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Paris 1942. Chroniques d'un survivant

Extraits

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Déportation

Paris 1942. Chroniques d'un survivant

Paris, 1942. Le sort des Juifs de France, déjà persécutés depuis le début de l'Occupation, s'aggrave brutalement. Le port de l'étoile est imposé à partir de juin et les déportations s'accélèrent. Le 16 juillet, les Rajsfus sont victimes de la rafle du Vél' d'Hiv. Seuls le petit Maurice et sa soeur Eugénie seront libérés ; ils ne reverront jamais leurs parents. Composé de récits autobiographiques incisifs et vivants, Paris,1942 est écrit dans un style enlevé, parfois avec humour, souvent avec colère. Dans ce livre parmi ses plus personnels, Maurice Rajsfus chronique sa vie en cette année 1942 celle d'un jeune garçon, tentant de survivre aux moments les plus sombres de l'Occupation. C'est ici le legs unique d'un jeune Français soudainement projeté dans la survie, considéré comme un paria dans son propre pays.

04/2022

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Beaux arts

Neufchatel en Bray, tome 2, ville occupée 1941 1942 1943 début 1944. Tome II Éphéméride 1941-1942-1943-début 1944

Après les terribles bombardements du 7 juin 1940, vouloir redonner "une vie" à notre ville encore groggy s'avère une tâche bien délicate, surtout "quand on a dans les pattes" , une armée d'occupation qui s'ingénie à contrarier le moindre de nos projets. Ajouter à cela la prétendue "relève" de nos prisonniers qui s'apparente vite à une nouvelle mascarade montée par l'Etat collaborationniste de Vichy, juste avant que "le couple diabolique Pétain-Laval" mette sur pied le Service du Travail Obligatoire. Aux réquisitions, restrictions, convocations et pressions en tout genre, notre municipalité est parfois amenée à opposer un "non" catégorique, certes avec diplomatie, mais un "non" tout de même, qui engendre quelques épiques affrontements verbaux. A l'inverse, comment vouloir toujours demander à une "jeunesse neufchâteloise" au "sang chaud" de garder en toutes circonstances son "sans froid" ? Fort heureusement la Résistance locale, qui réalise un précieux "travail" , doit parfois faire office de "soupape" en abritant et en fournissant des papiers à nos jeunes réfractaires. Tout comme elle doit s'évertuer à "réparer" les dégâts causés par l'efficace D. C. A. allemande, en cachant au péril de sa vie des aviateurs alliés. En tournant les pages de cette nouvelle éphéméride de Neufchâtel-en-Bray - années 41, 42, 43 et les deux premiers mois de l'année 44 - nous allons redécouvrir les "frasques" et aussi, la face cachée de l'occupation allemande. Dans cet ouvrage : témoignages exclusifs de Marcel Deveaux, Noël des Robert, Renée Hébert, Rolande Alleaume et Jacques Bove.

05/2011

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Histoire de France

Paris libéré. 1944-1949

L'histoire de la libération de Paris s'ouvre dans l'enthousiasme, et le sang. Elle est faite de l'espoir des premiers "beaux jours" après cinq années terribles, de la fureur des règlements de comptes, des arrangements quotidiens pour survivre, des débuts de la lutte idéologique et politique entre Français, Britanniques, Américains et Soviétiques, via le PCF. Pourtant Paris connaît une sorte "d'été indien" : la capitale redevient le centre d'une vie intellectuelle et artistique mondiale, le point de ralliement d'une nouvelle génération, tandis que les salons, la vie mondaine et les dîners diplomatiques déploient leurs fastes. S'appuyant sur des archives neuves, touchant à la vie des plus humbles comme aux décisions des dirigeants, Antony Beevor, brillamment secondé par Artemis Cooper, brosse la fresque de ce quinquennat hors du commun.

08/2014

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Littérature française

Chronique d'une famille française. 1932-1962

"Comme disait Léon Tolstoï, "toutes les familles heureuses se ressemblent". Pendant la seconde moitié du XIXe siècle, un typographe bavarois épouse une couturière alsacienne et s'installe à Paris. C'est là que naissent son fils et son petit-fils, Raymond Hermann, le père de notre héroïne qui voit le jour en 1932. Peu aimée par sa mère, elle est placée en pension en Normandie. Toutefois, la guerre interrompt ce quotidien empreint de quiétude. Jetée sur les routes de l'exode en juin 1940, la population française cherche à se soustraire aux bombes allemandes... La famille Hermann échoue à Caussade. Les joies et les peines d'une adolescente ont pour fond la disparition de la "zone libre", la progression des Allemands et, enfin, la Libération. La vie peut reprendre en région parisienne, avec son cortège d'histoires de coeur, de deuils familiaux, de rencontres ; un premier travail comme institutrice, un premier chagrin d'amour, les bals et les cinémas, le mariage, la naissance des enfants, sans oublier les relations toujours compliquées avec une mère envahissante... Une histoire à la fois ordinaire et hors du commun, celle d'une famille française mêlée aux bouleversements de son époque". Natalia Griffon de Pleineville, historienne

09/2021

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Histoire de France

Chroniques des années sombres 1940/1962

Enfance gachée par la seconde guerre mondiale, bombardements, privations, situations traumatisantes, villages occupés par l'armée allemande. Jeunesse gachée par la guerre d'Algérie, 15 ans après, opérations inhumaines, actions, missions dangereuses, villages occupés par l'armée française, pacifiquement. A l'effigie de l'auguste Marcel Proust, qui découvre dans le pouvoir d'évocation de la mémoire instinctive qui réunie le passé et le présent en une même sensation retrouvée, sa "petite madeleine" trempée dans le thé, fait revivre, par le rappel du goût d'une saveur oubliée, toute une enfance. Dans les témoignages, il est dit que c'est l'arme à la main, dans son bled que lui sont revenus en mémoire toutes ces horreurs. Tout au long de ce récit, il a fallu juxtaposer les mêmes événements de 1944 et de 1959. Et c'est très étonnant ! Nous anciens combattants, ne recherchons plus ce temps perdu, mais ces années gachées, le boucan infernal des avions en piqué, du canon et de la mitrailleuse, cette peur quotidienne, nous ne pouvons les oublier. D'aucuns ont dit que nous avions un devoir de mémoire. D'aucuns pourront critiquer cette attitude. Qu'ils essaient d'en faire autant : nous sommes les derniers combattants.

05/2018

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BD tout public

Wotan Intégrale : Tome 1, 2 et 3 : 1939-1940 ; 1941-1943 ; 1943-1945

Louison un enfant amnésique, Etienne un soldat français séduit un temps par les mythologies aryennes et Yin-Tsu une photographe japonaise chargée d'espionner l'Ahnenerbe de Himmler, traversent la guerre et ses événements les plus terribles : la Shoah par balles sur le front de l'Est, les camps de concentration, les sinistres recherches médicales des "docteurs" SS dans les camps. A travers cette fresque sans concession et très documentée, Eric Liberge plonge dans les méandres les plus noirs du nazisme et de l'âme humaine, tout en développant une réflexion philosophique sur les thèmes du choix, de l'engagement et du courage. Explorant les zones d'ombre de chacun de ses personnages, loin de tout manichéisme, il les confronte à l'innommable et montre les conséquences qui en découlent. Eric Liberge déroule la mécanique complexe d'une fiction, où, en dépit de l'horreur, le courage et l'espoir surgissent. Les 162 pages de bande dessinée sont complétées par un dossier historique, présentant notamment des archives familiales de l'auteur.

04/2014

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Histoire de France

Paris est une guerre 1940-1945. Un recueil de reportages

A l'instar de la courageuse Nellie Bly, Janet Flanner est une journaliste culottée. Née à la fin du XIXe siècle à Indianapolis dans un milieu quaker cultivé et bourgeois, étudiante en lettres à l'université de Chicago, critique théâtrale pour le quotidien local, l'Indy Star, elle se marie pour échapper à sa mère et suit son époux à New York. Elle y fréquente la bande de l'Algonquin, des auteurs, comédiens, dramaturges bourrés de talent et d'esprit et y rencontre le grand amour de sa vie, Solita Solano, comme elle journaliste et aspirante écrivaine. Janet quitte son mari et les deux femmes partent visiter l'Europe avant de s'installer en 1922 à Paris, et d'y vivre libres. Trois ans plus tard, le New Yorker lui propose d'écrire toutes les deux semaines une Lettre de Paris, sous le nom de plume de Genêt. Ce qu'elle fera brillamment tout en publiant, dès le début des années trente, des reportages sur l'Europe en proie à ses démons. Quand la Seconde Guerre mondiale éclate, Janet Flanner rentre au pays. Pour autant, à dix mille kilomètres, elle continue à raconter aux Américains Paris et la France sous le joug nazi, aussi précisément que si elle y résidait encore. Tantôt grave et tantôt ironique, elle explique, décortique, suppute, griffe, pointe les petites et les grandes lâchetés et l'héroïsme au quotidien. Plus elle enquête, plus elle écrit, plus sa détestation de la barbarie nazie s'accroît. Vifs, précis, documentés, ses articles restent parmi les meilleurs de ceux qu'on a pu lire sur la France occupée. La profusion de détails, du plus sombre au plus dérisoire, qui portent sur tous les sujets possibles (le marché noir, l'économie, l'argent, la mode, la nourriture, le travail, l'éducation, la presse, l'Eglise, l'antisémitisme, etc.), compose une fresque minutieuse assemblée comme un collage. Paris est une guerre, tout autant qu'une plongée fascinante dans la France occupée, est un régal de lecture et une mine pour les férus d'histoire.

05/2020

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occupation

Carnets d'une étudiante dans Paris occupé. 1940-1943

Jacqueline Loriod a 18 ans quand elle s'inscrit à la Sorbonne en cet été 1940, celui de la défaite et de l'Occupation. Elle y passe une année, en lettres, avant d'intégrer pour deux ans une école d'élèves infirmières. Jacqueline Loriod est une jeune fille pleine d'espoirs, d'indignations, d'enthousiasme, comme tant d'autres de son temps. Mais Jacqueline Loriod note sur des carnets ce qu'elle fait, ses souffrances, ses pensées, les fondements de ses engagements. Elle commente ses lectures, l'actualité, ses cours. Dans ces récits, on rencontre Georges Duhamel, on croise Maurice Bardèche, dont l'antisémitisme, ainsi que celui de certains professeurs, indigne la jeune étudiante. Elle est de ces étudiants et lycéens qui défient la police française autant que l'occupant, le 11 ? novembre 1940 sur la place de l'Etoile, premier acte de résistance. Tenus de 1940 à 1943, ses carnets ont été découverts au décès de Jacqueline Loriod par ses enfants et mêlent l'histoire familiale à celle de la guerre et de la Résistance. L'écriture de ces carnets est similaire à celle du tract manuscrit - conservé aux archives de bibliothèque La Contemporaine de l'université de Nanterre - qui est la dernière trace matérielle de l'appel au 11 ? novembre 1940, et qui donnait une consigne ? : "Recopie ces lignes et diffuse-les". Ce livre constitue un témoignage précieux, présenté et annoté par Alain Monchablon et Robi Morder, avec une postaface de Catherine Oguise-Boileau. Il est illustré par des photographies et documents familiaux ou issus des archives.

11/2022

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Histoire de France

Journal d'un interné. Drancy 1942-1943

Drancy de Georges Horan est un manuscrit inédit récemment découvert par sa famille. Connu pour ses 56 estampes publiées en 1947 sous le titre Drancy, seuil de l'enfer juif (dont la réédition a lieu en parallèle par les éditions Créaphis), Horan livre ici un texte exutoire et cathartique rédigé dans les semaines qui suivent sa libération du camp en mars/avril 1943. La sincérité et l'immédiateté du texte lui confèrent une portée particulière. "Ecrit pour [lui], pour [s]e libérer d'une obsession", ce texte à usage privé ne le force pas à l'optimisme, contrairement à sa correspondance avec sa famille. Il fait preuve d'humour, d'ironie et de lucidité, s'autorise un style très personnel qui ajoute à ce texte une indéniable dimension littéraire, rare pour ce type de document. Il s'agit de "fixer sur le papier" ce dont il fut le témoin au cours de son internement, débuté le 10 juillet 1942. Encouragé par René Blum, jeune frère de Léon, il a dessiné ces "choses vues" mais il les a aussi décrites. Ce texte inédit, qui documente notamment l'été 1942, une des pires périodes du camp, éclaire ses dessins d'un jour nouveau et donne des clefs de compréhension sur ce moment majeur pour l'histoire du camp de Drancy. Celui-ci devient alors le camp de transit de l'ensemble des camps d'internement des juifs de zone occupée, comme de zone libre, principalement vers Auschwitz-Birkenau. Son témoignage sur les déportations en gare du Bourget est exceptionnel : de "corvée de Bourget" il est "porteur de bagages" pour les départs et les arrivées. Thomas Fontaine, historien et directeur du musée de la Résistance national, développe en postface l'importance du rôle de cette gare dans le processus de déportation et de l'enjeu mémorial qu'elle constitue. Extraits de texte (avant-propos de Georges Horan) : 16 avril 1943. J'écris ceci pour moi. Pour me libérer d'une obsession. J'essayerai difficilement d'être objectif et m'appliquerai à n'être qu'un témoin, un oeil attentif. Si la subjectivité ne veut point se soumettre, tant pis. [...] J'écris pour moi-même. Peut-être en donnerai-je une lecture, afin que personne ne m'interroge plus sur Drancy. Je suis intoxiqué de Drancy, saturé. Toutes ses images - j'en ai fait des centaines, peut-être un millier – me sont familières ; elles sont impressionnées dans ma pensée, et mes yeux les reconstituent. Je dors encore sous leur maléfique influence. Je n'ai que ce moyen de leur échapper ; les fixer sur le papier. Elles s'useront. Mais auparavant je dois leur donner un corps, une forme. Je ne suis malheureusement ni Callot ni Goya ni Picasso. Mais j'ai promis aux compagnons de retracer leur misère. C'est un devoir. De ces centaines de croquis, de silhouettes, je dois tirer une documentation vengeresse. [...] Je dois dire pour ceux qui ne le peuvent. Certaines affirmations déplairont parce que vraies. Je ne dresse pas un réquisitoire : il se dégagera lui-même. Je ne plaide pas une cause ; d'autres le feront. J'ai vu fort peu de noblesse ; mais énormément de laideur, de bassesse et d'horreur. Quoique je fasse je ne saurai jamais dépeindre l'épouvante des nuits précédant les déportations : les hurlements désespérés des femmes, les lamentations, les pleurs, les gémissements des enfants et des bébés. Je suis tellement inférieur à la tâche à accomplir. Dussé-je revivre péniblement en ma chair, en mon esprit, en mon coeur les tourments qui ont cessé provisoirement pour moi, que je dois l'entreprendre. Et que mes compagnons et les autres me pardonnent si je ne réalise que partiellement ce travail épouvantable.

10/2017

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Critique littéraire

Nouvelles minutes d'un libertin. 1942-1943

François Sentein fut le témoin vigilant, ironique et précis d'une époque troublée, les années quarante. Il le fut avec une discrétion proche de l'invisibilité, sauvegardant - sait-on jamais ? - pour un lecteur futur les minutes du moment. Cocteau, Montherlant, Max Jacob, Paul Valéry, Fraigneau ou Blondin furent ses interlocuteurs privilégiés. Il les considérait avec admiration et lucidité, ne s'aveuglant pas sur leurs travers, tout en étant pleinement conscient de leur importance littéraire, de la valeur de styles par définition irréductibles. Les plaisirs du sport et le souci de la langue, les déambulations dans Paris et le retour vers les terres natales du Sud-Ouest, une volonté de réaction, avouée, l'enracinement dans un Languedoc " blanc " et maurrassien que l'on ne manquera pas de discuter caractérisent, selon les mots de Blondin, ce " petit Occitan farouche, éperdu de pierres et de chairs également ensoleillées ; une sorte de mouton noir, trop intelligent et sarcastique pour être engagé ". Ce libertaire rigoureux, ce jouisseur ascétique fait aussi la rencontre au cours de ses pérégrinations d'un certain " Corneille ", ainsi dénommé pour son aptitude à dérober une édition originale de l'auteur classique. Il s'agit de Jean Genet, dont le surgissement et la progressive affirmation comme écrivain ne sont pas l'une des moindres surprises de ces pages. Ces Nouvelles minutes d'un libertin (1942-1943) prennent la suite des Minutes d'un libertin (1938-1941) parues en 1977, et dont les mêmes éditions proposeront bientôt une réédition augmentée.

03/2000

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Littérature française

Carnets d'un voyageur traqué. 1942-1944

Gérard Bauër (1888-1967), auréolé d'une filiation mystérieuse avec Alexandre Dumas, chroniqueur et critique littéraire à L'Echo de Paris puis au Figaro, est une figure du monde des lettres de l'Entre-deux-guerres avant de devenir membre de l'Académie Goncourt en 1948. Menacé par les persécutions antisémites, il trouve refuge pendant la guerre en Suisse, à Crans-Montana, Sion et Lausanne. Le journal rédigé pendant cet exil, les Carnets d'un voyageur traqué, montre le courage et la ténacité d'un intellectuel qui retrouve une place enviée dans le monde des lettres romandes après avoir perdu ses ancrages parisiens et donne aussi une chronique vivante de la Suisse pendant la Seconde Guerre mondiale. Pierre-François Mettan met en lumière ces archives de la vie privée par l'édition annotée des Carnets. Il présente également un portrait de Gérard Bauër, en décrivant la trajectoire qui amènera le jeune journaliste de la salle de presse de L'Aurore au salon Goncourt du Drouant. Un choix de chroniques du temps de guerre provenant du Figaro et de la Gazette de Lausanne complète ce volume et met en valeur une fine plume qui s'attache à défendre les valeurs menacées d'une époque tourmentée.

03/2020

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Histoire de France

Vingt ans en 1940. Chroniques de guerre d'un français libre 18 juin 1940-8 mai 1945

Quand les derniers témoins, à leur tour, disparaîtront, qui se souviendra de la bataille de Kub-Kub, qui parlera des Canaques de Bir Hakeim, des Sarahs et des Cambodgiens de Libye, des infirmiers de Pondichéry, des goumiers et des tirailleurs marocains du Garigliano, des Mossis, des Bambaras, des Camerounais aux pieds gelés dans les Vosges ? Des milliers d'hommes de notre empire colonial sont morts pour notre liberté. Dans soixante ans, qui se souviendra de cette énorme dette de la France ? A toi, Dioff, qui nous as tant fait rire et qui dors dans la vallée du Liri ; A toi, Leroy, qui assurais que la vie avait un sens au-delà des morts inutiles, et qui savais le dire aux copains, si simplement ; A toi, mon vieux Bolbaye, fidèle parmi les plus fidèles, brave type à tous les sens du terme, à mesure que je relis ces pages, je dédie ces histoires qui sont depuis longtemps les vôtres...

11/2012

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Littérature française

Chroniques d'un patachon. Paris, 1930-1935

Personnage attachant, jouisseur mélancolique et raté magnifique, Pierre de Régnier (1898-1943) est adulé par un petit club de fanatiques. Leur bréviaire ? La Vie de Patachon, un roman de 1930 nettement autobiographique qui évoque la vie débridée d'une bande de fêtards des Années folles. Moins connue est la chronique que l'auteur a tenue de 1930 à 1939 pour l'hebdomadaire Gringoire. Montmartre, Montparnasse, les Champs-Elysées, restaurants, boîtes, bars, cabarets ou dancings... Aucun nouveau rendez-vous ne lui échappe. Il court voir Joséphine Baker au Casino de Paris, applaudit Maurice Chevalier, Edith Piaf et Mistinguett. Et, lorsqu'il ne se lève pas trop tard, on le suit aux champs de courses dont il est un inconditionnel, à l'Exposition coloniale, au Salon des arts ménagers, à Roland-Garros ou à la première des Lumières de la ville, de Charlie Chaplin. Réunies ici pour la première fois, drôles et poétiques, ces Chroniques d'un patachon, illustrées par leur auteur, sont un pur moment de fête.

10/2014

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Critique littéraire

Khaliastra, la bande. Varsovie 1922-Paris 1924

Annoté sous la direction de Rachel Ertel. Suivi d'une étude de Rachel Ertel, Khaliastra et la modernité européenne

10/2002

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Histoire de France

La collaboration. Vichy, Paris, Berlin. 1940-1945

Le 24 octobre 1940, sur le quai de la gare de Montoire, Pétain serre la main de Hitler. La France a fait le choix de la collaboration. Mais qui a intérêt à collaborer ? Les Français ou les Allemands ? Qui en sont les acteurs ? Quel rôle louent les ultras ? Qui s'est enrichi ? Quelle est l'ampleur de la collaboration militaire ? Quel rôle a joué Vichy dans la déportation des Juifs de France et dans la répression de la Résistance ? A quel point intellectuels et artistes se sont-ils compromis ? Près de 600 documents — affiches, rapports, lettres, journaux intimes, insignes, tracts, procès-verbaux, mains courantes, pièces à conviction, registres d'écrou, albums photographiques, objets, etc — sont ici rassemblés et commentés, suivant une trame chronologique, de juin 1940 à avril 1945. Fonds exceptionnels des Archives nationales, séries du contre-espionnage encore inexploitées du Service historique de la Défense, dossiers des Brigades spéciales des Renseignements généraux à la préfecture de police, pièces d'un des collectionneurs les plus importants de la place de Paris : avec ces archives, pour beaucoup inédites, c'est la collaboration sous toutes ses formes qui est présentée. Une somme qui fera date.

11/2018

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Histoire du cinéma

Paris cinés. 1982-1992, des cinémas disparaissent

Entre 1982 et 1992, 110 salles de cinéma ont fermé leurs portes à Paris. A travers une sélection de plus de 180 photos prises durant ces dix années, l'auteur offre un témoignage unique sur les derniers cinémas populaires de la capitale. Le Far-West, le Cinex, le Rialto, l'Eden, 48 cinémas, pour la plupart disparus, sont présentés en suivant un parcours géographique, depuis les Grands- Boulevards (lieu de naissance des premiers cinémas) jusqu'au Quartier latin. Les images sont accompagnées de nombreux textes tirés des récits de vie des caissières, des ouvreuses, des projectionnistes. Leurs histoires, instructives ou cocasses, sont les voix qui peuplent un monde méconnu, celui des salles obscures au temps désormais perdu du film sur pellicule. Jean-François Chaput est un photographe français né à Paris en 1955. Son travail sur les cinémas parisiens a fait l'objet de plusieurs expositions ; ses oeuvres sont présentes dans des collections publiques et privées.

06/2023

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Suisse

Boncourt, un dilemme suisse 1942-1944

A l’été 1942, la borne 239 de Boncourt (JU) à la frontière entre la France et la Suisse devient pour les autorités fédérales la porte du refoulement des «indésirables», notamment des juifs fuyant la barbarie nazie. Une poignée d’habitants de ce village n’écoutant que leur conscience, facilite leur passage clandestin. A l’automne 1944, par un retournement surprenant de la politique envers les réfugiés, la même borne frontière 239 devient la porte d’entrée de 13 500 enfants français réfugiés de guerre, en provenance du Territoire de Belfort et du Doubs, venus chercher asile en Suisse. A travers la mise en miroir de ces deux faits historiques contraires qui se sont déroulés à Boncourt, ce récit nous plonge au coeur des dilemmes partagés autant par l’administration bernoise, la Croix-Rouge suisse, que de simples citoyens durant les années noires de la Seconde Guerre mondiale.

11/2022

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Histoire de France

Chroniques de guerre. "La France libre", 1940-1945

Raymond Aron a réuni lui-même la plupart de ses articles de guerre dans trois livres : De l'armistice à l'insurrection nationale (1944), L'Age des empires et l'avenir de la France (1945), L'Homme contre les tyrans (1946). Ces trois volumes ici regroupés rassemblent plus de soixante études publiées à Londres dans la revue La France libre et sept autres parues à Paris aux lendemains de la Libération. L'ensemble, qui était devenu introuvable, constitue un document d'autant plus significatif que Raymond Aron, qui venait de terminer sa thèse sur les limites de l'objectivité historique, se refuse aux polémiques excessives et au ton de propagande qui caractérisent tant d'écrits de guerre. C'est d'abord un témoignage sur l'état d'esprit des Français hors de France, non uniformément ralliés au général de Gaulle, ainsi qu'une chronique au jour le jour de ce qu'un analyste particulièrement lucide et informé pouvait savoir et comprendre des événements majeurs et des acteurs du drame qui se déroulait en France et dans le monde. Mais l'intérêt principal de cette somme est ailleurs : dans la réflexion du philosophe en pleine tourmente, sur la nation, la guerre, les religions séculières, le destin des démocraties, la nature du totalitarisme. Histoire du présent - que Raymond Aron ne croyait guère possible ? Matériau pour les historiens, comme disait Lucien Febvre ? Réactions de "spectateur engagé" ? Bien davantage : un héritier de Montesquieu et de Tocqueville aux prises avec la tragédie du XX ? siècle.

06/1990

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Sciences historiques

Vivre sous l'Occupation (1940-1945). Chroniques jurassiennes

Après le succès de son premier ouvrage "Jura Territoires de résistance", André Robert aborde cette fois-ci la vie quotidienne des jurassiens durant la seconde guerre mondiale.

11/2015

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Biographies

Chroniques du temps de la guerre (1941-1943)

De 1941 à 1943, Orwell fut engagé par le service indien de la BBC destiné à porter une bonne parole culturelle et politique aux sujets du bon roi George VI du sous-continent asiatique. Esprit libre entre tous, Orwell se passionna rapidement pour sa tâche. Du côté culturel, il s'attacha à faire mieux connaître des auteurs comme Jack London, Jonathan Swift, Bernard Shaw, Shakespeare ou Oscar Wilde. Il improvisa des dialogues autour d'oeuvres d'Anatole France et H.G. Wells. Du côté politique, il tint une chronique hebdomadaire commentant la situation militaire sur le front de l'Est. Cette expérience lui fit prendre conscience de l'importance de la propagande dans le monde contemporain. Elle est directement à l'origine des deux chefs-d'oeuvre qu'il écrivit ensuite : La ferme des animaux et 1984. A travers ces écrits de circonstance, on retrouve le génie d'Orwell à l'état originel.

04/2021

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Littérature française

Un village briard pendant la dernière guerre. Chroniques de la vie « d'avant »... (1942-1945)

Ce témoignage d'un épisode de la vie rurale dans la Brie durant les années 1942 à 1945 montre combien les multiples difficultés familiales, alimentaires et sociales, n'empêchaient pas de connaître une jeunesse saine et heureuse. Une certaine forme de bonheur s'exprimait à la faveur d'une osmose avec toutes les ressources offertes par une vie à la campagne. Se plaindre aurait été malvenu, en ces temps troublés.

10/2022

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Critique littéraire

Correspondance (1912-1942)

Cette correspondance nous révèle l'attitude de deux hommes face à la crise de civilisation qu'entraîne la première guerre mondiale, et face au communisme qui se développe les années suivantes. Elle souligne la différence de l'idée qu'ils se font de l'humanisme.

11/2014

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Ethnologie

Correspondance (1942-1982)

La correspondance publiée ici, pour la première fois, s'ouvre par des contrepèteries et se referme sur la couleur des voyelles. Elle entrecroise sur presque un demi-siècle le fil de deux vies dans la trame d'une amitié savante qui ne s'interrompra qu'avec la mort. Il y est question de poésie et de mathématiques, de champignons et d'épopées médiévales, autant que de langues et de mythes. Car, loin de l'image dont on les a parfois affublés, le linguiste Roman Jakobson (1896-1982) et l'anthropologue Claude Lévi-Strauss (1908-2009), ces deux grands sphinx des sciences sociales du xxe siècle, furent, plus que d'autres, des médiateurs entre l'abstraction de la science et l'expérience sensible. La théorie et la volupté se conjoignent dans leurs oeuvres respectives autant que dans leur rencontre. Dans l'éloge qu'il fera de Lévi-Strauss, Jakobson insistera sur un point : il faut concilier le sens de la variation et la recherche des invariants, ne pas opposer la passion pour le singulier, le différent, l'unique, et le souci des formes universelles – bref la science et l'expérience, le concept et la sensation, la vérité et la vie. Il attribue à son ami la solution : faire de ces fameuses structures invariantes rien d'autre que des matrices de variation. Nous n'avons rien en commun sinon ce qui nous fait différer les uns des autres ! Et cela, non seulement au sein de l'humanité, mais jusque dans l'immense concert de la diversité biologique et cosmique. Saisir sa place dans ce jeu de variations, c'est se comprendre soi-même – et telle est la tâche la plus haute des sciences humaines, pour laquelle témoigne cette correspondance inédite.

05/2018

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Littérature française

Journal 1942-1945

Tête d'affiche et tête de Turc, tel est le sort paradoxal fait à Cocteau tant que l'aigle allemande étend son ombre sur la France. Les critiques ont beau l'injurier et déchaîner contre lui des "boy-scouts criminels", ses pièces, ses mises en scène, ses scénarios triomphent : Renaud et Armide, L'Eternel Retour, Antigone à l'Opéra. Après la Libération, et même si ce défenseur de Max Jacob, ce compagnon d'Eluard n'a pas à être "épuré", il entre dans une période de persécution silencieuse. Il mettra de longues années à sortir de cette semi-disgrâce. Cause unique : un article consacré en 1942 à l'artiste favori de Hitler, le "Salut à Breker" lancé par bravade, comme un acte gratuit, au nom de la liberté et de la fraternité des artistes, à l'abri de l'histoire et de tout mot d'ordre. Il ne "comprend rien à la politique" et le démontre de façon consternante en notant, avec une crédulité voisine de l'inconscience, les propos du sculpteur allemand. Cocteau voit passer des aventuriers, des opportunistes, des "zazous", des académiciens ; il s'attarde sur Picasso, Valéry, Colette, et sur Genet découvert en 1943. Les événements de la vie culturelle ou mondaine provoquent sa verve, alimentent un esprit parfois malveillant, fournissant à sa chronique des épisodes cocasses. Toutefois des pages graves et intimes, sur l'expérience du délaissement, sur la mort de sa mère, ruinent la fable de l'écrivain frivole et nous ramènent à ce qu'il va bientôt appeler "difficulté d'être".

04/1989

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Histoire de France

Journal. (1941-1942)

Prague, 1941. Petr Ginz, un adolescent juif âgé de quatorze ans, entame un journal. Celui-ci, avec ses références sobres et concises, ponctuées de poèmes et de dessins, reflète un insatiable appétit de connaissances et de lectures et atteste de dons littéraires et artistiques très sûrs. Avant tout, il capte avec une ironie et un sens aigu de l'absurde la texture de plus en plus précaire de la vie quotidienne, la tension palpable, la peur du "transport à l'Est". Et il décrit comment la ville bien-aimée et familière se transforme peu à peu en un "ghetto sans murs ", un espace en apparence ouvert mais délimité par un nombre croissant d'interdictions. Le journal s'achève à l'été 1942, avec le départ de Petr au camp de Terezin. Pendant deux ans, il y déploie une grande force morale, crée et édite la revue clandestine Vedem ("Nous menons"), continue furieusement à dessiner, peindre, écrire et lire, se préparant avec un optimisme indéfectible à un avenir meilleur qu'il ne connaîtra jamais. Le 28 septembre 1944, il monte à bord d'un train à destination d'Auschwitz. Cet ouvrage est un document historique d'une valeur inestimable, le témoignage candide et bouleversant d'une jeune vie pleine de promesses, brutalement interrompue par la barbarie nazie.

03/2010

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Lecture 9-12 ans

Dans Paris occupé. Journal d'Hélène Pitrou, 1940-1945

Partage le journal intime d'Hélène et affronte avec elle les tourments de la Seconde Guerre mondiale à Paris. Jeudi 31 octobre 1940. "Une honte : Pétain a appelé les Français à "collaborer avec les Allemands". Et papa est prisonnier de ces gens avec qui il faudrait "collaborer" ! Maman sort souvent sans me dire où elle va, ça m'énerve. Je sais qu'elle fait la queue pendant des heures pour essayer d'acheter de quoi manger parce qu'il n'y a plus grand-chose à manger dans les magasins, mais parfois, j'imagine qu'elle va je ne sais où, faire des choses dangereuses et ça me fait peur".

02/2019

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Préhistoire

Journal d'un préhistorien (1912-1948)

D'une écriture fine et incisive, Denis Peyrony a tenu un journal tout au long de sa vie. Il y a répertorié les nombreuses découvertes qui ont jalonné sa carrière et qui font de lui une des figures les plus importantes et singulières de l'archéologie préhistorique française. A l'occasion du centenaire du Musée national de Préhistoire qu'il fonda en 1923, son journal est aujourd'hui rertranscrit et publié en intégralité et commenté par Elena Paillet, conservatrice en chef du patrimoine et spécialiste de l'histoire préhistorique du Périgord.

09/2023

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Cinéma

Ivan le Terrible de S.M. Eisenstein. Chronique d'un tournage (1941-1946)

Ivan le Terrible au jour le jour... ou presque ! Fort nombreuses - et souvent de qualité - sont les pages consacrées aux deux parties du film d'Eisenstein. Plus rares et éparses celles qui évoquent les conditions matérielles de sa réalisation entre 1941 et 1946. D'où le projet de brosser un tableau général, une vue synoptique de la période contemporaine de sa production, en s'appuyant sur des repères différents : l'histoire événementielle, bien sûr, contemporaine de la guerre et du stalinisme triomphant, la personnalité singulière de son auteur, les témoignages des acteurs, etc. Et d'éclairer l'ensemble par des textes qui n'ont jamais bénéficié d'une publication en français. Il s'agit moins de porter des jugements de valeur que de faire revivre une tradition, en exploitant de première main des documents exceptionnels dans l'histoire du cinéma soviétique

12/2010

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Historiens

L'arrivée. De Constantine à Paris 1962-1972

"Dans l'avion, au moment du décollage, j'observe les passagers. Certains pleurent. Les visages sont tristes, fatigués. Très vite, un grand silence s'installe. L'inquiétude, la violence de la situation écrasent tout désir de conversation. Plus personne n'ose parler. Puis, derrière les hublots, la nuit apparaît. Si soudainement que nous n'avons pu voir la terre algérienne s'éloigner. Cette terre déjà absente. Ainsi, je n'ai pas conservé dans ma mémoire la "dernière image" d'un pays disparu. Il fait nuit, encore, lorsque nous arrivons à Orly. Mon oncle Robert nous y attend. En guise d'accueil, une hôtesse de la Croix-Rouge offre à chacun de nous un bonbon. Nous étions en France et, à défaut de Ville Lumière, installé sur la banquette arrière, à travers la vitre de la voiture, je contemplais la noirceur du périphérique jusqu'à notre destination, Montreuil, en banlieue parisienne... " En une dizaine d'années, le jeune Benjamin Stora passe de l'enfance à l'âge adulte, de Constantine en guerre au Paris de Mai 68. Il raconte sa propre histoire, celle d'un exil et de l'apprentissage d'un homme qui va embrasser une nouvelle vie.

09/2023

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Critique littéraire

Lettres d'Amérique. 1940-1942

En 1933, Stefan Zweig et sa deuxième femme, Lotte, quittent l'Autriche annexée par l'Allemagne nazie pour l'Angleterre. En 1941, ils arrivent aux Etats-Unis où ils sont accueillis en héros de l'humanisme et de la paix. Les Zweig vont parcourir le continent nord et sud-américain, de New York au Brésil. Ce livre réunit leurs lettres écrites pendant ces années d'exil à leur famille restée en Europe et à leurs amis, célèbres pour beaucoup, comme Somerset Maugham, H. G. Wells et Romain Rolland. Ils évoquent la ferveur avec laquelle les Américains les accueillent, s'inquiètent et s'enquièrent de la situation politique de l'autre côté de l'Atlantique, racontent leur vie quotidienne d'exilés. Si l'espoir de voir le fascisme vaincu les anime jusqu'à leurs derniers jours, on découvre aussi la lassitude et la tristesse de Stefan Zweig. Loin de son pays, impuissant face à la maladie de celle qu'il aime, l'écrivain ne supporte plus de vivre et annonce son suicide dans une dernière lettre : " Nous avons énormément aimé ce pays, mais ça a toujours été une vie provisoire, loin de chez nous, de nos amis, et pour moi, à soixante ans, l'idée de devoir attendre encore des années, en des temps si terribles, est devenue insoutenable ". Cette correspondance à deux voix est un document littéraire exceptionnel : elle a permis de lire les derniers mots de Stefan Zweig, mais aussi de découvrir les "lettres d'une inconnue", celles de Lotte, femme exceptionnelle, aussi courageuse que discrète, qui a joué dans la vie de Zweig un rôle jusque-là insoupçonné. Ce voyage dans le passé, témoignage poignant d'un amour qui a uni le couple jusque dans la mort, a révélé de la manière la plus intime l'un des plus grands écrivains européens du XXe siècle.

05/2019