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Michel Gribinski, James Strachey

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Psychologie, psychanalyse

Portes ouvertes sur Freud. Les introductions et les notes de James Strachey aux écrits de Freud traduites et prolongées par Michel Gribinski

James Strachey, traducteur de la très fameuse Standard Edition, la version anglaise des oeuvres complètes de Freud, a accompagné son geste de traduction d'un formidable appareil critique ; introductions, notes, documents. Ce sont ces belles et rigoureuses "Portes ouvertes sur Freud" que Michel Gribinski a entrepris de traduire en français. Il ne s'est pas arrêté là puisqu'il a lui-même offert, pour chaque livre ou article de Freud introduit par Strachey, un texte de commentaire, d'investigation, et surtout d'invitation à la lecture. L'apport remarquable de cet ouvrage tient également à un regroupement non chronologique du corpus freudien, remplacé par un classement thématique en quatre parties qui redessine les grandes lignes de force de la théorie et de la clinique freudienne. Chaque titre porte une des grandes questions de l'oeuvre : 1. Comment la sexualité et la mort sont-elles liées ? C'est la question du combat entre les pulsions de vie et de mort (I - L'amour, la guerre, la mort). 2. Qui, de l'homme, de la civilisation et de la culture construit l'autre, qui est à son service ? A quelle illusion, à quel refoulement, à quelles croyances cette construction est-elle redevable ? C'est la question de la créativité humaine (II - Entre civilisation et culture. Mythe, religion, histoire, littérature). 3. Comment se peut-il que les souvenirs, les rêves, les oublis, tout une vie négative ait inventé une méthode de soins et un mode de pensée absolument neufs ? C'est la question de la découverte et de son champ (III - La méthode, née de l'oubli et du rêve). 4. Par où commence le corpus de la psychanalyse, son grand corps ? Et si ce n'était qu'à la fin de tout un parcours que l'on pouvait la présenter, et introduire aux travaux majeurs de la théorie - à la métapsychologie ? Car, comme dans la chanson, quand c'est fini, ça recommence (IV - Pour introduire la psychanalyse). Le propos de Strachey est direct, savant mais non jargonnant, non hagiographique, supposant un lecteur libre et curieux auquel est proposé une précise "situation" de chaque texte. Les présentations de Michel Gribinski, elles-mêmes souvent plus longues que celles de Strachey, constituent un contrepoint subtil : se saisissant d'un point, d'une question, elles n'assènent pas davantage une lecture définitive de l'oeuvre mais s'y confrontent, la questionnent profondément et laissent le lecteur tout à sa curiosité et à sa propre découverte. "Freud appartient à ses lecteurs" , : c'est ce que montre, avec audace et subtilité, ce livre.

11/2020

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Histoire internationale

De Suwalki à Paris. Histoire d'une famille d'origine juive polonaise : les Gribinski/Gribenski (1824-1945)

Ce livre retrace l'histoire de ma famille : juifs, mes ancêtres sont venus de Pologne pour s'installer en France dans les années 1860. J'ai donc tenté de comprendre, le plus concrètement possible, comment une famille juive d'Europe de l'Est s'est intégrée dans la communauté nationale ; intégration qui s'accompagne - phénomène lent mais incontestable- d'une certaine "laïcisation" et débouche presque toujours sur un affaiblissement, parfois même une disparition complète du sentiment de l'identité juive. D'autre part, j'ai voulu tenter de découvrir comment, entre 1940 et 1944, et quel qu'ait pu être leur sentiment personnel vis-à-vis de la Pologne et du judaïsme, tous les membres de ma famille ou presque ont été exclus de la communauté nationale française par l'occupant nazi et par le régime de Vichy, plusieurs d'entre eux ayant ensuite été déportés et assassinés à Auschwitz, via Drancy. Cette histoire s'adresse donc d'abord aux membres de ma famille. Mais ce livre a aussi une portée plus générale : il tente de donner un sens à cette histoire, en en présentant le "contexte", qu'il s'agisse de l'intégration de ces Juifs polonais commencée dès la fin du XIXe siècle, ou encore de la destinée sous le régime de Vichy de ces descendants d'immigrés devenus français. Il espère susciter des travaux du même genre, qui pourraient permettre des comparaisons et contribuer ainsi à l'histoire de l'immigration juive en provenance de l'Europe centrale et orientale.

06/2015

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Histoire de la psychologie

Freud à Bloomsbury. Alix et James Strachey, passeurs de Freud en langue anglaise

Voici l'histoire, presque le roman vrai, de James et Alix Strachey, passeurs de la psychanalyse en langue anglaise au début des années 1920. Ils appartiennent au groupe de Bloomsbury, une bande d'intellectuels et d'artistes dont Virginia Woolf et son mari Leonard, fondateur des éditions Hogarth, deviendront les figures phares. James Strachey et sa femme Alix partent à Vienne en 1920 se former auprès de Freud à la psychanalyse et à la traduction. L'entente avec le fondateur est immédiate. Il leur confie des textes à traduire et discute avec eux du choix des termes. De retour à Londres, le couple achève la traduction des Cinq Psychanalyses de cas de Freud et la publie au coeur du Bloomsbury littéraire : à la Hogarth Press. De façon inattendue, vingt ans plus tard, en 1946, l'aventure de traduction reprend. Après la mort de Freud, son fils Ernst souhaite une édition complète de référence et pressent James Strachey et Leonard Woolf, seuls à la hauteur de cette tâche pharaonique. A soixante ans, James, devenu un psychanalyste renommé, accepte de tout abandonner pour s'y consacrer, mais pas sans Alix. Ce sera la Standard Edition en 24 volumes, achevée en 1966. Le rêve de Freud est exaucé : il est devenu un auteur anglais.

01/2022

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Psychologie, psychanalyse

Qu'est-ce qu'une place ?

Qu’est-ce qu’une place ? est une tentative d’illustrer et d’ouvrir la question que l’on se pose, plus particulièrement aujourd’hui, quand on vient demander l’aide du psychanalyste, mais aussi dans d’autres situations de la vie : l’impression de ne pas vraiment avoir sa place, de n’être "à sa place" nulle part, le sentiment d’être toujours plus ou moins à côté de soi, déplacé. La vie que l’on s’est construite pouvait même sembler réussie, mais on n’y est pas : le désir est ailleurs. Où ? À quel endroit que l’on ne voit pas, à quelle place qu’il serait peut-être simple de prendre ? Mais qu’est-ce qu’une place ? Cet essai, plutôt que d’apporter des réponses didactiques, met le lecteur au contact de la question, la lui fait éprouver au moyen de récits où l’on entend l’auteur en personne, et qui répondent à un ordre discret mais précis. Différentes occurrences se succèdent et se font écho en effet, de la place de l’analysant pour l’analyste à celle du transfert pour les deux, mais aussi de la place très concrète d’un jeune homme anonyme dans les bras d’une prostituée à celle plus littéraire que des auteurs célèbres ont désiré occuper près de leur mère, et à d’autres situations encore où la question titre est là aussi mise au travail. L’étrange fêlure qui fragilise toujours le sentiment d’être à sa propre place est finalement déplacée, et l’essai traite alors de l’étonnement qu’il y a d’être au contraire chez soi ailleurs, dans la nuit et le rêve, dans le souvenir, le passage du temps. Et du trouble qu’il y a de trouver sa place dans le seul temps réel qu’est le présent.

10/2013

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Essais

Les Choses vagues

Les Choses vagues

02/2022

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Psychologie, psychanalyse

Les séparations imparfaites

La personne aimée qui s'en va ou que l'on quitte, un ami qui s'éloigne, le roman que l'on termine à regret : en écho aux séparations ordinaires de la vie, on envisage ici les séparations intérieures que la cure analytique exige du patient et du psychanalyste. Us doivent se séparer de ce à quoi ils tiennent et qui les tient : le patient - qui est plus attaché à ses liens qu'à lui-même - pour ne pas couler, comme le capitaine Achab, avec ce qui le détruit ; le psychanalyste, qui dépend de ses systèmes familiers de pensée et doit rompre avec eux pour inventer du nouveau, des mots vivants, de la vie. C'est ainsi, en se séparant d'eux-mêmes, que tous deux se rencontreront et que plus tard ils pourront se séparer l'un de l'autre, cette fois. Dans ces pages, l'auteur, psychanalyste, essaie de voir ce qui se passe en lui dans le temps des séances, et par là même d'en rendre sensible l'étrangeté jamais apprivoisée. Les situations cliniques sont toujours présentes, et elles mettent en évidence une clinique de l'analyste que l'on n'a guère l'habitude d'évoquer et qui est infiniment plus complexe et riche que le classique " contre-transfert ", si souvent réducteur. Pas plus que celles du monde extérieur, les séparations intérieures ne sont parfaites. Heureusement, pense l'auteur qui les déteste.

04/2002

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Essais

Le psychanalyste amoureux

En suivant les chemins parcourus par son expérience des lieux de l'analyse, l'auteur, qui se refuse à rédiger un traité d'éthique analytique et pour qui la morale n'ouvre pas de portes freudiennes, rencontre des situations vivantes dans lesquelles, le plus souvent, pour demeurer créatif, il côtoie les limites de ce qu'il pense être autorisé. En d'autres termes, il explore les conséquences de la vie amoureuse pour la pensée de l'analyse et la pensée tout court. On sait, depuis Freud et sa référence à saint Paul, que "si [on n'a] pas l'amour [... ]" , on n'est que bruit et vent. La pensée est en effet une matière amoureuse, sexuelle, dense, irriguée par la libido, et soumise aux déviations. Question : le psychanalyste peut-il évaluer les problèmes éthiques - théoriques comme pratiques - avec une pensée dont la source est "perverse polymorphe" ? Réponse : oui.

02/2023

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Psychologie, psychanalyse

Nouvelle revue de psychanalyse N° 28 automne 1983 : Liens

François Gantheret, L'impensable maternel et les fondements maternels du penser Martine Bacherich, Vivre sans air Jacques André, Le lien et le rien Didier Anzieu, Un soi disjoint, une voix liante : l'écriture narrative de Samuel Beckett François Robert, Un mot, un seul Lydia Flem, L'amour de l'amitié Laurence Kahn, Lier le songe ou le délier Jean Cournut, D'un reste qui fait lien Anne Bouchart-Godard, «Moure-moi» Jean-Claude Lavie, «Pourquoi ?» Patrick Lacoste, Les possessifs Michel de M'Uzan, La personne de moi-même Roger Dorey, Le lien d'engendrement Christian David, Ruptures du lien transférentiel Michel Schneider, Legato, ma non troppo Sigmund Freud, Une lettre circulaire Varia, I : Marie Moscovici, Il est arrivé quelque chose J-B Pontalis, Melanie Klein : qui a plus contribué...Sylvie Gribinski, Le 29 juin 1983 Manes Sperber dit...Patrick Lacoste, Long flottement au cours de cette séance...Christian David - Michèle David, La plupart des analysants ont...Christian David - Michèle David, La plupart des analysants ont...Henri Normand, Peut-on à juste titre estimer...Michel Gribinski, Il y a des façons d'écrire...François Gantheret, Tous les pêcheurs de truite le savent...

12/1983

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Psychologie, psychanalyse

Nouvelle revue de psychanalyse N° 48 automne 1993 : L'inconscient mis à l'épreuve

Jean-Claude Lavie, L'ouverture Aline Petitier, La tendance détournée par son litige même Michel Neyraut, L'inconscient malgré lui Corinne Enaudeau, Le psychique en soi Gilles A. Tiberghien, Liaisons. Note sur James Sully, Bergson et Freud Jean Laplanche, Court traité de l'inconscient Daniel Widlöcher, Croire en l'inconscient Jacques Le Dem, Traduction simultanée Laurence Kahn, Les contradicteurs Didier Anzieu, L'esprit l'inconscient Jean-Pierre Peter, Comment le dire ? Faut-il le croire ?Michel de M'Uzan, L'indice de certitude Adam Phillips, Nos hasards et le Contingent Self Max Dorra, La double inconscience Alain Boureau, Pierre de Jean Olivi et le semi-dormeur Daniel Arasse, Frédéric dans son cabinet Edmundo Gómez Mango, La vraie vie Varia, XIX : Dominique Suchet, A la lisière Jacques Le Dem, Une erreur technique Felipe Votadoro, The therapeutic tango Albert Crivillé, Faute d'y croire Evelio Cabrejo Parra, Sentiment d'une faute qui n'a pas eu lieu Michel Gribinski, Doutes plus ou moins pratiques.

11/1993

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Psychologie, psychanalyse

Nouvelle revue de psychanalyse N° 43 printemps 1991 : L'excès

Dominique Clerc Maugendre, L'excessive nature du transfert Edmundo Gómez Mango, Un amour sans remède Corinne Enaudeau, «D'un ton trop élevé...»Maurice Olender, Priape à tort et de travers Francois Lecercle, Une côte en trop Michel Jeanneret, Débordements rabelaisiens Daniel Arasse, Piero di Cosimo, l'excentrique des origines Françoise Coblence, L'être hors de soi Jacques André, La petite mort de Sardanapale Lore Schacht, Un enfant excessivement doué pour le calcul Martine Bacherich, Quand l'analyste a trop d'esprit Evelyne Séchaud, Mots d'amour Viviane Abel Prot, Brève note clinique sur un long sommeil Robert Stoller, X SM Sylvie Le Poulichet, Se faire un corps étranger Jean Starobinski, Quali eccessi Catherine Lépront, Trop de notes Jean-Claude Arfouilloux, Mille e tre Marc Le Bot, Des bonheurs d'écriture Document avec et sur Bruno Bettelheim : David James Fisher, Le suicide d'un survivant David James Fisher - Bruno Bettelheim, L'ultime conversation François Gantheret, L'accusation Varia, XV : Alain Boureau, Note pour introduire l'idée de lecture négative Michel Neyraut, L'oiseau aux ailes d'or Pierre Pachet, La colère de Chalamov Michel Gribinski, Finis terrae Aline Petitier, Note sur Balzac visionnaire Laurence Kahn, Le vrai seigneur de l'enthousiasme.

04/1991

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Romans, témoignages & Co

James

La première fois que j'ai ressenti ce petit fourmillement dans mon ventre, que j'ai eu l'impression que mes pensées étaient embrumées, c'était à cause d'une nageuse de mon équipe, en sixième année. Puis, les mêmes sentiments se sont répétés pour une autre fille, l'année suivante. Mon secondaire s'est poursuivi ainsi, entre quelques copines, des amis, les compétitions de natation et les jeux vidéo. Sans que je me pose trop de questions. Et voilà que les sensations reviennent. Mais, ce coup-ci, je doute. Car c'est Isaac, avec ses yeux bleus et son excentricité, qui donne envie à mon corps de faire les choses différemment. Les filles m'attirent toujours autant, mais rien ne me fait oublier Isaac. Ma famille, mon coach, les autres athlètes... Que vont-ils dire de tout ça ? Moi-même, j'ai de la difficulté à comprendre ce qui m'arrive. Je sais nager, mais je ne suis pas sûr de savoir comment aimer un gars.

06/2022

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Psychologie, psychanalyse

Nouvelle revue de psychanalyse N° 29 printemps 1984 : La chose sexuelle

Nicole Loraux, Le fantôme de la sexualité Paul-Laurent Assoun, C'est, donc, la chose, toujours Sylvie Gribinski, La contamination Jean-Claude Emperaire, Enfantillages Karima Dekhli, Civilité du sexe moderne Michel Panoff, La sexualité des autres ou Le jardin du voisin François Gantheret - Joyce McDougall, Entretien Robert Stoller, La perversion et le désir de faire mal Didier Anzieu, Le double interdit de toucher J O Wisdom, Homme et femme Radmila Zygouris, Le sperme du diable Christopher Bollas, Trisexualité Patrick Lacoste, Chambre à part Jean-Michel Hirt, Le cinéma de la mise à nu Jean-Claude Lavie, Ce dîner n'est pas un dîner Varia, II : Michel Gribinski, Je suis dans l'étang, au bout du jardin...David A Miller, David who ? said the gentleman...Bernard Favarel-Garrigues, L'illusion de l'enfant...André Beetschen, Passage du Commerce Saint André Jean Pouillon, Nouvelles de l'étranger Danielle Margueritat, Quoi de plus «naturel» que la tendance...Stella Baruk, Confondre, je m'en suis avisée...Michel Deguy, Paul Veyne, dans son étude...J-B Pontalis, Ces mots de Freud pour décrire...

04/1984

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Psychologie, psychanalyse

Nouvelle revue de psychanalyse N° 30 automne 1984 : Le destin

J-B Pontalis, Le moment venu Jean Starobinski, Chaque balle a son billet Suzanne Said, Part, contrainte ou hasard ? Les mots du destin chez Homère Didier Anzieu, La peau de l'autre, marque du destin D W Winnicott, Liberté Masud Khan, Prisons Marie Moscovici, Les circonstances Michel de M'Uzan, Les esclaves de la quantité Guy Rosolato, Destin du signifiant Michel Schneider, Présentation de La question au destin d'Arthur Schnitzler Arthur Schnitzler, La question au destin Pierre Fédida, Une méditation de la vengeance Christian David, Un rien qui bouge et tout est changé Dietrich Fischer-Dieskau, L'idée de destin en musique Isabelle Stengers, Comment parler de «nouveau» en physique ? Michel Schneider, Personne Varia, III : J-B Pontalis, Intermède Sylvie Gribinski, Just-so story Michel Gribinski, Toucher est l'idéal, fallacieux, du sens propre...Marc Froment-Meurice, «Qu'est-ce que Dieu ?»...Jean-Claude Rolland, La jeune femme avait entrepris...Laurence Kahn, Si une petite fille vous explique...Dominique Clerc Maugendre, «J'ai rêvé», dit-elle...Patrick Merot, Pli magique Patrick Lacoste, Vraiment Octave Mannoni, Question

11/1984

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Psychologie, psychanalyse

Nouvelle revue de psychanalyse N° 34 automne 1986 : L'attente

Patrick Lacoste, La magie lente Laurence Kahn, La hâte Michel Gribinski, L'arrêt André Beetschen, Une patience déliée Michel Chaillou, Un fruit bizarre Adam Phillips, Quand l'enfant s'ennuie Aline Petitier, «On dit qu'un prompt départ vous éloigne de nous»Radmila Zygouris, Le guetteur de l'aube Marc Le Bot, Le suspens Ginevra Bompiani, L'attente de la mort et du miracle Bernard Favarel-Garrigues, Passager clandestin Jacques Le Goff, Les limbes Roger Grenier, L'attente et l'éternité Alain Boureau, Toujours, déjà, soudain là : l'Etat devant l'historien André Green, L'aventure négative Jean-Michel Hirt, Le temps de l'ombre Jean Starobinski, Es linda cosa esperar...Albrecht Schaeffer, Un poème Sigmund Freud, Une lettreVaria, VII : Nicole Loraux, Le deuil du rossignol Georges-Arthur Goldschmidt, Quand Freud entend l'allemand Michel Gribinski, Pourquoi l'imprimerie ?Bernard Ducasse, Entre tortue et taureau Jean-Claude Rolland, Analogie de la nuit Jean-Paul Chartier, Scène de ménage en trompe-l'œil Jean-Michel Sterboul, Il peut arriver une fatigue...Dominique Clerc Maugendre, Billie Holiday est morte... (Dominique Maugendre) Jean Pouillon, Archéologismes Bruno Bayen, Il ne me voit pas. Voyons sa pensée Jorge Luis Borges, Une femme a déploré...

11/1986

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Littérature étrangère

Scènes de conversation

Au coeur du XVIII ? siècle français, brille une longue suite d'amours malheureuses, d'amitiés trahies, de désespoirs et de ratages. Héroïnes du style et de l'esprit, virtuoses de la parole et de l'écoute, les salonnières furent comme fatalement la proie de ces passions impossibles, aimant qui ne les aimait pas, n'aimant pas qui les aimait. L'histoire de la relation contrariée de M ?? du Deffand et de Mll ? de Lespinasse est certes bien connue ; mais il revient à Lytton Strachey, en deux "portraits miniatures" jusque-là inédits en français, d'en avoir tracé l'épure, concentrant en quelques pages lumineuses, d'un style cristallin, le récit de ces destinées admirables et erratiques, fascinées par le langage, soucieuses des formes, de l'élégance des rapports humains, prisonnières, pour finir, d'une géométrie de l'intenable.

06/1991

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Littérature étrangère

La douceur de vivre

Emmanuel de Coulanges, cousin de Mme de Sévigné, dont sa femme disait : "C'est toujours son plaisir qui le gouverne et il est heureux : en faut-il davantage ? " ; David Hume, trouvant dans le détachement la valeur cardinale de son existence ; le président de Brosses, tout à la joie d'arracher à Voltaire le prix de quatorze moules de bois ; l'abbé Morellet passant la moitié de sa vie dans un "curieux ménage" avec Mme Helvétius ; Edward Gibbon, être extraordinairement sphérique, auquel tout semble acquis d'avance ; James Boswell, fainéant, snob et amateur de boisson, que rien ne peut inhiber ; Horace Walpole, vieux garçon accompli, en qui le XVIII ? siècle atteint un incomparable degré de raffinement ; Mme de Lieven, expression anachronique du même art de vivre, qui trouve une reconnaissance inattendue auprès de M. Guizot... Huit personnages de ce XVIII ? siècle qui fut l'un des lieux privilégiés de Lytton Strachey ; huit échos de cette douceur de vivre qui, selon un mot célèbre de Talleyrand, ne s'incarna dans l'Ancien Régime que pour disparaître avec lui.

12/1992

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Histoire internationale

La reine Victoria (1819-1901)

Reine de Grande-Bretagne et d'Irlande, Victoria accède au trône en 1837, à l'âge de dix-huit ans. Elle témoigne d'un caractère indépendant et énergique et épouse en 1840, malgré l'avis de sa mère, son cousin Albert de Saxe-Cobourg. Initiée à la politique par Lord Melbourne, elle laisse fonctionner le régime parlementaire et essaie surtout d'intervenir en politique étrangère. C'est pendant son règne que la Grande-Bretagne s'installe au premier rang des puissances économiques mondiales et que l'Empire connaît son apogée coloniale. Son ministre favori, Disraeli, lui fait donner en 1876 le titre d'impératrice des Indes. Par son prestige et son autorité, Victoria symbolise l'Angleterre impérialiste et victorieuse. La célèbre biographie que lui a consacrée Lytton Strachey (1880-1932) se situe en marge des formes traditionnelles du genre. Elle reflète en particulier les préoccupations qui étaient celles du groupe de Bloomsbury, autour de Virginia Woolf et de ses amis.

08/2015

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Littérature étrangère

Drôle de temps pour un mariage

Alors que Dolly s'apprête dans sa chambre le jour de son mariage, la maisonnée bruisse d'agitation : va-et-vient des domestiques, arrivée des premiers cadeaux, chamailleries des jeunes cousins... Au milieu de tant de fébrilité, un jeune homme, Joseph Patton, guette l'apparition de celle à qui il n'osa pas se déclarer l'été précédent. Que ferait Dolly s'il lui avouait qu'il l'a toujours aimée et la suppliait de s'enfuir avec lui, tandis que tout le monde l'attendrait à l'église ?

05/2008

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Littérature étrangère

Cinq excentriques anglais

Au coeur du cercle de Bloomsbury, de ses passions irrégulières, de son intérêt pour les mouvements les plus secrets et les plus déconcertants de l'être humain, Lytton Strachey se voulut, et resta sa vie durant, un partisan des Lumières. Il entra en littérature par le biais de sa passion pour le XVII ? siècle français et ne considéra la plupart du temps ses compatriotes que comme d'hypocrites puritains dont il fallait dénoncer les alibis, ou d'admirables excentriques dont saluer, le sourire aux lèvres, le délire. Tel est le ressort des cinq portraits miniatures ici rassemblés. Un courtisan élisabéthain, un obscur érudit et un fondateur de secte au XVII ?, le merveilleux John Aubrey, auteur de Vies brèves à la vie paradoxale, l'intrépide Lady Mary Wortley Montagu enfin, aventurière racée, épistolière unique, constituent les cinq figures de cette galerie de portraits que rien ne relie, si ce n'est le regard acéré du biographe, son horreur viscérale de l'obscurantisme, une ironie cristalline, toute la mesure en un mot du style de Strachey.

12/1992

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Psychologie, psychanalyse

La technique analytique. Une archéologie

Deux analystes se demandent avec quelle technique identifier les objets de toutes sortes, les mélanges de pièces antiques et de fragments du présent qu'ils rencontrent en avançant sur le terrain de la cure. On se divise, on se perd soi-même et le monde analytique se désagrège peu à peu autour de cette question, d'autant que l'"archéologie" analytique admet tout ce qui vient : la religion comme la psychologie, l'anodin comme le trop significatif. Josef Ludin étudie les strates temporelles et structurelles de la pensée freudienne et post-freudienne ; presque à l'autre bout, Michel Gribinski interroge ce qui se présente et se présentifie dans la cure. Le point de vue des deux auteurs est ainsi divers, comme l'est la technique de la psychanalyse. Peut-on alors supposer qu'il y a autant de techniques que de techniciens, et de sujets en analyse ? Pourquoi ne pas laisser chacun s'aventurer dans les choix qui lui conviennent ? Et si, loin d'avoir inventé une technique, le psychanalyste était inventé par elle, séance après séance ?

01/2022

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Documentaires jeunesse

James Tissot

James Tissot est né à nantes et étudie à l'école des Beaux-Arts de Paris. Il mène une carrière des deux côtés de la Manche. Il peint la vie de la fin xixe siècle : les mondaines, les enfants dans les jardins, les scènes d'intérieur, la mode à la japonaise avec charme et grande précision qui nous fascine. Entrez dans l'atmosphère irrésistible de la belle époque !

06/2020

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Monographies

James Mackeown

Un livre sur l'oeuvre du peintre irlandais James Mackeown qui habite et travaille en Bretagne. Il peint son amour pour la mer et sa famille dans des scènes de son quotidien. Les peintures sont, dans l'ouvrage, divisées par thèmes chers à l'artiste : les fenêtres, la météo, la mer, les paysages. La mer, les ports et les scènes du quotidien sont bien représentés avec des tons doux azurés, où la lumière suit les heures de la journée. En regardant ses toiles, il nous semble entendre rire des enfants, le cri des mouettes, le goût de la brioche au goûter, les conversations dans les cafés et derrière les rideaux d'une fenêtre. 2. 11. 0. 0

11/2022

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Cinéma

James Dean

"Un acteur doit interpréter la vie, et pour y parvenir, se livrer à toutes les expériences qu'elle lui offre. Mais il doit exiger plus que cette offre. Au cours de sa brève existence, l'acteur doit apprendre à s'éveiller à la vie, et dans ce combat il doit être un surhomme." James Dean (1931-1955) a connu la gloire en l'espace de trois films. Sorti au lendemain de l'accident de voiture qui lui coûta la vie, La Fureur de vivre mit en évidence le malaise de toute une génération. Cinquante ans plus tard, le phénomène d'identification avec un comédien qui voulut cautériser les plaies de son enfance en multipliant les signes de rébellion est toujours aussi vivace.

10/2005

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Biographies

James Watt

James Watt, né le 19 janvier 1736 à Greenock en Ecosse et mort le 25 août 1819 à Heathfield Hall, dans sa maison à Handsworth (localité maintenant intégrée à Birmingham, en Angleterre) est un ingénieur écossais dont les améliorations sur la machine à vapeur furent une des étapes clé dans la révolution industrielle. Il a animé la Lunar Society de Birmingham. En hommage à ses recherches, le watt (symbole W), a été donné à l'Unité internationale de puissance, ou de flux énergétique (dont le flux thermique)

03/2023

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Photographes

James Barnor

James Barnor revisite le traditionnel portrait de studio dès les années 1950, en installant ses modèles à l'extérieur, avec une Accra pleine de vie en toile de fond. A partir des années 1960, sa carrière s'organise en allers-retours entre l'Angleterre et le Ghana. Il s'initie à la photographie couleur et capture la trépidante époque des Swinging Sixties de Londres du point de vue de la diaspora africaine. A Accra, il est aux premières loges de l'indépendance du Ghana. Artiste multiple et innovant, James Barnor se consacre aujourd'hui à la postérité de son oeuvre et à soutenir la photographie africaine.

10/2023

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Musique, danse

James Brown

Voici l'histoire : un enfant, né dans une cabane, au cœur d'une forêt perdue, grandit dans la misère. Il ramasse du coton, cire les chaussures, commet à seize ans une attaque à main armée, et se fait ouvrir à trente, honoré et respecté, les portes de la Maison-Blanche. Il invente le funk, révolutionne la soul, dynamite le rhythm and blues et le gospel, traverse le XXe siècle avec sa voix brûlante et ses pas de danse élastiques, et vend des millions de disques dans le monde. Quand il meurt, un 25 décembre, sa dépouille, exposée au théâtre mythique de l'Apollo à New York, est saluée par des milliers de fans. Son nom : James Brown (1933-2006), alias The Godfather of Soul, alias Mr. Dynamite, alias The hardest working man in show business.

10/2007

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Cinéastes, réalisateurs

James Cameron

Rétrospective d'un des plus grands réalisateurs de notre époque. James Cameron est une passionnante biographie illustrée du réalisateur le plus populaire de l'histoire du cinéma. L'ouvrage retrace les histoires qui se cachent derrière les films, toutes aussi épiques et étonnantes que les films eux-mêmes. Réalisateur d'un des plus grands films de l'histoire, Titanic, James Cameron se surpasse quelques années plus tard avec la sorti d'Avatar.

04/2023

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Western

Jesse James

Le bandit bien-aimé. Missouri, 1863. En pleine guerre de Sécession, la ferme des James est saccagée par une patrouille nordiste. Leur brutalité marque au fer rouge le jeune Jesse, qui n'aspire plus qu'à se venger ! Fervent partisan de la cause du Sud, il rejoint les Bushwackers de " Bloody Bill " Anderson dans leur guérilla meurtrière, apprenant à piller, voler et tuer sous couvert d'une morale viciée par le traumatisme de la guerre civile. Au rétablissement de la paix, la rancoeur, le sentiment d'injustice et l'humiliation de la défaite le précipitent dans une carrière criminelle. Dans une surenchère de la violence, les quinze années qui suivent voient s'enchaîner les braquages de banques, les attaques de trains et de diligences, les règlements de comptes et les chevauchées sauvages... Jesse, son frère Frank et leur gang sont devenus les ennemis publics numéro un d'un pays qui peine à panser ses blessures, une partie de l'opinion sudiste voyant en lui un héros populaire, une sorte de justicier au grand coeur s'en prenant aux nantis pour venger l'honneur des vaincus. Christophe Regnault et Dobbs reprennent habilement les codes classiques du genre pour nous offrir un western dense et violent servi par une mise en scène puissante à l'atmosphère crépusculaire. Accompagné par l'historien Farid Ameur, spécialiste de la conquête de l'Ouest américain, ils nous entraînent, dans un fracas de sabots, sur les pas d'une figure légendaire qui n'a pas fini de fasciner les esprits.

05/2022

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Philosophie

Michel Foucault

A sa parution en 1989, cinq ans après la mort de Foucault, cette biographie fut internationalement saluée comme un événement. Explorant les archives inédites, Didier Eribon y restituait magistralement les mille visages, connus et inconnus, d'un philosophe dont toute l'oeuvre peut se lire comme une insurrection contre la violence des normes et de la normalité. Captant la singularité d'un homme énigmatique et d'une pensée passionnément critique, il la réinscrivait dans ses différentes époques et dans ses multiples dimensions - philosophique, politique, sexuelle... - pour proposer une vaste fresque de la vie intellectuelle française de la deuxième moitié du XXe siècle. Cette nouvelle édition, entièrement remaniée, est largement augmentée de nombreux éléments concernant les relations - positives ou négatives - de Foucault avec Georges Dumézil, Louis Althusser, Jacques Derrida, Pierre Bourdieu, ou encore Simone de Beauvoir... Elle revient également sur les rapports de Foucault à la sexualité ou aux drogues. Qu'est-ce qu'une existence philosophique? Comment un geste théorique s'ancre-t-il dans l'expérience vécue? Telles sont les questions que cet ouvrage entend à nouveau poser, afin de rendre au geste foucaldien et à son héritage leur radicalité.

02/2011

ActuaLitté

Théâtre

Michel Vinaver

Le parcours atypique de Michel Vinaver lui a appris à se trouver à la fois au coeur et à distance de toute chose, et c'est peut-être l'un des fondements de sa pratique d'auteur. Venu au théâtre par hasard, il ne s'est pas contenté de l'écriture de pièces : ses Ecrits sur le théâtre, entre autres, en témoignent et soulignent son acuité de lecteur, de spectateur autant que ses relations houleuses mais fécondes avec la mise en scène. "Aujourd'hui est le plus beau jour de ma vie", déclare un de ses personnages. Collision entre le quotidien et les fissures de l'Histoire et des mythes, l'oeuvre de Vinaver, depuis les années 50, instaure un rapport vivant et inédit au monde, un ici et maintenant vers lequel tout converge. Son écriture fragmentaire aux allures de chronique, innervée par l'ironie, ne cesse de fouiller le réel, d'en proposer la redécouverte en inventant gaiement les voies pour le traverser et résister à ses assauts. A bien des égards iconoclaste et précurseur, le théâtre de Vinaver invite, dialogue, en même temps qu'il bouscule, mais sans jugement. Ce livre propose de cheminer dans une "dramaturgie du passage" afin de rendre sensible la remarquable intégrité d'un auteur qui chante le monde avec la persévérance, la distance et la poésie d'un clown-blanc.

10/2019