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Les agents secrets du Général (1940-1944). Les compagnons de la Libération dans la lutte clandestine

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Résistance

Les agents secrets du Général (1940-1944). Les compagnons de la Libération dans la lutte clandestine

Créé dès juillet 1940, à la demande du général de Gaulle, par le capitaine André Dewavrin (futur colonel Passy), le Service de renseignement a été un des piliers de la France libre et, à travers ses agents, le véritable lien entre les deux résistances extérieure et intérieure. Devenu en 1942 le Bureau central de renseignement et d'action (BCRA), cet organisme, au-delà de sa fonction première de renseignement, conçoit et met en place des opérations militaires visant à affaiblir l'ennemi tout en préparant la Résistance française aux combats de la Libération. Le BCRA est l'organisation qui a compté dans ses rangs durant la guerre le plus grand nombre de compagnons de la Libération (plus de 170). Il est aussi l'ancêtre de l'actuelle Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) dont les personnels militaires, depuis 2018, portent la fourragère verte et noire de l'ordre de la Libération. Qui étaient ces agents secrets de la France libre ? De quelle façon étaient-ils recrutés et entraînés ? Quelles étaient leurs missions ? Quel était le quotidien dans la clandestinité de ces hommes et de ces femmes, tous volontaires, entourés de tous les dangers et dont presque quarante pour cent n'ont pas survécu à la guerre ? Le catalogue de l'exposition Les agents secrets du Général réalisée en partenariat entre l'Ordre de la Libération et la DGSE s'efforce de répondre à ces questions, et de mettre en lumière ces hommes et ces femmes de l'ombre au destin hors du commun, à travers une iconographie, des objets et des documents exceptionnels.

06/2022

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Beaux arts

Neufchatel en Bray, tome 2, ville occupée 1941 1942 1943 début 1944. Tome II Éphéméride 1941-1942-1943-début 1944

Après les terribles bombardements du 7 juin 1940, vouloir redonner "une vie" à notre ville encore groggy s'avère une tâche bien délicate, surtout "quand on a dans les pattes" , une armée d'occupation qui s'ingénie à contrarier le moindre de nos projets. Ajouter à cela la prétendue "relève" de nos prisonniers qui s'apparente vite à une nouvelle mascarade montée par l'Etat collaborationniste de Vichy, juste avant que "le couple diabolique Pétain-Laval" mette sur pied le Service du Travail Obligatoire. Aux réquisitions, restrictions, convocations et pressions en tout genre, notre municipalité est parfois amenée à opposer un "non" catégorique, certes avec diplomatie, mais un "non" tout de même, qui engendre quelques épiques affrontements verbaux. A l'inverse, comment vouloir toujours demander à une "jeunesse neufchâteloise" au "sang chaud" de garder en toutes circonstances son "sans froid" ? Fort heureusement la Résistance locale, qui réalise un précieux "travail" , doit parfois faire office de "soupape" en abritant et en fournissant des papiers à nos jeunes réfractaires. Tout comme elle doit s'évertuer à "réparer" les dégâts causés par l'efficace D. C. A. allemande, en cachant au péril de sa vie des aviateurs alliés. En tournant les pages de cette nouvelle éphéméride de Neufchâtel-en-Bray - années 41, 42, 43 et les deux premiers mois de l'année 44 - nous allons redécouvrir les "frasques" et aussi, la face cachée de l'occupation allemande. Dans cet ouvrage : témoignages exclusifs de Marcel Deveaux, Noël des Robert, Renée Hébert, Rolande Alleaume et Jacques Bove.

05/2011

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Résistance

La Lutte clandestine en France. Une histoire de la Résistance 1940-1944

La lutte clandestine en France S'appuyant sur des archives variées, cet ouvrage propose une réflexion critique sur ce qu'a été l'expérience de la lutte clandestine en France. Des premières manifestations du refus en 1940 jusqu'aux libérations du territoire à l'été et à l'automne 1944, c'est ici une approche anthropologique du phénomène qui est privilégiée. Elle conduit à mettre l'accent sur la densité extrême du temps résistant, à scruter ses pratiques et ses sociabilités, à interroger aussi les liens qui se tissent peu à peu avec la société. Soumis à un danger permanent, sans modèle préalable auquel se référer, l'univers clandestin de la Résistance n'aura jamais cessé d'inventer sa propre action, tout en exposant l'ensemble de ses protagonistes à des risques identiques et mortels. Sébastien Albertelli Agrégé et docteur en histoire, il est notamment l'auteur de l'Histoire du sabotage (Perrin, 2016). Julien Blanc Enseignant à l'EHESS, il a publié Au commencement de la Résistance (Seuil, "La Librairie du XXIe siècle" , 2010). Laurent Douzou Professeur à Sciences-Po Lyon, il a publié entre autres La Résistance française. Une histoire périlleuse (Seuil, "Points Histoire" , 2005).

04/2022

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Ouvrages généraux

Les grandes affaires de la Libération. 1944-1945

De la Libération de la France, nous tenons beaucoup de vérités pour acquises. Or, de nombreux faits et événements relèvent de la légende officielle tandis que d'autres demeurent méconnus. Dans ce nouvel ouvrage, Dominique Larmier revient sur les grandes affaires occultées ou transformées par l'historiographie. Découvrez la vérité sur : la victoire des Alliés ; De Gaulle contre l'AMGOT et l'honneur retrouvé de la France ; les crimes de la division Das Reich en France ; l'affaire de Vassieux-en-Vercors ; l'affaire des gestapistes français ; la libération de Paris et la victoire de Dompaire ; les combats méconnus des maquis en Bourgogne ; l'affaire du maquis des Manises ; les massacres de Saint-Genis-Laval et de Bron ; le massacre de Maillé ; l'affaire de la vallée de la Saulx ; la sanglante retraite de la Gestapo ; le débarquement oublié de l'été 1944 ; Leclerc et de Lattre à la manoeuvre dans les Vosges et en Alsace ; les combattants oubliés des fronts de l'Atlantique et des Alpes ; les affaires Papon et Bousquet : l'épuration bâclée à la Libération ; les chefs gestapistes épargnés ; l'affaire Robert Brasillach ; les affaires Alain, Audiard, Balestre, De Beauvoir, Chalais, Courtine et Sartre.

05/2021

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Histoire de France

Incarcérer les collaborateurs. Dans les camps de la Libération, 1944-1945

Dès les premiers mois de la Libération, sur l'ensemble du territoire français, plusieurs dizaines de milliers de personnes soupçonnées de collusion avec l'occupant sont arrêtées puis incarcérées dans les camps d'internement. Dans la région de Marseille vont se côtoyer de véritables collaborateurs, de simples suspects, des civils italiens et allemands, une poignée de prisonniers de guerre, mais aussi des femmes et des enfants en bas âge. Les directeurs de ces établissements sont confrontés chaque jour à des prisons surpeuplées, où les conditions d'hygiène sont déplorables, risquant à tout instant de propager des épidémies de rougeole ou de fièvre typhoïde, tandis que les denrées alimentaires et le matériel de base manquent cruellement. Comment, en effet, financer ces lieux ouverts à la hâte, comment recruter et rémunérer le personnel, comment assurer la surveillance et la protection des internés ? Soixante-dix ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, en exploitant des archives jusque-là inédites, un historien consacre pour la première fois un livre au parcours de ces internés et nous fait découvrir la gestion quotidienne de l'épuration officielle.

03/2015

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BD tout public

Wotan Intégrale : Tome 1, 2 et 3 : 1939-1940 ; 1941-1943 ; 1943-1945

Louison un enfant amnésique, Etienne un soldat français séduit un temps par les mythologies aryennes et Yin-Tsu une photographe japonaise chargée d'espionner l'Ahnenerbe de Himmler, traversent la guerre et ses événements les plus terribles : la Shoah par balles sur le front de l'Est, les camps de concentration, les sinistres recherches médicales des "docteurs" SS dans les camps. A travers cette fresque sans concession et très documentée, Eric Liberge plonge dans les méandres les plus noirs du nazisme et de l'âme humaine, tout en développant une réflexion philosophique sur les thèmes du choix, de l'engagement et du courage. Explorant les zones d'ombre de chacun de ses personnages, loin de tout manichéisme, il les confronte à l'innommable et montre les conséquences qui en découlent. Eric Liberge déroule la mécanique complexe d'une fiction, où, en dépit de l'horreur, le courage et l'espoir surgissent. Les 162 pages de bande dessinée sont complétées par un dossier historique, présentant notamment des archives familiales de l'auteur.

04/2014

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Résistance

Elie Rouby, compagnon de la Libération. 1940-1945 : opérations clandestines du Limousin à l'île d'Oléron

Valorisant des archives en grande partie inédites, Stéphane Weiss restitue le parcours résistant méconnu d'Elie Rouby : le cheminement d'un homme déjà d'âge mûr, passé d'une opposition politique à la lutte armée puis à une fonction de commando, alors que rien de l'y contraignait. Parmi les 1038 compagnons admis dans l'ordre de la Libération créé par le général de Gaulle en 1940 figure Elie Rouby. Né en 1894, industriel et conseiller général de la Corrèze, Elie Rouby fut happé par la Seconde Guerre mondiale alors qu'il approchait déjà de la cinquantaine. Il s'illustra en organisant, sans aucune expérience, un commando spécialisé dans les infiltrations derrière les lignes allemandes. Il y laissa ses deux jambes lors de l'attaque d'un bunker adverse en avril 1945 et reçut sur son lit d'hôpital, des mains du général de Gaulle, la croix de la Libération.

05/2023

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Histoire de France

Abbeville 1940 1944. De la destruction à la libération

En juin 1940, Abbeville devient le théâtre d'opérations vers lequel se focalise l'attention des belligérants, car après la défaite dans le nord et à Dunkerque, les armées alliées tente de reprendre l'initiative en attaquant avec plusieurs divisions blindées afin de réduire la tête de pont allemande au sud de la Somme. C'est tout d'abord la 1st Armoured Division qui frappe, sans succès, bientôt suivie de la fameuse 4e division cuirassée de réserve du colonel de Gaulle. Sous les coups de la division de Gaulle, le front allemand s'effondre, mais il se reconstitue aux portes d'Abbeville et les assauts qui suivent épuisent l'unité française, qui doit être retirée du front. L'offensive est alors menée par la 2e DCR, sans plus de résultats. Finalement, trois divisions alliées se sont épuisées devant Abbeville, sans empêcher les Allemands de reprendre leur avance victorieuse dès le 5 juin 1940. Le livre traite aussi de l'occupation, des attaques aériennes alliées et de la libération, en septembre 1944.

12/2013

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Histoire de France

Georges Orselli. Officier, gouverneur des colonies, industriel : un patriote critique

Fils d'instituteur, Georges Orselli (1896-1971) échoue au concours de l'Ecole Polytechnique arrêté par la guerre en 1914. Engagé en 1915, il refuse d'être officier. Il entre à Polytechnique en 1919. Officier d'aviation par passion du vol, ingénieur au Service du matériel et homme de terrain, il fait la guerre au Maroc (1931-1933). Lors du célèbre raid de la Croisière Noire (8 novembre 1933-15 janvier 1934), il est le copilote de son chef, le général Vuillemin, futur Chef d'état-major général de l'Armée de l'Air de 1938 à 1940. Plus jeune Commandant de l'Aviation en 1934, il quitte l'armée en 1938 et entre à L'Air Liquide qui l'envoie au Japon au début de 1939. Mobilisé sur place malgré ses demandes à revenir se battre, il rejoint la France libre en janvier 1941 et s'engage dans la Royal Canadian Air Force, où il fait un nouvel apprentissage d'officier britannique. De Gaulle le récupère et l'envoie en septembre 1941 dans le Pacifique pour commander l'aviation que devaient y fournir les Britanniques, ce qui avorta. Il le nomme alors Gouverneur des Etablissements français d'Océanie où il restera jusqu'en fin 1945 malgré sa demande d'obtenir un commandement dans l'aviation française en début 1944. Gouverneur à la Martinique en 1946-1947, puis en Côte d'Ivoire en 1948, il est mis à la retraite d'office pour s'être opposé à la violente reprise en main de la colonie, ce dont il témoignera devant une Commission d'enquête parlementaire en 1950. En 1949, il entame une carrière d'importateur de matériel industriel allemand, en précurseur de la réconciliation franco-allemande et de la Communauté européenne du charbon et de l'acier créée en 1951.

10/2014

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Ouvrages généraux

Français, libre. Pierre de Chevigné

Officier des corps francs pendant la drôle de guerre, Pierre de Chevigné (1909-2004) rallia la France libre à la fin de juin 1940 et devint l'un des hommes de confiance du général de Gaulle. Il vécut avec ce dernier l'apothéose de la libération de Paris et fut nommé compagnon de la Libération en 1945. Élu à l'Assemblée nationale sous les couleurs du MRP, haut-commissaire à Madagascar en 1948 et 1949, secrétaire d'État à la Guerre (1951-1954) puis ministre de la Défense nationale en mai 1958, il rompit avec l'homme du 18 juin dont les conditions du retour au pouvoir l'avaient ulcéré. Il bascula alors dans une opposition résolue au magistère gaullien. Adossée à des archives américaines, britanniques et françaises largement inédites, cette biographie apporte des éclairages nouveaux sur les débuts de la France libre au Moyen-Orient, sur les négociations militaires entre Américains et Free French en 1942 et 1943, ainsi que sur les hauts et les bas de la libération du Nord de la France au fil de l'été 1944. De Madagascar en crise à l'Algérie en guerre en passant par l'Indochine tumultueuse, elle parcourt les premières étapes d'une décolonisation française dont Chevigné, à sa manière, incarna les prises de conscience et les fractures. Une histoire d'aventure et de liberté, d'amour et de service, de passion et de rupture.

05/2022

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Littérature française (poches)

Mon journal depuis la Libération. 1944-1945

Août 1944 : Paris est libéré, c'est la fin de quatre années d'Occupation, de Collaboration et de Résistance. Les règlements de compte de l'épuration se succèdent alors que la guerre dure toujours. Jean Galtier-Boissière poursuit, après Mon journal pendant l'Occupation, sa chronique grinçante du milieu artistique parisien, ainsi que des humeurs de la rue de la capitale. On y croise Aragon ou Picasso – symboles de la mainmise des communistes sur l'intelligentsia – ; Mauriac ou Cocteau ; une flopée de collabos notoires étonnés par la violence de l'épuration ; des résistants de la vingt-cinquième heure avides de prouver leur héroïsme. Gorgé d'humour noir et d'analyses historiques tranchantes, Mon journal depuis la Libération est le tableau magistral d'une France qui panse ses plaies.

08/2016

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Sciences historiques

Jeunes résistants en Loire-Atlantique

En remettant officiellement à la Ville de Nantes la Croix de compagnon de la Libération, le 14 janvier 1945, le général De Gaulle salue l'engagement de la ville dans la lutte pour la Libération. Plus que le nombre de Résistants, infime rapporté à la population, les événements qui s'y sont déroulés font de Nantes et plus largement du département l'un des carrefours de la Résistance : qu'il s'agisse de la mobilisation des étudiants le 11 Novembre 1940, de la première liaison radio entre la France occupée et Londres la nuit de Noël 1940, de la première exécution massive d'otages en octobre 1941, des procès et des exécutions en série de militants communistes en 1943, de la mobilisation des maquisards en juin 1944 ou de la reddition de la Poche de Saint-Nazaire en mai 1945 qui marque la fin de la guerre en Europe. Les jeunes y ont pris toute leur place. Dans tout le département, comme d'ailleurs dans d'autres régions de France occupée, de 1940 à 1945, des hommes et des femmes, certains à peine sortis de l'adolescence, ont refusé le joug hitlérien et pétainiste : ils sont des centaines à l'avoir payé de leur vie, fusillés, massacrés dans une cave ou une forêt, morts exténués ou bien exécutés dans un camp de concentration. Les plus jeunes avaient 15 ou 16 ans, tels Claude Leguiader fusillé alors que son oncle était en train de mourir en camp, ou Francis Guibert mort à Sandbostel en mai 1945. Le Nazairien André Le Moal, otage fusillé en octobre 1941, avait 17 ans, tout comme Robert Geffriaud, abattu en forêt de Saffré le 28 juin 1944. Et comment ne pas rappeler le sacrifice de toutes ces jeunes Nantaises déportées à Ravensbrück.

05/2014

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Littérature étrangère

Journal secret (1941-1944)

Le Journal secret est tenu par Malaparte de 1941 à 1944, alors qu'il est accrédité comme correspondant de guerre auprès des troupes allemandes pour le compte du Corriere della Sera, sur les fronts de l'est et du nord de l'Europe. La première partie suit Malaparte dans ses déplacements de Sofia à Berlin en octobre 1941, jusqu'à la Finlande et la Laponie en 1942. L'auteur y note les descriptions, dialogues et anecdotes, notamment issus du milieu militaire allemand et finlandais qu'il fréquente, susceptibles de devenir matériau d'écriture. De larges parties sont consacrées à la découverte des paysages et du peuple lapons. La seconde partie se déroule à Capri en 1943, dans la maison dessinée par Malaparte sur l'éperon rocheux de Capo Masullo, au moment où il entreprend l'écriture de Kaputt. Ce sont alors de courtes notes relatant entre autres les vicissitudes de la relation compliquée de l'écrivain avec Loula, la jeune épouse franco-guatémaltèque du directeur d'un hôtel de Capri. On assiste au jour le jour à la maturation puis à l'écriture de Kaputt. Le roman naît durant le séjour en Finlande et en Laponie : le titre surgit au détour d'une marge. De nombreuses scènes, telle que la célèbre scène du sauna, directement vécues par le reporter de guerre, sont racontées et seront retravaillées pour le roman que le lecteur voit se contruire sous ses yeux, depuis la nuit métallique et froide des terres arctiques jusqu'à l'île méditerranéenne incandescente. Poétique et intime, le Journal est souvent bouleversant pour le lecteur peu habitué à côtoyer Malaparte dans sa solitude d'homme, de romancier et de reporter de guerre.

02/2019

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Histoire de France

Les crimes nazis lors de la libération de la France (1944-1945)

Ce livre captivant, richement documenté d'archives et de témoignages souvent inédits, dresse le tableau complet des crimes nazis sur l'ensemble du territoire français en 1944-1945. Cette période couvre à elle seule 70 % des atrocités commises par l'occupant durant la Seconde Guerre mondiale en France. Les nazis appliquent méthodiquement le concept de guerre totale, déjà mis en oeuvre par l'armée allemande en 1914-1918 et visant à multiplier les massacres contre les civils afin de terroriser la population, de tarir tout sentiment patriotique, tout soutien aux maquis et de diminuer leur activité en générant la crainte de représailles contre les habitants. Les SS, la Gestapo et les unités régulières de l'armée allemande participent à ces exactions, en fonction des directives venant du haut commandement lui-même. Les massacres en Périgord, en Limousin, dans les Pyrénées, des Glières et du Vercors, dans l'Ain, d'Ascq, de Maillé, des Manises, de Penguerec, de Saint-Genis-Laval et de Bron, de la vallée de la Saulx, ainsi que bien d'autres, sont présentés en détail dans cet ouvrage de référence.

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Ouvrages généraux

Les crimes nazis lors de la libération de la France (1944-1945)

Cet ouvrage richement documenté d'archives et de témoignages pour la plupart inédits, dresse un tableau complet des crimes nazis sur l'ensemble du territoire français en 1944-1945. Cette période couvre à elle seule 70 % des atrocités commises par l'occupant durant la Seconde Guerre mondiale. Les nazis appliquent méthodiquement le concept de guerre totale – déjà mis en oeuvre par l'armée allemande en 1914-1918 – visant à massacrer une commune entière afin de terroriser la population de la région, de tarir en elle tout sentiment patriotique, tout soutien aux maquis, et diminuer l'activité de ceux-ci par crainte de la répression contre les civils.

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Ouvrages généraux

Les crimes nazis lors de la libération de la France 1944-1945

Les nazis appliquent méthodiquement le concept de guerre totale – déjà mis en oeuvre par l'armée allemande en 1914-1918 – visant à massacrer une commune entière afin de terroriser la population de la région, de tarir en elle tout sentiment patriotique, tout soutien aux maquis, et diminuer l'activité de ceux-ci par crainte de la répression contre les civils. Cet ouvrage richement documenté d'archives et de témoignages, pour la plupart inédits, dresse un tableau complet des crimes nazis sur l'ensemble du territoire français en 1944-1945. Cette période couvre à elle seule 70 % des atrocités commises par l'occupant durant la Seconde Guerre mondiale.

03/2024

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résistances, sauvetages

On les appelait les Résistants - Grandes figures de la lutte antinazie (1940-1944)

Philippe Valode, historien réputé, resitue avec objectivité l'histoire et les principaux acteurs de la Résistance (1940-1944). Un essai synthétique et sans tabous sur une période qui suscite toujours la controverse. Grandes figures de la lutte antinazie (1940-1944) Marc Bloch disait : " Nous ne comprenons jamais assez et nous jugeons beaucoup trop. " Avec cet essai, l'historien Philippe Valode nous invite à envisager la Résistance française dans toute sa complexité. De façon préliminaire, quelques chiffres permettent de resituer la réalité de la Résistance. Elle impliqua un très petit nombre de personnes : 20 000 fin 1941, 260 000 reconnus - sur 41 millions d'habitants - par l'administration française d'après-guerre. Parmi eux, 74 000 résistants ont été déclarés morts. De plus, la Résistance se marquait par une très grande dispersion : 23 mouvements et 256 organisations - parmi lesquels le Parti communiste et le mouvement Combat, les deux principaux acteurs. Au-delà d'une simple énumération objective de faits et de noms, cet essai s'attache aussi à présenter la Résistance par le prisme des motivations et de la personnalité de ses principaux acteurs, femmes et hommes qui l'ont faite, parmi lesquels Mgr Saliège, Edmond Michelet, Berty Albrecht, Simone Michel-Lévy, Jean-Pierre Lévy, Christian Pineau, le colonel Rémy, Jean Moulin et beaucoup d'autres... Un ouvrage de référence consacré à la Résistance, ici décryptée avec la plus grande objectivité.

10/2022

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libération, épuration

Seconde Guerre mondiale dans le Loudunais (1944-1948). La Libération

La Liberation, ce n'est pas le retour a la normale. Apres l'entree du maquis de Scevolles dans Loudun, il faut encore attendre pres de neuf mois la capitulation de l'Allemagne en Europe, et un an celle du Japon pour que soit mis un terme definitif aux hostilites de la Seconde guerre mondiale. L'ouverture recente des archives permet d'eclairer d'un jour nouveau cette periode dont la memoire reposait jusque-la, pour l'essentiel, sur les recits figes de l'immediat apres-guerre. Recits des vainqueurs, bien sur.

06/2023

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Histoire de France

Les Collaborateurs. 1940-1945

Encore un livre sur la collaboration ? Pas tout à fait. Le premier sur les collaborateurs, plutôt. Une topographie de ces itinéraires qui ont conduit à l'apologie de " l'Europe nouvelle " des Français convergeant de tous les points de l'horizon français, du communisme au royalisme. Le parti pris collaborationniste interpelle chacun et pose, au passage, quelques questions graves : glissements et conversions politiques, responsabilité de l'intellectuel, pacifisme de principe face à un impérialisme conquérant, fascination des régimes " virils ", fragilité des valeurs démocratiques françaises. Cet ouvrage essaie de faire en sorte qu'on parle désormais de cette Collaboration mythifiante et mythifiée " en connaissance de cause ".

01/1976

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Histoire de France

1940 ! Paroles de rebelles. L'engagement des compagnons de la Libération

En juin 1940, la défaite militaire consécutive à la bataille de France, le chaos provoqué par l'invasion des deux tiers du territoire en l'espace de six semaines, l'exode, les bombardements, les victimes militaires et civiles, l'effondrement des structures de l'Etat ont provoqué un traumatisme national. Dans une France " éblouie par son malheur ", selon les mots de Joseph Kessel, un nombre infime d'hommes et de femmes prennent la décision de s'engager pour contribuer à la lutte menée alors par les Britanniques contre l'Allemagne et l'Italie. Les compagnons de la Libération se caractérisent par la précocité de leur engagement auprès du général de Gaulle ou dans la Résistance intérieure. L'ouvrage tend à mettre en lumière leurs diverses motivations : patriotisme, refus de la défaite et de l'occupation, de la collaboration, du national-socialisme, de la suppression des libertés individuelles, mais aussi, humanisme, idéalisme... Tout du long de cette présentation du processus de l'engagement, la parole est donnée à ces Compagnons, pionniers de la Résistance ; leurs mots et leurs souvenirs illustrant les trois éléments que sont la décision, les motivations et l'action au cours de la seconde partie de cette année 1940. Une lettre d'époque pour décrire un état d'esprit à l'écoute de l'armistice, un journal intime relatant un désir de continuer le combat pour faire honneur à un parent tombé lors de la Grande Guerre, un déguisement enfilé pour fuir la France, un plan d'évasion dessiné...

09/2020

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Sciences historiques

La Bretagne de l'Occupation à la Libération (1940-1945)

Soixante dix ans après la libération de la France, il est possible de faire une synthèse historique des «Années noires» et du processus de la Libération de la Bretagne, une région qui a été au coeur de la guerre depuis la débâcle et l’occupation allemande de juin 1940 jusqu’à la libération à l’été 1944 et l’achèvement de guerre à l’Ouest en mai 1945. Avec ses ports de guerre, la construction des bases sous-marines puis du Mur de l’Atlantique, la Bretagne a occupé une position stratégique tant pour les Allemands que pour les Britanniques. Dans un contexte de plus en plus difficile (pénuries, bombardements, répression), le livre évalue le poids et les réalités quotidiennes de l’Occupation ainsi que les réactions de l’opinion publique vis-à-vis de l’occupant mais aussi du régime de Vichy qui veut profiter de la défaite pour imposer la Révolution nationale. Il précise ce qu’a été l’engagement des collaborationnistes notamment du mouvement breton. Il analyse les formes et les rythmes de la naissance et du développement de la Résistance de 1940 à 1944, aussi bien le combat des Français libres que celui des résistants de l’intérieur. L’accent est mis sur la préparation de la libération et les phases de son déroulement de juin à août-septembre 1944 et sur le rôle des FFI bretons en appui aux armées américaines. La transition des pouvoirs, l’épuration, le renouveau de la démocratie républicaine, le lourd bilan d’une guerre qui se prolonge dans la région avec les poches de l’Atlantique et les débuts de la reconstruction sont présentés dans cette période de la Libération qui marque durablement la mémoire souvent douloureuse de la Seconde Guerre mondiale. En outre, cette synthèse s’appuie sur une riche iconographie de plus de 200 documents (photographies, affiches, cartes, tableaux) qui illustre tous les aspects de la vie en Bretagne de l’Occupation à la Libération.

10/2014

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Histoire de France

Midi rouge, ombres et lumières. Tome 3, Résistance et Occupation (1940-1944)

Ce troisième tome de Midi rouge, qui fait suite aux deux précédents consacrés aux années 1930 et à la prise en main du département par Vichy en 1940-1942, offre un tableau d’ensemble de Marseille et des Bouches-du-Rhône de 1940 à juin 1944. Il revient sur la création de la Résistance dès 1940, décrit son affirmation, évoque l’Occupation à partir de 1942, l’évolution des pouvoirs de Vichy en 1943-1944 et la vie quotidienne des Provençaux. La Résistance commence très tôt à Marseille. Dès l’été 1940, s’organisent des départs maritimes clandestins vers l’Afrique du Nord. Des groupes très divers tentent de protéger les persécutés, en particulier dans le camp des Milles, lors des déportations de l’été 1942. Les grands mouvements de Résistance et les réseaux se développent rapidement. Après l’Occupation en novembre 1942, les quartiers nord du Vieux-Port de Marseille sont détruits par les Allemands, les suspects raflés par la police française, les jeunes envoyés en Allemagne pour le STO. La Milice et le PPF de Simon Sabiani tiennent le haut du pavé, en lien avec la Gestapo. Par ailleurs, la population provençale souffre de plus en plus des pénuries. En 1943, la Résistance, fortement réprimée, se regroupe, s’engage dans l’action armée, avec les Groupes francs et les FTP, et organise de grandes grèves en mars et mai 1944. Mais, en juin 1944, la montée au maquis dans les collines du nord du département est réprimée par de véritables massacres. La Libération approche. « Robert Mencherini dissèque ces années de « révolution nationale » où les Bouches-du-Rhône doivent se passer de la République. Au plus fort de l’Etat français, l’historien décortique chaque pièce du puzzle pétainiste et en mesure l’influence ». La Provence, à propos du tome 2.

04/2011

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Histoire de France

Les Forçats espagnols des GTE de la Corrèze (1940-1944)

La présence d'Espagnols en Corrèze ne se réduit pas à l'afflux en 1939 de milliers de réfugiés républicains, non plus qu'à l'incorporation postérieure des hommes valides dans les groupes de travail obligatoire. L'immigration espagnole avait commencé, pour des raisons économiques, dans l'entre-deux-guerres. Elle s'est poursuivie, à un rythme soutenu, de la fin de la Seconde Guerre mondiale à l'extinction du franquisme, tant pour des raisons économiques que politiques. Chacun en vérifie l'impact autour de lui : la plus petite commune corrézienne n'héberge-t-elle pas au moins une famille parfaitement intégrée, porteuse d'un patronyme à consonance hispanique ? Or, force est de constater que, de quelque point de vue que l'on se place, ce dernier épisode qui a tout de même duré quatre années pleines - septembre 1940/ septembre 1944 - et a concerné au bas mot 2 500 Espagnols dans le département, n'a pas été pris en compte comme il le mérite, ni dans l'histoire de l'Espagne et de l'émigration espagnole, ni dans l'histoire de Vichy et de l'Occupation, ni, surtout, dans l'histoire économique, sociale, culturelle, politique (Résistance) de la Corrèze et du Limousin. Ce livre pionnier commence à répondre à toutes ces interrogations. Réédition.

11/2016

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Histoire de France

Les Européens d'Afrique du Nord dans les armées de la libération française (1942-1945)

Entre 1942 et 1945, l'Afrique française du Nord a connu le taux de mobilisation le plus élevé jamais enregistré dans les annales de l'histoire militaire de France. De 16% en Algérie et en Tunisie, ce taux passe à 20% au Maroc. A travers le fonds d'archives du SHD de Vincennes et les témoignages d'anciens combattants, l'auteur a reconstitué dans quelles conditions la France s'est dotée d'une armée moderne et bien équipée. Ceux qu'on allait appeler les «Pieds-Noirs» y ont joué un rôle majeur.

10/2014

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Histoire de France

Agents ordinaires, le réseau "Johnny" 1940-1943

Mars 1941, un réseau clandestin de la France libre naît, "Johnny" l'un des premiers en France qui étend son activité de Bordeaux à Rouen. Histoire inédite grâce à l'exhumation de documents de première main !

11/2016

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Ouvrages généraux

Toulouse 1940-1944

Jean Estèbe s'est appuyé sur une documentation largement inédite comprenant quelques sources allemandes surprenantes et des rapports clandestins de la Résistance pour étudier, sous des optiques variées, l'histoire de Toulouse au temps de Vichy et de l'occupation. Il évoque la vie quotidienne des Toulousains, l'évolution de l'opinion publique, le comportement de l'administration, de la presse, de l'Eglise, de la police et des acteurs économiques, l'activité de la Résistance, des partis collaborationnistes, de la Milice et de la Gestapo, et enfin le climat conflictuel de la Libération. Au passage, l'auteur égratigne certaines idées reçues et présente des perspectives nouvelles. Ce sont quatre ans de la vie d'une grande ville de la zone libre, d'une ville qui, par conséquent, à la différence de Bordeaux, sa voisine, n'a été occupée par les Allemands qu'à partir de novembre 1942. Ce ne fut naturellement pas sans incidence sur l'évolution des mentalités, des attitudes et des conditions d'existence.

02/2022

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Résistance

Résistantes. 1940-1944

Coédition Gallimard/Ministère des Armées

09/2021

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Histoire de France

La France de Vichy. 1940-1944

Est-il aujourd'hui possible d'écrire une histoire politique du régime de Vichy ? Un universitaire américain, Robert O. Paxton, répond ici par l'affirmative : refusant de prendre au pied de la lettre la kyrielle des témoignages pro domo dont la littérature politique s'est enrichie, passé La guerre et la libération, il a appuyé toute son étude sur les écrits contemporains des événements et surtout mise à profit la richesse des archives allemandes et américaines qui remettent en question, sur tant de points, les assertions de ceux qui avaient voulu, à la faveur d'une défaite nationale et sous l'œil de l'occupant, entreprendre une nouvelle restauration. Cet ouvrage iconoclaste est devenu un classique. La présente édition a été revue, corrigée et augmentée en fonction des recherches les plus récentes.

11/1999

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Histoire de France

La ligne de démarcation. 1940-1944

La ligne de démarcation, imposée en juin 1940 par les Allemands sur près de 1 200 kilomètres, a constitué l'un des signes les plus insupportables de l'Occupation pour les Français, littéralement renvoyés dos à dos dans leur propre pays. Tour à tour assouplie ou durcie, elle devint également un élément de chantage politique envers le régime de Vichy. A l'aide de sources multiples, françaises et étrangères, et d'une cartographie renouvelée, l'auteur éclaire toutes les implications de la ligne de démarcation dans les domaines politique, économique et social. Au fil des pages s'enchaînent des centaines de récits mettant en scène aussi bien les passeurs clandestins qui ont risqué leur vie que les résistants et les Juifs traqués, ou les gens ordinaires dont les familles séparées s'efforçaient de survivre.

03/2010

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Histoire de France

La Traque des résistants nordistes (1940-1944)

Passionné par l'histoire de la Seconde Guerre mondiale, Grégory Célerse décrypte l'activité de la Gestapo, la police secrète nazie, dans la région Nord-Pas-de-Calais. A partir d'archives publiques et privées, de témoignages exclusifs et d'un travail d'investigation historique exceptionnel, l'auteur raconte comment les résistants nordistes ont été pourchassés par les Allemands. Qui étaient les hommes de la Gestapo dans le Nord ? Quelles étaient leurs méthodes ? Comment la police secrète allemande travaillait-elle ? Qui étaient les collaborateurs ? Ce travail d'enquête inédit est illustré de nombreuses photographies exclusives.

03/2011