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Les fusillés innocents durant la Grande Guerre. Morts pour et par la France

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Histoire de France

Les fusillés innocents durant la Grande Guerre. Morts pour et par la France

Je me suis laissé dire qu'après la guerre, les fusillés avaient été considérés comme "Morts pour la France", ce qui serait une sorte de réhabilitation. Je ne sais si cela est exact, mais quant à moi, je crois sincèrement que beaucoup de ces malheureux sont effectivement morts pour le pays, car c'est la France qui les a appelés et c'est pour elle qu'ils se sont battus, qu'ils ont souffert là où les menait leur tragique destinée et ce n'est pas un moment de défaillance physique ou morale qui peut effacer leur sacrifice. J'ose m'incliner devant leur mémoire. Jugera qui voudra, à condition d'être passé par là.

11/2013

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Histoire de France

La mobilisation des champs et des usines durant la Grande Guerre

Les liens entre les Armes et l'industrie sont organiques et figurent à leur juste place dans l'historiographie de la Grande Guerre. Bien moindre en revanche est celle accordée à l'agriculture. Etrange dissymétrie de visibilité ! Certes, pour vaincre il faut s'armer, mais comment nourrir pendant plus de quatre ans, sans l'intense concours de la terre, des millions de civils et de combattants ? De la sidérurgie à la métallurgie de précision, de la filière bois à l'industrie textile, puis à la papeterie, rares sont les secteurs qui ont été à l'écart de l'oeuvre commune. Dans les usines, comme dans les campagnes, les femmes ont joué un rôle essentiel, ensuite la mobilisation des bras s'est élargie jusqu'aux enfants. Et lorsque les nationaux n'ont plus suffi, les frontières se sont ouvertes aux travailleurs des pays proches, à ceux des colonies. En l'espace d'une poignée d'années, de par la violence de la guerre, l'économie savoyarde accomplit sa plus grande mutation.

10/2014

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Histoire de France

L'aviation durant la Grande Guerre 1914-1918

Par le texte et l'image, par les comptes-rendus des journaux de l'époque expurgés de la propagande officielle, par les clichés et les cartes postales diffusés au public, l'ouvrage évoque les combats aériens pendant la Première Guerre mondiale, nommée aussi la "Grande Guerre" parce qu'elle fut, par son importance et ses conséquences une tragédie humaine incommensurable. En cette période de commémoration du centenaire du conflit de 1914-1918, alors que de nombreux travaux se consacrent à l'historiographie générale ou particulière des batailles qui se déroulèrent pendant plus de quatre longues années, nous voici plongés à bord des étranges machines volantes qui défièrent les lois de la pesanteur afin d'aider la nation à l'effort de guerre et à la victoire des armes.

02/2018

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Histoire de France

Epreuves de soldats, souffrances des familles durant la Grande Guerre

"14-18" c'était cela ! pour une famille parmi bien d'autres : de jeunes hommes à l'épreuve, des disparitions, des deuils foudroyants, des coeurs déchirés... En une année, une centaine de lettres, une centaine de pages... Une approche originale de la Grande Guerre : non celles, haute et large, des historiens ; romanesque, des écrivains ; ou, plus dure, des anciens combattants. L'ouvrage est au croisement prégnant du récit brut des épreuves subies au front avec les réactions immédiates des proches. Un autre angle de vue, un autre regard, une autre écoute, tous empreints d'humanisme et de tendresse. - Des correspondances inédites touchantes, sans commentaires tant suffisent les mots, leur spontanéité, leur familiarité, leur répétitivité aussi, traduisant une ambiance foncièrement angoissée, rude, triste, digne mais un peu gênée en ce qu'elle contraste avec les témoignages fugitifs du quotidien de l'arrière.

01/2014

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Critique littéraire

Les Chevalblanais morts pour la France - Biographies des Soldats de Cheval-Blanc morts pour la Franc

Presque 100 ans après la fin de cette horrible guerre, où des millions de personnes ont trouvé une mort effroyable, il n'est que justice de rendre l'hommage qu'ils méritent à nos trop nombreux Chevalblanais disparus ou morts pour la patrie. Les nombreuses célébrations qui, tout au long des années, rappellent aux plus jeunes ces douloureux évènements et le devoir de mémoire que nous devons à nos aïeux n'effaceront par leur souvenir dans le coeur des familles qui ont perdu l'un des leurs.

06/2017

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Ethnologie

Les mots, la mort, les sorts

Dans le Bocage, être ensorcelé c'est être pris dans la répétition de malheurs qui atteignent gravement les personnes et les biens d'un ménage. N'importe quoi peut se produire dans cette escalade mortelle dont les victimes attribuent l'initiative à un sorcier. Seul un désorceleur a le pouvoir de vaincre l'agresseur, en lui livrant un combat magique. Etre pris dans les sorts, dans la mort, dans les mots qui nouent le sort ou qui le détournent, c'est tout un.

02/1985

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Littérature française

La cour des innocents

Non coupables, fous, irresponsables, ingénus, ils ont tous un alibi valable : ils étaient victimes d'eux-mêmes au moment des faits. Ce sont des choses qui arrivent et dont on parle à travers ces quinze instantanés d'histoires, parfois sombres, souvent cyniques, mais toujours à l'humour ravageur. On y croise des enfants, des vieux qui jouent, un clochard, une caissière de péage et un requin-marteau. Mais aussi des guest stars telles que Thierry Rolland, Dieu, la maman de Jacky du Club Dorothée ou le Hollandais qui a gagné à l'Alpe d'Huez un jour. A noter que le policier des Village People a décliné l'invitation.

03/2014

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BD tout public

Morts par la France. Thiaroye 1944

1er décembre 1944, camp de Thiaroye, dans la banlieue de Dakar. L'armée française ouvre le feu sur des centaines de tirailleurs sénégalais tout juste rentrés de quatre années de captivité. Après un travail de recherche acharné de plus de vingt ans, l'historienne Armelle Mabon a découvert qu'il s'agissait en réalité d'un véritable crime d'Etat prémédité. Ce sont plus de 300 hommes qui auraient été froidement exécutés par l'armée française. Archives maquillées, faux rapports, documents dissimulés, intimidations nous sommes face à un mensonge officiel qui perdure encore aujourd'hui.

05/2018

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Montagne

Les Pyrénées par monts et par mots

Ce livre nous entraîne dans une balade littéraire du Pays Basque aux rivages de la Méditerranée, sur les pas des écrivains qui, depuis le début du XIXe siècle jusqu'à nos jours, ont fait le voyage aux Pyrénées. Ces auteurs, monstres sacrés de la littérature ou simples épistoliers, poètes et artistes en quête d'inspiration, pyrénéistes aussi doués de la plume que du piolet, nous ont laissé des pages admirables ; parfois seulement quelques mots, une strophe de poème, une citation. Ils évoquent non seulement ces grandioses panoramas pyrénéens qui défilent, de cimes en cirques, de l'Ossau au Canigou, mais nous rappellent aussi que ces montagnes furent, il n'y a pas si longtemps, le théâtre de fuites éperdues vers la liberté pour échapper à la barbarie nazie ou aux troupes franquistes, des lieux de résistance, le décor majestueux de drames et d'exploits sportifs, de souvenirs d'enfance inoubliables. Souvent étonnants, parfois inédits, ces textes sont illustrés par une riche iconographie de plusieurs dizaines de photographies, affiches anciennes, peintures et dessins.

05/2021

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Histoire de France

Fusillé sur son brancard. L'affaire Chapelant et les fantômes de la Grande Guerre

Le 11 octobre 1914, au Bois-des-Loges, le sous-lieutenant Julien Chapelant est fusillé pour reddition à l'ennemi. Blessé, la jambe fracturée, il est ligoté à son brancard pour pouvoir être maintenu debout face au peloton d'exécution. Cette affaire, qui a révolté l'opinion, a suscité une grande campagne en faveur de sa réhabilitation, soutenue par les associations d'anciens combattants et la Ligue des droits de l'Homme. Mais comment faire un récit honnête et impartial de cette affaire ? En effet, il est des témoins qui accusent Chapelant et d'autres qui le disculpent intégralement. Où se situe la vérité ? Plutôt que de bâtir une narration unique qui enfermerait le lecteur dans la vision de l'auteur, Jean-Yves Le Naour a fait le choix de présenter deux versions différentes, délibérément partiales : la thèse de la culpabilité du sous-lieutenant et celle de son innocence. Ainsi, derrière l'histoire de ce fusillé, c'est aussi une réflexion sur la subjectivité de l'histoire et la relativité du témoignage à laquelle nous invite ce livre à la forme inédite. Pour la première fois, l'historien s'efface derrière le lecteur. A lui de se faire juge.

05/2019

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Histoire de France

JE SERAI FUSILLE DEMAIN. LES DERNIERES LETTRES DES PATRIOTES BELGES ET FRANCAIS FUSILLES PAR L'OCCUPANT (1914-1918)

De 1914 à 1918, des citoyens ont combattu l'occupation allemande dans la clandestinité en Belgique et dans le Nord de la France. Edith Cavell, Gabrielle Petit et près de trois cents autres patriotes ont été envoyés au peloton d'exécution par les conseils de guerre allemands. La plupart d'entre eux ont eu l'occasion d'adresser, quelques heures avant de mourir, une dernière lettre à leurs proches. Les auteurs se penchent sur ces écrits ultimes et proposent une sélection de lettres parmi les plus emblématiques. Ces lettres d'adieu forment en effet de formidables témoignages de l'homme face à la mort. Elles éclairent aussi d'un jour particulier les conceptions familiales, religieuses et civiques de ces simples particuliers qui, pour la plupart, ne les auraient jamais exprimées par écrit s'ils n'avaient pas été condamnés.

12/2011

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Histoire de France

La formation des agents secrets par le SOE. Durant la Seconde Guerre Mondiale

Pour la toute première fois en langue française, la présentation complète de la sélection et de la formation, dans les différentes écoles clandestines, des agents secrets alliés durant la Seconde Guerre mondiale. Pendant ces années de guerre, les agents secrets de toute l'Europe occupée vont être formés dans le secret le plus total par le Special Operations Executives (SOE). Que l'on se souvienne de la fameuse phrase du Premier ministre britannique en 1940, Winston Churchill, car à peine nommé, il veut : "set Europe ablaze ! " ou "mettre en feu l'Europe ! " Et pour cela il crée un nouvel organisme ultra-secret : le Special Operations Executive (SOE). Des centaines d'agents, hommes et femmes, formés dans les écoles en Angleterre, au Canada, mais aussi au Moyen-Orient, en Afrique et en Asie, seront parachutés dans les pays occupés par les Nazis et les Japonais pour effectuer des missions de renseignement, de sabotages et d'éliminations d'ennemis.

06/2019

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Religion

A nos morts ignorés. Les musiciens et la grande guerre XV

Reynaldo Hahn A nos morts ignorés (1915) Rudi Stephan (1887-1915) Pantherlied / In Nachbars Garten / Am Abend / Abendlied Albert Roussel Light / A Farewell (1918) André Caplet La Croix douloureuse (1916) / Détresse (1918) Ivor Gurney In Flanders / Severn Meadows / All night under the moon (1917) Claude Debussy Berceuse héroïque (1914) Fernand Halphen (1872-1917) Le jour succombe Lili Boulanger (1893-1918) Dans l'immense tristesse (1918) Nadia Boulanger Soir d'hiver (1914-1915) Georges Antoine Wallonie (1917) Marches Oh what a lovely war (1917), Roses of Picardy (1916) Quelle diversité d'expression - littéraire et musicale - dans ces mélodies de la Grande Guerre : elles sont parfois détachées de toute actualité (Stephan, Halphen, Roussel) ; ou elles évoquent les événements tragiques, implicitement (Lili Boulanger) ou avec des tonalités diverses : nostalgique (Gurney, Antoine), mélancolique (Debussy), pathétique et révoltée même chez Caplet tandis que Reynaldo Hahn recherche l'apaisement.

11/2015

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Histoire militaire

Mort pour la France

Créée durant la Première Guerre mondiale, par la loi du 2 juillet 1915, la mention "Mort pour la France" confère une reconnaissance aux soldats qui ont donné leur vie pour la patrie. Issues des fonds de l'Etablissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense (ECPAD), cinquante photographies, très fortes et souvent inédites, donnent à voir les réalités de cette distinction posthume. Depuis un siècle, les reporters des armées témoignent en effet de ceux qui ont accepté le suprême sacrifice - dans les tranchées, au milieu du désert algérien ou lors d'opérations extérieures au Liban et au Mali. Et de la façon dont la nation et leurs frères d'armes leur rendent hommage.

10/2023

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Faits de société

Mort pour la France

Le 11 mars 2012, Imad Ibn Ziaten est abattu par Mohamed Merah. Deux jeunes de parents immigrés, l'un, victime, l'autre, bourreau ; l'un, engagé au service de la France, l'autre, décidé à y semer la terreur. C'est ce paradoxe qui interpelle Latifa. De son installation en France à l'éducation donnée à son fils, elle nous livre la chronique de l'immigration et de l'intégration, avec toutes les questions que cela suppose : comment faire de ses enfants des Français sans rompre avec ses origines ? Comment pratiquer sa religion sans porter atteinte à la laïcité ? Comment continuer à "construire" dans un pays où le sang de sa progéniture a coulé ? L'émotion d'une mère, mais aussi le cri d'alarme d'une femme debout, décidée à lutter pour la France, pour qu'il n'y ait plus jamais de Mohamed Merah.

01/2014

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Histoire de France

Le temps du sacrifice, du deuil et de la reconnaissance durant la Grande Guerre

L'horreur des combats associe la Grande Guerre à une immense hécatombe humaine. Les justifications d'un tel sacrifice sont plus complexes qu'on ne l'a souvent affirmé et font débat encore aujourd'hui. Durablement des millions de proches des soldats tués au combat ont alors vécu l'épreuve indicible d'un deuil hors norme, traumatique. Travailler sur le deuil de guerre contribue à réparer un long oubli. Les sacrifices ont été lourds aussi pour les rescapés de la mort : les mutilés, les prisonniers, les aliénés mentaux... D'autres victimes figurent à l'arrière, les enfants, les femmes et les non-Morts pour la France ! Un univers de souffrances mêlées auquel la République a prodigué, même si de manière fort inégale, assistance et reconnaissance.

10/2015

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Histoire de France

La Guerre et l'Avenir. L'Italie, la France et la Grande-Bretagne en Guerre

"Je suis un pacifiste extrême, je hais jouer au soldat". En août 1916, à 50 ans, Herbert George Wells part pourtant faire "le tour du Front". Comme la majorité des grands écrivains britanniques - Rudyard Kipling, Sir Arthur Conan Doyle, Ford Madox Ford -, il a répondu à l'appel du War Propaganda Bureau créé dans les premières semaines de la guerre et chargé de la manipulation de l'opinion. "Ainsi nous passons, la plupart du temps en automobiles qui bondissent sur les routes de la guerre, comme un nuage de témoins, chacun témoignant à sa propre manière" , écrit-il dans La Guerre et l'Avenir, livre qui n'avait pas été réédité depuis sa première publication à la fin de 1916. Le périple guerrier du grand écrivain britannique débute par l'Italie et le terrible front de l'Isonzo avec ses âpres combats de montagnes. Puis c'est la France, dévastée, avec ses villages "qui ne sont plus que des déserts de trous d'obus". Ecrivain politique fasciné par le progrès technique, inventeur de la science fiction (La machine à remonter le temps, La Guerre des Mondes, L'homme invisible), H. G. Wells livre un récit de reporter de guerre où se mêlent portraits de guerriers, ravages des batailles, mais aussi armes futuristes et visions d'avenir sur l'organisation du monde, quand le fracas des armes aura cessé. Mais de ces pérégrinations sur les barrières de feu, de ce tour du front, Wells rapporte aussi des digressions étonnamment prémonitoires. Entre les lignes, c'est le siècle des génocides que cet auteur prolifique annonce.

09/2016

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Histoire de France

La Franche-Comté pendant la Grande Guerre

La Franche-Comté entre prématurément dans la première guerre mondiale : une journée avant que l'Allemagne déclare la guerre à la France, le 2 août 1914, le caporal Jules-André Peugeot, natif d'Etupes, est tué lors d'un affrontement avec une patrouille de cavaliers allemands, à Joncherey, près de Belfort. Il est donc le premier mort français de la Grande Guerre. Ironie du sort, en novembre 1918, c'est un Franc-Comtois natif de Beaucourt, le sergent Pierre Sellier, qui sonne avec son clairon le premier cessez-le-feu annonçant l'armistice. Du caporal Peugeot au sergent Sellier, Jean-Claude Barbeaux nous décrit comment la Franche-Comté a traversé la Grande Guerre. Très vite, les troupes stationnées à Belfort partent à l'offensive en Alsace. Elles enregistrent les premières et brèves victoires françaises. Puis les régiments francs-comtois combattent en première ligne de Verdun à la Somme jusqu'en Orient. Certains formeront la fameuse division des As. A l'arrière, les civils font face. Les femmes participent activement à l'effort de guerre. Des travailleurs arrivent également de Chine ou du Canada pour pallier l'absence des dizaines de milliers d'hommes partis au front. Les grandes entreprises, comme Peugeot ou Japy, qui met au point le casque des Poilus, se convertissent dans l'industrie de guerre. Au front ou à l'arrière, à travers des destins d'hommes célèbres ou d'anonymes, nous entrons dans le quotidien des Francs-Comtois durant cette guerre qui, rappelez-vous, devait être la der des der. Jean-Claude Barbeaux est l'auteur de nombreux ouvrages ou articles sur l'histoire de la Franche-Comté ou de ses spécialités culinaires. En 2013, il a signé Le Doubs en 200 questions aux Editions Sutton.

06/2014

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Histoire de France

L'affaire Bolo. Trahisons, menées secrètes et haines politiques durant la Grande Guerre

De tous les scandales de trahison qui ont éclaté au coeur de la Grande Guerre, l'affaire Bolo est sans doute celui qui, à l'époque, a le plus profondément marqué les esprits, bien plus que l'affaire Mata-Hari dont on écrira la légende des années après. Pendant des mois et des mois, l'opinion publique en a suivi les développements avec une curiosité passionnée. La personne de Paul Bolo, poursuivi pour intelligences avec l'ennemi, fascine. Figure du Tout-Paris de la finance et de la politique, Bolo a un passé rempli d'aventures et de mésaventures et un présent fait de spéculations financières, de richesses et de mondanités. Il a ses entrées à l'Elysée. Il est un ami intime de Joseph Caillaux. Ce personnage de roman ne serait-il qu'un aventurier de haut vol ? Aurait-il trahi en pactisant avec les Allemands ? Les soupçons qui pèsent sur lui, bientôt les accusations d'intelligences avec l'ennemi qu'on formule à son encontre, sont-ils justifiés ? On dénonce un scandale antipatriotique mais ne veut-on pas en réalité fabriquer une affaire politique ? A travers Bolo, ne cherche-t-on pas surtout à jeter le discrédit sur Joseph Caillaux, l'adversaire de Raymond Poincaré et de Georges Clemenceau, celui qui s'oppose à leur ligne jusqu'au-boutiste et souhaiterait que l'on privilégie la recherche de solutions de paix ? Le livre de Christian Feucher est le récit de cette affaire. C'est le portrait d'un personnage hors du commun, Paul Bolo. C'est la relation des enquêtes menées par le contre-espionnage français et les magistrats instructeurs du Conseil de Guerre. C'est l'histoire des haines politiques qui, en ces circonstances, ont vu s'affronter Caillaux, Poincaré et Clemenceau.

03/2018

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Histoire de France

La Banque de France dans la Grande Guerre

La Banque de France dans la Grande Guerre retrace le rôle de la Banque, de ses dirigeants et de ses agents durant les événements dramatiques de cette période. Son action est examinée sous tous ses aspects : le plan de mobilisation, les relations financières avec l'Etat, la collecte de l'or, la politique du crédit et de change, la lutte contre la thésaurisation, mais aussi, la vie quotidienne au siège et dans les succursales des territoires occupés, le rôle des femmes, l'après-guerre et le renouvellement du privilège. Cet ouvrage rassemble une iconographie et des archives peu connues ou inédites.

02/2015

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Sciences historiques

La Lozère dans la Grande Guerre. Les monuments aux morts racontent

Durant la première guerre mondiale, la Lozère est le département français qui compte le plus grand nombre de morts par habitant, près du double de la moyenne nationale. La Lozère compte 185 communes : 183 monuments aux morts et plaques ont été érigés. Ces monuments de pierre et de métal rappellent les batailles, racontent les vies fauchées - les visages de ces noms et prénoms révèlent mieux qu'un long discours la réalité de la Grande Guerre et la disparition d'une génération. Un quart des mobilisés lozériens ne reviennent pas et la moitié sont blessés. Ces hommes, pour la plupart paysans, sont envoyés au front dès les premières batailles d'août 1914. Ils seront de tous les combats : le dernier mort officiel de la guerre est un berger lozérien, Augustin Trébuchon. En restituant l'histoire des monuments aux morts de Lozère, l'historien et géographe Jacques Mauduy et le photographe Pierre Donaint proposent un récit charnel et cru du souvenir des disparus de 1914-1918. Les images hantent, les sculptures crient, protègent ou vengent : derrière les chiffres, les noms reprennent vie. C'est aussi l'histoire de la France, de l'âpre lutte entre la République et l'Eglise et entre républicains et légitimistes pour s'approprier cette mémoire.

01/2015

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Histoire de France

Les Corses et la Grande Guerre

En cette année 2014 qui commémore le déclenchement de la Première Guerre mondiale, le thème de l'exposition annuelle du Musée de la Corse. S'est imposé. Pour réaliser son catalogue, le Musée a fait appel aux meilleurs spécialistes insulaires ou non, autour de problématiques militaires, politiques ou sociales. De nombreux travaux scientifiques ont été publiés sur la guerre de 1914-1918, mais il restait à faire le point sur les chiffres et remettre de l'ordre dans les discours et les hypothèses qui firent florès depuis. L'ouvrage réunit 17 articles ainsi que le catalogue de l'ensemble des oeuvres présentées au sein de l'exposition.

10/2014

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Sciences historiques

Livre d'or de la Haute-Loire durant la Grande Guerre. Volume 2

Dans ce deuxième volume du "Livre d'or de la Haute-Loire", l'abbé Rougier a recueilli tous les articles de journaux, tous les documents relatant les actes de bravoure et parfois d'héroïsme de ces soldats morts au combat entre le 1er novembre 1914 et le 28 février 1915. Il a également fait appel aux familles pour qu'elles lui communiquent la biographie de leurs chers disparus. Second d'une famille de huit enfants, François-Marius Véron garda les troupeaux dès l'âge de huit ans pour aider ses parents. Le 5 août 1914, il partit contre l'envahisseur avec ses camarades et pays, Jacques Savoie et Alphonse Rivet, jusqu'à Sarrebourg. Le premier succomba à ses blessures le 21 août. Le second, harassé de fatigue au cours de la retraite, risquait d'être pris par les Allemands. François Véron, refusant de le laisser, le chargea sur ses épaules et le mit à l'abri des balles. Lorsqu'un shrapnell lui fractura le crâne, il fut d'abord laissé pour mort, puis, revenu à lui, il rejoignit une ambulance. Il subit trois trépanations, mais, malgré sa forte constitution, il perdit la vue et l'ouïe, et souffrit le martyre avant de décéder. Ses parents avaient pourtant cru à sa guérison quand ils vinrent lui rendre visite sur son lit d'hôpital. Ceux d'Emile Viala, sans nouvelles pendant plus d'un mois, vivaient dans l'angoisse lorsqu'ils apprirent la disparition de leur fils. Le brigadier Frédéric Vigouroux, parti au combat "plein de courage et de confiance", puis blessé à la tête par l'explosion d'un obus alors qu'il était au galop, mourut 42 heures plus tard dans les bras de son oncle, maréchal des logis. Les qualités du sous-lieutenant Reynaud le prédisposaient à un brillant avenir. Sorti de l'école de Saint-Maixent le 1er août 1914, il fut appelé au début de la guerre au 54e bataillon de chasseurs de réserve et partit courageusement à la frontière allemande. Il se distingua dans les Vosges par la prise d'une section de mitrailleuses ennemies et la reprise d'un village mais il paya de sa vie son dernier acte d'héroïsme qui lui valut une citation à l'ordre de l'armée. L'occupation immédiate du village d'Hénin-sur-Cojeul, qu'il avait défendu sans répit durant trois jours, ne permit pas de recueillir son corps. Il fut enseveli par les mains de l'ennemi sur le solde l'Artois, théâtre des exploits de ce valeureux officier dont les nombreuses lettres dénotent un amour très ardent pour son métier et pour sa patrie.

09/2014

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Sciences historiques

Livre d'or de la Haute-Loire durant la Grande Guerre. Volume 1

"Ce livre est un recueil. C'est un tableau d'honneur", explique l'auteur. Alors que là-bas, tombaient les enfants de la Haute-Loire, il devint essentiel de les faire revivre dans la mémoire de leurs compatriotes, "vue la dette qui leur est due". Dans ce premier volume, l'abbé Rougier a recueilli tous les articles de journaux, tous les documents relatant les actes de bravoure et parfois d'héroïsme de ces soldats morts au combat entre le 1er septembre 1914 et le 31 octobre 1914. Une des premières victimes fut Augustin Gibelin, le jeune fils du maire de la ville du Puy, engagé volontaire de la classe 1914. Léon Lachèze, capitaine commandant un bataillon du 1er régiment de zouaves fut atteint mortellement par un éclat d'obus, alors que la veille encore il écrivait aux siens de bonnes nouvelles. Sorti de Saint-Cyr dans un excellent rang, il n'était qu'à l'orée d'une brillante carrière. V. Lave consacra un vibrant article à la mort du lieutenant Henri Grellet qui périt héroïquement, les armes à la main, le 8 août 1914, dans les rues de Mercy-le-Bas, en Meurthe-et-Moselle. Alors qu'il partait pour une reconnaissance périlleuse, il demanda à son maréchal des logis que soit gravé sur sa tombe, s'il venait à mourir : "A vous le souvenir, à moi l'immortalité !". Dans une lettre très émouvante, l'abbé Cavard, prêtre-brancardier, raconte les derniers instants de l'abbé Célestin Brusc, premier lévite du diocèse à tomber au champ d'honneur. Il recueillit le récit des circonstances de ses blessures et lui administra les derniers sacrements. Profondément attaché à la Haute-Loire, Noël Malègue, médecin auxiliaire, était fier d'appartenir au 28e bataillon de chasseurs alpins. Le 27 août, il écrivait que "l'on s'habitue très bien au sifflement des balles et au grondement des obus." A 24 ans, le 8 septembre il fut tué glorieusement au col du Bonhomme. Le 23 octobre, un autre médecin, Laurent Canel recevait l'hommage d'une foule émue, alors que dix mois plus tôt, un cortège brillant de parents et d'amis l'escortait dans la joie aux pieds de l'autel avec sa jeune fiancée. Médecin-major de première classe au 800 d'infanterie, il refusa la direction d'un des principaux hôpitaux militaires de Lyon lorsque la guerre devint inéluctable."Victime du devoir et de la charité" au combat de Saint-Christophe, il fut provisoirement inhumé à la frontière, aux côtés du colonel Couturaud.

09/2014

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Histoire de France

Passeurs et évadés dans les Pyrénées. Franchir la frontière franco-espagnole durant la Seconde Guerre mondiale

La montée des périls dans les années 1930 et surtout le début de la guerre civile espagnole en 1936 transforme la frontière pyrénéenne en ligne de tension puis de fuite, tout d'abord pour les réfugiés républicains. Les flux et les reflux des exilés du franquisme suscitent alors débats et polémiques notamment sur les conditions d'accueil d'une population déracinée et démunie. Dans ce contexte, de part et d'autre des Pyrénées, les autorités concernées cherchent à restreindre la liberté de circulation de certaines catégories de personnes. La défaite française de 1940 a pour effet d'inverser le sens des déplacements mais aussi d'accroître la fermeture de la frontière, en particulier à partir de l'occupation de la zone Sud par les Allemands. Militaires français démobilisés, juifs persécutés originaires de toute l'Europe, pilotes alliés, jeunes Français voulant poursuivre la lutte, résistants traqués ou réfractaires au STO, ils sont nombreux à tenter le franchissement des cols pyrénéens pour survivre, vivre libre et pour beaucoup continuer le combat contre le fascisme. Des réseaux s'organisent alors et des passeurs deviennent des professionnels de ces franchissements extrêmement risqués du fait de la surveillance allemande mais aussi des conditions topographiques et climatiques. Ainsi, François Vignole ou Gérard de Clarens passent des dizaines de fois en Espagne accompagnés notamment de ceux que l'on appelle les "évadés de France". Ils participeront à la victoire finale des Alliés, et ce sont alors d'autres groupes d'individus qui tenteront de fuir par les Pyrénées, collaborateurs et soldats allemands, les "réfugiés de la Libération"…

11/2018

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Littérature française

Pitié pour les innocents !

Ai-je raison de vouloir vous raconter ma vie ? N'êtes-vous pas semblable aux autres hommes ? Egoïste... Cruel ? Aujourd'hui, où tout s'achève pour moi, il m'importe peu de découvrir quelqu'un prêt à m'écouter ou à me plaindre. Devant la mort, tout change de valeur, et la vie surtout dont on ne conserve que l'amertume. Les souvenirs défilent, rapides ; la mesure du temps est renversée ; tout devient court et s'atténue.

04/2013

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Histoire de France

Un département de l’arrière. Les Alpes-Maritimes durant la Grande Guerre 1914-1918

Durant la Grande Guerre, les Alpes-Maritimes, éloignées du front, furent épargnées par les combats. Mais, si les sanglantes batailles demeurèrent une réalité lointaine, d'autres épreuves se révélèrent terriblement présentes. Le contexte guerrier était attesté à chaque instant par la présence des blessés et des réfugiés civils repliés dans les grands hôtels, par l'effondrement du tourisme, principale ressource de la région, par les incessantes pénuries, les spectaculaires hausses de prix, donc l'aggravation de la pauvreté. La guerre souligna la vulnérabilité économique des Alpes-Maritimes. En effet, ce département, situé aux marges du pays, dépendant des importations pour l'énergie, le ravitaillement et beaucoup de produits manufacturés, souffrit durement de la fréquente interruption des transports. La population, marquée par l'angoisse qu'engendraient la longueur et l'incertitude des combats, mécontente des difficultés de la vie quotidienne, fit souvent preuve de nervosité, parfois de colère. Le littoral urbanisé des Alpes-Maritimes pâtit davantage des pénuries alimentaires et énergétiques que le haut pays rural, plus adaptable à une vie autarcique. Le littoral fut davantage atteint par les désordres sociaux, délinquance juvénile en forte augmentation, prostitution, mendicité. Mais les villes et les campagnes furent rapprochées par un facteur puissant : les inquiétudes sur le sort des hommes partis au front ou prisonniers, l'appréhension de recevoir une funeste nouvelle. L'anxiété et parfois l'expérience de la mort jouèrent un rôle unificateur considérable dans la société. Tout au long du conflit, l'opinion publique se manifesta avec force, aussi bien dans l'expression de l'anti-germanisme que dans la critique à l'égard des commerçants, des élus locaux, des responsables politiques les plus éminents comme le montra, entre autres, l'affaire du XVe corps. Mais, en dépit des épreuves et de l'ébranlement de nombreuses certitudes, l'adhésion au régime et à ses valeurs fondamentales, de même que l'appartenance d'un jeune département à la nation française ne furent jamais remis en cause.

09/2018

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Histoire de France

Histoire de l'ambulance 1/14 durant la Grande Guerre (1914-1916)

Août 1914. Joseph Brenac, médecin dans le civil, rejoint l'ambulance 1/14. Il s'agit ici d'une formation sanitaire, située à proximité du front, en charge de prodiguer les premiers soins, puis d'assurer le suivi des blessés et des malades qui ne requièrent pas un retrait à l'arrière. Cette ambulance est successivement dans les Vosges, la Somme, la Champagne, l'Alsace et enfin Verdun en 1916. Joseph Brenac prend sur la période 240 photos, rassemblées dans un album, mais avec peu de légendes. Bertrand de Lamberterie, son petit-fils, a entrepris de reconstituer l'histoire de l'ambulance 1/14, à partir de ces photos ainsi que des journaux des marches et opérations (JMO) des différentes unités du 14e corps d'armée et la 28e division à laquelle est rattachée l'ambulance. Ce livre couvre toute la période 1914-1916, en mettant l'accent sur deux épisodes : la Somme entre septembre 1914 et août 1915, et Verdun durant toute la bataille de 1916. Dans la Somme, l'ambulance réside à Morcourt, un village-refuge bien abrité du front où l'on découvre qu'un de ses habitants, Auguste Lematte, a tenu un journal de guerre dont les écrits sont étonnamment illustrés par les photos de Joseph Brenac. A Verdun, on peut suivre au jour le jour la vie de l'ambulance, non seulement avec les photos de Joseph Brenac, mais aussi par les carnets de guerre de son ami Louis Duvernay, un autre médecin de l'ambulance. On apprend ainsi que l'abbé Thellier de PoncheviIle, aumônier-brancardier à la 28e division et auteur de l'ouvrage Dix mois à Verdun, partageait lui aussi la vie de ces médecins. Ces deux épisodes de l'ambulance dans la Somme et la Meuse ont déjà fait chacun l'objet, d'une exposition à l'occasion des cérémonies du centenaire, avec le soutien des maires de Morcourt (Somme) et de Belrupt-en-Verdunois (Meuse). C'est sous l'impulsion de ces deux maires que le projet d'écrire ce livre est né.

11/2018

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Policiers

Récits cruels et sanglants durant la guerre des trois Henri

Durant la guerre civile entre Henri III, Henri de Guise et Henri de Navarre, le prévôt Nicolas Poulain et son ami Olivier Hauteville enquêtent : une jeune femme rencontrée à la foire Saint-Laurent porte une médaille d'exorcisme identique à celle trouvée sur un cadavre, des faux-monnayeurs sévissent à Paris, et un mystérieux loup-garou hante les montagnes du Béarn, s'attaquant aux pèlerins de Compostelle... Autant d'énigmes portées par la plume aiguisée de Jean d'Aillon, qui ranime l'époque cruelle et sanglante des guerres de Religion.

01/2017

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Musique, danse

Pour en finir avec la guerre - CD. Les musiciens de la grande guerre

L'angoisse de familles ou la douleur des femmes endeuillées s'expriment par la voix des poètes et des compositeurs ici réunis. Ce florilège de mélodies, inédites souvent, parfois poignantes et toujours émouvantes se comprend comme une forme de bilan ou une rétrospective des années de conflit, Pour en finir avec la guerre. Un hommage chargé de tendresse et de respect rendu par les deux artistes aux disparus de la Grande Guerre.

03/2018