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Les égéries sixties

Extraits

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Musique, danse

Les égéries sixties

Début des années 1960. Des filles se rencontrent à Paris dans l'agence de mannequins de Catherine Harlé : Nico, Anita Pallenberg, Amanda Lear, Anna Karina... Libres, extravagantes, gonflées, elles font les beaux jours et les belles nuits de la Rive gauche et croisent d'autres beautés : Zouzou, Caroline de Bendern, Tina Aumont, Marie France, Valérie Lagrange, Deborah Dixon... Plus qu'une bande, ces femmes incarnent un état d'esprit, une allure, et vont influencer profondément leurs amants, des figures du rock : Brian Jones, Keith Richards, David Bowie, parmi d'autres. Peindre l'existence de ces véritables stars, c'est remonter le fil qui relie la mode de Carnaby Street à celle du boulevard saint-Germain. C'est s'inviter à des parties hallucinantes, des deux côtés du Channel. C'est entrevoir, à travers ces égéries touche-à-tout, ce qui rapproche le monde des Rolling Stones de l'univers de Philippe Garrel. C'est ressusciter les figures légendaires de Donald Cammell, dont l'appartement de Montparnasse fut le haut lieu de l'axe Paris-Londres, et de Talitha Getty, dont le palais de Marrakech fut le théâtre d'orgies mémorables. Suivre la destinée de ces femmes exceptionnelles, c'est dessiner une certaine idée des années 1960 avec tempêtes sexuelles, rafales de Stratocasters et déferlements de a poudre ". Mais confesser aujourd'hui les acteurs essentiels d'une époque dingue, c'est aussi, pour l'auteur, trouver la confirmation qu'on écrit pour conjurer ses propres fantômes.

06/2006

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Beaux arts

Les égeries russes

Mêlant l'amour a l'art, à la poésie, à la politique, elles traversèrent le siècle comme une flamboyante traînée de poudre, suscitant passions et émerveillements. Olga, qui devint Picasso, Gala, qui fut Eluard avant d'être Dali, Elsa l'inséparable d'Aragon, Dina l'inspiratrice de Maillol, Lydia celle de Matisse, elles étaient toutes russes, femmes d'exception, poursuivant des rêves de gloire ou fuyant les tourments révolutionnaires. Toutes à leur manière étaient des artistes, mais aussi parfois de fabuleuses manipulatrices, comme Maya entraînant Romain Rolland chez Staline, ou Elsa poussant Aragon dans un engagement aveugle aux côtés des communistes. Pour la première fois ce livre raconte ces histoires, souvent secrètes, mal ou peu connues : la visite chez Tolstoï de Lou Andreas-Salomé et de Rilke, la rencontre de Gala et d'Eluard au sanatorium de Clavadel, les années passion avec Dali, tout ce tissage et métissage entre la France et la Russie où se joue le destin des plus grands poètes : Anna Akhmatova, Tsvetaïeva, Pasternak... Les Egéries russes rend hommage à ces femmes qui ont voulu signer des hommes comme elles auraient signé des oeuvres.

08/2010

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Thèmes photo

Paris sixties

Les sixties... un air de liberté flotte, l'émancipation devient un sujet central, les guerres coloniales françaises s'achèvent enfin, les hippies clament la paix sur terre. Les fleurs deviennent un motif de puissance, inondant de couleur les robes, les chemises et les jupes qui raccourcissent. [... ] On découvre le blues, le folk et le rock : on chante, danse et bouge autrement. La Nouvelle Vague déferle avec force, changeant le regard sur le cinéma et la vie. Bernard Plossu, jeune photographe qui se rêve aussi cinéaste, arpente la capitale, projetant sans doute de la mettre en scène comme savent si bien le faire Godard ou Truffaut. Entre 1961 et 1968, il filme Paris en 8 mm, sous tous les angles, dans divers quartiers, captant l'ancien comme le nouveau - et même ce qui est en cours de construction ! De ces films ont été tirés des photogrammes ; arrêts sur image comme autant d'instantanés parvenant jusqu'à nous avec leurs ailes de papillon pour nous souffler doucement au visage ce que fut l'air de ce temps...

09/2023

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Littérature française

Sixties. Cinéroman

Dans ces mémoires d'un jeune homme dérangé, Robert Belleret livre un itinéraire d'adolescent glandouilleur, fauché, timide mais exalté, tout au long des années soixante. De l'entrée au lycée à l'embauche dans un journal, en passant par la case caserne et les boulots de gratte-papier indocile, Sixties se lit comme un roman de formation. Le music-hall, le Livre de poche et le septième art ayant constitué les universités de l'auteur, Aznavour, Hemingway, Godard, Bébel et B.B., les Beatles et les Stones, Léaud et Léo et tant d'autres "maîtres" figurent au générique de ce cinéroman constamment irrigué par le cinoche - celui qu'on regarde avec les yeux et celui qu'on se fait dans sa tête. Sans jamais se donner le beau rôle dans ses tribulations d'acteur anonyme - virées entre copains, amitiés fondatrices, élans amoureux chaotiques, premiers baisers, errances banlieusardes et voyages au bout du monde -, Belleret est aussi le témoin attentif de l'ère des ruptures où de Gaulle et les deux K (Khrouchtchev et Kennedy) dominent le paysage. Il brosse ainsi la chronique, juste, drôle et trépidante d'une époque - du yé-yé triomphant à la grande chanson française, du dernier flot des westerns à la Nouvelle vague, du rock à la pop, des scoubidous aux minijupes, de la sale guerre d'Algérie au joli mois de mai - dont l'image n'est pas près de se ternir.

03/2004

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Histoire de France

Les égéries de la Révolution

Séduire au risque d'en mourir : tel fut le sort de plusieurs héroïnes de ce livre dont le rôle politique sous la Révolution s'acheva sur l'échafaud. Ainsi d'Olympe de Gouges ou de Mme Roland... On l'a oublié ou négligé : de grandes figures féminines tentèrent d'infléchir le cours de la Révolution dans un sens ou dans un autre. La plupart s'efforcèrent d'influencer des hommes politiques du temps - de là leur nom d'"égéries" - faute de pouvoir se faire entendre à la tribune et participer aux grandes décisions. Une revendication que les révolutionnaires ne cessèrent d'étouffer. Et pourtant, n'étaient-ce pas les femmes qui avaient ramené le roi de Versailles à Paris ou contribué à la chute de la monarchie ? Voici l'histoire de la Révolution vue sous un autre jour, expliquant, entre autres, le renoncement du duc d'Orléans à ta régence après la fuite du roi ou la chute inattendue de Robespierre le 9 Thermidor. Dans les coulisses de la scène politique, ne fallait-il pas chercher l'égérie ?

05/2019

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Histoire de France

En route vers les sixties

Les années 50, cela commence avant 1950 et cela se termine après. Pierre Stéphany les fait débuter la veille du débarquement allié et les terminent au lendemain des grèves de 1960. entre les deux dates, il y a toute un époque. Les grands événement et les petits. La guerre de Corée, l'affaire royale, le drame congolais, l'Exposition de 1958, la tragédie de Marcinelle, la naissance de l'Europe, mais aussi le premier disque d'Elvis Presley, le premier numéro du Journal Tintin, la création de Playboy et une 4CV euphorique franchissant le milieu du siècle en consommant aux kilomètres 6 litres d'essence à 3, 25 BEF. Un jour, ce milieu du siècle qui a l'air d'hésiter entre deux âges, de balancer un moment encore, l'oeil dans le rétroviseur, avant de sauter à pieds joints dans la modernité, s'appellera peut-être la belle époque. C'est pour cela, et pensant que beaucoup de gens qui me ressembleront autont peut-être envie de s'en souvenir, que Pierre Stéphany a eu envie de le raconter.

07/2018

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Fantastique

Fées des sixties : Les Disparitions d'Imbolc

Lorsqu'elle arrive à Londres pour enquêter sur des disparitions étranges, Ailith n'hésite pas à accepter l'aide de son ami d'enfance, Eliott, policier clairement anti-fées et les accusant de tous les problèmes majeurs à Londres. Lorsque l'enquête qui lui est confiée la mène au coeur de la forêt, elle va faire la rencontre la plus troublante qui soit et découvrir auprès de lui/ellle , une blessure enfouie.

02/2023

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Musique, danse

Nancy Holloway. La perle noire des Sixties

La ségrégation était encore en vigueur quand Nancy quitte les Etats-Unis, en 1954, pour rejoindre son petit ami de l'époque en Angleterre. Quelques mois plus tard, elle s'installe à Paris et devient, grâce à son audace et à sa volonté, la première chanteuse Noire à conquérir la Capitale et à y imposer son style. Elle s'entoure de musiciens talentueux et deviendra bientôt une idole en France et dans de nombreux pays à travers le monde. Mieux qu'un récit, ce livre est l'album d'une vie d'artiste, avec ses hauts et ses bas, un véritable album de famille avec un témoignage photographique et les déclarations affectives et cordiales de ceux qui ont partagé son espace, ses amis, ses musiciens et complices. Petite fille de l'ombre elle s'est élevée au firmament.

11/2019

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Fantastique

Fées des sixties : L'Ange de Manchester

Attirée par les lumières des sixties, la fée Anann quitte sa forêt pour poursuivre son rêve de devenir chanteuse. Derrière l'apparat de la ville, elle va découvrir la brutalité et la dangerosité du monde des humains. Heureusement, elle rencontre Stella, une humaine qui la prend sous son aile et dont elle va rapidement tomber amoureuse. Quand Stella disparaît dans d'étranges conditions, Anann se lance à sa recherche et se confronte aux aspects les plus sombres de la société humaine.

04/2023

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Littérature étrangère

Muses et égéries. Carnets I & III

Cet ouvrage rassemble le premier et le troisième volume de la série des Carnets, dont le Seuil avait déjà publié en 2008 le cinquième volume sous le titre Les Poussières de l’effacement. Si le premier des deux carnets s’apparente plutôt à une exploration géographique de la sensualité féminine qui, à partir du vieux Caire, nous emmène de l’Andalousie à la Russie, en passant par l’Asie centrale et le Maroc, le second dérive du souvenir obsédant de Hamra, une femme singulière rencontrée dans son enfance, et qui l’a marqué au point que nombre des femmes rencontrées dans la suite de son parcours amoureux lui apparaîtront comme de simples répliques du séisme qu’elle avait causé en lui. Malgré leur approche différente, les deux carnets sont unis par un même souffle et écrits dans le style unique qui fait toute la force de l’oeuvre de Ghitany : juxtaposition de récits courts et denses ciselés dans une langue riche et méditative.

03/2011

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Musique, danse

"60". L'histoire des sixties en 60 chansons

L'artiste, par les mots et ses orientations, façonne son époque et se présente comme un témoin essentiel pour la comprendre. Les années 60, époque de commencements autant que de doutes, sont emportées par une particulière bande originale qui s'est forgée dans la lutte, l'exploration et la peur. Elvis se pavane à l'écran alors que le rock prend définitivement son envol, les Beatles voyagent dans un ciel de marmelade, Bob Dylan armé de sa guitare pourfend les guerres, Léo Ferré grimpe sur des barricades, Jim Morrison allume toujours le feu et David Bowie accompagne Neil Armstrong sur la lune. La création musicale est donc un des langages de l'Histoire. Voici, 60 instantanés musicaux ou plutôt 60 raisons pour s'immiscer dans les sixties.

01/2021

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Littérature française

Sous l’ombre des cornettes au temps des Sixties

1961. Mise en pension chez les soeurs de Saint-Vincent-de-Paul à Meudon, une enfant voit son univers basculer dans un lieu austère et dur, aux jours scandés de prières, études et corvées ménagères. Omniprésence d'un sentiment de culpabilité avec la crainte du châtiment divin. Soumise, humiliée puis indignée elle deviendra peu à peu une adolescente rebelle face à une morale asphyxiante. Menée par l'idée de liberté, elle rêverait de rejoindre un jour l'esprit en fusion de cette jeunesse créatrice des années soixante. Quand alors naissait la puissance d'exister, la volonté d'être...

12/2023

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Poésie

L'amour votre égérie

Une correspondance sentimentale. Un érotisme qui vous emportera dans le monde merveilleux des femmes qui aiment les femmes, dans un univers de douceur. La lecture de ces pages troublantes et palpitantes vous dévoilera l'amour, votre égérie.

03/2022

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Critique littéraire

Egérie. Corerspondance 1853-1868

La pensée philosophique et religieuse d'Henri-Frédéric Amiel, professeur de philosophie à l'Académie de Genève, a sans doute fait davantage l'objet d'études que sa vie sensuelle et sentimentale. La correspondance inédite présentée ici, éclairée par le célèbre journal intime, révèle de manière éclatante toute la " science des vibrations amoureuses " des confidentes et adoratrices de l'écrivain. Louise Wyder, " Égérie ", est l'une d'entre elles. Proche ou lointaine, elle a accompagné Amiel pendant près de trente-trois ans. Depuis leur rencontre à Berlin en 1848, les sentiments de l'écrivain envers la jolie institutrice ont passé par toutes les métamorphoses : amitié, amouritié, presque engagement, refroidissement, regain d'affection, souvenir ému. Amiel n'a jamais oublié " la petite fée de Glion ", celle qui lui est apparue un jour, sur les pentes des prairies de Jaman, comme la personnification de la beauté, de la jeunesse et de l'amour. Le moment le plus important de leur relation fut probablement les dix-sept jours passés en tête-à-tête à Glion, au cours de l'été 1854. Il n'est point d'endroit plus édénique que ce village qui surplombe Montreux, d'où le lac Léman se laisse admirer dans toute sa beauté. De l'idylle est née cette correspondance d'une fraîcheur digne des plus grands romantiques. L'Age d'Homme a aussi publié l'édition intégrale du Journal intime d'Henri-Frédéric Amiel, en douze volumes.

09/2004

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Russie

Les égéries rouges. 12 femmes qui ont fait la Révolution russes

Le rôle méconnu de " douze femmes en colère " dans l'avènement de la Russie soviétique. Certaines sont connues - telles Alexandra Kollontaï, la première femme diplomate au monde, ou encore Nadejda Kroupskaïa, la militante bolchévique et épouse de " Volodia " - ; d'autres le sont moins, comme Fanny Kaplan, qui a tiré sur Lénine, ou Sofia Perovskaïa, la terroriste qui a organisé l'assassinat du tsar Alexandre II ; d'autres encore sont des grandes oubliées de l'Histoire (citons l'étudiante Maria Bogdanova ou la " populiste " Alexandra Dementieva). Mais toutes ont un point commun : elles ont fait la Russie soviétique. Mues par des sentiments altruistes - instruire les masses paysannes, etc. -, ces égéries sont progressivement devenues des révolutionnaires professionnelles. Leur détermination a ébranlé le tsarisme et a permis à des idéologies utopiques (populisme, anarchisme et communisme) d'inspirer les jeunes générations et de rayonner dans le monde entier. Mais en voulant faire le bonheur du peuple russe, elles ont aussi contribué à l'avènement d'un Parti-Etat qui a réduit ce même peuple en esclavage, notamment en utilisant la cause des femmes pour asseoir sa domination sur la société. S'il faut louer l'action de ces combattantes il faut aussi se garder de les idéaliser et d'en faire des victimes du régime communiste dépassées par les événements. Leur part sombre (leur connivence avec le régime totalitaire, etc.) doit aussi être étudiée. S'appuyant sur un important corpus documentaire français, russe et anglais, enrichi de documents inédits, Andreï Kozovoï propose un ouvrage vivant et accessible qui analyse avec justesse et sans manichéisme le rôle exact de ces femmes puissantes car engagées.

04/2023

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Littérature française

Les nuits Solidor. Mémoires imaginaires d'une égérie

Le faux journal intime d'une égérie des Années folles Suzy Solidor incarne l'esprit débridé, moderne et festif des Années folles. Muse, rebelle, femme de la nuit qui règne sur son cabaret, elle séduit la France entière de sa voix rauque jusqu'à ce que la guerre éclate. Ouvertement bisexuelle, elle fascine de très nombreux artistes jusqu'à devenir la femme la plus peinte au monde. Foujita, Picabia, Lempicka, Cocteau, Bacon... plus de deux cents artistes ont été séduits par sa beauté à la fois anguleuse et charnelle. Cette femme au parcours hors du commun rêvait de devenir mannequin chez Lanvin : la voici nue devant l'objectif de Man Ray, en robe de soirée récitant les poèmes de Cocteau, ou ivre de bonheur au bras de son amant, l'aviateur Jean Mermoz. Après la guerre, après la fête, elle choisit la Provence pour ses vieux jours, et le monde l'oublie peu à peu. Charlotte Duthoo fait entendre à nouveau la voix si particulière de Suzy Solidor et retrace ce destin unique, emporté par le tourbillon des amours et celui des arts. Un portrait de femme qui est aussi celui d'une époque éprise de liberté.

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Littérature française

Les nuits Solidor. Mémoires imaginaires d'une égérie

Suzy Solidor incarne l'esprit débridé, moderne et festif des Années folles. Muse, rebelle, femme de la nuit qui règne sur son cabaret, elle séduit la France entière de sa voix rauque jusqu'à ce que la guerre éclate. Ouvertement bisexuelle, elle fascine de très nombreux artistes jusqu'à devenir la femme la plus peinte au monde. Foujita, Picabia, Lempicka, Cocteau, Bacon... plus de deux cents artistes ont été séduits par sa beauté à la fois anguleuse et charnelle. Cette femme au parcours hors du commun rêvait de devenir mannequin chez Lanvin : la voici nue devant l'objectif de Man Ray, en robe de soirée récitant les poèmes de Cocteau, ou ivre de bonheur au bras de son amant, l'aviateur Jean Mermoz. Après la guerre, après la fête, elle choisit la Provence pour ses vieux jours, et le monde l'oublie peu à peu...

04/2023

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Romans historiques

Civetta. L'égérie du peintre

Une curieuse intuition a guidé Béatrice, jeune comédienne française, devant ces rochers tortueux se reflétant dans les eaux de la Meuse. Un étrange person- nage lui propose de l'emmener sur l'autre rive, mais l'embarcation chavire sous l'effet d'une tornade et Béatrice sauve la vie du passeur. Celui-ci l'héberge dans son refuge pour la nuit et, au matin, la guide vers une grotte où elle découvre, sur une paroi, le dessin d'une chouette. Au sortir de la caverne, elle trébuche et chute du haut des rochers. Quand elle retrouve ses esprits, elle est seule et ne reconnaît rien du paysage. Cette situation échappe à sa raison. Est-ce farce qu'on lui joue, rêve-t-elle ? Une nef tirée par un cheval remonte le fleuve vers elle. L'embarcation est celle de Joachim Patenier, grand peintre paysagiste de la Renaissance, Dinantais de souche qui exerce son art à Anvers. Il la recueille et l'emmène ultérieurement dans sa ville d'adoption, où se trouve son atelier. Elle y devient son intendante, rencontre le gratin de la société anversoise du début du 16e siècle, dialogue avec l'humaniste Erasme, ami du peintre... Mais comment une jeune femme d'aujourd'hui peut-elle réagir et se comporter dans un siècle qui n'est pas le sien, mais dont elle connaît l'avenir ? De manière parfois surprenante, ce qui crée pas mal de quiproquos. A plusieurs reprises, cette connaissance du futur fait vaciller cette femme savante qui fascine tout qui la rencontre, ...parce qu'elle prend conscience qu'elle influe sur ce qui sera. Parallèlement, elle tombe follement amoureuse du jeune peintre Herri Bles, disciple de Patenier et lui aussi originaire des bords de Meuse, de Bouvignes exactement... Pour détourner Herri de la belle Française, Pétronille, la fille de Patenier qui a des visées sur le disciple de son père, use de toutes les fourberies pour les séparer. Ainsi, Joachim Patenier propose à Herri de suivre Albrecht Dürer dans son périple en Zélande où il court mille dangers sur cette mer du Nord dé- montée, qui tape les habitations inondées jusqu'au toit. Herri et Albrecht Dürer échappent de justesse à la mort et le jeune peintre refuse de continuer le voyage en compagnie du téméraire Allemand. Il reste à Veere, petite ville prospère de Zélande où, par une habile manoeuvre, Béatrice l'y rejoint...

11/2019

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Musique, danse

Protest Song. La chanson contestataire dans l'Amérique des Sixties

Ce livre n'est pas un livre d'Histoire mais d'histoires, ce n'est pas un documentaire, mais un concert. Le rideau s'ouvre avec l'arrivée de Bob Dylan à New York en 1961 et se referme sur Joan Baez, chantant sous les bombes américaines à Hanoi en 1972. Au fil des morceaux de l'époque, Protest Song étudie la révolution musicale et sociale des sixties à travers le prisme de la chanson contestataire américaine. Une plongée dans les Etats-Unis d'alors, traversés par trois grands mouvements: la lutte pour les droits civiques, la contre-culture et l'opposition à la guerre du Viêtnam. Les Amérindiens, les Juifs, les femmes, les Noirs et les socialistes répondent en chansons à l'oppression dont ils sont victimes dans ce pays. Chose ironique, ce message contestataire repris par le plus grand nombre participera à l'hégémonie de cet empire. Du revival folk (où les paroles occupent le premier rôle) aux explosions de la guitare électrique (devant lesquelles le texte s'efface peu à peu) en passant par la British Invasion et ses apports, voici un tableau en paroles et musiques de l'Amérique des sixties.

08/2012

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Généralités

Egéries et conseillers de l'ombre. Dans le secret des princes

Dans le théâtre politique, conseillers de l'ombre, égéries et mentors travaillent dans le secret et se tiennent derrière les puissants. Charles Zorgbibe leur consacre quatorze portraits qui les placent en pleine lumière. Qui sont-ils, ces conseillers de l'ombre qui tirent les ficelles et façonnent des destins ? De l'extravagant Jean-Baptiste Cloots, baron prussien et porte-parole de la Révolution française, à Chamfort, la "tête la plus électrique" que Mirabeau ait jamais connue, en passant par Barras, le "vicomte jacobin" , Louise de Prusse, l'héroïne romantique qui défia Napoléon ou Adélaïde d'Orléans, "l'esprit gardien" de Louis-Philippe et jusqu'à Madame de Staël qui imposa Talleyrand, leurs noms sont familiers. Mais combien de ces existences demeurent teintées de mystère ? Comme celle de Louis-Nathaniel Rossel, parti rallier la Commune de Paris, ou de T. E. Lawrence, agent britannique au Caire et stratège de la révolte arabe. Ou encore de Michel Jobert, Pierre Lazareff, Georges Mandel ou William Hechler, le chapelain anglican qui voulait reconstruire le temple de Jérusalem. Qu'ils assurent l'éducation des princes ou qu'ils chuchotent à leur oreille, voici les mentors, égéries et conseillers de l'ombre dévoilés par cette magistrale galerie de portraits qui nous invite dans les coulisses de l'histoire. Ancien professeur à la Sorbonne, recteur de l'académie d'Aix-Marseille et doyen de la faculté de droit de Paris-Sud, Charles Zorgbibe a publié de nombreux ouvrages dont Talleyrand, Les Eminences grises et dernièrement Entre despotisme et démocratie aux Editions du Cerf.

04/2024

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Art du XXe siècle

Forever Sixties. L'esprit des années soixante dans la Collection Pinault

"FOREVER SIXTIES. LES ANNEES 1960 A TRAVERS LA COLLECTION PINAULT" UNE EXPOSITION THEMATIQUE A PARTIR DU 10 JUIN 2023 A Rennes, au Couvent des Jacobins Commissariat : Emma Lavigne, directrice générale, avec Tristan Bera, chargé de recherche Après "Debout ! " (2018) et "Au-delà de la couleur" (2021) au Couvent des Jacobins, la Collection Pinault, la Ville de Rennes et Rennes Métropole renouvellent leur collaboration à l'occasion d'une exposition inédite d'oeuvres de la collection réunie depuis cinquante ans par François Pinault. A travers une centaine d'oeuvres emblématiques, dont certaines n'ont encore jamais été exposées par la Collection Pinault, "Forever Sixties" offre un éclairage sur un moment décisif de l'histoire de l'art contemporain, la révolution visuelle des années 1960, et son héritage rémanent dans la création des décennies suivantes. De quoi les Sixties sont-elles le nom ? Libération, répression, appropriation ? Sous influence anglo-américaine, cette décennie se caractérise par un boom démographique et économique sans précédent, l'émergence de la société de consommation et le début de la conquête spatiale. Marquées par les conflits idéologiques, la guerre froide et les guerres de décolonisation, l'apogée violente du mouvement des droits civiques et la libération sexuelle, les Swingeing Sixties - années répressives comme intitulées par Richard Hamilton, qui joue des mots "swinging" (basculant, oscillant, dansant) et "swingeing" (drastique, sévère) -sont aussi un champ de tensions opposant conservatisme et démocratisation, culture dominante et contre-cultures alternatives, conformisme mercantiliste et rêves d'évasion. Produit et symptôme de l'époque, résolument engagé du côté du présent, le pop art aux Etats-Unis et en Europe affole le regard en redéfinissant, entre 1956 et 1968, les canons d'une modernité à bout de souffle et en insufflant un esprit critique et rebelle qui continue de traverser l'art contemporain. En rupture avec l'abstraction des années 1950, le pop, ainsi que le nouveau réalisme en France, renverse les hiérarchies et fait entrer, comme par collage, dans le domaine des arts et de la pensée, les enjeux et les objets du quotidien, la société du spectacle et la publicité, la réalité des luttes politiques, féministes et raciales et l'actualité des mass media qui transforment alors le monde occidental en un village global. Avec des oeuvres de : Richard Avedon, Evelyne Axell, Teresa Burga, Robert Collescott, Llyn Foulkes, Gilbert & George, Richard Hamilton, Duane Hanson, Edward Kienholz, Kiki Kogelnik, Barbara Kruger, Tim Noble & Sue Webster, Raymond Pettibon, Michelangelo Pistoletto, Richard Prince, Martial Raysse, Ed Ruscha, Niki de Saint Phalle, Sturtevant...

07/2023

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Biographies

L'égérie rebelle de Franz Liszt

Sublime, intelligente et cultivée, Marie d’Agoult figure parmi les femmes les plus admirées du Tout-Paris. La fine fleur de l’aristocratie se presse dans son salon où le bel esprit du romantisme brille sous l’éclat de la verve de Sainte-Beuve, d’Eugène Sue, d’Alfred de Vigny… Mariée au comte d’Agoult, mère de deux fillettes, elle a tout, sauf le bonheur absolu... Un jeune pianiste de génie, Franz Liszt, va exaucer son rêve d’"amour inconditionnel" longtemps caressé. Très ardent, très exalté, très pieux, il illumine la morosité de ses jours, lui insuffle sa passion : "Vous n’êtes pas la femme qu’il me faut, vous êtes la femme que je veux." Elle sera sa muse, son égérie, la mère de ses enfants, mais aussi l’incomprise. Lors de leurs pérégrinations, ils sillonnent les sommets des Alpes suisses avant de s’installer, confiants, à Genève. Ce couple peu conventionnel et décrié fuira les regards hostiles pour les terres chaudes et fécondes de l’Italie, tout en fréquentant abondamment écrivains et artistes. Chopin, George Sand, Lamartine, Victor Hugo, Rossini, Hortense Allart, Ingres, Sainte-Beuve, Bartolini parmi d’autres croisent leur chemin. Mais au-delà de l’effervescence passionnelle et des nombreux chassés-croisés, Marie d’Agoult parviendra-t-elle à donner un sens à sa vie ?

10/2023

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Actualité et médias

L'égérie. L'énigme Claude Chirac

Claude Chirac est une femme en titane qui a tout vu, tout entendu, tout vécu, tout partagé au côté d'un père dont elle a épousé le destin, voilà plus de vingt ans, de l'Hôtel de Ville de Paris à Matignon, de la rue de Varenne à l'Elysée. Son parcours a tous les attributs du romanesque : c'est celui d'une petite fille issue d'une famille de notables qui, couvée par son père, a su forcer les portes du pouvoir et s'y imposer, surmonter les défaites, traverser les épreuves, briser ceux qui ont tenté de lui barrer la route, balayant les jalousies et les moqueries jusqu'à la joie des victoires de 1995 et de 2002. Renaud Revel nous révèle les secrets de son entrée en politique contre les vieux tenants de la chiraquie, son apprentissage aux Etats-Unis de l'art de la communication qui influença tant son père, du choix des costumes à l'utilisation d'un prompteur. Peu à peu, ses talents et son caractère bien trempé ont fait d'elle " l'homme indispensable " : conseillère politique, bodyguard, confidente, coach et psychologue d'un président qu'elle connaît mieux que personne et sur lequel elle a eu une influence croissante. Un cas unique sous la Ve République. L'Egérie dresse le portrait intimiste de cette conseillère de l'ombre mais aussi et surtout celui d'une femme à poigne, décidée à accompagner Chirac jusqu'au bout du chemin qu'il s'est tracé.

01/2007

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Littérature française

Poupou la Tubarde. Le journal intime d'une sixties

Adolescente, insouciante dans cette période "yéyé" des années 60, "Poupou" apprend brutalement qu'elle est atteinte de la tuberculose. Elle doit quitter sa Normandie natale et partir en sanatorium, où elle subira un traitement médical difficile, puis une intervention chirurgicale. Cette situation l'obligera à passer de l'enfance à l'âge adulte. Elle découvrira la vie en communauté, l'indépendance et la responsabilité de sa vie. Elle rencontrera de grandes amitiés et aussi son premier amour. Tiré d'un journal intime, c'est un récit émouvant, mais qui, malgré les problèmes et les difficultés causés par la maladie et le confinement, est plein d'humour, insouciant et surtout optimiste.

06/2020

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Musique, danse

New York Sixties. De Simon & Garfunkel au Velvet underground

Sur les décombres de la beat generation, des protest-singers, des éphémères idoles du college rock et des girls groups (les Shangri La's venaient de là-bas), une faune bizarre dans son anti-conformisme et sa diversité d'inspiration bâtissait disques après disques le nouveau son de la ville. Ils s'inspiraient de leurs aînés du folk et du blues, mais y insufflaient l'énergie prométhéenne du rock tout en s'éclatant dans toutes les directions (folk-rock, blues-rock, jazz-rock ou protest-song dadaïste à la Fugs, les Mothers Of Invention de là-bas). Ils jouaient dans les mêmes lieux, le Nite Owl Café, le Club Au Gogo, le Café Wah, le Gaslight, le Gerd's Folk City, le Bitter End, le Village Gate, qui avaient vu débuter des folk-singers empruntés ou gueulards, des plus connus (Dylan) aux plus obscurs (tous ces Llewyn Davis oubliés). New York Sixties donc : quatorze groupes, un duo et un chanteur, tous new-yorkais (ou assimilés) dont on narrera l'histoire, sans oublier la figure totémique de Dylan - new-yorkais du Minnesota - qui n'apparaîtra dans ces pages que comme un deus ex machina. Pour le reste, les Four Seasons, le Lovin' Spoonful, Simon & Garfunkel, les Young Rascals, Tommy James & The Shondells, le Blues Project, Vanilla Fudge, les Blues Magoos, le Band, le Paul Butterfield Blues Band, les Fugs, le Velvet Underground, Tim Hardin, Neil Diamond, Jimi Hendrix ; jusqu'à Blood Sweat And Tears et des groupes moins connus de cet underground new-yorkais qui allait jeter les bases du punk-rock américain. New York City / New York Sixties. Le jeu de mots est facile, mais la scène rock de ce New York des années 60 méritait bien un livre et c'est chose faite.

04/2019

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Histoire de la musique

London Sixties. L'essentiel de la pop culture anglaise

"C'est grâce aux Beatles que je suis devenu au collège, le premier de la classe en anglais. Avant leur arrivée, mes notes n'étaient pas meilleures que dans les autres matières ; mais j'avais envie de savoir ce que racontaient leurs chansons, et à quoi ressemblait le pays d'où ils venaient". Puis c'est en juillet 1965 que l'auteur s'expatrie à Londres afin de poursuivre ses études, d'où il reviendra diplômé de la Chambre de Commerce Britannique. Etudiant le jour, il consacre le reste de son temps à hanter les quartiers de Soho, Chelsea, et tous les endroits de Londres où il se passe quelque chose, musique, mode, culture pop. Il assiste aux concerts des groupes évoqués dans cet ouvrage, et de bien d'autres, s'imprègne du mode de vie à l'anglaise, s'habille à Carnaby Street. En plus de ses souvenirs, il a noué des amitiés qui lui ont permis de raconter ces deux années qui l'ont marqué à jamais.

09/2023

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Musique, danse

Dans l'ombre des Beatles. Carnets d'un attaché de presse dans le tourbillon rock des sixties

Derek Taylor fut l'attaché de presse des Beatles durant l'année 1964, puis dirigea le service de presse d'Apple Corps de 1968 à 1970. Entre-temps, basé en partie aux Etats-Unis avec sa famille, cet ex-journaliste londonien travailla pour bon nombre de groupes californiens, à commencer par les Byrds et les Beach Boys. Ce livre aux allures de carnet de bord, écrit "à chaud" ou presque, au début des années 70, raconte cette odyssée. On y croise pêle-mêle Peter, Paul & Mary, David Crosby, Brian Wilson, Captain Beefheart ou Mae West (! ), et surtout les Beatles à deux périodes charnières de leur fulgurante carrière : leur tournée américaine de 1964, et les années Apple (dont Taylor restitue avec truculence la vie de bureau ! ), apothéose et chant du cygne des Fab Four. Un document inédit unique en son genre, érudit et intime, insolite, souvent échevelé, et d'un humour perfidement british.

10/2019

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Théâtre - Pièces

Oh ! pardon tu dormais...

Chanteuse, comédienne, fan des sixties, mère de famille ou égérie sulfureuse, diariste ou écrivain, Jane Birkin a tous les dons. Ecrite avec une force et une justesse rares, cette comédie dramatique est à l'image de la vie : un couple s'aime et se déchire, une union se brise pour rien, à cause d'un rien. D'un besoin de se rassurer, d'entendre un mot qui ne vient pas... Chacun affûte ses poignards, prisonnier d'une nuit d'insomnie et de solitude à deux. Au matin, la rupture est consommée. Une rupture pathétique et tristement ordinaire. Ce texte a inspiré à Etienne Daho, ami et complice artistique de longue date, l'un des albums les plus attendus de l'année : Oh ! pardon tu dormais... réunit des chansons originales de Jane Birkin, mises en musique et produites par Etienne Daho.

11/2020

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Histoire internationale

Hadja Rabiatou Sérah Diallo. Vie et combats d'une égérie syndicale

Le parcours de Hadja Rabi est riche et varié. Après avoir abandonné ses études à cause de difficultés familiales, elle choisit l'option secrétariat. Elle deviendra plus tard secrétaire générale de la Confédération nationale des travailleurs de Guinée (CNTG), syndicat qu'elle intègre en 1968. Elle se révélera au grand public lors des événements de 2006 et 2007. Dès lors, on commença à s'interroger sur sa vie et son parcours. Pour répondre à ces questions, ce livre restitue la vie et le combat syndical de Hadja Rabi, son parcours professionnel, ses nominations au sein du Conseil national de la transition (CNT) et du Conseil économique et social (CES). Il s'appuie sur de nombreux témoignages sur les événements qui se sont succédé de 2006 à 2015.

01/2019

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Mode

Over 50 with style. Egérie qui rit, muse qui s'amuse

Quinqua, et alors ? Karina Vigier, cheffe d'entreprise et influenceuse mode, propose une nouvelle vision de la femme "over 50 ? ! Aujourd'hui en France, une femme sur deux a plus de cinquante ans. Or les "quinquas' ne sont plus celles d'il y a quelques années : exit l'image de mamie ! Elles sont devenues incontournables et expriment leur personnalité. Dans le domaine de la mode, Karina Vigier fait voler en éclat tous les clichés en proposant une autre vision de la femme "over 50 : libérée, fashion, active et séduisante. Avec une vraie différence : le style ! " J'ai eu le déclic le jour de mes 51 ans, en cherchant sur le net des blogueuses de mon âge. Mais en France, je n'ai rien trouvé de convaincant... Il n'y a rien qui soit à la fois professionnel, fashion, inspiré et inspirant. " Cheveux grisonnants, rides assumées, look affirmé et tendance : Karina change l'image de la femme "over 50 et marque les esprits à travers ses looks trendy, ses lunettes oversize, son tempérament et son élégance naturelle. Très active sur Instagram et TikTok, elle partage une autre vision de ce très bel âge. Dans son livre, Karina nous raconte son histoire personnelle avec la mode, donne des conseils en styles, propose des alternatives intéressantes et inspirantes, valorise le slow fashion, donne de bonnes adresses (entre autres de dépôts-vente). " Je veux créer la différence et aider chaque femme à assumer son âge, son corps et tout ce qui va avec ! " Un anti-guide mode inspirant... pour toutes générations confondues ! A découvrir pour s'inspirer et se libérer !

09/2022