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Mémoires de ce temps là (1948/1968) et ... réflexions inopportunes sur le temps présent

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Littérature française

Mémoires de ce temps là (1948/1968) et ... réflexions inopportunes sur le temps présent

Première partie: événements vécus par la jeunesse d'après-guerre. Allemagne occupée, Algérie de nos ancêtres, guerre d'Indochine. Algérie nos dernières années avec l'exode. Deuxième partie: Réflexions sur le monde actuel à partir d’expériences vécues parmi des cultures diverses, différentes et sans a priori.

03/2014

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Psychologie, psychanalyse

LE TEMPS DE LA REFLEXION 1988

Jean-Luc Nancy, Fragments de la bêtise Michèle Hechter, Eloge de l'impropre Louis Evrard, D'une notion de classe François Hartog, Bêtises grecques Suzanne Said, Pas si bête Jean-Marie Goulemot, Philosophie des Lumières et Royaume de la Nuit Claude Mouchard, La boue Marc Froment-Meurice, Du pareil au MêmeArnaud Villani, Le Jardin des Plantes, côté singes Jean-Christophe Bailly, Un abîme de la pensée Jacques Réda, Discours aux bêtes Robert Sokolowski, Intelligence naturelle et intelligence artificielle Jean Pouillon, Le propre de l'homme ?Jean-Michel Kantor, Bêtes et savants Pierre Pachet, Suis-je bête Agathe Sauvageot, Les idiots et les vaincus Michel Lansade, A la Grâce de Dieu

10/1988

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Critique littéraire

Correspondance 1928-1968

En 1928, un autodidacte de 28 ans adresse à La NRF le manuscrit d'un roman, Zig-Zag. L'auteur, abandonné par son père, a couru les rues d'une très vieille ville du Midi pour y épier la vie et l'amour, a perdu sa mère à 12 ans et a dû faire toutes sortes de petits métiers pour survivre. Il est passé aussi par le syndicalisme, le Parti communiste et vient de faire son entrée à Monde, hebdomadaire de gauche dirigé par Henri Barbusse... "Considérez-vous comme accueilli à la NRF", lui répond d'emblée Jean Paulhan. Il est vrai que Jean Paulhan et Marc Bernard sont nés à Nîmes à seize ans de distance : 1884 et 1900. Le premier, dès 12 ans, a été emmené vers Paris par son père, bibliothécaire et philosophe, et ne retrouve le Gard de son enfance que de loin en loin. Le second est presque prisonnier de sa ville natale, vers où les difficultés matérielles, les contraintes de l'Histoire, mais aussi le goût de la vie simple le font toujours revenir : même après ses prix Interallié en 1934 (Anny), Goncourt en 1942 (Pareils à des enfants), Marc Bernard garde en ligne de mire les Nîmois, dont il observe les ambitions et les illusions (Les Exilés, 1939 ; La Cendre, 1949 ; Une journée toute simple, 1950). A Paulhan qui lui avoue "Je donnerais cher pour qu'il y ait beaucoup de révolutionnaires comme toi", il ne cache guère certaines conversions radicales : "Je crois qu'il faut en finir avec ce chantage sentimental sur la Russie. Il ne leur reste plus qu'à accumuler toutes les saloperies possibles et imaginables pour dire ensuite : si vous publiez la moindre ligne contre nous, vous attaquez la révolution". Passent Romain Roland, Henri Calet, Jean Blanzat, Jacques Chardonne, Gaston Gallimard... Viennent Madrid et Barcelone dans les années trente, puis la Seconde Guerre mondiale, pendant laquelle les errements de Bernard sont patiemment raisonnés par Paulhan. Avec sa "bien-aimée" Else, juive autrichienne, Marc Bernard doit se cacher en Limousin, où il se lie avec le photographe Izis : les portraits que celui-ci réalise en 1945 figurent dans ce livre (grâce à son fils, Manuel Bidermanas). "Mon petit Marc", "Mon petit Jean" : c'est ainsi que les deux écrivains s'interpellent encore à 84 ans et 68 huit ans passés. Le plus âgé n'a jamais renoncé à être le conseiller littéraire de l'autre, qui, de son côté, l'a toujours lu avec attention : "C'est terrible, ces grands sujets, écrit Jean Paulhan en janvier 1965. Il me semble que les gens modestes (comme nous) devraient se demander, avant de se lancer : "Mais moi, qu'est-ce que je puis apporter de différent, que je sois seul à dire?" et n'en pas démordre". Toutes leurs lettres n'ont pas été retrouvées, mais les 461 présentées ici montrent la courbe de leur amitié : une amitié différente, et qu'ils ont été les seuls à dire ainsi.

11/2013

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Critique littéraire

Le temps du coeur. Correspondance (1948-1967)

Les deux êtres qui se rencontrent dans la Vienne de 1948 encore occupée par les troupes alliées, sont issus de cultures et d’horizons différents, voire opposés : Ingeborg Bachmann est la fille d’un instituteur, protestant, ayant adhéré au parti nazi autrichien avant même l’accession de Hitler à la chancellerie du Reich (1932) ; Paul Celan, né dans une famille juive de langue allemande de Czernowitz, au nord de la Roumanie, a perdu ses deux parents dans un camp allemand et a connu l’internement en camp de travail roumain pendant deux ans. Cette différence, le désir et la volonté de renouer sans cesse le dialogue par delà les malentendus et les conflits déterminent leur relation et la correspondance qu’ils échangent du premier jour, en mai 1948, où Paul Celan fait cadeau d’un poème à Ingeborg Bachmann jusqu’à la dernière lettre adressée en 1967. L’écriture est au centre de la vie de chacun des correspondants, dont les noms apparaissent dans les comptes rendus critiques, dès le début des années 1950, souvent au sein d’une même phrase, comme étant ceux des représentants les plus importants de la poésie lyrique allemande de l’après-guerre. Mais écrire n’est pas chose simple, ni pour l’un ni pour l’autre et écrire des lettres n’est pas moins difficile. L’imperfection du dire, la lutte avec les mots, la révolte contre le mutisme, occupent une place centrale dans cet échange épistolaire. Correspondance augmentée des lettres échangées par Paul Celan et Max Frisch ainsi que par Ingeborg Bachmann et Gisèle Celan-Lestrange. Édition de Bertrand Badiou, Hans Höller, Andrea Stoll et Barbara Wiedemann.

10/2011

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Faits de société

Abusés. Des victimes de prêtres témoignent, edition

Ce livre rassemble des témoignages de victimes d'abus sexuels commis par des prêtres. L'une de ces victimes est prêtre lui-même, dans le diocèse de Saint-Etienne, Jean-Luc Souveton. Il se bat pour l'Eglise catholique se mette beaucoup plus à l'écoute des victimes. Son agresseur, Régis Peyrard, a été condamné en décembre 2018 par le tribunal correctionnel de Saint-Etienne. Une autre des victimes de Régis Peyrard, ainsi que la soeur de l'une d'elles, témoignent également dans ce livre. Tous ces témoignages racontent la difficulté à parler, à libérer la parole, à faire accepter leur situation de victime non seulement par l'institution catholique mais aussi par les proches, à commencer par la famille. La préface est signée par Sylvie Barjon, psychologue et présidente de l'Association interprofessionnelle de soins et de prévention des abus sexuels (AISPAS).

01/2021

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Critique littéraire

Correspondance 1938-1958

Quelle place la tauromachie a-t-elle réellement occupée dans la vie de Michel Leiris ? Fut-elle uniquement, pour l'autobiographe, une métaphore de l'écriture ? L'arène devint-elle le lieu où se conjuguèrent ses intérêts pour l'ethnographie, la poésie, le mythe, l'éthique et le langage ? A ces questions, les 186 lettres de sa correspondance croisée avec celui qui fut son mentor dans la "planète des taureaux", André Castel — oenologue nîmois que ses contemporains appelaient "Don Misterio" — apportent une réponse circonstanciée et inédite... Les deux hommes font connaissance en 1938 alors que Leiris, encore jeune ethnographe, s'apprête à publier une série de poèmes tauromachiques, Abanico para los toron. Depuis 1926, année de son mariage, Leiris assiste en effet à des corridas (il en verra près d'une quarantaine jusqu'en 1965), mais ce n'est qu'en 1935 qu'il éprouve une véritable "révélation", lors d'une faena de Rafaellilo Ponce : "[...] je n'ai jamais trouvé, dans aucune oeuvre artistique et littéraire, l'équivalent de ce que j'ai ressenti à Valence en voyant toréer Rafaelillo, très peu de temps avant qu'il reçoive l'alternative", écrit-il à Castel. Révélation confirmée par la première corrida à laquelle ils se rendent ensemble, à l'automne 1938 : encore sous le coup de l'émotion, Leiris en rédige le compte rendu pour La NRF : "Rafaelillo le 9 octobre à Nîmes"... Après la guerre, André Castel veille à introduire Michel Leiris lequel court les arènes pour voir toréer Fermin Rivera ou Luis Miguel Dominguin — dans le "mundillo" : il lui fait découvrir les " terres à taureaux" de Camargue, l'emmène chez des manadiers, l'invite à des "tientas", lui fait rencontrer des toreros et des aficionados. Et par lettres, ils rivalisent d'érudition tauromachique en évoquant les écrits de Garcia Lorca, Bergamin, Hemingway, Montherlant, Stendhal, Melville ou Alarcon... En Castel, Leiris trouva non seulement un spécialiste avec lequel partager une précieuse conversation sur "l'art tauromachique", mais également un "ordonnateur de plaisirs" qui sut accueillir généreusement ses invités : dès le lendemain de la guerre, se sont ainsi retrouvés, dans la cour de son "labo" au coeur de Nîmes, des toreros célèbres et des chanteurs de flamenco, ainsi que Pablo Picasso (compagnon d'aficit6n avec lequel Leiris vit sa première et sa dernière corrida), Georges Bataille, Blaise Cendrars, Elie Lascaux, André Masson, Jean Paulhan, Jean Hugo, Jean Dubuffet... Mais en 1955, le départ brutal d'André Castel pour l'Espagne annonce la fin de ce commerce amical, tout entier tendu vers l'"image même de notre émotion", que Michel Leiris avait reconnue dans Miroir de la tauromachie.

05/2002

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Autres éditeurs (K à O)

Pendant ce temps sur Terre...

Quelque part sur Terre, deux enfants se chamaillent. Leur père décide alors de leur faire remonter le temps pour découvrir les conflits qui ont jalonné l'histoire de l'humanité... La petite famille embarque pour un voyage cosmique qui changera leur perspective sur le monde.

02/2023

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Littérature française

En ce temps-là - Nouvelles

Ensemble de nouvelles et d'essais.

08/2018

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Littérature française

Ho ! Marcel ! Paris, 1968-1998

"C'est étonnant... un récit-témoignage, une fiction, une pièce de théâtre, une peinture sociale, tout un univers pour une aventure humaine de toute histoire, à travers laquelle se croisent, dialoguent, se brouillent, se connectent, se déconnectent l'informatif, le poétique, le lyrique, le tourisme littéraire, la rigueur analytique, politique, psychologique... et pour autant ce ne sera jamais un fatras. Un nouveau roman ? Ou un autre roman ? Un récit autrement... celui d'un autrement approcher la réalité, une époque, sans doute toucher le réel de la pointe de ses actualisations... bref, un événement... dans l'espace littéraire". Philippe Tancelin.

07/2021

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BD tout public

Pendant ce temps

La vie quotidienne d'un quartier pavillonnaire, bousculée par une disparition mystérieuse. Odd, un père de famille sans histoires, a mystérieusement disparu. Dans cette banlieue paisible de Stockholm, tout le monde s'interroge. Comment a-t-il pu abandonner femme et enfants et partir sans laisser aucune trace ? Cette étrange disparition va révéler les failles et les tourments de tous les habitants, une microsociété en apparence tranquille, mais sur le point de se fissurer... Dans un style toujours subtil et épuré, Pelle Forshed signe ici un deuxième album au scénario soigné dans lequel se mêlent mélancolie existentielle et humour noir.

09/2020

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Autres éditeurs (K à O)

Pendant ce temps

Pendant ce temps, que font les parents ?

10/2021

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Généralités

Rencontres en milieux militants puydomois. des annees 1968 au temps present

Au coeur de cet ouvrage, les paroles de militants puydômois – étudiants et étudiantes, ouvriers et ouvrières – qui, dans les années 1968, sont engagés dans une tourmente contestataire aux profondes retombées sur leurs itinéraires. Confrontées aux sources écrites et audiovisuelles, elles constituent de riches matériaux d'une réflexion sur les rencontres en milieu militant, souvent énoncées mais peu mises en valeur : quel rôle ont-elles joué dans les itinéraires d'individus et notamment dans leurs engagements politiques, syndicaux et culturels ? Dans le cadre d'une histoire sociale et culturelle des militants, l'auteure analyse des situations de rencontres entre ouvriers et étudiants dans la séquence politique et culturelle de mai à juin 1968 à Clermont-Ferrand, et plus largement, à partir des années 1970, entre ouvriers/ouvrières et d'autres catégories socioprofessionnelles (scientifiques, avocats, journalistes). Ainsi, du " point de vue des militants et des militantes ", elle contribue à la configuration d'un paysage contestataire puydômois marqué par plusieurs conflits usiniers retentissants (la Société centrale de plastique et de caoutchouc à Cournon, Amisol à Clermont-Ferrand et Ducellier dans le Val d'Allier). Elle aborde aussi la question des reconfigurations des identités militantes, notamment en restituant l'histoire d'une rencontre entre un ouvrier militant communiste et cégétiste avec l'écriture poétique. Enfin, dans le cadre d'une réflexion sur l'écriture de l'Histoire au XXIe siècle, elle donne à lire des portraits d'individus et de larges extraits d'entretiens oraux. Offrant une lecture à plusieurs niveaux, l'ouvrage a été écrit pour répondre à la fois aux attentes de chercheurs en histoire sociale et de militants intéressés par l'histoire et la mémoire de leurs actions.

12/2023

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Poésie

Cantate pour ce temps-ci

Comme une suite aux pre?ce?dents recueils d'Agne?s Gueuret, les pages de cette Cantate s'enracinent dans une e?coute attentive du monde. L'e?criture des poe?mes qui la compose date d'avant la pande?mie mais les tourments de notre terre et de son espace interside?ral, auxquels ils font e?cho, s'ave?rent n'en e?tre pas si e?loigne?s : n'y est-il pas question des luttes humaines engage?es avec les e?le?ments hostiles qui affectent nos vies, tels ceux qui ont pris dernie?rement le nom singulier de "coronavirus" ? A sa manie?re, la descente au Jardin d'Engadi prolonge les interrogations qui, en ce temps-ci, nous habitent. Le voile sur une issue possible y est leve? rejoignant les notes d'espe?rance que la Cantate a ose? distiller en mains endroits. Apporter a? notre terre sa parure d'humanite?, telle est l'invitation faite au lecteur par ces poe?mes qui ont puise? aussi dans le terreau des e?crits bibliques, lus et relus. Ni fioriture, ni emphase, simplement le murmure a? l'oreille d'un chant ne? de la me?moire et qui tente d'ouvrir la possibilite? inoui?e d'une fraternite? enfin ve?cue.

06/2022

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Littérature française

Ce temps des cerises

"Le temps des cerises", chanson populaire, triste et ambiguë, chantée ou fredonnée en divers moments du récit, ajoute à celui-ci une note nostalgique en accord avec le monde évoqué. Le roman Ce temps des cerises est, en effet, l'histoire d'une humble famille ouvrière, avec ses bonheurs et ses heurts, captée dans le regard du protagoniste, Paul, vieux et actif militant communiste, en proie au désenchantement, à la suite des événements de Mai 1968 (qu'il vit, dans un premier temps, directement à Paris et ensuite dans sa provinciale ville de Camjac) et de la brutale fin du "Printemps de Prague". Nombreux, probablement, seront les communistes, anciens communistes et sympathisants ou simples citoyens, qui se reconnaîtront, à des degrés divers, dans la trajectoire idéologique et psychologique de cet intègre militant de base qui, après avoir suivi le dogme efficace, mais dangereux comme tous les dogmes, "du Parti qui a toujours raison", se sent grandi de voir qu'il est capable de penser par lui-même, mais il s'en trouve désemparé, avec dans le coeur "une plaie ouverte", comme dit la chanson populaire. Finalement, Paul vit le processus de tout homme qui s'affranchit des moules imposés et conquiert sa liberté intérieure.

05/2015

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Philosophie

L'être-temps. Quelques réflexions sur le temps de la conscience

Qu'est-ce que le temps ? La succession du passé, du présent et de l'avenir. Mais le passé n'est pas, puisqu'il n'est plus. Ni l'avenir, puisqu'il n'est pas encore. Il ne reste donc que le présent, qui est l'unique temps réel. C'est ce que j'ai voulu essayer de penser jusqu'au bout. Il en découle une métaphysique, qui est celle de l'être-temps. Et une éthique, qui est celle de l'acte. Métaphysique du présent, et pour le présent : l'éternité, c'est maintenant. Ethique du temps, et pour le nôtre : exister, c'est insister ; vivre, c'est résister.

01/1999

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Littérature française

La suite des temps. 1939-1958

Avec une méthode analogue à celle qui a valu un vif succès au premier ouvrage de ses mémoires, " En d'Autres Temps ", le Duc de Brissac reprend en fin 1939 son récit interrompu à la déclaration de guerre et à sa mobilisation. Par cette même méthode d'annaliste, il mêle étroitement sa vie et celle des siens à la suite d'événements qui ont endeuillé, bouleversé et transformé la France et le monde. Les années de souffrance, celles des bombardements, des dénonciations, des morts sont suivies par un esprit lucide qui ne se paie jamais de grands mots mais veille attentivement à sauver les hommes et les biens dont il a eu la responsabilité. La paix revenue, nous ne retrouvons plus, bien s-r, ce bonheur de vivre qui éclairait de nombreux chapitres du premier volume malgré les menaces et l'inquiétude, mais la vie reprend et, " noblesse obligeant ", le douzième duc de Brissac contribue au réveil des fêtes et maintient les traditions de la vénerie comme celle des chasses à tir. Nous le suivons ainsi au cours de ses grands voyages professionnels et d'obligations mondaines, dans ses activités d'industriel et dans celles qui lui permettent de défendre notre patrimoine artistique ; c'est l'occasion d'observations sagaces, de portraits, d'anecdotes, de controverses qui rendent un tel ouvrage utile à l'Histoire de cette " suite des temps " qui, de 1939 à 1958, a vu la métamorphose de notre planète.

10/1974

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Histoire de France

La France du temps présent (1945-2005)

Dans cette histoire du temps présent, de l'après-Seconde Guerre mondiale au début du XXIe siècle, la France retrouve, après la Reconstruction, une croissance exceptionnelle bien qu'inégalement partagée. La figure du général de Gaulle, le sauveur de 1940, incarnant à partir de 1958 la grandeur de la nation, l'indépendance nationale, la modernité économique et le renouveau politique des institutions occulte le recul de la France devenue, avec la fin de son empire colonial, une puissance moyenne. Malgré la construction européenne qui dessine un autre paysage économique et politique, à géométrie variable, la crise profonde de 1968 inaugure une grande transformation et débouche, de fait, sur une crise économique et sociale, crise d'adaptation du capitalisme. La conscience de crise pèse sur les destins individuels et oblitère les tentatives giscardiennes de transformation moderniste, elle se conclut par une alternance politique incarnée par François Mitterrand, qui soulève d'immenses espoirs vite étouffés par le poids des réalités et des choix économiques. Malgré les prouesses technologiques et les réussites de tous ordres, malgré l'élévation du niveau d'instruction, la société française du début du XXIe siècle voit se creuser les inégalités et s'effriter le modèle républicain et le système de protection sociale hérités de la Résistance et de la Libération. Les événements doivent se lire dans l'épaisseur de l'histoire, celle du passé en prenant en compte le point de vue des contemporains et celle du devenir de l'événement, avec, au présent, ses traces dans les mémoires, les représentations collectives et les modalités d'action.

07/2010

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Première guerre mondiale

En temps de guerre (1914-1918)

Cet ouvrage s'inscrit dans le renouveau d'intérêt que rencontrent les thématiques de l'historicité et des temporalités dans les sciences humaines et sociales et en histoire des sensibilités. Il porte plus précisément sur le temps vécu en 1914-1918. Il s'agit notamment d'interroger les expériences et perceptions du temps, leurs représentations et mises en récit. Il s'intéresse aux différentes dimensions de l'inscription des acteurs sociaux dans le temps : les temps cycliques (alternance du jour et de la nuit, temps calendaire...), le temps linéaire (articulation entre passé et présent et projections dans l'avenir) et le temps historique (appréhension par les acteurs sociaux de l'époque et de l'événement vécu). Il vise notamment à interroger la manière dont l'expérience de guerre, en tant qu'elle est une expérience du temps, altère le temps social et individuel ordinaire mais aussi, déjà, comment les sciences sociales et de la psyché, dès les années de guerre et d'après-guerre, ont abordé cette question. Plus largement, il propose une relecture des expériences de la Première Guerre mondiale au prisme du temps. ?

10/2023

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Théâtre

En ce temps-là l'amour

"En ce temps-là, l'amour était de chasser ses enfants..." Ainsi commence le récit que Z entreprend devant un petit magnétophone. Après avoir longuement hésité, encouragé sans doute par les quelques photos de son arrière-petit-fils qui viennent tout droit d'arriver d'Amérique, il se décide enfin à raconter, par bande magnétique interposée, un souvenir gravé à jamais dans sa mémoire : l'étrange rencontre avec un père et son jeune garçon dans le wagon qui les emmenait vers les sinistres camps allemands. Et surtout l'extraordinaire volonté chez cet homme de profiter de chaque instant pour transmettre à son fils l'essentiel de ce qui aurait pu faire de lui un homme. Un récit qui serait sans doute insoutenable sans le talent poétique (au sens le plus noble du terme) de Gilles Ségal.

01/2016

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Sciences historiques

Les Hautes-Pyrénées dans la guerre. 1938-1948

Les Hautes-Pyrénées, totalement immergées dans le Second conflit mondial ont vécu, de 1938 à 1948, une décennie particulièrement cruciale. Encore largement rurales malgré l'implantation de forts noyaux industriels, leur vie, tout en étant rythmée par les grands débats nationaux, traduit aussi les spécificités locales avec, en particulier, l'impact, fort, de la guerre d'Espagne. Lorsque, en 1940, la défaite survient, plusieurs dizaines de milliers de réfugiés parviennent dans les Hautes-Pyrénées. Ces dernières, bien que non occupées, n'en subissent pas moins de dures conséquences. Pendant que Vichy tente d'implanter la "Révolution nationale", que les communistes sont pourchassés, que Pétain est acclamé lors de son voyage à Lourdes et Tarbes, les privations affectent en particulier urbains et ouvriers. Si certains Haut-pyrénéens savent opposer un refus précoce à Vichy, d'autres prennent des engagements qui aujourd'hui peuvent paraître ambigus, pour peu que l'on fasse fi de la chronologie et de la complexité du moment. Mais quand vient l'heure de la Libération, la Résistance, malgré ses tensions internes, sait entraver le repli des troupes allemandes. Cette période tissée de difficultés mais aussi d'espoirs s'achèvera en 1948 par des nouvelles ruptures qui, ici encore, sont imprégnées de leurs caractéristiques locales.

06/2013

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Examens, concours

Histoire de l'Autriche. 1918 - 1938

LA référence pour le sujet d'histoire de l'agrégation d'Allemand Tout ce dont l'étudiant a besoin pour le sujet 2022-2023 d'histoire du tronc commun de l'agrégation d'Allemand. Comme tous les Clefs-concours, l'ouvrage est structuré en trois parties : - Repères : le contexte historique - Thèmes : comprendre les enjeux du programme - Outils : pour retrouver rapidement une définition, une date, un personnage, une référence.

02/2022

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Psychologie, psychanalyse

Une vie de correspondances 1938-1988

Dès son âge enfantin, Françoise Dolto prend le pli d'écrire des lettres à ses parents, à ses proches, à ses amis. Cela fait partie de son éducation. Elle s'y adonne, sous le contrôle de sa gouvernante, avec un charme, une vivacité, un style, qui feront d'elle une grande épistolière. Cet art de vivre deviendra très vite un art de penser. À côté des intimes, des intellectuels, des artistes, apparaissent les grandes figures de la psychanalyse, Rudolph Loewenstein, Marie Bonaparte, René Spitz, et plus tard Daniel Lagache, Serge Leclaire, Wladimir Granoff, Maud Mannoni, et surtout Jacques Lacan, le compagnon de route. Puis viendront les "suivants", jeunes analystes à qui elle se fait un devoir de transmettre, et enfin tous ceux qui lui demandent conseil et auxquels elle répond toujours de longues lettres attentives. Ainsi dans ces lettres passent, en marge de son oeuvre théorique et clinique, les interrogations, les incertitudes, les débats, les intuitions qui parfois s'élaborent dans d'éblouissants face-à-face avec ses interlocuteurs. Mais, au-delà de cet extraordinaire témoignage sur l'histoire de la psychanalyse et de ses institutions, cette correspondance, à la façon d'un journal intime, révèle un aspect plus secret de sa personnalité, montrant dans des lettres plus personnelles combien sa vie familiale (son mari, Boris Dolto, et ses enfants) a enrichi sa réflexion.

09/2005

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Histoire internationale

Journalistes Algériens 1988-1998. 2e édition

La guerre sans merci que les terroristes intégristes ont mené entre 1993 et 1997 contre les journalistes s'est soldée par un bilan effarant que nul autre pays que l'Algérie n'a connu à ce jour : près d'une centaine de journalistes et travailleurs des médias assassinés. Depuis l'attentat meurtrier commis contre le journaliste et écrivain Tahar Djaout le 26 mai 1993, les terroristes ont mis en application, de manière systématique, un programme d'épuration des membres de la famille journalistique résumé par le sinistre slogan des Groupes islamiques armés : "Ceux qui nous combattent par la plume périront par la lame". Le summum de l'horreur fut atteint le 11 février 1996 lors de l'attaque à la voiture piégée de la Maison de la Presse Tahar Djaout qui la détruisit en grande partie. Cette attaque commise en plein mois de ramadhan coûta la vie à trois journalistes du quotidien Le Soir d'Algérie dont les locaux furent entièrement soufflés. Elle causa aussi la mort de plusieurs citoyens de passage à la rue Hassiba-Ben-Bouali. Cette attaque visait à anéantir le moral des journalistes pour les amener à cesser de pratiquer leur devoir d'informer. Le résultat atteint fut à l'exact opposé du but recherché. Passé le moment de stupeur, les journalistes décidèrent de continuer leur mission. Le travail, un moment interrompu, fut repris et les trois quotidiens touchés, Le Soir d'Algérie, Le Matin et L'Opinion, dans l'incapacité physique de paraître, trouvèrent refuge dans les autres journaux sous forme d'une page quotidienne. Ce fut l'une des plus belles leçons de solidarité que les journalistes donnèrent de leur corporation face à l'adversité. L'auteur qui a vécu en acteur engagé la décennie 1988-1998 dresse un tableau vivant mais sombre de cette période charnière qui a vu le basculement d'un système de parti unique fermé à un système multipartite ouvert où les journalistes algériens ont joué un rôle décisif pour la liberté de la presse et la liberté d'expression en payant un lourd tribut.

11/2018

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Philosophie

Manuscrits de Bernau sur la conscience du temps (1917-1918)

L'existence des " Manuscrits de Bernau " de Husserl sur la conscience intime du temps fut révélée pour la première fois publiquement par Heidegger, en 1928 dans sa préface aux célèbres Leçons sur la phénoménologie de la conscience intime du temps. Ces Manuscrits, écrits par Husserl à Bernau (Forêt Noire) en 1917/18, sur la base d'une compilation faite par Edith Stein, sont restés inédits du vivant du philosophe, bien qu'ils aient été confiés, dans les années trente, à Eugen Fink en vue de la publication. Pour plusieurs raisons, dont la complexité des textes n'est pas la moindre, Fink n'en vient pas à bout, et après la guerre, y renonça. Husserl considérait en effet ces manuscrits comme son " ouvrage principal " qui, restés dans les cartons des Archives de Louvain, sont entrés dans la légende pour le milieu des phénoménologues , puisqu'ils étaient censés contenir les clés de l'oeuvre entière. Il aura fallu le travail persévérant de Rudolf Bernet et Dieter Lohmar pour que l'ouvrage (une sélection parmi la masse des manuscrits) paraisse enfin, en 2001, dans la collection des Husserliana. Cette édition critique est celle qui est publiée ici en traduction française. L'importance considérable de ces textes tient à ce qu'ils constituent proprement l'acte de naissance de la phénoménologie génétique, et conduisent par là à réexaminer et relativiser les analyses structurales et statiques auxquelles on a trop souvent réduit la phénoménologie, en en faussant l'" esprit ", en la figeant dans une scolastique. Car les " Manuscrits de Bernau " sont avant tout un exercice aigu du sens critique, de la pensée aux prises avec des problématiques aporétiques, de l'art de pratiquer des distinctions nuancées jusqu'au plus subtil, de la rencontre de choses essentiellement mobiles, bref, de la pratique de la philosophie telle qu'elle doit se donner à entendre aujourd'hui.

11/2010

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Autres éditeurs (P à T)

Et pendant ce temps-là au Japon...

Humour et solidarité : une tribu improbable et foutraque qui bouscule le politiquement correct ! Un soir, Papa rentre du travail suivi d'un petit Japonais abandonné par sa mère. Le voilà adopté. Puis le père revient, suivi d'un couple d'hommes. Adoptés eux aussi ! Le lendemain, c'est le tour d'un lama. Puis encore d'un clown triste. Et bientôt, de cinq charpentiers nains. Au fur et à mesure, la tablée s'agrandit. Ce papa-là est juste très très très généreux. Une histoire d'accueil de l'autre de plus en plus ample, nourrie de personnages de plus en plus fous. Esprits étroits s'abstenir !

02/2021

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Photographie

Henri Cartier-Bresson. Chine 1948-1949 / 1958, Textes en français et anglais

A travers les abondantes archives de la Fondation HCB, ce livre retrace et analyse un des moments clés de la carrière d'Henri Cartier-Bresson, le séjour en Chine, de décembre 1948 à septembre 1949. Suite à une commande de Life magazine, et peu après la création de l'agence coopérative Magnum, HCB réalise ce voyage au moment de la transition entre le régime nationaliste de Chiang Kaï-shek et le régime communiste de Mao Zedong. Plus que des photographies dites " de reportage ", les images qui en résultent, dont beaucoup sont restées parmi ses plus célèbres, témoignent d'événements marquants, de circonstances sociales et de modes de vie qui vont disparaître, et surtout retiennent l'attention par leurs qualités empathiques et poétiques. Marqué par le pays et sa culture, comme par les mutations politiques de l'époque, HCB retournera en Chine en 1958 et constatera les effets du changement de régime. Elargissant le propos du livre, ce second séjour vient ici compléter le premier, à la fois en résonance et en contraste. L'ouvrage ¿ dont la sélection photographique a été réalisée en étroite collaboration avec la Fondation HCB par les auteurs, Michel Frizot et Ying-lung Su ¿ analyse et organise un corpus photographique, documentaire et historique inédit, d'une ampleur exceptionnelle, grâce auquel on accède à la pratique, aux intentions et aux audaces d'une figure majeure de la photographie. Au moment et dans les circonstances qui vont faire de lui une référence et une célébrité du photoreportage.

10/2019

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Musique, danse

La belle histoire des fanfares des Beaux-Arts (1948-1968)

"La fanfare, c'est physique. On joue sans compter, debout sur ses deux pattes à se faire bousculer par un public joyeux ou indifférent. Sous un soleil brûlant, ou dans le froid. On joue à n'en plus pouvoir, parfois à se faire éclater la peau des lèvres. Alors il y a des couacs. La fanfare des Beaux-Arts ne redoute pas les fausses notes. C'est le propre du genre, c'est inévitable. L'excès fait sa beauté." La fanfare des Beaux-Arts est née après-guerre entre le boulevard Saint-Germain et la Seine, dans les ateliers d'architecture de l'Ecole. Comment ? Pourquoi ? Pour raconter cette histoire, nous avons rencontré de nombreux anciens élèves, des messieurs, architectes, musiciens amateurs souvent de talent, et pétris de drôlerie. Le fonctionnement des ateliers, cette sorte de "phalanstère" où ordre et liberté se mêlent avec pas mal de bizarreries, a certainement permis l'éclosion de cette musique qui aimait à se moquer de ses sources. En 1968, c'est la débandade. Mais les fanfares ont du caractère. Elles vont aller s'ébaudir dans la rue et, au fil des années, renouveler le genre. Reste que ces architectes, ces artistes ont, sur un mode potache et sans le vouloir, créé un genre musical à part entière, populaire et bien vivant.

04/2015

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Littérature française

Déréliction. Essai sur le temps présent

Nous sommes seuls avec nous-mêmes et nous donnerions des trésors pour ne plus ressentir le poids de cette solitude définitive, de cet abandon qui fait de nous des survivants au fond d'un abîme. La société contemporaine nous propose toutes sortes de faux-fuyants afin d'y mettre un terme. En les observant de près, on s'aperçoit bien vite qu'il ne s'agit que de leurres qui ne trompent que ceux qui veulent bien l'être. Après avoir examiné combien nos sens sont abusés, combien dérisoires et nuisibles sont les solutions mises à disposition pour briser la sphère dans laquelle la déréliction nous enferme, cet essai se penche sur le temps avec lequel il est urgent de se réconcilier si l'on ne veut pas finir englouti par l'illusion définitive de ne vivre qu'un éternel présent qui se dérobe sans cesse. Il reste encore à surmonter le terrible obstacle que représente la soumission au dieu de la nouvelle religion désormais triomphante, l'argent, avant d'accéder à la possibilité de la vraie rencontre de l'autre. Saurons-nous surmonter le terrible legs dont nous devons prendre conscience, qui nous vient du dernier conflit mondial ?

10/2016

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Religion

La Foi, le dogme et les chrétiens. Réflexion pour le temps présent

Avery DULLES, jésuite américain, fils de John Foster Dulles, professeur de théologie aux Etats-Unis, est bien connu pour ses écrits sur l'Église de notre temps. C'est à tous les hommes de bonne volonté que le Père Dulles, éminent théologien, destine cette étude sur le rôle de la foi, de l'autorité et du dogme dans un monde en pleine mutation. Face aux changements radicaux et souvent troublants, tant à l'intérieur qu'en dehors de l'Eglise, Avery Dulles constate que beaucoup de chrétiens sont handicapés par leur manque de sens de l'histoire. Persuadés que l'enseignement et les institutions de l'Eglise n'ont pas changé depuis les origines du christianisme, ils ont tendance à considérer le passé comme sacré et tout ce qui est nouveau comme profane ; à n'avoir d'autre choix qu'entre un conformisme servile et la révolte ouverte. Le Père Dulles refuse une telle attitude en soulignant le fait que les bouleversements dans la société en général ont toujours provoqué dans l'Eglise des bouleversements d'une intensité similaire. Dans cette perspective, il aborde un grand nombre de sujets tels que La foi et la logique de la découverte, L'autorité et la diversité dans la communauté chrétienne, Le Magistère contemporain, La permanence de la prophétie, L'irréformabilité du dogme, développant sa ferme conviction que les changements auxquels nous assistons sont, non seulement souhaitables, mais nécessaires pour donner à l'Eglise le rôle qu'elle doit tenir. Un ouvrage profond, serein qui apportera apaisement aux uns et encouragement aux autres.

01/1975

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ouvrages généraux

La Finlande dans la Seconde Guerre mondiale (1938-1948)

Entre Staline et Hitler : une histoire injustement méconnue et hautement instructive. Le présent ouvrage traite de l'histoire de la Finlande durant la Seconde Guerre mondiale, des premières crises de 1938 jusqu'à la signature en 1948 d'un traité bilatéral avec Moscou. Pour le pays, l'hiver 1939-1940 commence mal : agressé fin novembre par l'URSS, il semble sur le point de s'écrouler sous les coups de son puissant voisin, mais la résistance inattendue de l'armée finlandaise déséquilibre le géant soviétique et provoque une vague d'enthousiasme en Europe pour ce pays périphérique et peu connu. Cette guerre de trois mois, à laquelle Staline met fin pour ne pas la voir enflammer tout le nord de l'Europe, constitue une des étapes essentielles des premiers mois de la Seconde Guerre mondiale. Immédiatement oubliée par les médias européens dès la signature de la paix en mars 1940, la Finlande, quoique toujours indépendante, ne s'en retrouve pas moins affaiblie face à Moscou. Ce qui explique que, dès 1941, les Finlandais combattent aux côtés des Allemands contre l'Union soviétique. Après s'être extirpé de cette dangereuse alliance à l'automne 1944, le pays stabilise après-guerre sa position internationale, jouant à la fois de l'habileté de ses dirigeants et de la marge de manoeuvre laissée par sa position périphérique. Cet épisode peu connu de la Seconde Guerre mondiale, qui a des allures de David contre Goliath, est magistralement raconté par un auteur au plus près des sources finnoises.

05/2023