Recherche

Les Américains dans la Grande Guerre

Extraits

ActuaLitté

Histoire internationale

Les Américains dans la Grande Guerre

Le 6 avril 1917, les Etats-Unis, restés neutres depuis le début du conflit, s'engagent militairement aux côtés des Alliés. Les Doughboys, ou Sammies, comme on appelle les fantassins américains, font leur baptême du feu au printemps 1918. Dans les six mois qui suivent, plus de cinquante-trois mille d'entre eux meurent sur les champs de bataille européens. Les reportages des photographes militaires permettent de retracer, au plus près de la vie des soldats et des civils, l'ensemble de l'expérience de guerre des Etats-Unis. La Grande Guerre ouvre l'époque des conflits globaux. C'est cette mutation fondamentale que raconte ce livre, conçu à partir d'archives photographiques françaises et américaines largement inédites.

03/2017

ActuaLitté

Histoire internationale

La guerre de Sécession. La "Grande Guerre" américaine. 1861-1865

Avril 1861-avril 1865. Il y a 160 ans. Quatre années pendant lesquelles un peuple encore mal soudé, miné par ses contradictions, d'un peu plus de 30 millions d'âmes dont 4 millions d'esclaves noirs, s'est affronté en continu, divisé en deux camps inégaux, invoquant chacun sa propre définition de la liberté, et ce sur un territoire plus vaste que l'Europe. Une guerre mobilisant 3 millions de combattants, voyant plus de 10 000 engagements militaires distincts. Une guerre ayant des implications politiques, économiques, sociales, sociologiques, démographiques, diplomatiques d'une infinie complexité et aux ramifications encore si présentes aujourd'hui. Avec 750 000, peut-être 850 000 morts, c'est la guerre de très loin la plus meurtrière de l'histoire des Etats-Unis, ayant provoqué 160 ans de débats historiographiques qui n'en finissent pas de rebondir de polémique en polémique, référence, comme un écho lointain mais toujours bien présent, lors de chaque crise de la démocratie américaine, jusqu'aux plus récentes. C'est pour comprendre ce cataclysme dans toutes ses composantes que Vincent Bernard offre enfin la grande synthèse de notre temps sur la guerre civile américaine.

ActuaLitté

Guerre de sécession (1861 à 18

La Guerre de Sécession. La "Grande Guerre" américaine. 1861-1865

La guerre de Sécession Avril 1861-avril 1865 : quatre années pendant lesquelles un peuple encore mal soudé de 30 millions d'âmes, dont 4 millions d'esclaves noirs, s'est affronté et divisé en deux camps inégaux, chacun invoquant sa propre définition de la liberté. A bien des égards, cette guerre est le premier grand conflit contemporain, puisant dans toutes les ressources d'une modernité industrielle naissante, impliquant les forces vives de la jeune société américaine passée en quelques décennies d'un conglomérat de colonies émancipées à une nation démocratique minée par ses contradictions internes. Avec 3 millions de combattants, plus de 10 000 affrontements militaires, entre 750 000 et 850 000 morts, c'est la guerre la plus meurtrière de l'histoire des Etats-Unis. Pour comprendre ce cataclysme fondateur, Vincent Bernard offre enfin le grand récit attendu sur la guerre civile américaine. Vincent Bernard Historien spécialiste d'histoire militaire, il a notamment publié chez Perrin deux biographies remarquées, Robert E. Lee, la légende sudiste (2014) et Ulysses S. Grant, l'étoile du Nord (2018).

09/2023

ActuaLitté

Histoire de France

Les étrangers dans la Grande Guerre

Quand la Première Guerre mondiale éclate, la France est déjà un pays d’immigration. Les étrangers, dont les situations sont très contrastées, sont immédiatement et durablement affectés. Mais la guerre provoque aussi l’arrivée de centaines de milliers de soldats et de travailleurs, recrutés dans les pays limitrophes ou dans les colonies pour combler les besoins humains devenus considérables. Cet ouvrage analyse l’histoire peu connue de ces étrangers aux statuts et aux origines très divers, mais aussi leurs relations avec les armées et la société française. L’après-guerre hérite de la mise en place d’une politique racialiste qui se déploie notamment dans le monde du travail.

11/2014

ActuaLitté

Histoire de France

Les Normands dans la Grande Guerre

A partir d'une riche iconographie souvent inédite tirée des archives départementales mais aussi communales et beaucoup des archives de familles, Les Normands dans la Grande Guerre est une chronique singulière d'une région lors de la Première Guerre mondiale. Des histoires emblématiques d'hommes et de femmes, combattants normands, civils mobilisés à l'arrière, réfugiés ou prisonniers, éclairent de façon originale le conflit. Les anecdotes et l'intime enrichissent la connaissance d'une guerre à la mémoire très vive, même cent ans après.

07/2018

ActuaLitté

Critique littéraire

Les écrivains dans la Grande Guerre

En juin 1919, à l'initiative de Henry Malherbe, Maurice Genevoix et Roland Dorgelès notamment, quatre-vingts écrivains rescapés de la Grande Guerre se rassemblent pour fonder l'Association des écrivains combattants (AEC). Leur objectif ? Rendre hommage et préserver la mémoire des hommes de lettres morts au champ d'honneur ; créer et renforcer les liens entre les survivants. Parmi eux, des personnalités déjà connues : Guillaume Apollinaire, Charles Péguy, Alain-Fournier, Louis Pergaud, mais, pour la plupart, des jeunes talents inconnus. Au total : 560 disparus. L'AEC leur consacrera en 1926 une Anthologie en cinq volumes et 4000 pages. Elle obtiendra, en 1927, que leurs noms soient gravés sur les murs du Panthéon. Après cent ans d'existence, l'AEC reste bien vivante. Elle honore les disparus, encourage la création littéraire en attribuant des prix et suscite l'intérêt des jeunes en les associant à ses manifestations. A l'occasion du centenaire de l'armistice du 11 novembre 1918, cet ouvrage collectif montre la diversité des écrivains qui firent pour la France le sacrifice de leur vie : universitaires, autodidactes, prêtres, ultra-marins, étrangers, jeunes et vétérans. Ce livre de ferveur se veut un rempart contre l'oubli.

11/2018

ActuaLitté

Histoire de France

Les enfants dans la Grande Guerre

Enfant. Guerre. Deux mots parmi les plus antinomiques. Pourtant, de 1914 à 1918, la guerre est au cour de la vie de l'enfant et, inversement, l'enfant est au coeur de la guerre. Qu'il en soit témoin, victime, ou acteur, il ne peut échapper au conflit qui bouleverse son univers et son quotidien. Confronté à la violence psychologique, physique, symbolique du conflit et à la brutalisation de la société, l'enfant s'affirme comme un précieux révélateur de la culture de guerre de l'époque.

03/2019

ActuaLitté

Histoire de France

Les femmes dans la Grande Guerre

La Première Guerre mondiale est tout autant une épreuve pour les femmes qu'elle ne l'est pour les hommes. Elles se mobilisent en masse dès les premiers jours à l'invitation de René Viviani, président du Conseil, et participent activement à l'effort de guerre durant quatre longues années. Celles que le journal La Guerre documentée qualifie à plusieurs reprises de "remplaçantes" dans ses colonnes – La Baïonnette sort également un numéro sous ce titre en novembre 1915 – se rendent indispensables par le soutien apporté aux combattants (infirmières, marraines de guerre) mais également en contrebalançant le déficit de main-d'oeuvre masculine, en assurant le plein rendement de l'activité économique du pays (agriculture, industrie de guerre). En plus de tenir le foyer et de s'occuper des enfants, les femmes ont ainsi tenu un rôle majeur au cours du conflit. En prouvant qu'elles étaient capables de suppléer les hommes dans des secteurs d'activité dont elles étaient jusqu'alors exclues, elles s'affirment davantage dans la société et aspirent légitimement à franchir une étape décisive pour leur émancipation. Le bilan est pourtant nuancé, et la journaliste Séverine n'hésite pas à conclure amèrement que les femmes n'ont été que les "domestiques de la guerre". Pourtant, rien ne sera plus comme avant, et un article de La Vie féminine en 1919 affirme que la Grande Guerre permit à l'humanité de "prendre conscience de sa moitié".

06/2018

ActuaLitté

Histoire de France

Les civils dans la Grande Guerre

Oubliez ce que vous avez appris de la guerre 14-18, oubliez que vous vivez au xxie siècle et revenez plus d'un siècle en arrière, habitant d'une ville, d'un petit village ou d'un bourg. Civil, quel est votre quotidien en ce temps de conflit ? Potigny, commune du pays de Falaise, pourtant éloignée du front, a été, comme beaucoup d'autres, le siège d'une caserne française et la patrie de nombreux soldats blessés. Affiches, journaux, courriers, photographies, trophées de guerre et propos tenus par des permissionnaires, ont constitué une porte d'entrée effrayante sur un monde rythmé, au fil des années, par des événements tels la déclaration de guerre, l'armistice et le retour des poilus. 14-18 fut une guerre du citoyen en arme pour laquelle chacun fut mobilisé, enfants, femmes, vieillards, en vue de la victoire. La violence qui fut principalement celle du champ de bataille, au coeur d'une guerre inhumaine, s'est ainsi retrouvée plus ou moins forte au sein même des foyers. L'énormité des sacrifices et la volonté de vaincre l'ennemi sans chercher une paix salvatrice, font que cette blessure collective n'a jamais entièrement cicatrisé.

10/2018

ActuaLitté

Histoire de France

Les animaux dans la Grande Guerre

« Des poux, des rats, des barbelés, des puces, des grenades, des bombes, des trous d'obus, des cadavres, du sang, de l'eau-de-vie, des souris, des chats, des gaz, des canons, de la boue, des balles, des tirs de mortier, du feu, de l'acier, c'est ça, la guerre ! L'œuvre du diable ! » Otto Dix, peintre et soldat de la Grande Guerre. Dans cette funeste énumération, on trouve quelques animaux, des nuisibles surtout, mais il y en avait bien d'autres sur le front. Ainsi, chevaux, chiens et pigeons avaient un rôle militaire. Présents aux côtés des soldats, ils assumaient des tâches logistiques ou de transmission. Dans cet ouvrage très illustré et très documenté, Jean-François Saint-Bastien déniche les bêtes et bestioles de tout poil qui furent les amies ou les ennemies du soldat. Vous y apprendrez que l'équivalent de la Croix-Rouge existait pour les chevaux et que les chiens aussi étaient réquisitionnés pour l'effort de guerre. Vous découvrirez des héros à quatre pattes et des sauveteurs ailés, ou encore des recettes miracles utilisées pour se débarrasser de la vermine… L'auteur décortique également la symbolique animale utilisée dans la propagande et nous montre comment les soldats rendaient hommage à leurs compagnons d'infortune. Il livre ici une approche originale et inédite de la première guerre mondiale.

03/2014

ActuaLitté

Littérature française

La tragédie américaine à travers les écrivains américains

Encore aujourd'hui, malgré l'évolution de la culture occidentale, certaines sphères de la société américaine restent profondément marquées par un puritanisme exacerbé qui n'a pas sa place en notre temps. Dans cet ouvrage, Nicole Guétin établit, à travers les plus grands écrivains de la " Génération perdue ", le rapport entre le puritanisme des premiers colons du Nouveau Monde et les nombreux troubles de l'Amérique moderne.

09/2021

ActuaLitté

Histoire de France

Les petits enfants dans la Grande Guerre

Richement illustré de documents inédits et de photos d'époque, cet ouvrage s'intéresse au regard que les enfants, français, anglais, allemands, autrichiens, belges ou alsaciens-lorrains, portaient sur cette guerre. A travers leurs textes et leurs dessins, leurs devoirs d'école, les courriers échangés avec le père mobilisé, leurs jeux et leurs jouets, on découvre la réalité de leur condition. Un album révélateur et qui nous interpelle à une époque où, cent ans après, les enfants sont toujours témoins, héros ou victimes des conflits qui ensanglantent la planète.

10/2019

ActuaLitté

Première guerre mondiale

Les régiments vendéens dans la Grande Guerre

La Première Guerre mondiale dura quatre longues années et laissa une empreinte indélébile sur notre territoire. Elle décima la jeunesse française (et mondiale) dans la boue des tranchées. Comme tous les départements français, la Vendée a payé le prix fort de cette guerre. En 1914, trois types de régiments constituaient l'armée française, ceux d'active, les réservistes et les territoriaux. La plupart des conscrits vendéens effectuaient leur service militaire dans l'infanterie. C'est cette histoire tragique des régiments vendéens dans la guerre que Rolland André nous présente au fil des pages. Furent envoyés sur le front les 93e et 293e régiments d'infanterie de La Roche-sur-Yon, les 137e et 337e régiments d'infanterie de Fontenay-le-Comte, les 83e et 283e régiments d'infanterie territoriale de La Roche-sur-Yon, les 84e et 284e RIT de Fontenay-le-Comte, ainsi que le 1er régiment de dragons de Luçon (sans oublier le dépôt de remonte de Fontenay-le-Comte). Les lettres du front de Maurice Chaineau, un Poilu de Treize-Septiers, écrites entre le 4 août 1914 et le 24 septembre 1915 apportent un témoignage direct et bouleversant sur le sacrifice de ces jeunes Vendéens. Sans aucun doute, l'ouvrage de Roland André est une pierre de plus apportée au fragile édifice de notre mémoire collective.

01/2021

ActuaLitté

Première guerre mondiale

La Grande Guerre dans tous les sens

Le livre que vous avez entre les mains est un objet éditorial original. Ni égo.histoire collective ni manifeste, il se veut un lieu où chacun des historiens et chacune des historiennes qui l'ont conçu tente de dire son lien avec la Grande Guerre - de dire quelque chose au moins de ce lien, forgé souvent de longue date. Il ne prend tout son sens qu'à l'aune du groupe qui en est à l'origine : le Centre international de recherche de l'Historial de la Grande Guerre. Leurs textes ont vu le jour alors que cet ensemble d'historiennes et d'historiens émergeait du moment commémoratif du Centenaire...

09/2021

ActuaLitté

Sciences historiques

Reims dans la Grande Guerre

Reims est l'une des trois villes martyres de la première guerre mondiale avec Arras et Verdun. Déclarée « Ville ouverte » dès le 3 septembre 1914, elle est occupée par les forces allemandes jusqu'au 12 du même mois. Le 19 septembre, la cathédrale, bombardée par les Allemands, est incendiée et devient le symbole de la barbarie. On lit dans les colonnes de La Croix : « Ils ont bombardé la cathédrale de Reims?! Ils l'ont incendiée?! Ils ont fait cela, les barbares?! Ils se sont acharnés, sans raisons militaires?! » S'ensuivent quatre années de bombardements qui conduisent à la destruction d'une grande partie de la ville. Michel Thibault retrace ces épisodes douloureux et nous montre, grâce à une sélection d'images étonnantes, les désastres liés aux bombardements subis. Mais il raconte également comment les Rémois ont continué à vivre. De nombreuses cartes postales et photographies témoignent de la persévérance et du courage des habitants. Un bel hommage leur est ici rendu, ainsi qu'à tous les militaires qui se sont battus pour les défendre. Michel Thibault, né à Reims de parents et grands-parents rémois, dispose d'une importante collection de cartes postales et documents iconographiques rassemblés depuis de nombreuses années. Ce passionné d'histoire locale participe régulièrement à des expositions et a déjà, à son actif, treize ouvrages. Son but est de conserver la mémoire des monuments, des événements, des lieux, des industries et commerces, en un mot du prestigieux passé de la ville qu'il aime.

01/2014

ActuaLitté

Histoire de France

Permissionnaires dans la Grande Guerre

Quand la guerre commence, en août 1914, personne n’imagine laisser les combattants rentrer chez eux avant la victoire. Avec le prolongement du conflit, moral et certitudes vacillent : la question de l’endurance des populations se pose avec force dans une guerre qui devient totale. À partir de 1915, quelques jours de permission à l’arrière permettent aux combattants d’échapper aux tranchées et aux horreurs de la guerre. Moment d’émotion familiale et de retrouvailles amoureuses, la permission est aussi un temps de distractions dans un Paris où le contraste avec le front est saisissant. Commis voyageur du front à l’arrière, le permissionnaire vient rappeler aux civils le sacrifice combattant et devient une figure-clé des représentations du temps de guerre. Dans une approche globale et neuve des sociétés durant la Grande Guerre, Emmanuelle Cronier embrasse d’un même regard les aspects militaires et logistiques, la culture politique républicaine, l’intimité des familles et des couples, le quotidien des permissionnaires et les multiples transgressions indissociables de la figure du « poilu » à l’arrière.

10/2013

ActuaLitté

Histoire de France

Paris dans la Grande Guerre

Mobilisés en pleurs devant la gare de l'Est, femmes dans les usines d'armement, scènes de saccage des magasins supposés allemands, zeppelins échoués aux Champs-Elysées... Les photographies rendent tangibles les réalités multiples de la Grande Guerre à Paris. La ville est confrontée à la pénurie, au deuil de ses enfants tombés au front ; elle est touchée dans sa chair par les bombardements et se voit exhortée à garder la tête haute face à l'adversité. Les contingents en partance pour le front y croisent ceux qui en viennent, blessés ou permissionnaires. Pourtant, les théâtres, les cinémas et les grands cafés continuent d'accueillir une vie mondaine, oisive et frivole. Gardienne de l'honneur national et capitale des plaisirs, Paris oscille en permanence entre les deux images, morale et futile, que le front lui renvoie.

02/2014

ActuaLitté

Histoire internationale

Mayenne dans la Grande Guerre (La)

Si le département de la Mayenne ne fut nullement un théâtre d'opérations de la Grande Guerre, les monuments aux morts qui jalonnent son territoire rappellent le poids du sacrifice qu'eurent à subir ses habitants. Plus de 13 000 Mayennais périrent sur les champs de bataille. La situation géographique du département imposa l'ouverture de nombreux hôpitaux et le passage de troupes étrangères. Ce livre fait acte de mémoire, comme la collection dans laquelle il s'inscrit. Il n'a d'autre but que de garder et partager la trace des hommes, ceux qui voulurent "laisser une cicatrice sur la carte" comme disait Malraux. Il recèle donc de véritables trésors d'humanité malgré la plus terrible des tragédies. A plus de quatre-vingt-dix ans de distance, ces silhouettes et ces visages nous semblent étrangement proches et contemporains. Pourtant, le souvenir de la Grande Guerre s'estompe. Plonger dans ces photographies, c'est lui laisser encore quelques jolis moments de présence.

09/2010

ActuaLitté

Histoire de France

La Touraine dans la Grande Guerre

Loin du front, la Touraine est pourtant engagée pleinement dans la première guerre mondiale. Cent ans plus tard, James Derouet explore les archives d'Indre-et-Loire. Témoignages, récits, anecdotes, il nous fait revivre le quotidien de la Touraine, de 1914 à 1919. Sur le front, le 66e régiment d'infanterie - le Six-six -, basé à Tours, perd 1 287 hommes le 8 septembre 1914 lors de la bataille de la Marne. Un choc terrible. Quand en décembre 14, il faut fournir 50 000 cache-nez pour les Poilus, des milliers de femmes tricotent sans relâche. Dans les plus petits villages, chacun fait des efforts, jusqu'à la réquisition, par exemple, du cheval du corbillard d'Orbigny. La Touraine devient la terre d'accueil de réfugiés de tous ho­rizons. Les carnets de sucre et les cartes d'approvisionnement se mettent en place, les femmes remplacent les hommes au travail, en même temps, l'Américan Red Cross adresse des dons aux familles les plus éprouvées. Les Poilus tourangeaux payent leur tribut : découvrez l'un d'eux décédé en août 1914 au Tonkin, un soldat de moins de 18 ans, un brave plus de 70 ans, un autre relâché par les Turcs en 1926... " La Touraine dans la Grande Guerre " nous rappelle ce que nos anciens ont vécu et enduré. En cinq ans de ce conflit meur­trier, la Touraine a perdu au front 12 300 de ses enfants.

05/2014

ActuaLitté

Récits de voyage

Mon voyage dans le Grand Nord américain. Les grandes aventures de Bonatti

En 1965, après un magistral exploit au Cervin, le plus grand alpiniste de son époque met fin à une carrière inouïe. A 35 ans, Walter Bonatti abandonne la verticalité extrême pour se "jeter dans le monde à 360 degrés". Il devient alors photo-reporter pour l'hebdomadaire Epoca et sillonne la planète. De l'Alaska au cap Horn, de la Sibérie à l'Afrique méridionale, du Sud-Est asiatique à la Nouvelle-Zélande, et jusqu'à l'Antarctique, il explore les contrées alors les plus reculées et les plus sauvages et en rapporte des récits palpitants, des images rares. Pour ce premier grand reportage, paru en 1966, Bonatti s'engage sur les traces de son auteur favori, Jack London, dans le Grand Nord américain : il emprunte la route des chercheurs d'or dans le Klondike puis pagaye pendant près de 2 500 kilomètres sur le fleuve Yukon. "L'aventure est un engagement de l'être tout entier et sait aller chercher dans les profondeurs ce qui est resté de meilleur et d'humain en nous." Ses articles parus dans Epoca sont traduits ici pour la première fois en français.

11/2019

ActuaLitté

Histoire de France

Fontaine-le-Bourg dans la Grande Guerre. Fontaine-le-Bourg dans la Grande Guerre

Dans " Fontaine-le-Bourg dans la Grande Guerre ", Alain Dugard ne se contente pas de mettre en lumière le parcours des soldats dont le nom est gravé sur le monument aux morts communal. En premier lieu, il nous transporte dans l'univers de ce paisible village, à l'aube de la Première Guerre mondiale, à travers une analyse technique et synthétique de ses caractéristiques. L'auteur nous emmène ensuite sur le chemin initiatique des jeunes hommes : de la conscription au service militaire. Du temps des illusions à la victoire tant attendue, d'août 1914 à novembre 1918, l'historien nous livre alors, grâce à l'appui de fiches individuelles minutieusement rédigées, l'itinéraire de chacun des braves soldats morts pour la Patrie. Une abondante et riche iconographie permet une mise en situation saisissante de tous ces évènements. Arrive le temps des célébrations, l'érection d'un cénotaphe sur la place de la mairie et la création de l'association des mutilés et anciens combattants de la Grande Guerre. Alain Dugard révèle également les noms des malheureux oubliés du monument aux morts et le sort des prisonniers de guerre. Il n'oublie pas enfin la Grande Guerre des civils marquée par l'absence des hommes et les restrictions alimentaires et matérielles.

11/2018

ActuaLitté

Histoire de France

Les Canadiens dans la Grande Guerre. 1914-1918

"De 1914 à 1918, près de 620 000 Canadiens ont servi sous l'uniforme et plus de 60 000 ont péri sur les champs de bataille. Ce sacrifice, auquel s'ajoute l'implication économique du Canada, a permis au dominion de renforcer sa cohésion nationale et de progresser dans la voie de l'indépendance vis-à-vis de la mère-Patrie britannique. Passant par Vimy, la Somme, les Flandres et... les forêts des Landes, ce guide propose un tour d'horizon complet de la participation canadienne à la Grande Guerre, de l'organisation de l'armée en 1914 aux derniers combats de 1918."

02/2018

ActuaLitté

Sciences historiques

Le Beulay dans la Grande Guerre

Le 25 août 1914, la petite commune vosgienne de Beulay est envahie par les troupes allemandes du 11ème régiment d'infanterie bavaroise. C'est le début d'un long calvaire, aggravé encore par une position de première ligne qui va profondément marquer le territoire.

07/2010

ActuaLitté

Régionalisme

Le Voironnais dans la Grande Guerre

La première guerre mondiale, parce qu'elle a été meurtrière, parce qu'ellea impliqué de nombreux pays, et surtout parce qu'elle a touché très durement toutes les familles, reste encore, cent ans après, un événement considérable dans l'inconscient collectif. Si tout le monde ou presque connaît les grandes batailles, les tranchées, la vie des soldats, on sait moins ce qu'étaient les difficultés dans les villes et les villages situés à l'arrière, loin du front. Voiron en 1914 est une petite ville active, avec des usines importantes et donc une population largement ouvrière. Les villages alentour, quant à eux, sont peuplés presque exclusivement de paysans. Durant le conflit, les hommes sont au combat et il faut compenser leur absence dans les familles, dans les usines, dans les fermes. Les habitants doivent également faire face aux réquisitions, au manque de denrées, aux nouvelles du front parfois mauvaises… A partir de documents des archives municipales, de photographies et de cartes postales, Christiane Le Diouron montre comment les Voironnais vivaient durant la Grande Guerre, nous livrant un témoignage précieux et inédit.

09/2013

ActuaLitté

Histoire de France

Petites patries dans la Grande Guerre

"Nous sommes relevés par le 65e, des Bretons qui, avec vingt-cinq kilomètres dans les jambes et douze heures sac au dos sans arrêt, ne se plaignent pas et s'entassent sans un mot dans les abris. C'est une race plus sympathique que nos Méridionaux du 16e corps, à qui la division était rattachée". Par ces quelques mots griffonnés dans ses carnets en décembre 1915, le Bourguignon Pierre Perrin, mobilisé dans un régiment dijonnais, dit bien la force des stéréotypes régionaux dans la France de la Grande Guerre, les tensions qui en résultent parfois aussi malgré l'Union sacrée affichée. Pourtant, en dépit des profonds renouvellements de l'historiographie du conflit depuis une trentaine d'années, cette dimension régionale et périphérique des différents phénomènes, loin de Berlin, Londres ou Paris, reste très inégalement prise en compte par la recherche universitaire. En questionnant les liens essentiels entre "petites" et "grande" patries, ce livre souhaite interroger, pour lui-même, le fait régional en guerre. Conditions du recrutement et de la mobilisation, force des solidarités nées d'origines géographiques communes, cultures gustatives spécifiques, traditions musicales valorisées, langues locales ou régionales contribuant à forger une "langue des tranchées", constitution et évolution de stéréotypes régionaux combattants sont quelques-unes des pistes ici empruntées : elles permettent, entre autres, de mieux comprendre comment la "petite patrie" interagit avec la grande et contribue à renforcer la capacité des soldats à endurer les conditions dans lesquelles ils survivent au quotidien. En certains cas, la défense du pays conduit d'ailleurs à une redéfinition des identités régionales, à leur renforcement notamment. On l'aura compris : la région est ainsi moins le cadre de l'étude que l'objet même de la réflexion, à travers des contributions portant sur la Bretagne, la Normandie, le Nord-Pas-de-Calais, mais aussi l'Alsace alors allemande ou encore l'Empire britannique, plus particulièrement le Québec et la Nouvelle-Zélande.

09/2013

ActuaLitté

Sciences historiques

Nos poilus dans la Grande Guerre

Quel parcours les a retirés de leur communauté villageoise, les a arrachés à leur famille et les a conduits à leur destinée tragique. Pour chacun d'eux, l'association c'est attaché à décrire leur vie personnelle, familiale, scolaire et militaire, depuis leur naissance jusqu'à leur dernier jour. Le livre évoque également la vie quotidienne des villageois de Bragny-en-Charollais et de Saint-Vincent-lès-Bragny au début du XXème siècle et les difficultés rencontrées pour édifier les monuments aux morts, ultime hommage à leurs enfants disparus. Ce sont 66 destinées particulières, humaines et attachantes "d'hommes de chez nous" mises en valeur au milieu du chaos de la grande guerre.

07/2014

ActuaLitté

Histoire de France

Nos familles dans la grande Guerre

Si l'on a souvent évoqué la vie des poilus, qui a parlé des autres ? Des femmes, des fiancées, des veuves travaillant aux champs ou en usine dans l'attente ? Des enfants jouant aux soldats de plomb et aux poupées habillées en infirmières ? Des gendarmes et des maires qui, chaque matin, recevaient les funestes télégrammes ? A l'aide de 200 témoignages inédits, ce livre reconstitue la vie quotidienne du premier conflit mondial : familles séparées, transplantées, brouillées ; ruinées (ou enrichies) ; couples unis, désunis, réunis ; familles victimes de la grippe espagnole ou divisées entre deux camps ; familles de l'après-guerre aussi, confrontées au deuil et à leurs blessures. Un ouvrage qui mesure l'impact de la Grande Guerre sur le destin de nos ancêtres et, par ricochet, sur le nôtre.

10/2014

ActuaLitté

Sciences historiques

Le Soissonnais dans la Grande Guerre

Les Allemands prennent Soissons le 2 septembre 1914 mais, après la victoire de la Marne, la 6e armée française avance sur l'Aisne. Le 12 septembre, les troupes d'Afrique entrent dans la ville qui reste entre leurs mains. La ligne de front se fige à l'orée de la cité. La guerre de positions commence… De septembre 1914 à mars 1917, la vie se maintient à Soissons durant ce qui prend les allures d'un véritable siège. Une partie de la population reste sur place en compagnie de milliers de combattants. L'année 1917 est marquée par l'échec sanglant du Chemin des Dames, à l'est de Soissons. Après la percée allemande du printemps 1918, la ville subit une nouvelle occupation du 29 mai au 2 août. Mais, le 18 juillet, Mangin lance la célèbre contre-attaque de Villers-Cotterêts : la seconde bataille de la Marne est une victoire. Le 2 août 1918, enfin, l'armée Mangin entre dans Soissons. Un des pivots de la « poche » creusée entre la Marne et l'Aisne par les Allemands s'effondre. L'avance française reprend à la fin du mois d'août. Tout le Soissonnais est libéré progressivement. Pascal Chambon, grâce à ses commentaires très documentés et à une sélection de cartes postales anciennes, nous livre ici un très riche ouvrage.

07/2011

ActuaLitté

12 ans et +

Suzie la rebelle dans la grande guerre

Jeune fille de bonne famille promise à un beau mariage, Suzie a 16 ans lorsque éclate la Première Guerre mondiale. Son destin bascule. Livrée à elle-même et brûlant de se rendre utile, elle participe aux travaux agricoles, soigne un blessé et tombe amoureuse d'un jeune homme inconnu de ses parents. Elle découvre l'horreur des tranchées, mais aussi la difficulté d'être libre quand on est une femme. En 1916, pour supporter l'attente de celui qu'elle aime, elle intègre l'équipe de manipulatrices radio formée par Marie Curie et part en mission sur le front. Mais la chercheuse qu'elle admire est soupçonnée de trahison par les services du contre-espionnage français. Tour à tour révoltée et troublée, Suzie part en quête de la vérité, aidée par des femmes d'exception, pacifistes et féministes. Au lendemain de l'armistice, malgré leur travail acharné à l'arrière, les femmes sont renvoyées dans leurs foyers. Toujours rebelle, Suzie s'engage dans la recherche autour de la radioactivité. Alors qu'elle travaille à l'Institut du radium auprès d'Irène Curie, elle est approchée par un espion russe qui menace son fiancé, vulnérable et marqué par les combats. Passionnée d'histoire, discipline qu'elle a enseignée, Sophie Marvaud a publié la série Le Secret des cartographes (trois tomes chez Plon et au Livre de Poche).

03/2014

ActuaLitté

Sciences politiques

L'espionne. Virginia Hall, une Américaine dans la guerre

Virginia Hall fait partie des héroïnes oubliées de la Seconde Guerre mondiale. Cette Américaine à la beauté envoûtante et au caractère rebelle fut l'une des plus grandes espionnes en France. La Gestapo de Lyon la considérait comme "l'agent allié le plus dangereux". Klaus Barbie aurait donné n'importe quoi pour mettre la main sur cette "garce"... Rien ne laissait présager un tel destin. Fille d'une riche famille de Baltimore, Virginia Hall est secrétaire dans les ambassades américaines durant les années 1930. Amputée de la jambe gauche à la suite d'un accident, elle se voit barrer l'entrée dans une carrière diplomatique. Elle démissionne de l'administration américaine lorsque la guerre se profile en Europe, préférant vivre sa vie. Alors que les États-Unis restent neutres, elle s'engage dans l'armée française peu avant la débâcle de juin 1940. Réfugiée à Londres, Virginia est recrutée par les services secrets britanniques (SOL). Elle est la première femme envoyée en France pour une longue mission d'espionnage. Officiellement, elle s'installe à Vichy et à Lyon comme reporter américaine. En réalité, elle prend contact avec la Résistance, transmet de précieux renseignements à Londres, organise des évasions spectaculaires, cache les agents de passage. Virginia, multipliant les fausses identités, devient le relais incontournable du SOE. Traquée par un agent double et par la Gestapo, elle échappe par miracle aux arrestations, traversant à pied les Pyrénées à la fin de 1942. Bien que se sachant "grillée", elle revient en France pour préparer le Jour J. Au printemps 1944, les services secrets américains (OSS) lui demandent d'organiser l'insurrection des maquis au centre de la France. Sous le nom de code de Diane, l'espionne se transforme en fermière, financière, opératrice radio, chef de commando. Virginia sera ensuite l'une des premières recrues féminines de la CIA, créée dans le contexte de la guerre froide. Elle décède en 1982, sans jamais avoir dit mot de ses exploits passés. Au terme d'une enquête menée aux États-Unis, en Angleterre et en France, l'histoire incroyable de Virginia Hall peut aujourd'hui être racontée. C'est le roman vrai d'une femme blessée et combative, plongée dans la tourmente.

10/2007