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Les origines de la Shoah. De l'euthanasie à la Solution finale

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Histoire internationale

Les origines de la Shoah. De l'euthanasie à la Solution finale

Le meurtre en masse des patients handicapés, des Tziganes et des juifs dès juillet 1933 avec la loi de stérilisation puis prolongé avec le programme d’euthanasie à l’automne 1939, fut l’acte inaugural de la Solution finale. On retrouve d’un bout à l’autre de la chaîne une idéologie basée sur le sang et la race. Toute personne atteinte d’un quelconque handicap (arriérés, aveugles, sourds, épileptiques ou atteints d’une difformité physique) était jugée potentiellement dangereuse pour le «capital biologique» et était assassinée. Les tueurs du «programme d’euthanasie» furent, pour partie, ceux qui oeuvrèrent dans les centres de mise à mort de Belzec, Sobibor et Treblinka où fut assassiné en 1942-1943 le coeur du judaïsme européen. La technique élaborée dans le «programme d’euthanasie» (Aktion T4) y fut testée et sans cesse réemployée. C’est cette continuité entre «euthanasie» et Solution finale que décortique ici Henry Friedlander. A cet égard, il montre que la mise à mort des juifs handicapés, d’abord à titre individuel, puis collectivement, est un maillon capital qui préfigure la Solution finale de l’automne 1941. Les opérations de tueries en masse opérées par l’Allemagne nazie sont toutes liées les unes aux autres. La publication de ce livre, il y a vingt ans, a imposé l’auteur comme l’un des grands noms des «Holocaust Studies» aux côtés de Hilberg, Browning, Friedländer et quelques autres. La traduction de ce livre vient combler un vide criant dans la bibliographie française sur le sujet.

11/2015

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Poches Littérature internation

La solution finale

Bruno, le perroquet chantant qui récite des séries de chiffres mystérieux, a disparu. Au grand désespoir de Linus Steiman, petit garçon juif qui a fui l'Allemagne nazie avec ce seul compagnon. A quoi correspondent ces chiffres ? Clefs d'un code ultrasecret de l'armée allemande ? Numéros des comptes bancaires suisses de la famille de l'enfant déportée dans les camps d'extermination ? C'est à un vieux détective émule de Sherlock Holmes, Mr Parkins, que revient la tâche de résoudre cette énigme aussi originale que délicate. II fallait tout le talent de l'auteur des Mystères de Pittsburgh et Des garçons épatants pour créer, sur la trame de fond de la grande tragédie du XXe siècle, ce joli conte en forme d'enquête policière.

04/2014

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Histoire internationale

Heydrich et la solution finale

L'analyse minutieuse du rôle de Reinhard Heydrich dans la politique antisémite des nazis et l'organisation du génocide. Edouard Husson analyse le rôle, tragiquement décisif, du SS-Obergruppenführer Heydrich dans la genèse et l'orchestration du génocide. Des prémices des persécutions aux projets de déportation à l'étranger, des premiers massacres en Pologne jusqu'à la création des camps d'anéantissement, l'auteur révèle à travers l'action du " ministre de la Terreur " du IIIe Reich l'engrenage qui mènera à la Shoah. Cette nouvelle édition comporte des chapitres inédits sur la période 1933-1939 qui, retraçant la " solution finale " depuis ses origines, élargissent encore la portée de cet ouvrage décisif salué à sa parution pour son caractère rigoureux et novateur. Edouard Husson, professeur à l'université de Picardie, est actuellement vice-chancelier des universités de Paris. Historien de l'Allemagne, il a notamment publié Une autre Allemagne et, chez Perrin, " Nous pouvons vivre sans les Juifs ". Novembre 1941. Quand et comment ils décidèrent de la solution finale. Nouvelle édition

03/2012

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Histoire de France

Auschwitz. Les nazis et la "Solution finale"

Le 27 janvier 1945, l'armée Rouge pénètre dans le camp de concentration d'Auschwitz et libère les survivants. Le monde découvre un système d'une barbarie inouïe, jamais vue dans l'histoire de l'humanité : la " solution finale ", les chambres à gaz et les fours crématoires. S'appuyant sur les meilleures sources historiques et sur une centaine d'entretiens inédits avec d'anciens bourreaux comme avec des rescapés, Laurence Rees nous permet de comprendre de l'intérieur le fonctionnement de cette machine à tuer. La force et l'originalité de cette enquête unique sont de montrer comment les décisions qui ont abouti à la construction des camps ont mûri des années durant. Et l'on découvre, incrédule, qu'aujourd'hui encore nombre d'anciens nazis justifient leurs crimes par cette phrase simple et atroce : " Je pensais que c'était une bonne chose. "

09/2008

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Histoire de France

La Shoah en France. Volume 1, Vichy-Auschwitz : la "solution finale" de la question juive en France

Publié pour la première fois en 1983, Vichy-Auschwitz a modifié profondément la mémoire du sort des Juifs de France sous Vichy. A l'aide de documents pour la plupart inédits, alors enfouis dans des archives publiques, Serge Klarsfeld a fait entrer dans la conscience et dans la mémoire collectives deux vérités jusque-là inexprimées et qu'il résume dans l'ultime paragraphe de son ouvrage : " Les Juifs de France garderont toujours en mémoire que, si le régime de Vichy a abouti à une faillite morale et s'est déshonoré en contribuant efficacement à la perte d'un quart de la population juive de ce pays, les trois quarts doivent essentiellement leur survie à la sympathie sincère de l'ensemble des Français, ainsi qu'à leur solidarité agissante à partir du moment où ils comprirent que les familles juives tombées entre les mains des Allemands étaient vouées à la mort. "

10/2001

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Documentaires jeunesse

La Shoah. Des origines aux récits des survivants

Pendant la Seconde Guerre mondiale, en Europe, 6 millions de Juifs - hommes, femmes et enfants - furent assassinés par le régime nazi. Cet album documentaire explique les origines du peuple juif et raconte l'histoire de la Shoah, de la montée du nazisme à la "Solution finale" jusqu'à la découverte des camps de concentration et d'extermination, et ses conséquences dans le monde d'après-guerre. Illustré de cartes et d'images d'archives, cet ouvrage de référence, chronologique et thématique, souhaite contribuer à transmettre aux générations actuelles la mémoire de cet épisode sombre et unique de l'histoire de l'humanité.

01/2018

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Histoire internationale

La conférence de Wannsee. Le chemin vers la "Solution finale"

"Le protocole de la conférence de Wannsee est aujourd'hui considéré comme le symbole même de l'organisation calculée, froide et bureaucratique du génocide des Juifs d'Europe." Le 20 janvier 1942, la conférence de Wannsee réunit quinze dignitaires du IIIe Reich autour de la "question juive". Si toute la lumière n'a pu être faite autour de la tenue de cette rencontre, elle est considérée comme le point de bascule du régime nazi vers sa politique génocidaire. Selon Peter Longerich, deux visions s'y sont confrontées quant au sort des Juifs, celles de Himmler et de Heydrich. Révélant les tensions au sein de la direction de la SS et clarifiant les approximations qui entourent la rédaction du protocole de la conférence, l'historien s'attelle à en démonter le mythe et construit une lecture étayée des coulisses de ce moment charnière de la Seconde Guerre mondiale.

10/2019

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Histoire internationale

Les Einsatzgruppen. Les groupes d'intervention et la "genèse de la solution finale"

Constitués à l'origine de volontaires issus de la S5, les Einsatzgruppen (" groupes d'intervention "), sont actifs dès 1939. Réorganisés au printemps 1941, ils opèrent à partir du 22 juin 1941 sur le front de l'Est, derrière la Wehrmacht, et étoffent massivement leurs effectifs au cours des dix-huit mois suivants. Donné avant l'offensive, l'ordre de tuer les cadres du régime soviétique et les hommes juifs adultes bascule en décision génocidaire dans la première semaine du mois d'août 1941. Loin d'être éloignée du massacre, la Wehrmacht en est le premier témoin oculaire tout en prêtant souvent main-forte aux tueurs. En moins de cinq mois, le massacre devient un génocide à l'échelle de l'URSS d'abord (août 1941), puis à celle du continent européen tout entier (novembre 1941). Les tueries par fusillades opérées par les Einsatzgruppen constituent le laboratoire de la " solution finale ". La machine génocidaire connaît toutefois des ratés. À partir de la tuerie de Minsk à laquelle il assiste le 15 août 1941, Himmler se déclare convaincu qu'il faut mettre au point un autre moyen de mise à mort, plus rapide et discret, moins éprouvant surtout pour les tueurs. Ce sera le camion à gaz (Chelmno, décembre 1941), puis la chambre à gaz. Les volontaires du meurtre de masse n'étaient pas des hommes ordinaires, mais les héritiers d'un endoctrinement pour lequel tout Juif constituait une nuisance à éradiquer. La force des Einsatzgruppen tient à la convergence de l'endoctrinement, de l'esprit de corps qui ouvre le chemin aux exactions de groupe, et d'une coupure d'avec le monde traditionnel qui permet de lever les inhibitions. Ralf Ogorreck analyse le recrutement, la formation et le modus operandi de ceux qui mirent en oeuvre cette " Shoah par balles " dont on commence à peine à mesurer l'ampleur.

04/2007

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Histoire internationale

Himmler et la Solution finale. L'architecte du génocide

La " Solution finale " a-t-elle été élaborée de longue date comme un crime idéologique, ou réalisée, tel un processus cumulatif, au fil des événements ? Hitler en fut-il le planificateur ou seulement l'instigateur ? C'est à ces questions que Richard Breitman apporte des éléments de réponse dans " Himmler et la Solution finale. L'architecte du génocide ". Si, dès le début, l'extermination des Juifs constituait un élément fondamental de la vision nazie, il nous montre que le plan détaillé n'en fut élaboré que plus tard. Selon lui, l'évolution de la Shoah fut en partie liée à la conquête des territoires par les Allemands (et à la soumission des peuples), et non pas à une radicalisation (avérée dès septembre 1939) de l'objectif. Grâce à une enquête minutieuse, l'auteur nous livre bien plus qu'une biographie de Heinrich Himmler. Chef de toutes les polices de l'Allemagne nazie en 1938, devenu ministre de l'Intérieur en 1943, Himmler était un bureaucrate beaucoup plus redoutable qu'on ne le pensait. Combattant acharné, triomphant aisément de Goring et de Frank (à la tête du " Gouvernement général ", en Pologne), il sut habilement exploiter les rapports étroits qu'il entretenait avec Hitler et recourir à ses talents de duperie pour atteindre ses objectifs. Il apportait en particulier un soin extrême à dissimuler la destruction en cours des Juifs d'Europe, comme en témoignent ses euphémismes linguistiques et son souci de ne rien communiquer d'essentiel par écrit. Hitler et Himmler jouèrent ainsi des rôles complémentaires, le premier ayant conçu la politique nazie à l'égard des Juifs et le second, organisateur de premier plan placé à la tête de l'appareil répressif du Reich, transformant cette politique en une terrifiante réalité.

05/2009

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Histoire de France

La solution finale de la question juive. La technique, le temps et les catégories de la décision

L'histoire - la discipline historique - ne peut rien changer à ce qui est advenu : presque six millions de juifs d'Europe ont été exterminés par le régime nazi durant la Seconde Guerre mondiale. Du moins a-t-elle parfois la vertu de changer la perception que nous avons de notre passé, d'en modifier notre compréhension. C'est à une relecture de ce type que se livre magistralement Florent Brayard dans le présent ouvrage. De 1939 à 1942, la politique antijuive nazie avait connu de profondes mutations, et la " solution finale de la question juive " avait pu recouvrir des projets aussi différents que la transplantation totale des juifs hors d'Europe ou leur meurtre systématique. C'est cette évolution, parfois hésitante et dont Wannsee fut une étape, que l'auteur décrit en l'inscrivant dans le cours de la guerre et mettant au jour les soubassements idéologiques qui justifiaient ces politiques. Mais, une fois passée la phase d'élaboration, le moment de la réalisation venu, il n'y eut plus aucune hésitation. Et le moins stupéfiant n'est pas que, au bout du compte, en juin 1942, Hitler avait décidé que la " solution finale " - devenue à présent synonyme de meurtre - devait être achevée en une année : pour cette grande partie de l'Europe occupée par l'Allemagne, elle le fût.

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SHOAH,PERSECUTIONS ANTISEMITES

La "solution finale de la question juive". La technique, le temps et les catégories de la décision

L'histoire, la discipline historique, ne peut rien changer à ce qui est advenu : presque six millions de juifs d'Europe ont été exterminés par le régime nazi durant la Seconde Guerre mondiale. Du moins a-t-elle parfois la vertu de changer la perception que nous avons de notre passé, d'en modifier notre compréhension. C'est à une relecture de ce type que se livre magistralement Florent Brayard dans le présent ouvrage. De 1939 à 1942, la politique antijuive nazie avait connu de profondes mutations, et la "solution finale de la question juive" avait pu recouvrir des projets aussi différents que la transplantation totale des juifs hors d'Europe ou leur meurtre systématique. C'est cette évolution, parfois hésitante et dont Wannsee fut une étape, que l'auteur décrit en l'inscrivant dans le cours de la guerre et mettant au jour les soubassements idéologiques qui justifiaient ces politiques. Mais, une fois passée la phase d'élaboration, le moment de la réalisation venu, il n'y eut plus aucune hésitation. Et le moins stupéfiant n'est pas que, au bout du compte, en juin 1942, Hitler avait décidé que la "solution finale" , devenue à présent synonyme de meurtre, devait être achevée en une année, c'est que pour cette grande partie de l'Europe occupée par l'Allemagne, elle le fût.

05/2023

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Histoire de France

Le terrifiant secret. La solution finale et l'information étouffée

À sa parution en français, en 1981, Le Terrifiant Secret a eu tout de suite un caractère classique. Non seulement Walter Laqueur était le seul à donner une vue d'ensemble de la manière dont l'information sur l'extermination des Juifs d'Europe avait pu être connue des Alliés, mais il coupait l'herbe sous le pied au négationnisme naissant. Trente ans après, le négationnisme n'a plus cours, mais les questions que posait l'historien britannique demeurent : "Pourquoi les pays neutres et des organisations telles que la Croix-Rouge ont-ils gardé le silence en 1942-1943 ? Pourquoi les Alliés n'ont-ils pas fait plus pour sauver les Juifs ou au moins pour diffuser les faits sur l'Holocauste ? " Ces questions ont retrouvé une actualité à travers la redécouverte de la personne et du rôle de Jan Karski, l'envoyé spécial de la Résistance polonaise auprès des Alliés en 1942 et 1943, que Walter Laqueur avait été l'un des tout premiers à rencontrer et interroger en 1979. II avait également rencontré l'autre grand témoin, Gerard Riegner, jeune membre du Congrès juif mondial, qui avait envoyé de Genève, dès le 10 août 1942, un télégramme au Foreign Office l'informant des mesures prises par Hitler pour résoudre une fois pour toutes la question juive en Europe... La préface de Walter Laqueur à la présente édition apporte un éclairage contemporain sur l'historiographie de la question et confirme son jugement sur les raisons du silence et de l'inaction : les Juifs ne figuraient pas en pleine guerre parmi les priorités des Alliés.

10/2010

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Généralités

La Question des détroits. Ses origines. Son évolution. Sa solution à la conférence de Lausanne

La Question des détroits. Ses origines. Son évolution. Sa solution à la conférence de Lausanne / Ali Fuad Date de l'édition originale : 1928 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2021

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Histoire de France

Introduction à l'histoire de la Shoah

Le drame sans précédent de la Shoah, provoqué par un impensable déferlement de haine et de sadisme, ne cesse de hanter les consciences. S'appuyant sur les travaux des plus grands historiens de la période, Joël Guedj présente une synthèse claire et rigoureuse de la tragédie et souligne les interrogations majeures qu'elle suscite toujours. Comment fut mis en place le processus d'extermination ? Peut-on vraiment parler d'une passivité des victimes ? Comment s'organisa la résistance juive ? Quel fut le rôle des Conseils juifs, les Judenrats, pris dans le piège tendu par les nazis ? Quelle fut la réaction des chrétiens, témoins de la persécution du " peuple du Livre " Pourquoi Pie XII garda-t-il le silence face au délire criminel d'Hitler ? Les Alliés connaissaient-ils l'existence des chambres à gaz et des fours crématoires ? Comment l'Holocauste favorisa-t-il la création de l'État d'Israël ? Et pourquoi a-t-il fallu attendre deux décennies pour prendre toute la mesure de ce terrible génocide ? Sans rien éluder, ni simplifier, pour éviter le triple danger de la banalisation, de la négation et de l'oubli, Joël Guedj apporte des réponses nuancées à ces diverses questions, et retrace ainsi les principaux jalons d'une des pages les plus noires de l'histoire de l'humanité.

03/2010

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Histoire de France

Des voix sous la cendre. Manuscrits des Sonderkommandos d'Auschwitz-Birkenau

Entre 1942 et novembre 1944, l'Allemagne nazie assassine plus d'un million de personnes, en majorité des juifs européens, dans les chambres à gaz d'Auschwitz-Birkenau. Un Sonderkommando (unité spéciale), constitué de détenus juifs qui se relaient jour et nuit, est contraint d'extraire les cadavres des chambres à gaz, de les brûler dans les crématoires et de disperser les cendres. Quelques hommes ont transcrit cette abomination et enfoui leurs textes dans le sol de Birkenau. Cinq ont été retrouvés après la guerre. Les équipes étant liquidées et remplacées à intervalles réguliers, pas un seul de ces témoins n'a survécu. Ce sont trois de ces manuscrits, dans une nouvelle traduction du yiddish pour partie inédite en français, qui sont présentés ici. S'y ajoutent les dépositions, faites lors du procès de Cracovie en 1946, de trois rescapés des Sonderkommandos - qui confirment, entre autres, le massacre des juifs de Hongrie au printemps 1944 -, des documents d'histoire, des photographies, les archives allemandes.

10/2006

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Sports

Le sport européen à l'épreuve du nazisme. Des JO de Berlin aux JO de Londres (1936-1948)

Les Jeux Olympiques de Berlin de 1936 constituent le plus formidable événement sportif et politique de l'entre-deux-guerres. S'y affrontent les athlètes des démocraties et les sportifs des régimes politiques dont l'idéologie érige la force et la violence en valeurs cardinales (IIIe Reich, Italie de Mussolini, Japon des généraux). Non seulement les campagnes de boycott des Jeux à Berlin échouent, mais en plus le Reich monte sur la plus haute marche du podium. Le sport européen connaît dès lors une décennie tragique. Les rencontres sportives internationales s'effectuent dans un contexte de marche à la guerre. Dans les régimes bruns et dans les pays occupés, les sportifs juifs et tsiganes sont persécutés, tout comme ceux du mouvement sportif ouvrier. L'idéal olympique est dévoyé. Une "Europe nouvelle du sport" est esquissée. Au contraire, le sport a pu servir de dérivatif pour les populations opprimées, de ressourcement psychique pour les prisonniers et pour les résistants. Après la guerre, en 1948, les Jeux de Londres sont placés sous le double signe de l'austérité et de l'espoir.

11/2011

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Comics

Final Crisis Tome 3 : Crise finale

Les hordes de Darkseid ont infiltré pendant des mois la Terre et se préparent désormais à une attaque décisive qui va la faire tomber sous le joug du despote d'Apokolips. Dépassés, les super-héros vont devoir s'organiser en poches de résistance en de repousser l'invasion imminente, et les pertes vont s'avérer des plus lourdes dans les deux camps !

11/2018

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Documentaires jeunesse

Histoire de la Shoah. De la discrimination à l'extermination

1942, le régime nazi décide d'exterminer tous les Juifs d'Europe. Plus de six millions d'entre eux, hommes, femmes et enfants, ont péri. Cette " Catastrophe ", Shoah en hébreux, a-t-elle servi de leçon ? Depuis, bien d'autres crimes contre l'humanité ont été commis.

09/2003

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Essais

Fin de vie : peut-on choisir sa mort ?. L'euthanasie n'est pas LA solution

"Je veux choisir ma mort, c'est ma liberté ! " Cette parole de personne bien-portante témoigne du décalage avec la réalité de ce que vivent les malades à l'approche de leur fin de vie. La question de l'euthanasie, masquée derrière l'expression trompeuse "d'aide médicale à mourir" , s'avère très présente dans l'actualité politique. Or le sujet est régulièrement abordé avec des confusions majeures concernant le suicide assisté, l'euthanasie, la sédation profonde... Ce livre clarifie le vocabulaire et propose de revisiter les croyances et préjugés qui obscurcissent la question de la fin de vie, en interdisant un véritable débat. Il donne les éléments éthiques et médicaux nécessaires à la compréhension des enjeux de la mort provoquée. Beaucoup plus largement, il y est question du chemin du mourir et de la finitude. Chaque fin de vie se révèle une histoire singulière jusqu'au bout, imprévisible, appelant des soins adaptés et toujours créatifs. Basé sur une longue expérience clinique des auteurs dans le domaine des soins palliatifs et sur un travail universitaire autour de l'impact de l'acte euthanasique sur le praticien, il est à destination du grand public comme des professionnels du soin. Dr Jean-Marie Gomas, l'un des fondateurs du mouvement des soins palliatifs, médecin généraliste, gériatre, enseignant, ancien responsable d'une Unité Douleurs Chroniques et Soins Palliatifs à Paris. Dr Pascale Favre, médecin, diplômée d'un DEA de droit de la santé. Doctorante en philosophie, elle est l'auteur en 2020 d'un mémoire de recherche en éthique médicale sur la position du médecin dans l'acte euthanasique.

04/2022

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Histoire de France

"Nous ne savions pas". Les Allemands et la Solution finale, 1933-1945

" Nous ne savions pas ", assuraient les Allemands après la guerre, comme pour éluder l'énormité des crimes commis en leur nom par le régime nazi. Que savaient-ils au juste ? La propagande fabriquait-elle l'opinion ? Quelles informations filtraient hors des camps ? La population allemande adhérait-elle aux théories des bourreaux ? S'appuyant sur des sources en grande partie inédites - coupures de presse, films et émissions de radio, rapports officiels, correspondances privées de diplomates étrangers -, Peter Longerich apporte un éclairage essentiel à la compréhension de la Shoah. Son minutieux travail d'enquête nous plonge au cœur du quotidien de l'Allemagne entre 1933 et 1945. Loin de tout sensationnalisme, il porte un regard édifiant sur l'un des plus grands drames du XXe siècle et signe ici, dans la lignée de Kershaw, Paxton ou Friedländer, un monument de la recherche historique.

10/2009

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Religion

LA RESURRECTION DE LA CHAIR. Des origines à l'aboutissement

Des sondages d'opinion dévoilent que nombre de catholiques pratiquants déclarent ne pas croire à la Résurrection des morts. Constat qui a conduit l'auteur à tenter d'apporter une réponse actuelle à la question essentielle : Qu'est ce que la Résurrection ? Démarche préalable : une enquête approfondie sur l'Homme, " Des origines à l'aboutissement "... Etude et interprétation de textes bibliques... Inventaire des connaissances scientifiques modernes sur la structure de la matière, l'apparition et l'évolution de la vie... Esquisse des multiples facettes du corps biologique et des instances de l'appareil psychique... Apport de la Psychanalyse et des Sciences humaines. Au terme de ce cheminement, une réflexion argumentée sur le savoir donné par le Christ : permanence de l'identité personnelle au-delà de la mort, et les perspectives inédites offertes par les prodigieux progrès de la Physique nucléaire, la Biologie moléculaire, l'Informatique sur la transmutation de la chair.

10/1997

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Pédagogie

Leçons de la Shoah

La Shoah est l'appellation retenue pour nommer le génocide perpétré contre les populations juives d'Europe pendant la Seconde Guerre mondiale. Son épouvante hante la modernité. Un spectre encore peu déchiffré rôde dans l'histoire de la civilisation européenne : le nazisme. Il s'est produit là une rupture de civilisation dont nos vies contemporaines restent tributaires. Enseigner l'effectivité de ces faits est oeuvre éducative, mais interroger ce qui y fait "leçons" et alertes reste un travail à ses prémisses qui appelle un croisement de disciplines. Un tel travail oblige à revisiter et rectifier quelques routines acquises et ignorances répétées.

04/2018

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Petits classiques parascolaire

Paroles de la Shoah

"Auschwitz n'est pas un rêve", écrivait en 1964 Léon Poliakov, l'un des tout premiers historiens de la Shoah. Cette courte phrase résume parfaitement le sens du combat à mener afin que ne disparaisse pas le souvenir des millions d'êtres humains exterminés par les nazis entre 1940 et 1945. Comprendre les persécutions, le génocide, l'univers concentrationnaire participe de notre devoir de mémoire. Témoignages, essais, romans, poésie, les écrits surgis de l'horreur posent tous la même question: le langage humain peut-il restituer l'indicible barbarie de ce que l'histoire nomme désormais un "crime contre l'humanité"? Le dossier de l'édition prolonge la lecture des textes de l'anthologie, présentant la législation antisémite en Allemagne (dès 1935) et en France (dès 1940), l'ampleur du génocide juif, les chefs d'inculpation retenus au procès de Nuremberg (1945-1946). En outre, il s'intéresse à la notion de devoir de mémoire.

04/2009

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Histoire internationale

Dictionnaire de la Shoah

Trois millions de juifs assassinés en Pologne, deux millions en URSS, six millions de victimes en tout et des communautés entières rayées de la carte. La Shoah n'en finit pas de hanter notre mémoire. Comment peut-on aujourd'hui tenter de l'appréhender et d'en écrire l'histoire ? C'est à cette tâche que se sont attelés les auteurs de ce dictionnaire, à la lumière notamment des recherches les plus récentes, disponibles ici pour la première fois en français, en mettant l'accent sur l'Est de l'Europe. Dressant un bilan précis, analysant les processus de décision, les méthodes, le parcours des principaux bourreaux, mais aussi rendant vie aux victimes, à travers l'évocation de l'effervescence de la vie juive avant-guerre, ils nous permettent de mieux cerner l'irréparable ampleur de la tragédie.

01/2015

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Littérature française

La Finale

"... Eh bien, voilà ! J'aimerais bien revoir un Français soulever la Coupe des Mousquetaires. Dans un an et demi, en juin 2013, ça fera trente ans que Yannick Noah a gagné Roland-Garros. Trente ans ! Tu te rends compte ? Et si ce Français, c'était toi... Tu es professionnel, maintenant... Alors, pourquoi pas ? " "Roland Garros ! Ah oui, quand même. ". . Téo Tancrède, jeune tennisman au parcours atypique, vient juste d'intégrer le circuit professionnel lorsqu'il apprend que sa mère, Hélène, est atteinte d'un cancer. Pour tenter d'exaucer son voeu de voir un joueur français s'illustrer à Roland-Garros, il se prépare pour le tournoi et se bat, tour après tour, contre ses adversaires, mais aussi contre ses propres démons, animé par la rage de vaincre et le besoin de reconnaissance. Contre tout pronostic, il se qualifie pour la finale qui l'opposera à celui qu'il vénère, Rafael Nadal. Hélène, portée par l'ascension de son fils, recouvre l'espoir et la force de lutter pour sa vie. Entourée de ses enfants et amis, elle attend l'heure où les finalistes pénétreront sur le court Philippe-Chatrier. La finale débute à 15 heures. C'est parti !

08/2021

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Psychologie, psychanalyse

Des adolescences au coeur de la Shoah

L'auteur montre comment des adolescents ont traversé la Shoah, dans les ghettos et dans les camps. La description précise de leur expérience, dans leur diversité et leurs points communs, permet de s'approcher au plus près de ce que fut la Shoah pour les individus, au-delà des connaissances historiques et des statistiques. Il montre aussi les qualités et les points d'appui qui expliquent, en partie, leur survie. Le regard qu'ils portent sur cette expérience n'est pas le même que celui des adultes. Ce regard, ce questionnement, cette réflexion se développent pour certains tout au long d'une vie d'écrivain, de professeur de littérature, de psychiatre, d'historien. Dans leurs livres, ils montrent les moyens qu'ils utilisent pour transmettre, au plus juste, à leurs contemporains leur expérience et, ce faisant, pour essayer de se déprendre du traumatisme majeur subi. La rigueur qu'ils mettent à cette transmission, pendant et après, et qui n'est pas contradictoire pour certains avec la fantaisie et l'humour, a une valeur éthique mais constitue aussi une très belle leçon de littérature. La longue expérience de psychanalyste de l'auteur lui permet d'éclairer et de mettre en valeur tous les aspects de ces adolescences au coeur de la barbarie. Ce livre contribue à mieux comprendre ce qu'ont vécu des enfants et des adolescents, devenus parents ou grands-parents, qui ont traversé les autres barbaries qui se sont exercées depuis la Shoah, et aussi ce que vivent aujourd'hui d'autres enfants et adolescents victimes des barbaries actuelles. Il est ici question des rouvres de Kertész, Kulka, Becker, Orlev, Hilsenrath, Wiesel, Klüger, Tomkiewicz, Appelfeld.

08/2016

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Déportation

Des enfants cachés de la Shoah témoignent

Cet ouvrage consacré à la parole d'enfants juifs cachés pendant la Seconde Guerre mondiale a plusieurs objectifs : faire connaître, à partir d'une approche historique des persécutions, les circonstances dans lesquelles des enfants de tous âges ont été confrontés à la séparation brutale avec le milieu familial et ont dû en urgence être cachés, changer de nom, taire leurs origines et parfois embrasser une autre religion. Au traumatisme des persécutions et de la séparation s'est ajouté à la fin de la guerre, celui de se découvrir orphelin. Quelles seront alors les répercussions de cette double rupture sur leur vie sachant aussi que les oeuvres éducatives qui les ont sauvés les chargent, pour certaines, d'une double mission : faire vivre le judaïsme et Israël ? Quelles seront alors les limites de leur liberté de choix et quels adultes s'autoriseront-ils à devenir ? Avec quelles difficultés mais aussi avec quels espoirs ? Ce questionnement et les réponses qu'il appelle participent à l'enrichissement de l'histoire complexe de la Shoah et plus particulièrement des enfants cachés. Il nous rappelle que devoir de mémoire et devoir d'Histoire sont indispensables à la compréhension de l'Holocauste auprès des jeunes générations.

05/2021

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Ethique

Quand l'euthanasie sera là…

Pour ceux qui ne se résignent pas à l'euthanasie. Un pamphlet très efficace par un auteur médiatique.

01/2022

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Littérature française

Des origines à la naissance

Jacques Lévy a exercé la profession de pharmacien durant plus de 40 ans dans un petit village de Charente Maritime. Arrivé à l'âge de la retraite, il a souhaité rendre hommage à ses parents disparus en retraçant leur saga familiale. Les origines israélites des familles Lévy, Einhorn nous entraînent dans un récit palpitant qui fait voyager les lecteurs à travers les siècles et les continents. Ce premier tome se termine par la naissance des deux parents de l'auteur, Roger Lévy et Emma Einhorn.

07/2019

ActuaLitté

Ouvrages généraux

Enseigner la Shoah. Ce que la Shoah enseigne

Le devoir de mémoire et l'approche purement fonctionnaliste de la Shoah escamotent le fait qu'une connaissance de la Shoah dans ses structures constitue un véritable réquisitoire de la modernité, dans son rapport à la raison comme rationalité pure, indépendamment du raisonnable, de la question du sens, et de l'autre sens du rationnel comme relationnel. Les approches les plus aiguës de la Shoah ont profondément modifié la manière d'appréhender, de penser l'événement historique jusqu'à en faire un moment phare, un moment époqual qui résume et condense la modernité. Nous n'en avons pas fini avec la Shoah comme telle, nous avons, à vrai dire, à peine commencé à en dire quelque chose. Non seulement le renversement de la raison qui a rendu possible la Shoah est encore à l'oeuvre aujourd'hui, mais ce renversement s'impose comme un paradigme planétaire. Cette première génération, qui fera face à l'absence de survivants de la Shoah, prendra-t-elle la mesure du danger et de sa planétarisation ?

04/2021