifs déportés de France

Dans cette somme qu'est La Shoah en France, Le Mémorial des enfants juifs déportés de France présente les victimes les plus innocentes : onze mille enfants. Pour chacun d'entre eux, Serge Klarsfeld a établi son état civil : nom, prénom, date et lieu de naissance. Les archives auxquelles il est parvenu à avoir accès lui ont donné la possibilité d'indiquer également une donnée capitale pour la mémoire : l'adresse où l'enfant a été arrêté. Aux listes ainsi dressées s'ajoute plus d'un millier de visages de ces enfants. Serge Klarsfeld aurait voulu rassembler les photos de ces onze mille enfants ; il a déjà pu réunir et publier les visages de trois mille d'entre eux à un âge proche de celui qu'ils avaient quand ils ont été déportés. L'historique du sort de ces enfants permet de constater que l'effort de sauvegarde par leurs familles, par des organisations juives et par l'environnement humain de la population française a épargné des milliers de jeunes vies. De toutes les communautés juives de l'Europe dominée par le Reich, celle de France a connu la proportion la moins forte d'enfants déportés, et ce point doit être souligné. Mais ce mémorial n'est pas celui des enfants cachés et sauvés ; il est celui des enfants perdus qu'il ne faudrait en aucun cas oublier.

10/2001