Recherche

Le miroir voilé. Et autres écrits sur l'image

Extraits

ActuaLitté

Beaux arts

Le miroir voilé. Et autres écrits sur l'image

Devant un film de Jean Cocteau ou de Pasolini, devant un scénario de Jacques Prévert ; devant les photos de Georges Azenstarck, celles des prêtres-ouvriers par Joël Peyroux, celles des albums de familles en banlieue ; devant les toiles de Patrice Giorda ou d'Ernest Pignon-Ernest mais aussi devant une page des Cantos d'Ezra Pound ou d'un texte d'Antonin Artaud, qui ne s'est posé la question : qu'est-ce qu'on y voit ? Et plus interrogateur encore : qu'est-ce qu'on y lit ? Les sources d'inspiration, d'enthousiasmes ou de fureur de Gérard Mordillat sont nombreuses. Et c'est bien l'oeil qui toujours a nourri sa littérature. Ce recueil prend les ouvres à bras-le-corps, les dissèque, les malmène, pour en livrer toute la profondeur. Homme de lettres et homme d'images, Gérard Mordillat nous livre ici son regard de critique, au sens le plus noble du terme, avec la force et la fougue que l'on trouve dans ses romans. Au regard de textes écrits séparément mais tous gouvernés par cette même question : le mot et l'image seraient-ils frères de sang de l'écriture ? Gérard Mordillat interroge les ouvres picturales, photographiques, littéraires ou cinématographiques qui, depuis toujours, sous-tendent et ses films et ses livres.

01/2014

ActuaLitté

Essais

Ecrits sur l'image

Ancien rédacteur en chef des Cahiers du Cinéma, Alain Bergala est critique de cinéma mais aussi un enseignant, pédagogue et grand spécialiste de l'image fixe. Il a écrit de nombreux textes critiques sur la photographie depuis 1976. L'objectif de cet ouvrage est de rassembler et de rendre accessible à nouveau, une sélection de textes importants parus dans les Cahiers du Cinéma et les Cahiers de la photographie de 1976 à 2020 choisis par l'auteur lui-même avec la complicité d'Agnès Sire. Alain Bergala a créé notamment la collection Ecrit sur l'image aux Cahiers du Cinéma associant un écrivain à un photographe. Parmi les contributions les plus marquantes, elle a donné lieu au premier ouvrage de Sophie Calle, Suite vénitienne, en 1983. Alain Bergala a écrit de nombreux textes pour cette collection tels que Les absences du photographe (1984) à propos de Raymond Depardon, véritable tournant dans l'histoire du médium photographique. L'ouvrage comprendra également d'autres contributions parues dans plusieurs revues et monographies sur des photographes contemporains depuis les années 1980 jusqu'à aujourd'hui parmi lesquels Marie Bovo, Robert Frank, William Klein, Sergio Larrain, Bernard Plossu, Denis Roche, Weegee... Ces textes seront répartis selon trois axes thématiques : l'image absente, l'acte photographique et la relation au modèle, ainsi que les liens entre photographie et cinéma. Cette dernière partie sera principalement constituée d'entretiens à bâtons rompus avec des cinéastes notamment un long et remarquable échange avec Wim Wenders, ainsi qu'une sélection d'essais sur plusieurs réalisateurs dont Abbas Kiarostami. Son approche du médium photographique à travers les prismes de l'image fixe et de l'image mouvement, ouvre sur des points de vue inédits. Avec l'éclairage des connaissances actuelles, ces écrits soulèvent de nombreuses questions qui résonnent encore aujourd'hui fortement dans la pratique des photographes contemporains.

10/2021

ActuaLitté

Compositeurs

Le Parfait Wagnérien et autres écrits sur Wagner

Hormis Pygmalion, dans sa version cinématographique My Fair Lady, l'oeuvre de Bernard Shaw est aujourd'hui presque complètement inconnue du public français. Parmi les mélomanes, rares sont ceux qui ont lu le Parfait wagnérien ou qui en connaissent même l'existence ; plus rares encore ceux qui savent que ce célèbre essai était le fruit d'une familiarité professionnelle avec la musique. C'est en effet comme critique musical, et rapidement l'un des plus talentueux d'Europe, que Shaw est entré dans la carrière journalistique et littéraire. Pendant près d'une vingtaine d'années (de 1876 à 1894), il a tenu avec un brio croissant une chronique musicale régulière dans la presse londonienne ; et même lorsqu'il cessa cette activité, il n'en continua pas moins à publier, de temps à autre, des articles marquants. Wagner et les interprètes wagnériens de son temps constituant le massif central de ses écrits sur la musique, ceux qui en traitent ont été ici rassemblés. Mais cette anthologie ne devrait pas intéresser seulement les wagnériens. Comme, dans les articles de Shaw, Wagner voisine souvent avec d'autres compositeurs précédents ou contemporains ; et que ses principaux interprètes outre-Manche, tant à l'opéra qu'au concert, venaient principalement de l'étranger et s'illustraient aussi dans d'autres répertoires, c'est une large part de la création et de la vie musicales européennes dans la seconde moitié du XIXe siècle qui s'y trouvent évoquée par un critique d'une indépendance de jugement et d'une verve incomparables.

02/2022

ActuaLitté

Littérature française

L'écrit dans le miroir

"A un moment clé de sa vie, à bout de lui-même, la réalité se fait jour pour lui, de l'ambiguïté de son désir qui sous-tend sa vie comme son intimité. Ultime définition de soi, quand il faut affronter les âmes dont on est fait ; guidé en cela par une promesse de renaissance, débarrassée des mensonges".

01/2023

ActuaLitté

Poésie

Le mur dans le miroir et autres poèmes

Célèbre, célébrée, parfois vénérée, la poésie de Yannis Ritsos est pourtant encore largement méconnue et sans doute rarement perçue dans toute son amplitude et toute sa complexité. Le passé militant de l'auteur, son combat sans défaillance, ont orienté la lecture de l'oeuvre et en ont réduit sensiblement la portée. Comme l'indique Dominique Grandmont dans une préface qui fera date, "peu de poètes ont été aussi traduits que lui à travers le monde. Peu de poètes ont comme lui connu pareille célébrité de leur vivant. Pourtant, il n'eut de cesse de dénoncer ce malentendu de la gloire dont il sait que dépend l'avenir de son oeuvre, ne serait-ce que pour lui permettre de constituer un recours au-delà de son existence propre, et de convertir en une revanche générale la dure école de l'adversité. Sans doute se doit-il de prendre position. Elle représente ce qu'il a de plus authentique à offrir. Mais il dépend de lui que cette position ne se réduise pas à une posture, s'il entend faire de la poésie une entreprise tenace et méthodique de désaliénation, Yannis Ritsos ne cessera d'opposer le poème au slogan, et restera fidèle à cet engagement personnel sous son engagement proclamé".

01/2001

ActuaLitté

Théâtre

Le souffleur inquiet. Et autres écrits sur le théâtre

Ce volume rassemble les articles critiques et théoriques de Jean-Marie Piemme publiés dès 1984 sous le titre Le Souffleur inquiet dans la revue Alternatives théâtrales. Produire et transmettre le meilleur de la pensée, fournir et faire passer les idées les plus exigeantes et les plus aiguës, dans un langage qui, lui, doit demeurer accessible à tous, tel est le paradoxe du « souffleur inquiet », condamné à se faire pédagogue, c’est-à-dire, tout simplement, à se faire entendre. Dans son devoir d’inventaire et de redéfinition, cet essai de Jean-Marie Piemme anononce à bien des égards L’Exhibition des mots (1992) et Le Théâtre est-il nécessaire ? (1997) de Denis Guénoun, ou encore À quoi sert le théâtre ? (2003) d’Enzo Cormann.

10/2012

ActuaLitté

Religion

Autres écrits

Ce quatrième et dernier tome de l'oeuvre complète de Marcel Van étonne par l'originalité et la diversité des écrits qui y sont proposés. "Autres Ecrits" ne peut laisser le lecteur indifférent. Ses poésies invitent à la méditation et à la prière. Sa dévotion à saint Alphonse et ses lettres à Jésus montrent l'exemple d'une intimité profonde avec les interlocuteurs célestes. Ses réponses spontanées aux questions posées par son père spirituel, le père Antonio Boucher, guident dans la foi et l'espérance. Le rassemblement de ces écrits épars, jusque là inédits, enrichit et finalise une oeuvre qualifiée de "trésor" par le père qui a accompagné cet "Apôtre caché de l'Amour" au cours de sa vie. "Une étoile s'est levée en Orient qui appartient à une constellation précise du firmament catholique et qui offre aux mages de l'Orient et de l'Occident une lumière qui conduit au Messie des Nations". Cette conclusion du Cardinal Marc Ouellet, à l'issue de la lecture des écrits authentiques de Marcel Van, illustre la profondeur et la pureté de l'héritage que Marcel Van nous a laissé à travers les pages qu'il a confiées à son père spirituel. Voici le quatrième volume des Oeuvres Complètes de Marcel Van (1928-1959) en réponse au voeu du pape Jean-Paul II de recueillir la mémoire des témoins et des martyrs de la foi du XX ème siècle. Il fait suite aux Correspondances (2001, 2006, 2014, 576p). Deux autres volumes, Autobiographie et Colloques, sont parus chez le même éditeur.

02/2014

ActuaLitté

Psychologie, psychanalyse

Autres écrits

PAS-A-LIRE. Définition lacanienne de l'écrit. Quelque chose comme "Chien méchant", ou "Défense d'entrer ". Voire : " Lasciate ogni speranza ". Disons que c'est un défi, fait pour tenter le désir. Lacan résumait d'une phrase la leçon des Ecrits : " l'inconscient relève du logique pur, autrement dit du signifiant". Les Autres écrits enseignent de la jouissance qu'elle aussi relève du signifiant, mais à son joint avec le vivant ; qu'elle se produit de "manipulations" non pas génétiques mais langagières, affectant le vivant qui parle, celui que la langue traumatise. Il s'ensuit : que la jouissance, cynique comme telle, ne condescend au désir que par la voie de l'amour ; qu'elle fait obstacle à toute programmation du rapport sexuel ; que, féminine, elle répugne à l'universel et s'accorde à l'infini ; que, phallique, elle est "hors-corps" ; et autres théorèmes jusqu'alors inouïs dans la psychanalyse. On n'en trouvera pas le répondant dans le génome, dont le décryptage pourtant fait promesse, de noces nouvelles du signifiant et du vivant. On pressent l'avènement du self-made-man. Nous l'appellerons : LOM du XXIe siècle. Ce recueil pourrait être son viatique. A le déchiffrer, on saura mieux y faire avec les symptômes inconnus de demain.

04/2001

ActuaLitté

Littérature française

Le Blé en herbe et autres écrits

Claudine à l'école est le grand succès de mars 1900. Le livre est signé Willy. On sait généralement qu'il s'agit du pseudonyme d'Henry Gauthier-Villars, qui l'utilise pour signer les productions de l'atelier qui lui écrit ses ouvrages. Cette fois, pourtant, le texte sort du lot. Il ne ressemble à rien de connu, la langue est nouvelle, le ton insolent, le propos scandaleux. C'est qu'il n'est pas de la plume d'un des scribes habituels de Willy : il est de sa jeune femme, Sidonie-Gabrielle, née Colette. Colette : il faudra attendre 1923 et Le Blé en herbe pour que ce nom apparaisse seul sur la couverture d'un livre. Avant cela, il y aura eu d'autres "Willy" , des "Colette Willy" et même des "Colette (Colette Willy)" . Mais on a vite compris. Catulle Mendès écrit à Colette : "vous avez créé un type" . Claudine en effet est un type, et elle deviendra un mythe. Colette en créera d'autres : celui de Sido, sa mère, "le personnage principal de toute [s]a vie" ; celui de Gigi, jeune fille élevée pour devenir une femme entretenue et qui échappe à ce destin ; et celui de Colette elle-même, qui se construit au fil de plusieurs vies - elle fut danseuse, mime, actrice, journaliste, directrice d'un institut de beauté, publicitaire... comme si la littérature ne pouvait suffire à lui assurer l'indépendance et la liberté qui sont, avec l'aptitude au plaisir, ses valeurs les plus hautes. Des tenues succinctes portées sur la scène du Moulin Rouge à la croix de grand-officier de la Légion d'honneur reçue en 1953, la ligne droite n'est pas le chemin le plus court. Mais l'oeuvre de Colette s'est nourrie de ce sinueux parcours. Colette appelle "littérature" tout ce qu'elle n'ai me pas : l'emphase, la "ciselure" et les idées générales, qui lui vont aussi mal, dit-elle, que les chapeaux empanachés. L'année du Blé en herbe, elle déclare à Simenon : "Supprimez toute la littérature, et ça ira". "C'est le conseil qui m'a le plus servi dans ma vie" , dira le romancier. C'est aussi ce qui préserve l'oeuvre de Colette du vieillissement. L'ouverture de Chéri, en 1920, a époustouflé les lecteurs. Cent ans plus tard, on l'admire toujours. Mais le style ne serait rien s'il n'était au service d'un regard d'une extraordinaire sensibilité. Colette, nous dit Antoine Compagnon, rend présents "le monde de l'enfance, l'étoffe de la sensation, l'émotion de la mémoire" . On la crédite aussi d'avoir été "la première femme qui ait vraiment écrit en femme" (A. Maurois), la première à explorer ainsi les amours adolescentes (Le Blé en herbe), à entretenir une réelle connivence avec la nature et "les bêtes" , à poser ce qu'on appellera la question du "genre" (dans Le Pur et l'Impur, en 1941), etc. Mais ce sont ces trois domaines - l'enfance, la sensation, la mémoire - qu'il faut retenir si l'on veut lui rendre justice. Elle les partage avec Proust, dont elle admira

02/2023

ActuaLitté

Sports

Hagakure. Ecrits sur la voie du samouraï

Le Hagakure, qui fut écrit au début du XVIIIe siècle, rassemble des préceptes, leçons et épisodes historiques liés à la voie du samouraï. Ce livre fut dicté par un samouraï devenu moine, Tsunetomo Yamamoto, à l'un de ses disciples, Tashiro Tsuramoto, qui compila les récits de son maître dans quelque onze volumes. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, aucun livre n'a été condamné avec autant de véhémence que le Hagakure car il serait à l'origine de l'engagement aveugle des jeunes soldats japonais à se précipiter dans la mort plutôt que de connaître le déshonneur de la défaite. Récemment, en 2000, le livre fut encensé par le cinéma dans Gost Dog, la Voie du Samouraï de Jim Jarmusch avec Forest Whitaker. Hagakure fait partie des grands classiques du bushidô, la voie des samouraïs.

12/2005

ActuaLitté

Philosophie

De l'esprit géométrique. Ecrits sur la Grâce et autres textes

"Il ne faut pas guinder l'esprit ; les manières tendues et pénibles le remplissent d'une sotte présomption par une élévation étrangère et par une enflure vaine et ridicule au lieu d'une nourriture solide et vigoureuse. Et l'une des raisons principales qui éloignent autant ceux qui entrent dans ces connaissances du véritable chemin qu'ils doivent suivre est l'imagination qu'on prend d'abord que les bonnes choses sont inaccessibles en leur donnant le nom de grandes, hautes, élevées, sublimes. Cela perd tout. Je voudrais les nommer basses, communes, familières : ces noms-là leur conviennent mieux ; je hais ces mots d'enflure. ". .

10/1999

ActuaLitté

Littérature française

L'image brisée et autres bizarreries

Dans L'image brisée et autres bizarreries, le dosage mêle les éléments de la terre et du ciel. Les flots déchaînés accueillent la fureur et la colère des hommes désemparés sur une frêle embarcation, la gargouille songe à cracher tout son fiel sur les passants, les bûches qui se consument dans l'âtre libèrent des vengeances de jadis et le fossoyeur berce les morts d'un paisible cimetière tandis que les guetteurs, perchés sur leur mirador, brûlent leurs souvenirs qui vacillent telle cette bougie qui hypnotise le solitaire. Autre guetteur, attentif en son donjon et femme esseulée qui, elle aussi, se noie en ses fantasmes torrides. Ensuite, des rivières charrient une pollution et des êtres, venus d'ailleurs, se targuent d'écrire l'histoire d'une Rolls enfouie dans un passé cataclysmique. Enfin, l'amour d'un homme pour l'image de sa belle rejoint les fantômes argentiques des albums de famille. L'été d'une vie s'achève.

10/2020

ActuaLitté

Beaux arts

Lettre à Henri Matisse. Et autres écRits sur l'art

"Je vous écris assis sur un tas de ruines. Le vent venu de l'Est fait trembler les chênes hauts dans le ciel. Il soulève une poussière d'or et des platanes aux racines meurtries. Le vent et des hommes de plus en plus jeunes à califourchon sur un muret. La mer, là-bas. Blanche, verte, bleue. Une chevelure dérangée par les caprices de la lune. Les bruits de la ville se retirent laissant au vent sa musique sans harmonie. Quelque chose de moderne. Des gifles, des claques, des draps gonflés se déchirent. Tanger tangue. Des têtes retenues par les mains. Le ciel est d'un bleu inquiétant. Ce bleu-là, vous allez l'adopter".

10/2013

ActuaLitté

Psychologie de l'enfant

Le génie de l'être et autres écrits

Cet ouvrage retrace l'itinéraire d'une exploration singulière de l'âme humaine. L'auteure a consacré sa vie à l'accompagnement thérapeutique et pressenti que nous sommes habités, même sans le savoir, par le désir de retrouver la jouissance de notre nature consciente. La profondeur de nos blessures d'enfance et la rigidité de nos structures d'adaptation rendent nécessaire un important travail sur soi. Dans ce chemin de réalisation, elle a élaboré des outils de compréhension inédits que confortent les plus récentes découvertes en neurosciences affectives, questionnant par exemple le sens des dynamiques menant à la répétition de situations traumatisantes. L'auteure constate que la croyance du " Mal en l'Homme " est fortement enracinée dans nos mémoires collectives, mais qu'elle n'a pas pénétré l'âme de l'enfant. Elle nous invite à mettre en cause toutes les formes d'abus et de maltraitances, mais aussi les torsions et manipulations infligées aux enfants au nom de l'obéissance et de l'éducation au refoulement. Au-delà des hypothèses posées par les théoriciens de l'attachement, aujourd'hui largement acceptées, ou de la découverte plus récente du rôle des neurones miroirs dans la capacité du tout-petit à éprouver de l'empathie, elle nous propose de reconnaître en l'enfant l'expression d'une sensibilité agissante. Ce corpus d'une rare cohérence intéressera toute personne désireuse de comprendre les ressorts de nos mécanismes dits inconscients et de progresser dans la connaissance des enjeux de nos histoires familiales et personnelles. A fortiori, il éclairera celles et ceux qui ont pour vocation d'accompagner leur patientèle sur un chemin de réalisation. Car tout au fond, nous restons plénitude, conscience, amour et vérité – et c'est sur ces dispositions naturelles que l'auteure du Génie de l'être fondait sa qualité d'écoute.

04/2021

ActuaLitté

Littérature française

Le miroir-autre

Le miroir autre est l'image réfléchie par l'autre dans mon propre miroir, celui qui vient à ma rencontre me ressemble dans la différence, diffère dans la reconnaissance et m'invite à l'Amitié. Là où l'image renvoyée nous est par trop étrangère, commence la dérive. Solange, jeune enseignante varoise, refuse le désert du miroir danois. Peuplé par les activités, les relations, les embryons d'amitiés qui se forment et se dissolvent comme par enchantement, ce désert est un enfer. Comment y survivra-t-elle ? Tous ses gestes, toutes ses tentatives sont des S.O.S. Sérioja les entend bien, mais saura-t-il prendre la décision qui s'impose ou faudra-t-il que le corps de Solange les alarme assez pour qu'ils osent...

06/2014

ActuaLitté

Ethnologie

L'autre face de la lune. Ecrits sur le Japon

« […] Pour qui aborde l’histoire, non pas, si j’ose dire, par la face visible de la lune, l’histoire de l’ancien monde depuis l’Egypte, la Grèce, et Rome, mais par cette face cachée de la lune qui est celle du japonologue et de l’américaniste, l’importance du Japon deviendrait aussi stratégique que celle de l’autre histoire, celle du monde antique et de l’Europe des temps archaïques. Il faudrait alors envisager que le Japon le plus ancien ait pu jouer le rôle d’une sorte de pont entre l’Europe et l’ensemble du Pacifique, à charge pour lui et pour l’Europe de développer, chacun de son côté, des histoires symétriques, tout à la fois semblables et opposées : un peu à la façon de l’inversion des saisons de part et d’autre de l’équateur, mais dans un autre registre et sur un autre axe. C’est donc […] dans une perspective beaucoup plus vaste que le Japon peut nous sembler détenir certaines des clés maîtresses donnant accès au secteur qui reste encore le plus mystérieux du passé de l’humanité ». Claude Lévi-Strauss.

04/2011

ActuaLitté

Critique

Le Vert Paradis. Et autres écrits

Féministe engagée, fondatrice de la revue littéraire la plus importante d'Amérique latine, traductrice de Virginia Woolf, amie de Jorge Luis Borges, Albert Camus et Rabindranath Tagore, qu'elle publia au sein de sa maison d'édition, Victoria Ocampo est une figure incontournable de la vie intellectuelle argentine du XXe siècle. Née dans une famille aristocratique, cette femme vivant pour et par les livres n'a cessé de se raconter à travers la littérature. Admiratrice de Proust, elle témoigne avec une rare finesse dans Le Vert Paradis de la façon dont les lectures de son enfance - Emily Brontë, Dickens, Verne, Racine, la comtesse de Ségur, Poe... - ont marqué sa sensibilité. Dans 338171 T. E. (Lawrence d'Arabie), elle partage sa lecture enflammée de T. E. Lawrence, auteur atypique éperdu d'absolu qui, comme elle, ne put jamais se résoudre à distinguer l'écriture de l'action. Introduits par Silvia Baron Supervielle, elle-même Argentine francophone, vivant à Paris, romancière, poète et traductrice, notamment de Borges et de Cortázar, la plupart des écrits de Victoria Ocampo rédigés directement en français, langue qu'elle maîtrisait à la perfection, sont ici pour la première fois réunis. Victoria Ocampo, écrivaine argentine, a fondé la revue Sur (Sud) en 1931 à Buenos Aires, puis une maison d'édition du même nom, publiant les plus grands auteurs du XXe siècle.

03/2023

ActuaLitté

Littérature étrangère

Le Lasso & autres écrits

"Les livres de Jaime de Angulo ont été admirés par un grand nombre d'écrivains au fil des ans, y compris Ezra Pound, William Carlos Williams, Marianne Moore, Robert Duncan, Allen Ginsberg et Gary Snyder. Leur valeur littéraire intrinsèque est, indubitablement, une des raisons de cette admiration. Mais c'est dans ce qu'ils reflètent de l'entrelacement de ses activités nombreuses — d'ethnologue et linguiste, de romancier, conteur, essayiste et poète — que nous discernons la véritable singularité de l'auteur".

09/2018

ActuaLitté

Musique, danse

Tchaikovski au miroir de ses écrits

Tchaikovski fut sa vie durant un infatigable épistolier ainsi qu'en témoigne sa surabondante correspondance riche de plus de cinq mille lettres répertoriées, le plus souvent fort circonstanciées. On y découvre une mine de renseignements passionnants tant sur lui-même et sa manière de composer, que sur ses confrères, ses opinions politiques, philosophiques, religieuses, littéraires et musicales. L'immensité de cet héritage épistolaire, que sont venus étayer des extraits de ses journaux personnels ainsi que certains de ses articles musicaux parus dans la presse de l'époque, imposait une sélection judicieuse, organisée ici selon une approche thématique. L'enfant s'y manifeste à partir de lettres et poèmes écrits directement en français, témoignage touchant de l'imprégnation de notre culture dès son plus jeune âge avant de laisser place à l'homme privé, au compositeur, au critique, au professeur ou à l'amateur d'art et de lettres. Ces écrits révèlent l'étendue de la culture de Tchaikovski, sa curiosité inlassable, son goût des voyages, son besoin de s'exprimer sur les sujets les plus profonds, son étonnante attention à ses correspondants, son extrême lucidité sur lui-même et sur les autres, sa facilité aussi à parler de lui à l'occasion de moments cruciaux ou simplement anecdotiques de son existence. Il en ressort un autoportrait sans fard, dépourvu de complaisance, d'une personnalité très riche, autrement complexe et intéressante que l'image excessivement sentimentale que l'on s'est souvent complu à donner de lui. André Lischke qui a assuré le choix, la présentation et la traduction de ces écrits est l'auteur d'une importante monographie consacrée à Tchaikovski, saluée unanimement par la critique et couronnée par quatre grands prix (Académie Charles Cros, Académie de Beaux-Arts " prix Kastner-Boursault ", Prix des Muses, Prix de la critique musicale).

09/1996

ActuaLitté

Psychologie, psychanalyse

Reflets de miroir et autres doubles

Ce livre a été imprimé pour vous, à l'unité. Son contenu est fidèle à l'oeuvre originale. Seule sa forme peut parfois en différer par certains décalages d'aspect mineurs et par sa couverture adaptée à la présente édition. Les Presses universitaires de France, en associant technologie numérique et pérennité de la pensée, sont heureuses de faire revivre cet ouvrage extrait de leur fonds éditorial des titres en voie d'épuisement, dans son format d'origine et sur papier, afin de satisfaire votre demande dans les meilleures conditions de confort de lecture.

05/1993

ActuaLitté

Sciences historiques

Le miroir d'Hérodote. Essai sur la représentation de l'autre

Régulièrement la postérité instruit le cas Hérodote : est-il ethnographe ou historien ? Est-il l'historiographe d'un prince ou d'une cité ? S'il est le père de l'histoire, pourquoi ment-il alors comme ne saurait le faire un historien ? Les Histoires- couramment appelées L'Enquête - et la longue suite de leurs interprétations sont un miroir où l'historien n'a jamais cessé de regarder, en fait de s'interroger sur sa propre identité et sur sa propre activité. Qui est-il, lui aussi ? Mais miroir s'entend aussi en d'autres sens. Parlant des Barbares, les Histoires sont ce miroir en négatif tendu aux Grecs. Ainsi les Scythes, nomades étonnants pour des Grecs, hommes de la cité. Manière de revenir, grâce à eux, sur la question de l'ethnographe et de l'historien. Le miroir, c'est encore la représentation du monde et du passé proche qu'Hérodote construit : parcourant et racontant le monde, à la fois rhapsode et arpenteur, il le met en ordre dans un espace grec du savoir. Manière donc, à partir du texte même de l'oeuvre, de reprendre la question de la place de l'historien et de son pouvoir.

05/2001

ActuaLitté

Histoire de la danse

Quand l'image performe. Comment imager la danse et faire danser l'image ?

Ce livre regroupe un ensemble d'articles écrits depuis plus de vingt ans, la plupart publiés en ligne et quelques inédits. Il prolonge l'expérience menée en tant qu'enseignant à l'Ecole nationale supérieure de la Photographie (ENSP) d'Arles, dans le séminaire "? Danse, Performance, Images ? ". Il met en lien la photographie, le plus dynamique des arts visuels, avec danse et performance, tenant le même rôle au sein des arts vivants. La double question fondamentale à l'origine de ce livre ? : comment imager la danse et faire danser l'image ?? Aux marges des sciences humaines, entre arts vivants et arts plastiques, chorégraphes et plasticiens installent d'autres scènes pour le corps. L'image performative, qui assume ses tâches documentaires, en fictionnalise aussi les effets. Explorant toutes sortes de champs, elle n'est pas une image spécialiste, elle se nourrit au plus près des effets de corps et des expériences du genre dont elle renouvelle les avancées. Certaines tentatives chorégraphient l'oeuvre d'art et l'exposition. Les protocoles qu'elle instaure dressent d'autres cartographies jusqu'à des formes opératiques. Elle offre d'autres instances incarnées de nomination du monde. Christian Gattinoni est membre de l'Association internationale des critiques d'art (AICA), rédacteur en chef de la revue en ligne www. lacritique. org et conseiller artistique du festival Fictions documentaires. Aux Nouvelles éditions Scala, il a notamment publié Histoire de la critique photographique (avec Yannick Vigouroux), Danse et art contemporain (avec Rosita Boisseau) et Danse contemporaine et opéra.

05/2023

ActuaLitté

Musique, danse

Monsieur Croche. Et autres écrits

Indépendant et incisif, parfois sarcastique, toujours provocant, Debussy a exercé le métier de critique avec une grande liberté. En exprimant des jugements sur les compositeurs de son temps et sur ceux du passé, il révèle quelles sont les oeuvres qui ont nourri sa propre sensibilité.

07/1987

ActuaLitté

Littérature française

SEMMELWEIS ET AUTRES ECRITS MEDICAUX

" Et c'est vers la fin de ces deux années passées dans la chirurgie qu'il écrivit, avec cette pointe de hargne par laquelle se caractérise déjà sa plume impatiente : " Tout ce qui se fait ici me paraît bien inutile, les décès se succèdent avec simplicité. On continue à opérer, cependant, sans chercher à savoir vraiment pourquoi tel malade succombe plutôt qu'un autre dans des cas identiques. " Et parcourant ces lignes on peut dire que c'est fait ! Que son panthéisme est enterré. Qu'il entre en révolte, qu'il est sur le chemin de la lumière ! Rien désormais ne l'arrêtera plus. Il ne sait pas encore par quel côté il va entreprendre une réforme grandiose de cette chirurgie maudite, mais il est l'homme de cette mission, il le sent, et le plus fort est qu'un peu plus, c'était vrai. Après un brillant concours, il est nommé maître de chirurgie le 26 novembre 1846. "

06/1995

ActuaLitté

Pléiades

Oeuvres complètes. Tome 4, Ecrits sur l'art et autres textes

Alouette du parloir. Du surréalisme en ses œuvres vives. Appendices. Éphémérides Surréalistes (Pour un nouvel humanisme). L'Art magique. Constellations. Le La. Le surréalisme et la peinture. Perspective cavalière. Alentours. Inédits. Supplément. Textes retrouvés ( 1938-1948). Textes inédits ( 1921-1952)

05/2008

ActuaLitté

Littérature française

Lettre pour Arabelle et autres textes. Ecrits sur l'art et proses

Une imagerie plus ou moins vague enveloppe René Crevel et en fait quelque chose comme une espèce de personnage dont quelques mots ponctueraient l'existence : surréalisme, homosexualité, tuberculose, révolution, mondanité, suicide. Voilà de quoi ne jamais rencontrer celui qui fut et qui demeure un vivant, un grand vivant, l'insaisissable, le vif, le terriblement vif, qu'on croise et rencontre toujours là où rien, ni lui ni personne, ne l'attend. Comme René Crevel l'écrivait lui-même en 1925 : "Quelle accumulation d'épithètes ne supporterais-je point ? Je ne suis d'aucune catégorie, mais de toutes. D'une heure à l'autre, je ne me reconnais plus. Donc s'il m'arrive d'agir avec la volonté ou l'impression d'être défini ou définitif, c'est l'erreur forcée". Que l'ensemble des écrits sur l'art et des proses réunis dans le présent volume rendent hommage enfin à cette vivacité, cette liberté, et que chacun puisse enfin se délecter à la découverte de ce plus que vivant.

03/2013

ActuaLitté

Pédagogie

Souvenirs & autres écrits

Le 12 juin 2011, à l'initiative de certaines des Fédérations départementales de la Libre-Pensée, un rassemblement a été organisé autour de la tombe de Ferdinand Buisson, à Thieulloy-sur-Oise. S'y associèrent des représentants des radicaux de gauche, et bien entendu de Théolib, qui a déjà réédité plusieurs titres de Ferdinand Buisson. Chacun apportant sa pierre à sa façon, Théolib a alors préparé cet ouvrage, en souvenir de Ferdinand Buisson, mais où figurent aussi ses propres "souvenirs" - en hommage à Buisson, mais où l'on trouve également l'hommage que lui-même rendit à celui en qui il voyait le modèle de I"`initiateur moral", celui qui était "à la fois son père et son frère" : Félix Pécaut. A partie égale, les textes de Buisson - dont certains inédits - rencontrent ici des articles contemporains, constituant, outre les hommages, trois grands ensembles : l'école de la République, le combat de la Libre-Pensée, enfin "l'unité d'une vie". Pour ce dernier, nous avons fait appel à Martine Brunet. Dans les archives familiales de Ferdinand Buisson, mais aussi dans celles de l'Institut national de la recherche pédagogique, Martine Brunet redécouvrit de nombreux textes inédits, soulignant l'unité des engagements de Buisson. Elle attesta également l'étonnante proximité, chez lui, entre protestantisme libéral et socialisme libertaire, mais l'amitié à l'égard d'Elie et Elisée Reclus l'attestait bien suffisamment... De par sa diversité, ce livre est sans doute le livre à recommander à quiconque veut découvrir la pensée et l'action de Ferdinand Buisson.

11/2017

ActuaLitté

Littérature francophone

Le miroir d'Anabelle et autres récits

Pour Lyonel Trouillot, on ne peut connaître de l'autre "que des moments". Délaissant le roman le temps d'un recueil, l'écrivain se fait novelliste et déploie sa prose, superbe et étonnante de maîtrise, pour décrire autant de fragments de vie où, sur quelques pages, saisissant tel événement crucial, il vrille jusqu'au tréfonds d'une âme ou encore, exaltant tel détail, il dévoile brusquement la réalité d'un être.

02/2021

ActuaLitté

Philosophie

Construire l'ennemi et autres écrits occasionnels

Suite à une conversation dans un taxi new-yorkais avec un chauffeur pakistanais qui ne comprend pas qu'un pays puisse exister sans ennemis, Umberto Eco s'interroge. Après avoir constaté les ravages d'idéologies totalitaires telles que le nazisme ou le fascisme, la société actuelle ressent-elle la nécessité de se définir par rapport à un ennemi et de le diaboliser ? Les Etats renonceraient-ils, aujourd'hui, à l'opportunité de créer de nouveaux boucs émissaires pour renforcer le sentiment d'identité nationale et leur pouvoir ? Puis, à l'occasion de conférences ou d'essais à thèmes qui divertissent autant celui qui parle que celui qui écoute, et qui sont, en somme, des exercices de rhétorique baroque, l'auteur aborde avec jubilation des sujets variés : l'idée de l'absolu, la tragédie d'Anna Karénine, la poétique de l'excès chez Victor Hugo, les divertissements inspirés par les almanachs, "Parlez- moi d'amour", etc. Le grand érudit qu'est Umberto Eco traite dans ces "écrits occasionnels" de questions qui l'intriguent et le passionnent, sans jamais oublier d'amuser son lecteur.

03/2014

ActuaLitté

Pléiades

Les Mots. Et autres écrits autobiographiques

Chez Sartre, l'écriture "personnelle" est longtemps restée souterraine. Héritage social ou familial ? "J'appartiens à une période où la littérature personnelle était peu estimée, du moins par les lecteurs bourgeois et petits-bourgeois dont étaient mon grand-père et les gens qui m'entouraient". Ou volonté, propre à l'écrivain engagé, d'écrire pour son époque plutôt que pour soi ? Les Mots est le seul livre publié du vivant de Sartre qui relève de l'autobiographie, et encore son appartenance au genre a-t-elle été discutée : les catégories sont toujours trop étroites pour les grands textes. En 1964, lors de sa sortie, on y voit évidemment un récit d'enfance (une enfance à laquelle "Poulou" "n'a rien compris", selon la mère de l'intéressé) et un splendide adieu à la littérature, mais on parle aussi d'un essai, d'un pamphlet, d'un livre de moraliste, d'une analyse critique ou philosophique. Une "espèce de roman", ajoutera Sartre, plus tard. Les Mots, à vrai dire, est sui generis. C'est un chef-d'oeuvre, peut-être le chef-d'oeuvre de l'autobiographie au XX ? siècle, et son auteur ne lui donnera jamais de suite. Ce sont des publications posthumes qui viendront révéler l'importance qu'eut pour lui l'écriture autobiographique et la diversité des formes qu'a prises sous sa plume cette veine longtemps réservée aux proches : des carnets de guerre qui sont comme le laboratoire de l'oeuvre à venir, des lettres en forme d'autoportrait, le journal d'un voyage en Italie, des notes prises dans les années 1950 à la relecture des carnets de guerre, les différentes versions et esquisse qui, composées de 1953 à 1963, aboutirent aux Mots de 1964, les textes brefs demeurés épars et ici publiés pour la première fois, sans oublier ces autoportraits partiels, obliques que sont les lumineux "tombeaux" écrits pour les amis, Merleau-Ponty, Paul Nizan. Oblicité : le mot définirait assez bien l'oeuvre autobiographique de Sartre. C'est évident à la lecture des portraits de Nizan et de Merleau-Ponty. Ce n'est pas moins clair dans Les Mots, où l'ironie autorise un jeu complexe entre l'enfant dont il est question et l'adulte qui parle et observe : "Je tiens mon passé à distance respectueuse". Les écrits autobiographiques dont ce volume met au jour la trajectoire secrète ne sont donc pas des écrits pour soi. Se peindre, très bien, mais pour se séparer de soi.

03/2010