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Poilus de la Côte d'Or dans la Grande Guerre (Les)

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Histoire internationale

Poilus de la Côte d'Or dans la Grande Guerre (Les)

L'histoire des Poilus côte-d'oriens dans la Grande Guerre prend dans cet ouvrage une dimension nationale. En effet, dans chaque département français, il y eut des hommes partant à la guerre, des blessés, des morts, des héros anonymes et des familles trop souvent endeuillées. A l'arrière, les anciens, les femmes et les enfants travaillaient dur tout en vivant dans l'angoissante et insupportable attente du retour d'un fils, d'un mari ou d'un père. Le retour au pays, au foyer, ce retour tant espéré n'eut jamais lieu pour 11 000 soldats côte-d'oriens ! Ces Poilus, dépendant de la 1re armée, vécurent les combats dans les Vosges et en Alsace à la mi-août 1914. Dès lors, ils furent sur tous les champs de bataille : en septembre 1914 sur la Meuse et la Marne, en 1915 à Notre-Dame-de-Lorette puis dans l'offensive de Champagne, en 1916 à Verdun et sur la Somme, en 1917, pour certains d'entre eux, au Chemin des Dames. D'autres combattirent avec l'armée d'Orient contre l'armée turco-bulgare sur les terres arides de Salonique et d'Albanie ; pendant que d'autres encore allaient soutenir les alliés italiens. L'année 1918 vit les dernières offensives allemandes, puis la reconquête aux côtés des alliés américains et anglais jusqu'à l'Armistice. Gilles Vauclair et Didier Callabre résument l'épopée de ces soldats, rendant hommage à tous ces hommes qui se sont battus pour la France. Les faits historiques prennent corps à travers les témoignages des Poilus et une iconographie inédite. Gilles Vauclair et Didier Callabre, spécialistes de la première guerre mondiale et des recherches archivistiques, sont les auteurs de plusieurs ouvrages et articles ayant pour centre d'intérêt la Grande Guerre, et présentent aussi des communications sur ce thème.

10/2010

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Sciences historiques

Nos poilus dans la Grande Guerre

Quel parcours les a retirés de leur communauté villageoise, les a arrachés à leur famille et les a conduits à leur destinée tragique. Pour chacun d'eux, l'association c'est attaché à décrire leur vie personnelle, familiale, scolaire et militaire, depuis leur naissance jusqu'à leur dernier jour. Le livre évoque également la vie quotidienne des villageois de Bragny-en-Charollais et de Saint-Vincent-lès-Bragny au début du XXème siècle et les difficultés rencontrées pour édifier les monuments aux morts, ultime hommage à leurs enfants disparus. Ce sont 66 destinées particulières, humaines et attachantes "d'hommes de chez nous" mises en valeur au milieu du chaos de la grande guerre.

07/2014

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Histoire de France

La Grande Guerre. Les poilus

Un don précieux de documents concernant la première Guerre mondiale, auquel vinrent s'ajouter de nombreux prêts, informations publiques et recherches personnelles, ont permis à l'auteur de pouvoir, à quelques mois du centenaire du début de ce terrible conflit, en faire le point à son niveau. Ce livre comporte un très grand nombre d'illustrations d'artistes peintres de cette époque, des photos inédites de grands sportifs comme Georges Carpentier, champion du Monde de boxe et pilote d'aviation, ainsi que de héros plus connus comme les aviateurs Georges Guynemer et Roland Garros, décédés tous les deux au combat. Plusieurs pages sont également consacrées au patrimoine militaire français, illustrées par plusieurs peintres de la Marine nationale dont le plus connu, Charles Fouqueray qui décora de nombreux bâtiments publics et participa activement en 1933, à la décoration du Cercle Naval Vauban à Toulon comme le rappelle l'auteur dans cet ouvrage. N'oublions pas de mentionner le nom d'un grand marin toulonnais, l'amiral Victor Sénès qui disparut sur son navire, le Léon Gambetta en avril 1917, en Mer Adriatique laissant dans sa ville natale de multiples souvenirs. Comme sans doute, de très nombreux auteurs le feront à leur tour, Alexandre Briano a voulu affirmer ce travail de mémoire envers toutes les victimes civiles et militaires du premier conflit mondial.

09/2012

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Histoire de France

Itinéraires de Poilus. Soldats normands dans la Grande Guerre

Nombreux sont les jeunes Normands qui n'étaient pas destinés à voyager en ce début du XXe siècle. Ces soldats sont plongés malgré eux au coeur d'un conflit mondial qui les amène de la guerre des tranchées aux camps de prisonniers, des hôpitaux militaires à des contrées inconnues, et parfois à la mort, loin de chez eux. Outre les blessures physiques, ils expérimentent les blessures morales du combat, de l'enfermement ou de la peur, loin de leurs repères. En 2014, avec l'exposition D'une guerre à l'autre, les Archives départementales de la Seine-Maritime avaient souhaité mettre l'accent sur le rôle stratégique de ce département, comme base arrière au coeur de la Première Guerre mondiale. Pour Itinéraires de poilus : soldats normands dans la Grande Guerre, exposition présentée au Pôle Grammont du 14 septembre au 15 décembre 2018, les archives présentées épousent cette fois le point de vue du soldat.

09/2018

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Histoire de France

Les poilus de Harlem. L'épopée des Hellfighters dans la Grande Guerre

Ils sont porteurs de valises, manutentionnaires, boxeurs ou musiciens de jazz. Tous Noirs américains. Le 15e régiment d'infanterie de la garde nationale de New York, créé en 1916 à Harlem, est une équipée de choc composée de 2000 soldats et de quelques officiers noirs. Par leur engagement dans la guerre, ils entendent briser la logique de ségrégation et prouver leur valeur au combat, au même titre que les Blancs. Mais l'US Army, ségrégationniste, s'y oppose : elle ne veut pas de soldats noirs dans ses rangs. Alors, ils se battront sous commandement français, aux côtés des poilus. Surnommés les "Hellfighters" par les Allemands, ils multiplieront les faits d'armes. Si l'Amérique blanche a oublié ses héros, Thomas Saintourens leur redonne toute la place qu'ils méritent dans l'Histoire.

04/2019

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Sciences historiques

La vie en Côte-d'Or pendant la Grande Guerre

La Côte-d'Or ne fut pas épargnée par la première guerre mondiale. Au front, 11058 Poilus côte-d'oriens donnèrent leur vie pour la France. A l'arrière, bien que le département ne fût pas meurtri par les combats, la guerre s'imposa dans la vie civile. A Châtillon-sur-Seine, par exemple, eut lieu le repli ultime du GQG, d'où le général Joffre rédige, le 6 septembre 1914, son ordre du jour qui allait rester dans l'histoire de France « (…) se faire tuer sur place plutôt que de reculer ». Il y avait aussi le grondement des canons venant des champs de bataille qui perçait la quiétude de la campagne, ou encore le passage incessant des trains de blessés qui rappelait que, tout près, la guerre faisait rage. Chaque jour, il fallait travailler pour soutenir l'effort de guerre, faire preuve d'hospitalité pour accueillir les habitants des régions envahies, subir les réquisitions et les rationnements alimentaires, se protéger des raids aériens, soigner des milliers de blessés, encadrer des centaines de prisonniers allemands utilisés comme main-d'œuvre de guerre, etc. Le département était même suffisamment proche du front pour que l'armée américaine y implante, dès 1917, de nombreuses bases logistiques.Durant ces années sombres, les Côte-d'Oriens firent face à une existence d'angoisse, de désillusion, de peur, de sacrifice, de révolte, mais également de courage et de résignation. Ce livre très documenté nous raconte le quotidien comme les événements. Il constitue une synthèse historique indispensable pour qui s'intéresse au passé de la Côte-d'Or. Gilles Vauclair et Didier Callabre, spécialistes de la première guerre mondiale, sont les auteurs de plusieurs ouvrages et articles traitant de la Grande Guerre. Ce livre, richement illustré, complète leur précédent ouvrage publié aux Editions Sutton, Les Poilus de la Côte-d'Or dans la Grande Guerre.

10/2013

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Histoire de France

Chanter la Grande Guerre. Les "poilus" et les femmes

Août 1914. La France s’engage dans un conflit d’une durée et d’une intensité jamais atteintes. Chanter paraît alors dérisoire, voire déplacé. Pourtant, cette guerre a inspiré des milliers de couplets et de refrains qui disent tout ce que les documents officiels taisent : les souffrances d’hommes et de femmes confrontés au défi de la séparation. Tour à tour grivoises, comiques ou graves, ces chansons évoquent les espoirs des fiancés, les souffrances des blessés, le manque sexuel et affectif des couples, le chagrin infini des mères. Dans un raccourci saisissant de deux à trois minutes, miroirs fidèles ou photos retouchées de la réalité pour les besoins de la propagande, elles évoquent ce que vécurent, au quotidien, les hommes et les femmes face à la brutalité de la guerre et à ses exigences qui creusent l’écart entre les valeurs masculines et les valeurs féminines. Alors qu’au front les combattants doivent composer avec leurs corps meurtris et redoutent l’abandon et l’infidélité, à l’arrière, gardiennes du foyer et de la famille, celles qui les attendent ne restent pas inactives : aux détours des couplets apparaissent la tourneuse d’obus, la mère courage, l’infirmière, la marraine, la chanteuse, qui, toutes, impressionnent par leur bravoure et leur détermination. Les chansons montrent aussi de quelle façon la ségrégation imposée aux hommes et aux femmes a contribué à redéfinir les images traditionnellement admises du masculin et du féminin au sein de la société. Hésitant entre la dérision et la surprise, leurs auteurs se font l’écho de changements qui ont ouvert aux femmes des portes qui ne se refermeront plus... Miroirs de l’intime et vecteurs de choix pour diffuser des injonctions de la propagande par tout un jeu de représentations, les chansons de la Grande Guerre s’inscrivent avec brio dans l’historiographie actuelle.

01/2014

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Histoire de France

Les Poilus,. Lettres et témoignages des Français dans la Grande Guerre (1914-1918)

Elle a mobilisé huit millions de soldats sur le front, mais la Grande Guerre a bouleversé l'existence de tous les Français. Et les plus belles lettres de Paroles de poilus (Librio numéro 245) ne peuvent se lire sans les mots, en regard, de leurs familles, leurs compagnes, leurs enfants, leurs mères. C'est l'objet de ce nouvel ouvrage de Jean-Pierre Guéno. Marraines de guerre, soldats des colonies, fusillés, grévistes, planqués, "Père Pinard" : leurs lettres dessinent le quotidien interminable de l'ennui, de la boue, de l'incertitude au front. Simples soldats ou grands écrivains, des anonymes à Guillaume Apollinaire ou Alain-Fournier, ces témoignages racontent la guerre à dimension humaine. Publié simultanément dans une version illustrée aux éditions des Arènes, ce recueil s'inscrit dans les manifestations de commémoration de la guerre de 1914-1918.

10/2013

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Musique, danse

La musique au fusil. Avec les Poilus de la Grande Guerre

Pendant la Grande Guerre, à quelques centaines de mètres parfois de la ligne de front, les combattants inventent des chansons sur des airs populaires et jouent de la musique sur des instruments fabriqués avec des matériaux de récupération. La mobilisation a rassemblé dans les mêmes régiments musiciens des campagnes et concertistes, chefs d'harmonie et violoncellistes de salon, orchestres d'ici et d'ailleurs. Dans les tranchées, dans les bals avec travestis qu'on improvise après la bataille, on chante le désespoir et la révolte, la nostalgie aussi. La musique est la vie, l'antidote au malheur, au massacre, à l'interminable peine. Claude Ribouillault nous fait entrer dans ce monde parallèle, sur les scènes étranges du théâtre aux armées, des camps de prisonniers où la rage de rire n'est parfois que la rage de survivre. Ce sont des soldats de partout: Allemands, Italiens, Serbes, Anglais, Ecossais, Français de France et des colonies. Ils créent des spectacles et constituent un répertoire de chansons joyeuses, dures, toujours plus désespérées à mesure que la guerre s'enlise dans les tranchées. Illustré par une collection unique de documents photographiques et d'instruments, ce livre étonnant sauve de l'oubli des visages et des mots, leur fol espoir de rester en vie.

01/2014

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Histoire de France

Les Poilus du Sud-Ouest. Le 18e corps dans la Grande Guerre

L'histoire des poilus du Sud-Ouest, depuis le 18e corps d'armée de Bordeaux jusqu'à l'amère victoire de 1918. CENTENAIRE DE LA GRANDE GUERRE 100 ans de la bataille de Verdun. Au cours du brûlant été de 1914, les jeunes Girondins, Landais, Charentais, Basques ou Pyrénéens, quittent leur « petite patrie » pour se rendre à la guerre, trop souvent pour ne plus revenir. Pour beaucoup, simples fantassins venus des champs de leurs aïeux, ce départ se déroule conjointement sous leur propre bannière régionale avant la lettre, celle du 18e corps d'armée de Bordeaux, qui dès 1914 est aux premières loges en Belgique, dans l'Aisne ou sur la Marne. Peu à peu, les nécessités de la guerre vont brasser ces identités locales dans le creuset aveugle des tranchées assassines, jusqu'à la victoire si amère de cet automne 1918 préludant, parfois pendant de nombreux mois, le difficile retour au pays des survivants. C'était il y a un siècle et depuis longtemps déjà, nul parmi eux n'est plus là pour s'en souvenir. Ce petit ouvrage tente de suivre leur trace et de témoigner de leur histoire, celle des fils d'une région qui était alors principalement rurale. Voici l'histoire des « Poilus du Sud-Ouest ».

01/2014

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12 ans et +

Poilus. 10 récits d'animaux pendant la Grande Guerre

Dix nouvelles qui révèlent les rôles, essentiels ou insolites, que nos amis à poils et à plumes ont joués pendant la Première Guerre mondiale. Du rat dévoreur de nez au chien planqué bien au chaud à l'arrière, en passant par une chèvre égarée entre deux tranchées ou un pigeon décoré pour acte de bravoure, chacun de ces textes met en scène des animaux impliqués malgré eux dans un conflit qui les dépasse.

09/2018

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Histoire internationale

La Côte d'Ivoire et la Grande Guerre

La Côte d'Ivoire a participé à la fois sur le plan humain et sur le plan économique à la Grande Guerre. Rien ne la préparait à une telle participation. Les opérations de conquête n'étaient pas terminées. Les recrutements militaires se firent par la contrainte et la politique de l'effort économique fut conduite manu militari. Le temps de la force inauguré par G. Angoulvant en 1908 se poursuivit pendant la guerre 1914-1918 sans rupture. Comment s'effectuèrent ces recrutements ? Quelles furent les réactions des populations ? Comment s'organisa l'effort économique et que représenta-t-il pour le paysan ivoirien ? A quelles batailles participèrent les recrues ivoiriennes ? Comment furent vécus les retours des survivants ? Autant de question pour lesquelles nous avons tenté d'apporter des réponses. La situation de la colonie fut mise entre parenthèse et le retour à la normale prendra du temps. La brutalisation de la société ivoirienne entre 1908 et 1920 constitua pour la Côte d'Ivoire la période la plus sombre de son histoire. La participation à cette guerre fut le point de départ d'autres participations militaires qui se feront jusqu'à l'indépendance.

10/2017

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Histoire de France

Marie Sautet, la "marraine des Poilus". De Metz à Paris, une femme dans la Grande Guerre

Une modeste plaque de rue au coeur du vieux Metz rappelle le souvenir de Marie Sautet (1859-1937), marraine des Poilus. Pourtant, aucune étude, aucun travail historique ne lui a été consacré jusqu'ici. C'est cette lacune que l'auteur a voulu combler. Ses recherches englobent la Grande Guerre et les vingt années qui suivent. Car cette marraine est une véritable héroïne de roman qu'une vie tranquille ne semblait pourtant guère prédestiner à la notoriété, à la gloire... Mais dès les premiers mois du conflit, la seconde partie de la vie de cette femme toute simple se confond avec la grande histoire, celle qu'écrivent les généraux et les hommes politiques, à coup de batailles, de traités internationaux et de chiffres... Dès lors, elle décide que sa guerre à elle ne se fera pas les armes à la main, mais avec du papier d'emballage, un tampon encreur et de la ficelle... Celle qui se dévoua auprès des blessés du siège de Metz en 1870 se révèle une véritable providence pour des milliers d'hommes qui ont besoin d'être soutenus, sur les fronts de France et d'ailleurs. Cet inlassable dévouement lui valut, en retour, des milliers de lettres de ses protégés, qu'elle appelait familièrement ses enfants. Si elle fut aidée par son mari, à qui il convient aussi de rendre hommage, la détermination, l'action, c'est elle. Réconfort et espoir pour les combattants, toutes armes confondues : ce sont eux qui lui donnèrent spontanément ce beau nom de marraine.

11/2019

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Histoire de France

Une commune bretonne dans la Grande Guerre. Poilus, marins et aviateurs de Guipavas racontent

Il y a cent ans, c'était "La der des ders ! " Mais le film n'est pas celui que l'on raconte trop souvent : les hommes de Gui pavas, aux portes de Brest, ne partaient pas à la guerre la fleur au fusil. Comme ailleurs, ces futurs poilus, marins, aviateurs-ainsi que leurs mères et leurs épouses-,se doutaient des horreurs qui les attendaient. A Guipavas, on a la chance d'avoir retrouvé un trésor de lettres, comploté par des témoignages recueillis voici plusieurs décennies, qui recouvrent à peu près tous les aspects de la Grande Guerre vécue et subie sur terre, sur mer et dans les airs. Cela confirme que le local peut atteindre à l'universel : une belle leçon d'Histoire et un message d'humanité pour les lecteurs d'aujourd'hui, si inquiets de leur avenir et du maintien de la paix chez eux et dans le monde.

09/2018

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Histoire de France

Les étrangers dans la Grande Guerre

Quand la Première Guerre mondiale éclate, la France est déjà un pays d’immigration. Les étrangers, dont les situations sont très contrastées, sont immédiatement et durablement affectés. Mais la guerre provoque aussi l’arrivée de centaines de milliers de soldats et de travailleurs, recrutés dans les pays limitrophes ou dans les colonies pour combler les besoins humains devenus considérables. Cet ouvrage analyse l’histoire peu connue de ces étrangers aux statuts et aux origines très divers, mais aussi leurs relations avec les armées et la société française. L’après-guerre hérite de la mise en place d’une politique racialiste qui se déploie notamment dans le monde du travail.

11/2014

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Histoire de France

Les Normands dans la Grande Guerre

A partir d'une riche iconographie souvent inédite tirée des archives départementales mais aussi communales et beaucoup des archives de familles, Les Normands dans la Grande Guerre est une chronique singulière d'une région lors de la Première Guerre mondiale. Des histoires emblématiques d'hommes et de femmes, combattants normands, civils mobilisés à l'arrière, réfugiés ou prisonniers, éclairent de façon originale le conflit. Les anecdotes et l'intime enrichissent la connaissance d'une guerre à la mémoire très vive, même cent ans après.

07/2018

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Critique littéraire

Les écrivains dans la Grande Guerre

En juin 1919, à l'initiative de Henry Malherbe, Maurice Genevoix et Roland Dorgelès notamment, quatre-vingts écrivains rescapés de la Grande Guerre se rassemblent pour fonder l'Association des écrivains combattants (AEC). Leur objectif ? Rendre hommage et préserver la mémoire des hommes de lettres morts au champ d'honneur ; créer et renforcer les liens entre les survivants. Parmi eux, des personnalités déjà connues : Guillaume Apollinaire, Charles Péguy, Alain-Fournier, Louis Pergaud, mais, pour la plupart, des jeunes talents inconnus. Au total : 560 disparus. L'AEC leur consacrera en 1926 une Anthologie en cinq volumes et 4000 pages. Elle obtiendra, en 1927, que leurs noms soient gravés sur les murs du Panthéon. Après cent ans d'existence, l'AEC reste bien vivante. Elle honore les disparus, encourage la création littéraire en attribuant des prix et suscite l'intérêt des jeunes en les associant à ses manifestations. A l'occasion du centenaire de l'armistice du 11 novembre 1918, cet ouvrage collectif montre la diversité des écrivains qui firent pour la France le sacrifice de leur vie : universitaires, autodidactes, prêtres, ultra-marins, étrangers, jeunes et vétérans. Ce livre de ferveur se veut un rempart contre l'oubli.

11/2018

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Histoire de France

Les enfants dans la Grande Guerre

Enfant. Guerre. Deux mots parmi les plus antinomiques. Pourtant, de 1914 à 1918, la guerre est au cour de la vie de l'enfant et, inversement, l'enfant est au coeur de la guerre. Qu'il en soit témoin, victime, ou acteur, il ne peut échapper au conflit qui bouleverse son univers et son quotidien. Confronté à la violence psychologique, physique, symbolique du conflit et à la brutalisation de la société, l'enfant s'affirme comme un précieux révélateur de la culture de guerre de l'époque.

03/2019

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Histoire de France

Les femmes dans la Grande Guerre

La Première Guerre mondiale est tout autant une épreuve pour les femmes qu'elle ne l'est pour les hommes. Elles se mobilisent en masse dès les premiers jours à l'invitation de René Viviani, président du Conseil, et participent activement à l'effort de guerre durant quatre longues années. Celles que le journal La Guerre documentée qualifie à plusieurs reprises de "remplaçantes" dans ses colonnes – La Baïonnette sort également un numéro sous ce titre en novembre 1915 – se rendent indispensables par le soutien apporté aux combattants (infirmières, marraines de guerre) mais également en contrebalançant le déficit de main-d'oeuvre masculine, en assurant le plein rendement de l'activité économique du pays (agriculture, industrie de guerre). En plus de tenir le foyer et de s'occuper des enfants, les femmes ont ainsi tenu un rôle majeur au cours du conflit. En prouvant qu'elles étaient capables de suppléer les hommes dans des secteurs d'activité dont elles étaient jusqu'alors exclues, elles s'affirment davantage dans la société et aspirent légitimement à franchir une étape décisive pour leur émancipation. Le bilan est pourtant nuancé, et la journaliste Séverine n'hésite pas à conclure amèrement que les femmes n'ont été que les "domestiques de la guerre". Pourtant, rien ne sera plus comme avant, et un article de La Vie féminine en 1919 affirme que la Grande Guerre permit à l'humanité de "prendre conscience de sa moitié".

06/2018

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Histoire de France

Les civils dans la Grande Guerre

Oubliez ce que vous avez appris de la guerre 14-18, oubliez que vous vivez au xxie siècle et revenez plus d'un siècle en arrière, habitant d'une ville, d'un petit village ou d'un bourg. Civil, quel est votre quotidien en ce temps de conflit ? Potigny, commune du pays de Falaise, pourtant éloignée du front, a été, comme beaucoup d'autres, le siège d'une caserne française et la patrie de nombreux soldats blessés. Affiches, journaux, courriers, photographies, trophées de guerre et propos tenus par des permissionnaires, ont constitué une porte d'entrée effrayante sur un monde rythmé, au fil des années, par des événements tels la déclaration de guerre, l'armistice et le retour des poilus. 14-18 fut une guerre du citoyen en arme pour laquelle chacun fut mobilisé, enfants, femmes, vieillards, en vue de la victoire. La violence qui fut principalement celle du champ de bataille, au coeur d'une guerre inhumaine, s'est ainsi retrouvée plus ou moins forte au sein même des foyers. L'énormité des sacrifices et la volonté de vaincre l'ennemi sans chercher une paix salvatrice, font que cette blessure collective n'a jamais entièrement cicatrisé.

10/2018

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Histoire internationale

Les Américains dans la Grande Guerre

Le 6 avril 1917, les Etats-Unis, restés neutres depuis le début du conflit, s'engagent militairement aux côtés des Alliés. Les Doughboys, ou Sammies, comme on appelle les fantassins américains, font leur baptême du feu au printemps 1918. Dans les six mois qui suivent, plus de cinquante-trois mille d'entre eux meurent sur les champs de bataille européens. Les reportages des photographes militaires permettent de retracer, au plus près de la vie des soldats et des civils, l'ensemble de l'expérience de guerre des Etats-Unis. La Grande Guerre ouvre l'époque des conflits globaux. C'est cette mutation fondamentale que raconte ce livre, conçu à partir d'archives photographiques françaises et américaines largement inédites.

03/2017

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Histoire de France

Les animaux dans la Grande Guerre

« Des poux, des rats, des barbelés, des puces, des grenades, des bombes, des trous d'obus, des cadavres, du sang, de l'eau-de-vie, des souris, des chats, des gaz, des canons, de la boue, des balles, des tirs de mortier, du feu, de l'acier, c'est ça, la guerre ! L'œuvre du diable ! » Otto Dix, peintre et soldat de la Grande Guerre. Dans cette funeste énumération, on trouve quelques animaux, des nuisibles surtout, mais il y en avait bien d'autres sur le front. Ainsi, chevaux, chiens et pigeons avaient un rôle militaire. Présents aux côtés des soldats, ils assumaient des tâches logistiques ou de transmission. Dans cet ouvrage très illustré et très documenté, Jean-François Saint-Bastien déniche les bêtes et bestioles de tout poil qui furent les amies ou les ennemies du soldat. Vous y apprendrez que l'équivalent de la Croix-Rouge existait pour les chevaux et que les chiens aussi étaient réquisitionnés pour l'effort de guerre. Vous découvrirez des héros à quatre pattes et des sauveteurs ailés, ou encore des recettes miracles utilisées pour se débarrasser de la vermine… L'auteur décortique également la symbolique animale utilisée dans la propagande et nous montre comment les soldats rendaient hommage à leurs compagnons d'infortune. Il livre ici une approche originale et inédite de la première guerre mondiale.

03/2014

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Histoire de la médecine

Les malades de la Grande Guerre. Les poilus et leurs médecins face à la maladie

Les maladies observées durant la Grande Guerre furent source de nombreuses difficultés pour les médecins français mobilisés. Il faut dire que les pathologies qu'ils eurent à soigner étaient parfois graves, voire mortelles. En outre, elles étaient très diverses : infections respiratoires ou digestives, troubles mentaux, intoxications aux gaz, maladies sexuellement transmissibles, ou encore rhumatismes. La médecine était alors bien différente de celle d'aujourd'hui, et les protocoles de soins étaient souvent étranges, avec des traitements tantôt efficaces, tantôt dérisoires. Le sujet des maladies de la Première Guerre mondiale est relativement méconnu ; pourtant, il paraît incontournable, car l'armée française faillit à plusieurs reprises être décimée par ces affections. Heureusement, les médecins français firent preuve de beaucoup de courage pour venir en aide à leurs camarades souffrants. Leur travail permit également de nombreux progrès scientifiques, dont certains sont toujours perceptibles à notre époque.

04/2021

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Première guerre mondiale

Ma Grande Guerre. Journal d'un Poilu

Au hasard d'une rencontre avec un visiteur sur un salon littéraire, l'auteur se voit remettre les carnets de guerre d'un Poilu : un vrai trésor ! Comment laisser en l'état ces notes griffonnées sur les champs de bataille et les vouer à l'oubli ? Non, il faut garder la mémoire du témoignage authentique que nous livre au quotidien le Maréchal des Logis Pierre Gard âgé de 40 ans quand éclate la Grande Guerre. Suivons-le au long des 4 années de son périple !

10/2021

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Histoire de France

La Franche-Comté pendant la Grande Guerre

La Franche-Comté entre prématurément dans la première guerre mondiale : une journée avant que l'Allemagne déclare la guerre à la France, le 2 août 1914, le caporal Jules-André Peugeot, natif d'Etupes, est tué lors d'un affrontement avec une patrouille de cavaliers allemands, à Joncherey, près de Belfort. Il est donc le premier mort français de la Grande Guerre. Ironie du sort, en novembre 1918, c'est un Franc-Comtois natif de Beaucourt, le sergent Pierre Sellier, qui sonne avec son clairon le premier cessez-le-feu annonçant l'armistice. Du caporal Peugeot au sergent Sellier, Jean-Claude Barbeaux nous décrit comment la Franche-Comté a traversé la Grande Guerre. Très vite, les troupes stationnées à Belfort partent à l'offensive en Alsace. Elles enregistrent les premières et brèves victoires françaises. Puis les régiments francs-comtois combattent en première ligne de Verdun à la Somme jusqu'en Orient. Certains formeront la fameuse division des As. A l'arrière, les civils font face. Les femmes participent activement à l'effort de guerre. Des travailleurs arrivent également de Chine ou du Canada pour pallier l'absence des dizaines de milliers d'hommes partis au front. Les grandes entreprises, comme Peugeot ou Japy, qui met au point le casque des Poilus, se convertissent dans l'industrie de guerre. Au front ou à l'arrière, à travers des destins d'hommes célèbres ou d'anonymes, nous entrons dans le quotidien des Francs-Comtois durant cette guerre qui, rappelez-vous, devait être la der des der. Jean-Claude Barbeaux est l'auteur de nombreux ouvrages ou articles sur l'histoire de la Franche-Comté ou de ses spécialités culinaires. En 2013, il a signé Le Doubs en 200 questions aux Editions Sutton.

06/2014

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Sciences historiques

Reims dans la Grande Guerre

Reims est l'une des trois villes martyres de la première guerre mondiale avec Arras et Verdun. Déclarée « Ville ouverte » dès le 3 septembre 1914, elle est occupée par les forces allemandes jusqu'au 12 du même mois. Le 19 septembre, la cathédrale, bombardée par les Allemands, est incendiée et devient le symbole de la barbarie. On lit dans les colonnes de La Croix : « Ils ont bombardé la cathédrale de Reims?! Ils l'ont incendiée?! Ils ont fait cela, les barbares?! Ils se sont acharnés, sans raisons militaires?! » S'ensuivent quatre années de bombardements qui conduisent à la destruction d'une grande partie de la ville. Michel Thibault retrace ces épisodes douloureux et nous montre, grâce à une sélection d'images étonnantes, les désastres liés aux bombardements subis. Mais il raconte également comment les Rémois ont continué à vivre. De nombreuses cartes postales et photographies témoignent de la persévérance et du courage des habitants. Un bel hommage leur est ici rendu, ainsi qu'à tous les militaires qui se sont battus pour les défendre. Michel Thibault, né à Reims de parents et grands-parents rémois, dispose d'une importante collection de cartes postales et documents iconographiques rassemblés depuis de nombreuses années. Ce passionné d'histoire locale participe régulièrement à des expositions et a déjà, à son actif, treize ouvrages. Son but est de conserver la mémoire des monuments, des événements, des lieux, des industries et commerces, en un mot du prestigieux passé de la ville qu'il aime.

01/2014

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Histoire de France

Permissionnaires dans la Grande Guerre

Quand la guerre commence, en août 1914, personne n’imagine laisser les combattants rentrer chez eux avant la victoire. Avec le prolongement du conflit, moral et certitudes vacillent : la question de l’endurance des populations se pose avec force dans une guerre qui devient totale. À partir de 1915, quelques jours de permission à l’arrière permettent aux combattants d’échapper aux tranchées et aux horreurs de la guerre. Moment d’émotion familiale et de retrouvailles amoureuses, la permission est aussi un temps de distractions dans un Paris où le contraste avec le front est saisissant. Commis voyageur du front à l’arrière, le permissionnaire vient rappeler aux civils le sacrifice combattant et devient une figure-clé des représentations du temps de guerre. Dans une approche globale et neuve des sociétés durant la Grande Guerre, Emmanuelle Cronier embrasse d’un même regard les aspects militaires et logistiques, la culture politique républicaine, l’intimité des familles et des couples, le quotidien des permissionnaires et les multiples transgressions indissociables de la figure du « poilu » à l’arrière.

10/2013

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Histoire de France

Paris dans la Grande Guerre

Mobilisés en pleurs devant la gare de l'Est, femmes dans les usines d'armement, scènes de saccage des magasins supposés allemands, zeppelins échoués aux Champs-Elysées... Les photographies rendent tangibles les réalités multiples de la Grande Guerre à Paris. La ville est confrontée à la pénurie, au deuil de ses enfants tombés au front ; elle est touchée dans sa chair par les bombardements et se voit exhortée à garder la tête haute face à l'adversité. Les contingents en partance pour le front y croisent ceux qui en viennent, blessés ou permissionnaires. Pourtant, les théâtres, les cinémas et les grands cafés continuent d'accueillir une vie mondaine, oisive et frivole. Gardienne de l'honneur national et capitale des plaisirs, Paris oscille en permanence entre les deux images, morale et futile, que le front lui renvoie.

02/2014

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Histoire internationale

Mayenne dans la Grande Guerre (La)

Si le département de la Mayenne ne fut nullement un théâtre d'opérations de la Grande Guerre, les monuments aux morts qui jalonnent son territoire rappellent le poids du sacrifice qu'eurent à subir ses habitants. Plus de 13 000 Mayennais périrent sur les champs de bataille. La situation géographique du département imposa l'ouverture de nombreux hôpitaux et le passage de troupes étrangères. Ce livre fait acte de mémoire, comme la collection dans laquelle il s'inscrit. Il n'a d'autre but que de garder et partager la trace des hommes, ceux qui voulurent "laisser une cicatrice sur la carte" comme disait Malraux. Il recèle donc de véritables trésors d'humanité malgré la plus terrible des tragédies. A plus de quatre-vingt-dix ans de distance, ces silhouettes et ces visages nous semblent étrangement proches et contemporains. Pourtant, le souvenir de la Grande Guerre s'estompe. Plonger dans ces photographies, c'est lui laisser encore quelques jolis moments de présence.

09/2010

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Histoire de France

La Touraine dans la Grande Guerre

Loin du front, la Touraine est pourtant engagée pleinement dans la première guerre mondiale. Cent ans plus tard, James Derouet explore les archives d'Indre-et-Loire. Témoignages, récits, anecdotes, il nous fait revivre le quotidien de la Touraine, de 1914 à 1919. Sur le front, le 66e régiment d'infanterie - le Six-six -, basé à Tours, perd 1 287 hommes le 8 septembre 1914 lors de la bataille de la Marne. Un choc terrible. Quand en décembre 14, il faut fournir 50 000 cache-nez pour les Poilus, des milliers de femmes tricotent sans relâche. Dans les plus petits villages, chacun fait des efforts, jusqu'à la réquisition, par exemple, du cheval du corbillard d'Orbigny. La Touraine devient la terre d'accueil de réfugiés de tous ho­rizons. Les carnets de sucre et les cartes d'approvisionnement se mettent en place, les femmes remplacent les hommes au travail, en même temps, l'Américan Red Cross adresse des dons aux familles les plus éprouvées. Les Poilus tourangeaux payent leur tribut : découvrez l'un d'eux décédé en août 1914 au Tonkin, un soldat de moins de 18 ans, un brave plus de 70 ans, un autre relâché par les Turcs en 1926... " La Touraine dans la Grande Guerre " nous rappelle ce que nos anciens ont vécu et enduré. En cinq ans de ce conflit meur­trier, la Touraine a perdu au front 12 300 de ses enfants.

05/2014